Randonnées au départ d’Olby, de l’étang des Pèdes et de Pontgibaud par Monique, Christine P. , Marie-Annick et Marie-Françoise
Mercredi 15 mars : Sur le parking du stade d’Olby, il y a notre groupe mais aussi les parents de tout jeunes footballeurs et footballeuses qui jouent… sérieusement ! Nous les laissons pour aller vers le Nord, par petite route et chemin, traversons un ruisseau et en longeant un autre qui serpente au milieu d’une narse importante et nous atteignons la Gardette : anciennes maisons bien restaurées et croix, abreuvoirs, fontaines… Au delà du village, c’est l’étang du Fung et nous quittons le chemin de Mazayes pour aller à Coheix. Là encore, beaucoup de maisons en belles pierres (anciennes fermes avec rampes d’accès à la grange) sont joliment modernisées. Le paysage s’agrandit : au loin en face de nous, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire, et quand nous avons rejoint la Sioule en revenant sur Olby, c’est Allagnat et son château, le Puy de Dôme en majesté, Côme, Pariou, la Vache et Lassolas, Jumes et Coquille…. À Olby, l’église est étonnante, à la fois massive et élégante avec un clocher roman octogonal. A ses pieds, un beau Sully, et le stade est tout près, les joueurs sont toujours sur le terrain ! Beau temps et belle boucle, merci Claude ! Jeudi 16 mars : Il y a de nouveaux parkings à l’étang des Pèdes : ceux qui sont allés sur l’ancien, bien connu, rejoignent ceux qui ont innové et tout le groupe part vers Orcet pour un parcours d’abord urbain, puis champêtre, mais surtout historique où se croisent plusieurs époques. D’abord, une croix remarquable du XIII ème siècle, ajourée dans la pierre de Volvic, une Vierge de la même pierre à l’angle d’une maison, et puis au cimetière l’émouvante Piéta à l’extérieur et une croix à bubons (souvenir d’une peste ?) à l’intérieur. Laissons le Moyen-Âge et la Renaissance : une croix en fer a été dressée par une famille pour honorer la mémoire d’un soldat.de la guerre de…1870 ! Nous restons à l’époque de Napoléon III, qui a fait fouiller et borner le grand camp de César, quadrilatère au pied du plateau de Gergovie. De la première borne, nous partons vers le Cendre au milieu des champs cultivés et en revenant vers Orcet, nous nous arrêtons à la deuxième borne. La ville est toute proche, sur sa butte, la vue s’étend sur la vallée de l’Allier. Par une porte des anciens remparts et les ruelles du centre, nous allons vers l’église et le château des comtes d’Orcet, mais c’est un peu plus loin que l’on peut voir le clocher bourguignon, et puis la maison natale de Georges Couthon. Joli circuit-patrimoine, merci Jean-François !
Dimanche 19 mars : Nous sommes un bon petit groupe à braver la pluie sur la route, et avec raison, à Pontgibaud, il fait beau ! Nous partons vers Château-Dauphin, passons sous la porte imposante des remparts et allons jusqu’à la chapelle funéraire des comtes de Pontgibaud. En contrebas, dans le cimetière, se trouve la tombe d’Henri Vidal… et plus loin, une grande cheminée en pierre, conservée de l’ancienne fonderie de plomb argentifère. Les mines d’extraction étaient là et les déchets stériles ont été végétalisés. Nous prenons un chemin bordé de murets moussus et suivons la Sioule. On voit le viaduc, très haut, de l’A 89 et on longe l’usine électrique où se déverse la retenue d’Anschald. Nous montons à Peschadoires, puis Fougères : nous sommes à la hauteur du viaduc ! et l’on voit le barrage d’Anschald et le village de Bromont-Lamothe. Après avoir traversé route et voie ferrée, nous nous engageons dans la cheire de Pontgibaud, accidentée, magnifique avec ses chaos de rochers recouverts de mousse très verte, et fraîche parfois près de ses trous de glace. Mais on est tout près de la ville : un parc (sur le lieu des « paluds », prés inutiles, qui sont devenus “champs bons”) possède une statue d’un sculpteur local, “le passage”. Une passerelle sur la Sioule rejoint les bords aménagés de la rivière d’où l’on voit mieux l’ensemble du château. Quelle belle rando, riche, diverse… merci Claude !
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