Les dernières activités de Ceyrat Boisséjour Nature

Randonnée au départ Saint-Pierre-Roche

par Monique, Christine M.


Mercredi 20 septembre : Nous voulons profiter des derniers beaux jours de l’été, nous sommes 40 à Saint-Pierre-Roche et le temps est superbe, ciel bleu, soleil et prés encore très verts. Nous redescendons vers la RN 89 pour prendre la petite route qui passe devant le moulin de Massagettes, en activité, puis longe le Sioulot. Le chemin va vers le moulin de Prades et bifurque vers la Miouze: dans le bois, on entend le bruit d’une carrière. Nous suivons la rivière dont les rives sont belles, elle a beaucoup d’eau, et l’on peut la traverser sur une petite passerelle pittoresque mais nous restons sur sa rive droite pour rejoindre Massages et continuer toujours au Sud. La route nationale est sur notre droite et le paysage lointain sur le massif du Sancy (Banne d’Ordanche, roches Tuilière et Sanadoire…) mais une de nos marcheuses a eu un malaise, les pompiers pourront venir la secourir à partir de la route et quand nous sommes rassurés, nous rejoignons Saint-Pierre-Roche après ce beau trajet : grand merci Claude, merci à ceux qui ont pris soin de Josette dont nous avons aujourd’hui de bonnes nouvelles.

Randonnées au départ des sources de Volvic, Allagnat et Les Roches

par Monique, Christine et Marie-Françoise


Jeudi 7 septembre : Jeudi de rentrée ! Il fait si chaud encore que certains renoncent à marcher arrivés à l’ECC, mais nous nous retrouvons un bon petit groupe aux sources de Volvic, bien à l’ombre ! Nous partons dans la forêt par le GR, dans les cheires de Burvaleix puis vers le Chalard après avoir traversé la Rivaux… à sec. Nous sommes toujours en sous-bois, dense, bienvenu par ce temps, et nous prenons un moment la route de Vialard pour emprunter un petit chemin qui conduit au “cuves de Vialard”, un chaos rocheux que nous n’atteindrons pas pour ne pas nous exposer au soleil. Nous sommes sur l’limpluvium de Volvic”, ce système qui permet de capter et de récupérer l’eau de pluie qui s’infiltre dans les couches de roches volcaniques : après cinq ans, c’est une eau pure, faiblement minéralisée, qui est mise en bouteille et commercialisée dans le monde. La zone d’infiltration couvre 3800 ha sur les communes de Volvic, Saint-Ours, Charbonnières. Nous revenons par l’ancienne voie ferrée qui reliait Riom à Volvic et nous ne manquons pas une petite visite au goulot de la source et à la fontaine de la Reine. Le circuit est facile, frais dans la forêt très dense, bien agréable pour la reprise et les retrouvailles, merci Bernard !

Vendredi 15 septembre : On espérait plus de fraîcheur, mais la chaleur est encore là, malgré l’altitude et la forêt d’Allagnat au pied du Puy de Dôme ? Nous descendons à Trézaret pour bifurquer vers l’Ouest jusqu’à Chez Pierre, où l’on arrive du côté de la source à gros débit constant qui alimentait et irriguait les villages alentour (Ceyssat, Allagnat…) au point même qu’une petite centrale électrique leur fournissait aussi l’éclairage ! L’origine de cette eau ensuite canalisée est assez mystérieuse, on pense à une rivière souterraine à cause de sa régularité, mais ce n’est pas vérifié. Nous laissons toute cette eau vive pour aller vers le puy de Cros ; une petite grimpette, et au pied du calvaire et de la chapelle qui abrite une statue étonnante de la Vierge, le paysage est à 360°, Olby à nos pieds et très loin de tous côtés. Belle pause ! Nous repartons sur le plateau (en face de nous, le puy de l’Ouire et la Banne d’Ordanche) qui nous conduit au bois de Bravant où nous retrouvons la fraîcheur jusqu’à Trézenet (belle vue sur le château d’Allagnat et le puy de Dôme), puis à nos voitures. C’est un circuit plein de surprises, varié et très beau, merci Claude !

Dimanche 17 septembre : Nous nous retrouvons aux Roches, un joli village à l’orée de la cheire de Côme, et il est très agréable de s’enfoncer dans la forêt ombragée dans ces chemins parfois anciens (bordés de murets moussus) parfois forestiers. Mais surtout, les chemins traversent le chaos des blocs de la coulée de lave du puy de Côme, tout recouverts aussi de mousse bien verte, et ils montent et descendent dans une végétation luxuriante. Nous arrivons à la Pierre Signée dont l’interprétation des traits gravés depuis bien longtemps est toujours aussi mystérieuse… même une taupe s’y est penchée ! (il ne reste que la taupinière.) Le chemin longe une carrière de basalte à nouveau exploitée, puis croise les pistes qui rejoignent le Petit Chambois près d’une dépression où d’anciennes cabanes de bergers témoignent qu’il y avait là des pâturages. Plus loin, ce sont des captages d’eau et nous nous rapprochons de l’enclos de Vulcania avant de revenir aux Roches par une petite route où la pluie nous rattrape en fin de parcours alors que la chaleur se faisait sentir un peu avant même en sous-bois. C’est un lieu qui nous enchante toujours, merci Claude !

Randonnées au départ de Chapdes-Beaufort et La Courteix

par Monique, Marie-Françoise et Gisèle


Mercredi 14 juin : Après le regroupement à Lemptégy, nous nous retrouvons au stade de Chapdes-Beaufort et descendons plein Sud dans la vallée ombragée du ruisseau de Chabannes, puis remontons jusqu’au Cheix. Comme dans beaucoup de villages des Combrailles, il y a d’anciennes fermes bien restaurées. Le prochain hameau est Barbecot, et de là nous descendons à nouveau dans une vallée encaissée, abrupte, profonde : c’est que tout en bas coule la Sioule. Le GR a été détourné pour suivre une piste forestière, mais nous empruntons son ancien parcours qui n’est plus guère entretenu : le chemin est difficile et l’endroit sauvage ! Nous remontons, toujours en sous-bois (heureusement parce qu’il fait chaud !) jusqu’aux Barras (un peu plus loin, en face de nous, une immense carrière de basalte en activité) et reprenons un chemin qui descend dans la vallée du ruisseau de Chabannes dont nous rejoignons l’ancien moulin, joliment restauré en maison d’habitation à coté d’un ancien élevage de volailles. Il reste à rejoindre Chapdes-Beaufort. Le circuit fut sportif mais très beau, avec hors forêt des échappées sur les Combrailles, la chaîne des Dômes et surtout le viaduc de la Sioule de l’A 89. Merci Claude !
Jeudi 15 juin : Il fait encore bien chaud, il est temps de se mettre au frais ! De la Courteix, nous y sommes rapidement en s’enfonçant dans la cheire de Côme : forêt dense, chaos de rochers volcaniques couverts de mousse, entassés irrégulièrement de part et d’autre des chemins où l’on ne se s’aventurerait pas sans Claude sous peine de se perdre ! De temps en temps, sur ces chemins qui montent et descendent, on perçoit une grande fraîcheur : c’est que l’on passe près d’un trou de glace. Deux cabanes de berger en pierres régulières sont bien conservées, une autre a été envahie par un arbre. Sur un autre arbre de la forêt, vivace par-dessus des troncs couchés moussus, un artiste a réalisé un oiseau en écorce. On rejoint la D 62 qui sépare les cheires de Côme et de Pontgibaud, et cette fois l’on s’enfonce dans cette dernière : même paysage chaotique; forestier, moussu, qui nous enchante et nous protège de la chaleur. Un grand chemin (d’où on a une belle vue sur les puys de Dôme et de Côme) nous ramène près de l’antenne de la Courteix et rapidement au parking. C’est une boucle minérale, agréable, en forêt où l’on se sent loin de tout, grand merci Claude, bonnes vacances, à la saison prochaine !

Randonnées au départ du lac du Guéry et de Montpeyroux

par Monique et Marie-Annick, Christine M.


Mercredi 7 juin : Grand beau, chaud même, c’est le moment d’aller en altitude ! Nous nous retrouvons sur le parking du lac de Guéry, un petit coup d’œil sur la belle vallée en auge entre les roches Tuilière et Sanadoire, et l’on emprunte le chemin qui longe la rive Nord du lac. On traverse le ruisseau des Mortes du Guéry qui alimente le lac et l’on grimpe dans la forêt jusqu’à la cascade imposante de ce ruisseau qui prend sa source au pied du puy Gros. La cascade tombe d’une falaise d’orgues basaltiques issues du puy May que l’on va laisser sur notre gauche après avoir franchi un escalier de clôture, la hêtraie, et pris la direction de la Banne d’Ordanche. Sur le plateau, on voit déjà le col de la Croix Morand tout proche, et le massif du Sancy. En deçà, les prés sont très verts et les fleurs d’été sont bien là ! La grande piste qui conduit à la ferme du puy May a été tracée pour la base de vol-à-voile qui s’y trouvait jusqu’en 1948 dont Pierre nous fait l’historique. Au col de Saint Laurent au pied de la Banne, (tout le Sancy, la Bourboule sont nets !) nous montons directement vers la borne des Quatre Seigneurs (de la Bourboule, Murat-le-Quaire, Perpezat, Laqueuille) puis jusqu’au puy Loup où le paysage est époustouflant : outre tout ce que l’on vient de voir, la Corrèze dans le lointain, la chaîne des puys et tout près les roches Tuilière et Sanadoire. Nous redescendons rapidement près de quelques troupeaux et retrouvons la piste principale, puis les pistes de retour de ski de fond avec habitat en cabanes… C’est bien un des plus beaux lieux de nos montagnes, merci Claude !
Jeudi 8 juin : Il fait chaud. Nous sommes quelques uns réunis autour de Georges pour un pique-nique, suivi d’une balade heureusement ombragée…Au fil des rues de Montpeyroux, Suzanne nous raconte l’arkose (très utilisée dans la construction locale dès le XIIe siècle), le porche médiéval et le donjon (l’enceinte fortifiée a été confiée par Philippe Auguste aux prestigieux seigneurs de la Tour d’Auvergne), l’église actuelle « néo-romane » (qui date de la seconde moitié  du XIXème siècle), la prospérité viticole au XIXe siècle, la renaissance du village à partir des années 60…
Nous descendons vers l’Allier, aujourd’hui boueux et le longeons jusqu’au château de Chadieu, construit au XVIIe siècle, toujours en rénovation.
Nous remontons doucement vers Montpeyroux par un large chemin, le long de grandes étendues de céréales, contenant à un endroit,  probablement des boues issues de stations d’épuration ( ?). Quelques arrêts sous les noyers, et nous retrouvons le donjon qui domine Montpeyroux. Merci Georges et Suzanne !

Randonnées au départ du parking du puy de la Vache et du parking des Dômes

par Claude, Marie-Annick et Alain F.


Mercredi 31 mai : 20 marcheurs au départ de la Vache et Lassolas prennent dans les frondaisons la direction du tunnel de la Cassière. Nous traversons le village de Fontfreyde où une roulotte de berger dans son jus (sommier métallique, porte-manteaux…) nous interpelle.
Après une pause où nous avons des nouvelles du groupe de Bretagne, nous nous engageons à nouveau dans un sentier bucolique ombragé. Des œuvres d’Art, en bois et pierres, nous arrêtent… Après avoir traversé la D5, retour par le parcours de Santé.
Jeudi 1er juin : Rando inopinée ! 12 marcheurs prennent le départ du parking des Dômes, surveillés par une dizaine de parapentes autour du puy de Dôme, direction Enval. Au milieu des prés bien herbeux, nous bifurquons à droite en empruntant un sentier qui rejoint les sous-bois ; les génisses nous accompagnent quelques mètres. Par les chemins des Gouris (employés saisonniers), on traverse la D68 (qui mène au col de Ceyssat). Un arrêt à l’ancien péage s’impose pour laisser passer le Panoramique en jaune et blanc (Couleurs du Tour de France). Entre le chemin et le dessus de la gare des Dômes, deux parapentistes atterrissent à nos pieds. Puis nous longeons les bâtiments d’entretien du train, avant de faire une petite visite qui s’impose dans le hall de gare. Retour au parking.

Randonnées au départ de Veygoux, Nadaillat et La Courteix

par Monique et Claude, Marilou et Adeline


Mercredi 24 mai : Le temps est encore gris quand nous arrivons au parking du manoir de Veygoux (personne ne s’est égaré malgré les déviations !) et nous partons vers les Brossons au pied du petit puy de Monceau. A partir du village dont d’anciennes fermes sont bien restaurées, le paysage se dégage sur ce coin des Combrailles et quand les reliefs au-dessus d’Enval le permettent, on aperçoit Châtel-Guyon. Nous arrivons à Facemeunier, une pente douce mais longue nous mène à Douhady après avoir traversé l’Ambène, et cette fois, vers le Sud-Ouest, c’est la chaîne des Dômes sous un aspect qui nous est peu familier, mais le Puy de Dôme est dans la brume… Pourtant, le temps s’éclaircit de plus en plus, le soleil réchauffe l’air frais, et au bord de tous les chemins, nous avons genêts, églantiers, aubépines en fleurs, et toutes les petites printanières : pâquerettes, boutons d’or, violettes, petites pensées, scabieuses, campanules… À Douhady, il y a de vastes maisons neuves, alors que le bourg de Charbonnières-les-Varennes est plus traditionnel avec son église à clocher carré. Nous prenons le petit sentier qui nous ramène vers l’Ambène et le moulin d’Edmond où le bief a été joliment réaménagé. Le manoir de Veygoux est tout près et cette boucle est bien belle au milieu des prés très verts où chevaux et jeunes bovins semblent se régaler ! Merci Claude.

Jeudi 25 mai : Le temps s’est remis au beau : nous sommes nombreux au bas du village de Nadailllat, anciennement très agricole (céréales et élevage de moutons et de chèvres, il reste une ferme qui vend des fromages) et maintenant plus résidentiel. C’est qu’il est joliment situé au-dessus de Clermont et au pied des volcans. Nous montons dans le village aux multiples fontaines, et très vite par un grand chemin d’où la vue vers l’Est est lointaine (jusqu’au Forez) avec le Puy de Dôme en face de nous. La végétation est luxuriante : fleurs de printemps dont des orchis que nous verrons tout le long du parcours. À partie du Vigeral, nous descendons dans le bois jusqu’à une croisée de chemins juste en face du lac de la Cassière caché par des arbres feuillus, mais un peu plus loin, on voit bien le lac d’Aydat. Nous remontons doucement tout en restant au pied de la Montagne de la Serre, relief inversé comme celui du plateau de Gergovie. Là encore le paysage est vaste, le chemin est étroit entre la végétation, et puis vers la Trulière, il est bordé de pierres et au fond d’un pré on a une belle cabane de berger. Quel beau circuit agréable, merci Bernard !

Lundi 29 mai : Sous un soleil chaud et radieux, 15 marcheurs partent de La Courteix. Après avoir passé devant l’atelier du charron (déjà vu°, nous traversons la D 941 (Pontgibaud) pour nous engager dans les sentiers perdus de Cheire de Côme Première halte devant deux cabanes de berger en parfait état. On débouche sur le sentier forestier qui mène au pied du Puy de Côme. La traversée de la cheire de Pontgibaud nous rafraîchit avec l’air frais de ses trous de glace. Dernière halte avec vue sur la chaîne du Sancy un peu brumeux, et retour tranquille jusqu’à l’arrivée.

Randonnées au départ de Pulvérières et les Martres d’Artières

par Claude, Gisèle et Christine M.


Mercredi 17 mai : Rando à Pulvérières
Sous le vent, 27 marcheurs longent la rive droite de l’Étang Grand. Après un arrêt dans un observatoire pour les oiseaux, nous admirons l’eau qui miroite sous le soleil. Nous franchissons l’A89 par un pont supérieur, direction le hameau de Chazelle, où Fanny nous dévoile son anatomie.
Dans l’axe du Puy La Baneyre et Louchadière, nous longeons le hameau de Lambertèche sur la gauche. Après le franchissement de la voie ferrée (Clermont-Laqueuille) à L’Espinasse, nous admirons un remarquable tilleul de SULLY., puis une visite au musée de la Résistance.
Nous traversons une zone humide entretenue par le Conservatoire des Espaces naturels. Retour par Fontaube et la traversée de Pulvérières pour revenir.

Dimanche 21 mai : Cause météo, pas de rendez-vous à La Courteix. 17 marcheurs profitent de l’effet de Foehn pour randonner au départ du Stade des Martres d’Artière. Par une passerelle, nous traversons l’Artière assez tumultueuse. Les chemins sont extrêmement secs. Nous passons entre des cultures (maïs, tournesol, blé) avec des bas-côtés bien herbeux.
Première halte au croisement de 3 communes (Les Martres, Chavaroux, Joze). Depuis la Croix du Beaudet, les faubourgs de Joze sont là. Après avoir traversé deux fois la D1093, une surprise nous attend : une moissonneuse-batteuse en action. Question ? Moisson de graines de mâche. Nous longeons un immense champ d’oignons destinés là aussi pour la graine.
Retour tranquille jusqu’au stade des Martres.

Randonnée au départ du col de Ceyssat

par Monique et Christine M.


Mercredi 10 mai : Le rendez-vous est en bas du col de Ceyssat : nous sommes tout au pied du Puy de Dôme, la montagne sacrée ! Nous partons dans la forêt sur son flanc Ouest, pins et hêtres hauts au-dessus de nous, dont un hêtre à plusieurs troncs bizarrement entrelacés… Quand on arrive à la Cime de la Plaine, l’espace se découvre entre le sommet du Puy de Dôme sous un angle inhabituel, le Pariou et le Petit Suchet, bel endroit un peu magique. De grands tas de fûts bien empilés ont été coupés, un peu plus loin nous rencontrons un groupe qui a conduit en ce lieu des personnes en fauteuils roulants. Nous longeons le pied du Grand Suchet et revenons par le bois jusqu’à la stèle qui rend hommage au maquis. Le Petit et le Grand Sault sont sur notre gauche, et plus loin vers le Sud nous passons entre le puy de Besace et celui de Salomon, dans la forêt où des fouilles archéologiques ont mis à jour un village gaulois niché au pied du géant des Dômes : nous ne sommes pas les premiers à arpenter ces endroits mythiques et, à part quelques gouttes, les dieux celtes nous ont épargné la pluie annoncée, merci Claude !

Randonnées au départ de St Nectaire et Mazayes

par Monique, Gisèle et Christine M.


Mercredi 3 mai : Grand beau en ce début de mai : avant d’arriver à Saint-Nectaire déjà, en passant à Sailles, cette vallée du ruisseau de Frédet dominée par le mont Cornadore et sa superbe église romane, avec Murol et Sancy en fond, est magnifique… Nous nous retrouvons nombreux au-dessous de l’église, grimpons sur le mont, redescendons dans la ville basse et prenons le grand chemin de la Croix Saint-Roch. En montant, nous croisons la source ferrugineuse de Giraudon, vers le Nord on voit les grottes de Chateauneuf, vers l’Ouest le château de Murol se découpe sombre devant le massif du Sancy piqué de quelques points de neige. Avant Sapchat, c’est la Roche Romaine en face de nous et après avoir suivi un peu la Couze Chambon, le dolmen de Sapchat s’impose ! Un chemin indique “les Couverts”, il conduit au Granges et contourne le puy d’Éraigne. Nous sommes dans la forêt, pas très dense : soleil et ombre, petit vent frais qui tempère la chaleur du jour, et bientôt, on domine Saint-Nectaire-le-Bas. En arrivant sur le pont qui franchit le ruisseau, l’église côté narthex est aussi belle que du côté des chapelles rayonnantes sur ce mont fait pour elle… Le Casino, la fontaine pétrifiante, les anciens thermes, et nous rejoignons le mont Cornadore, cette fois le long de la nef de l’église. Un petit escalier nous ramène au parking. Ce lieu est un des plus beaux sites d’Auvergne, nature luxuriante, patrimoine d’art sacré, et terroir du fromage ! Tout cela au printemps, que c’est beau, merci Claude !

Jeudi 4 mai : Un groupe de 25 personnes environ se retrouvent sur la place de la mairie à Mazayes. (Altitude 750 m), la température est très agréable d’où les tenues estivales des randonneurs.
Une pente herbeuse nous amène rapidement devant l’église et un peu loin nous passons devant un point d’eau à demi asséché qui était autrefois une cressonnière. En face un four banal entièrement restauré.
Nous traversons le village, on remarque l’Auberge de Mazayes, très réputée.
Une première côte nous amène à St Pierre le Chastel par un chemin bordé de strates de basalte et où fleurissent myosotis et orchidées. Arrivés au village ‘’Place des médailles’’ , on découvre la maison d’un éleveur de vaches charolaises où toutes les plaques des prix reçus pour ses concours sont accrochées sur un pan de sa maison.
À la sortie du village nous apercevons le Puy de Côme avec son large cratère, le Pariou et bien sûr le majestueux Puy de Dôme. A notre gauche c’est Bannières.
Ensuite en descendant nous arrivons dans une zone humide, des chemins suspendus en bois nous permettent de traverser cette ‘’grande mare’’ où faune et flore s’épanouissent. On entend le croassement des grenouilles. Le populage des marais à fleurs jaunes est très répandu.
Nous regagnons Mazayes par un chemin plat au milieu des prairies où paissent tranquillement vaches et veaux de race charolaise. Perché au sommet de la colline, le clocher de St Pierre le Chastel domine et on peut aussi cueillir de l’alliaire, plante sauvage qui sert de condiment à la saveur aillée.
Une petite grimpette et nous voici au point de départ sur le parking.
Nous remercions Claude une fois de plus pour cette belle rando.

Randonnées au départ de Mazaye, Orcines et Le Léry

par Monique, Christine M., Marie-Annick et Marilou


Mercredi 26 avril : On gagne Mazaye par les petites routes de l’Ouest du Puy de Dôme, la mairie-gîte est à égale distance entre le bourg et Mazaye-Basse où se trouve l’église et une ancienne fontaine cressonnière. Et l’on passe devant des croix de pierre, presque à chaque carrefour des chemins qui suivent la vallée du ruisseau de la Vergne, bordée de basalte tailladé en blocs ou en strates. En face de nous, l’église de Saint-Pierre-le-Chastel est sur son promontoire au-dessus de la vallée de la Sioule, mais nous arrivons par le bas de la ville après avoir longé un moment la voie ferrée. Nous descendons vers la narse du ruisseau de Mazaye, immense zone humide qui peut être totalement inondée : on la traverse sur des passerelles en caillebotis, d’où l’on peut voir la végétation aquatique qui la couvre, et l’on monte au village de Bannières. Comme dans toutes les Combrailles, beaucoup d’anciennes maisons en pierre sont restaurées, les fermes sont importantes avec dans les prés de gros troupeaux de vaches, et des pissenlits à perte de vue ! Nous devons longer un pré parce que le chemin n’est pas entretenu et même condamné, mais il conduit à un plateau où la vue est belle : le Puy de Dôme et celui de Come tout près, et au loin vers le Sud le Sancy et le puy de l’Ouire. Une petite route nous ramène à Mazaye-Basse (l’auberge de Mazaye est toujours là !) et l’on remonte vers la mairie. C’est une boucle magnifique par temps de printemps, merci Claude !
Jeudi 27 avril : A l’Ouest d’Orcines, le parking visiteurs du golf des Volcans est dans la forêt : de hauts tas de grumes sont empilés et les chemins sont de belles voies forestières. Nous empruntons l’une d’elles avant de revenir en orée près d’une prairie herbue, et dès que l’on longe le golf, l’herbe est plus rase, impeccable ! C’est vraiment un beau golf au pied du Puy de Dôme imposant au-dessus de nous. Nous le contournons en direction du Pariou dans le bois de Fontmagnie, dans cet espace entre les deux volcans qui est l’ancien champ de tir du Pariou. Ce dernier est magnifique au-dessus de nous, on voit des silhouettes de marcheurs au bord du cratère. Nous le contournons lui aussi, presque jusqu’à la Fontaine du Berger, avec un petit arrêt cocasse pour un problème de chaussures ! Quand notre CBNiste pieds nus peut se rechausser, nous revenons par la Bruyère des Moines et dès que nous sommes sous la ligne à haute tension, nous sommes près des voitures. C’est un trajet bien agréable dans un lieu dont on ne se lasse jamais, au pied des deux plus beaux volcans de la chaîne : beauté et sérénité, merci Claude !
Dimanche 30 avril : Le parking du Léry est au pied de Saint-Pierre-Roche et pour traverser l’ancienne RN 89, il faut emprunter un passage à bestiaux… Dans le hameau, après être passés devant four banal et fontaines, on grimpe doucement jusqu’au moulin des Prades et l’on suit le chemin qui longe le Sioulot. Il y a une cascade, le Sioulot est aurifère et sa rive est bien agréable jusqu’au moulin de Monteillet où il se jette dans la Sioule. Le confluent est très visible au niveau d’un pont, nous continuons vers le Nord avant de bifurquer vers le Sud en direction du Glavin. Un joli pont de pierre à une arche en bosse franchit la Sioule et le chemin continue vers le Bouchet. Après ces vallées nous sommes à nouveau en hauteur et le paysage se découvre comme à la sortie du Léry : Saint-Pierre-Roche, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire et le Baladou, la chaîne des puys et en deçà de tout cela, d’immenses prés avec vaches de différentes races et mouton de la race Rava, au milieu des étendues jaunes de fleurs de pissenlits, et sur le bord des chemins, des pervenches, des myosotis, des coucous, des orchis, des cardamines, des violettes et tant d’autres ! Quel beau circuit, merci Claude !

Randonnées au départ de Perpezat et Marsat

par Monique, Christine M. et Marie-Annick


Mercredi 19 avril : Une semaine après la neige, il fait beau à Perpezat, nous sommes nombreux à monter vers le cimetière situé au-dessus du village puis à continuer vers Luc-Haut. Ici, une grande scierie, et une chapelle dédiée à Notre-Dame des Chantiers : c’est le lieu où des jeunes gens des chantiers de jeunesse se sont engagés dans la Résistance. Nous allons vers le bois qui longe la Miouze, à découvert le paysage est magnifique. Au-delà du hameau de la Roche, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire, et en deçà de la chaîne du Sancy, on distingue les deux pics des roches Tuilière et Sanadoire. Après un passage dans la forêt, nous retrouvons ce paysage en allant vers Angle-Haut : tous ces villages “hauts” sont à près de 1000 m d’altitude, les fermes sont importantes, c’est le secteur de la fourme de Rochefort ! Nous revenons vers Perpezat par Bonnabry, et avant d’arriver, un immense pré, jaune de jonquilles, permet tous les bouquets : belle cueillette et belle randonnée, merci Claude !
Jeudi 20 avril : Rendez-vous à Marsat, dans ces environs de Riom au riche passé : comme Mozac ou Volvic tout proches, c’est un site clunisien avec aussi un sanctuaire marial. Du centre ville, il suffit de quelques centaines de mètres entre de belles maisons pour se retrouver le long de la Rivaux et même au-dessus d’un ravin vers un endroit réputé bien froid : “la petite Sibérie” ! Nous arrivons au hameau des Ratiers dont le domaine date du XVI ème siècle, à l’entrée duquel une croix récente est surprenante. Nous contournons le puy de Marcoin par l’Ouest et le Sud et au chenil de la Bulle, nous montons vers le sommet sans aller tout en haut : près d’une autre croix récente elle aussi, nous suivons un grand chemin à découvert (vue sur Malauzat, Chateaugay), puis un sentier qui descend dans la forêt de Marcoin. Il y a des tapis de pervenches dans le sous-bois, et en arrivant à la Fraisse, des coucous dans les prés où paissent de beaux chevaux. Là, en face de nous, c’est le château de Tournoël. Quel beau circuit par beau jour de printemps, merci Bernard !

Randonnées au départ de Mezel et Banson

par Monique et Marie-Annick


Jeudi 13 avril : Il neige en montagne : les jonquilles attendront et il faut aller vers la faille de Limagne pour éviter pluie et froid. Nous nous retrouvons au bas de Mezel et montons dans le village pour nous retrouver au pied du puy de Mur où se construisent de grandes maisons dont la vue est imprenable : toute la chaîne des puys (où il pleut), au delà du vieux village, le puy de Bane, au soleil comme notre chemin. Un grand bruit : les spécialistes reconnaissent celui d’un rafale qui vient de décoller et que l’on aperçoit quelques instants, et nous continuons, cette fois au dessus de Dallet. Là encore, les villas sont neuves sur le coteau et le vieux village est en dessous. Nous rejoignons ce dernier par ses petites rues et allons aux bords de l’Allier, bien aménagés, près du vieux pont couvert en réfection (les équipes sont en plein travail). Nous suivons l’Allier, en hautes eaux, dans le bois et sur la piste cyclable qui contourne les captages de Cournon, et aux Gravières, nous remontons vers Mezel. Dans un pré, un beau héron cendré s’envole, nous passons sur la tranchée du déversoir de l’étang des Plançons et nous avons une très belle vue sur Mezel. En arrivant au parking, il n’y a plus de chaîne des puys, elle est dans un nuage de pluie alors que nous sommes toujours au soleil… Quelle belle rando imprévue, merci Claude !

Dimanche 16 avril : Rendez-vous près de la fontaine de Banson, en pleine Combrailles, où le temps s’est bien amélioré en quelques jours : plus de neige, même si on la voit sur le Sancy. Nous partons vers le Sud pour longer l’étang de Banson qui a laissé un joyeux souvenir à CBN… Mais nous l’évitons vers l’Ouest, jusqu’à l’orée de la forêt de Boucaud au pied du puy du même nom, et nous remontons jusqu’au Montel. Dans ce village comme dans les hameaux traversés, d’anciennes fermes en pierre sont bien restaurées, et sur le parcours, le paysage est vaste vers la Banne d’Ordanche ou Heume-l’église, au milieu de la campagne des Combrailles : des vaches, une chèvre et un âne contents de nous voir… et surtout, dans les près, des jonquilles ! Mais le champ où nous pourrons faire nos bouquets est un peu plus loin sur le retour à Banson, les prés sont humides et l’herbe bien verte : c’est vraiment le printemps, merci Claude !

Randonnées au départ de Ceyssat et Reignat

par Monique, Christine M. et Jean-François


Mercredi 5 avril ; Grand beau ! Nous sommes nombreux près du stade de Ceyssat et nous grimpons rapidement vers l’église. Il y a lavoirs, fontaines, réservoirs partout, dont un près du four banal : au pied du Puy de Dôme côté Ouest, l’eau surgit en de nombreux endroits. Nous prenons de grands chemins en direction de la Gardette, puis revenons vers le Nord, traversons la route de Mazaye, et avant d’entrer dans le bois, remarquons un perchoir à rapaces (lutte contre les rats taupiers). C’est la forêt de Mazaye, dense et rocailleuse, une cheire un peu accidentée dont le paysage minéral culmine aux Roches Rabanelles. Celles-ci présentent de grands rochers impressionnants sur lesquels poussent des arbres, on se demande bien comment ! Quand on contourne les rochers, la cheire couverte de mousses d’un vert lumineux fait penser là encore à l’eau qui sourd de partout et qui est d’ailleurs captée à deux endroits. Le chemin se perd dans le bois mais on retrouve une grande piste qui revient au centre de Ceyssat :: le monument aux morts au guerrier blessé, puis la fontaine ferrugineuse et salée nous ramènent au point de départ. Quelle belle randonnée tout près du Puy de Dôme familier, mais au loin le puy de l’Angle est encore enneigé, merci Claude !
Jeudi 6 avril : Reignat, en pleine Toscane auvergnate, est un de ces forts villageois dont il reste ici quelques remparts, mais aussi une église avec un étonnant clocher à peigne à côté de laquelle une croix en lave porte un Christ et un ostensoir, et plus loin, un poids de ville important et d’anciennes maisons à génoises et à greniers pour sécher l’ail. Nous sommes tout près de Billom et nous partons dans cette direction par les grands chemins au milieu des vastes parcelles agricoles. En face de nous, les deux Turlurons, au-delà la chaîne des Dômes dans toute sa longueur et à l’horizon, le Sancy avec une neige toute fraîche ! Nous bifurquons vers l’Est jusqu’aux Végheants, et là, c’est le château de Mauzun, celui de Ravel dans sa forêt et la butte de Vertaizon. Nous tournons autour de la butte plus modeste de Montaigut, dans le village un pigeonnier est décoré de dessins assez mystérieux. En revenant à Reignat, ce sont quelques vignes bien taillées qui rappellent le passé viticole, le pressoir est encore dans la ville. Quel beau circuit, où le paysage est vaste et le patrimoine d’une riche région encore bien présent, merci Jean-François !

Randonnées au départ d’Égaules et Tallende

par Monique et Marie-Françoise


Mercredi 29 mars : Entre Chanat-la-Mouteyre et le Cratère, il y a le petit village d’Égaules où nous nous retrouvons nombreux : si le temps est moins clair que la veille, il fait très bon et nous partons vers le Nord, d’abord à découvert mais les grands chemins passent dans le bois, reviennent en terrain plus ouvert, puis bifurquent vers l’Ouest, et là, nous sommes en pleine forêt. On entend des bruits d’élagueuse mais notre parcours est tranquille malgré la route proche. Au col de la Nugère, nous contournons le puy de Bleymas et revenons vers le Sud. Nous sommes dans le bois Coubert, où les essences sont diverses mais où dominent les résineux, au pied du puy de Jume et du puy de la Coquille dont on reconnaît bien les silhouettes. Les fleurs de printemps sont encore timides mais déjà là : des anémones des bois blanches, des renoncules jaunes et des violettes par touffes. C’est une belle marche forestière revitalisante et sans difficulté, merci Claude !
Jeudi 30 mars : Encore un bon groupe à la sortie de Tallende qui se retrouve près des stades et qui prend vers l’Est le grand chemin qui traverse les vergers. Les arbres fruitiers ne sont pas encore en fleurs mais les arbres d’ornement sont jaunes, blancs ou roses. La Monne est sur notre droite, la Veyre sur notre gauche, elles se rejoignent un peu plus loin au Sud de la butte de Monton. Mais nous n’irons pas jusque là, nous remontons vers le Nord le long de l’A 75, Monton juste à notre droite et le Crest en face de nous. Dans le grand espace de cultures coupé par l’autoroute, nous empruntons les chemins qui reviennent sur Tallende pour retrouver la zone des jardins de la vallée de la Veyre, où plusieurs jardiniers préparent le printemps. Nous traversons deux fois la petite rivière et revenons par les vergers, où s’intercalent parfois de grandes serres. Le soleil est déjà chaud même si le vent reste frais, et les chemins sont plats, propices aux conversations plaisantes, merci Claude !

Nettoyage des chemins de Ceyrat

par Monique


Samedi 25 mars : Pas de marche CBN ce dimanche, mais le samedi c’est le nettoyage des chemins de Ceyrat auquel se joint CBN tous les ans. Notre petit groupe se répartit entre la vallée de l’Artière et notre secteur de ramassage traditionnel : Montaudoux. La Petite Morie, le chaos de pouzzolane de la Châtaigneraie sont de plus en plus propres d’année en année, les randonneurs sont respectueux et les sacs poubelle sont peu remplis jusqu’à la Croix de Frun. Mais quand nous revenons sur la route, tout change : les automobilistes jettent n’importe quoi dans les buissons qui la borde, et les choses s’aggravent quand nous prenons le chemin de Mathussat, accessible en voiture. Ici, la cueillette est telle que nous devons déposer les sacs pleins et prévenir le camion qui les récupère : nous ne pouvons plus les porter ! Je me répète, mais d’année en année, on constate que les promeneurs à pied sont propres et les automobilistes sales !!! Merci aux participants.

Randonnées au départ de Zanières et Charbonnières-les-Varennes

par Monique et Christine P.


Mercredi 22 mars : Zanières, exactement entre Dômes et Sancy, par temps déjà printanier et encore un peu frais. Le paysage est vaste et très vert, même s’il y a encore peu de fleurs, mais elles vont sortir ! Nous longeons le côté Nord du puy de Monténard et partons vers l’Ouest puis le Nord et avant le village de Souverand dont on a vu le plan d’eau, nous bifurquons sur Pessade. Le Sancy est face à nous, il reste quelques plaques de neige mais elles se raréfient. Le toit de lauzes de l’ancien four est bien beau, le village situé sur le GR 4 (Atlantique-Méditerranée par l’Auvergne !) a de jolies maisons anciennes. Par les grands chemins d’altitude, nous revenons vers l’Est et cette fois, en face, c’est la chaîne des Dômes jusqu’à Saulzet-le-Froid ; l’église est belle sur la butte, elle est prolongée par la mairie, bien rénovée, comme beaucoup de maisons ici encore : jolis villages mais bien déserts, même si nous avons croisé plusieurs tracteurs et vu de grosses fermes comme celle du Moulin de Saulzet. Tout au long, il y a beaucoup de croix, en pierre ou en fer sur socle rocheux, et le retour à Saulzet est rapide. Beau parcours dans “nos” montagnes, merci Claude !
Jeudi 23 mars : À Charbonnières-les-Varennes, nous sommes un vaillant petit groupe dans ce bord Est de la vaste région rurale des Combrailles, “nichée entre Clermont-Ferrand et le Limousin” et traversée par la Sioule à l’Ouest et ici par l’Ambène. Mais on passe d’abord un ruisseau pour suivre de bons chemins jusqu’à Facemeunier et l’atelier de Félix, qui sort pour nous commenter les multiples sculptures et pièces forgées installées dans la cour qui borde le chemin. Une petite boucle à l’Ouest du village, et l’on monte doucement jusqu’à Védrine, hameau en hauteur où tout le paysage s’agrandit. Vers l’Est, la ligne des monts du Livradois au-delà des puys entre Volvic et Châtel, au Sud le Puy de Dôme qui émerge au-dessus des puys du Nord de la chaîne : on le voit rarement sous cet angle ! Nous continuons jusqu’aux Brossons, puis vers le Manoir de Veygoux et juste avant, nous tournons sur Charbonnières. Nous retrouvons l’Ambène, le moulin d’Edmond, et le village qui compte quand même presque 2000 habitants (les Coupeaux…) et qui est une commune bicéphale avec Paugnat. (beaucoup de belles maisons, souvent neuves). Le long des chemins, déjà des pervenches, de petites pensées jaunes et des violettes : le printemps arrive, le temps est idéal pour marcher et la boucle est à la fois belle et sauvage, merci Bernard !

Randonnées au départ d’Olby, de l’étang des Pèdes et de Pontgibaud

par Monique, Christine P. , Marie-Annick et Marie-Françoise


Mercredi 15 mars : Sur le parking du stade d’Olby, il y a notre groupe mais aussi les parents de tout jeunes footballeurs et footballeuses qui jouent… sérieusement ! Nous les laissons pour aller vers le Nord, par petite route et chemin, traversons un ruisseau et en longeant un autre qui serpente au milieu d’une narse importante et nous atteignons la Gardette : anciennes maisons bien restaurées et croix, abreuvoirs, fontaines… Au delà du village, c’est l’étang du Fung et nous quittons le chemin de Mazayes pour aller à Coheix. Là encore, beaucoup de maisons en belles pierres (anciennes fermes avec rampes d’accès à la grange) sont joliment modernisées. Le paysage s’agrandit : au loin en face de nous, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire, et quand nous avons rejoint la Sioule en revenant sur Olby, c’est Allagnat et son château, le Puy de Dôme en majesté, Côme, Pariou, la Vache et Lassolas, Jumes et Coquille…. À Olby, l’église est étonnante, à la fois massive et élégante avec un clocher roman octogonal. A ses pieds, un beau Sully, et le stade est tout près, les joueurs sont toujours sur le terrain ! Beau temps et belle boucle, merci Claude !
Jeudi 16 mars : Il y a de nouveaux parkings à l’étang des Pèdes : ceux qui sont allés sur l’ancien, bien connu, rejoignent ceux qui ont innové et tout le groupe part vers Orcet pour un parcours d’abord urbain, puis champêtre, mais surtout historique où se croisent plusieurs époques. D’abord, une croix remarquable du XIII ème siècle, ajourée dans la pierre de Volvic, une Vierge de la même pierre à l’angle d’une maison, et puis au cimetière l’émouvante Piéta à l’extérieur et une croix à bubons (souvenir d’une peste ?) à l’intérieur. Laissons le Moyen-Âge et la Renaissance : une croix en fer a été dressée par une famille pour honorer la mémoire d’un soldat.de la guerre de…1870 ! Nous restons à l’époque de Napoléon III, qui a fait fouiller et borner le grand camp de César, quadrilatère au pied du plateau de Gergovie. De la première borne, nous partons vers le Cendre au milieu des champs cultivés et en revenant vers Orcet, nous nous arrêtons à la deuxième borne. La ville est toute proche, sur sa butte, la vue s’étend sur la vallée de l’Allier. Par une porte des anciens remparts et les ruelles du centre, nous allons vers l’église et le château des comtes d’Orcet, mais c’est un peu plus loin que l’on peut voir le clocher bourguignon, et puis la maison natale de Georges Couthon. Joli circuit-patrimoine, merci Jean-François !

Dimanche 19 mars : Nous sommes un bon petit groupe à braver la pluie sur la route, et avec raison, à Pontgibaud, il fait beau ! Nous partons vers Château-Dauphin, passons sous la porte imposante des remparts et allons jusqu’à la chapelle funéraire des comtes de Pontgibaud. En contrebas, dans le cimetière, se trouve la tombe d’Henri Vidal… et plus loin, une grande cheminée en pierre, conservée de l’ancienne fonderie de plomb argentifère. Les mines d’extraction étaient là et les déchets stériles ont été végétalisés. Nous prenons un chemin bordé de murets moussus et suivons la Sioule. On voit le viaduc, très haut, de l’A 89 et on longe l’usine électrique où se déverse la retenue d’Anschald. Nous montons à Peschadoires, puis Fougères : nous sommes à la hauteur du viaduc ! et l’on voit le barrage d’Anschald et le village de Bromont-Lamothe. Après avoir traversé route et voie ferrée, nous nous engageons dans la cheire de Pontgibaud, accidentée, magnifique avec ses chaos de rochers recouverts de mousse très verte, et fraîche parfois près de ses trous de glace. Mais on est tout près de la ville : un parc (sur le lieu des « paluds », prés inutiles, qui sont devenus “champs bons”) possède une statue d’un sculpteur local, “le passage”. Une passerelle sur la Sioule rejoint les bords aménagés de la rivière d’où l’on voit mieux l’ensemble du château. Quelle belle rando, riche, diverse… merci Claude !

Randonnées au départ de Culhat, Fontaube et Zanières

par Monique, Christine M. , Marilou et Christine P.


Mercredi 8 mars : Il pleut à Ceyrat comme en montagne, il faut aller vers la plaine même si les nuages sont bas… mais à Culhat, le ciel est clair et le petit groupe de courageux traverse le Litroux et se dirige vers le Sud. Un tracteur élague le bord du chemin et nous verrons des branches coupées dans de nombreuses autres bordures de bois. Nous passons devant le château de Grand Champ, chez le Biaux, puis chez Marais vers l’Est et nous suivons un moment la Transeuropéenne dont on entend la circulation sans la voir. Nous remontons vers le Nord par la Brousse et la Vernelle dans ces grands chemins qui traversent les immenses cultures de l’Est de la vallée de l’Allier. Près des fermes, il y a de très beaux chevaux et les petits bourgs paraissent opulents. Pour revenir à Culhat, il faut traverser la Pichotte qui se jette dans le Litroux. Pas une goutte de pluie, du soleil parfois alors que la chaîne des Dômes est cachée par les nuages : les absents ont eu tort ! Merci Claude !
Jeudi 9 mars : Ce jeudi, il pleut encore à Ceyrat mais nous partons quand même jusqu’au village de Fontaube au delà de Saint-Ours-les Roches et nous nous retrouvons là une trentaine, et il ne pleut pas ! Nous sommes au pied des derniers volcans de la chaîne des puys côté Nord : Louchadière et la Nugère sont très visibles et pourtant les chemins ou les petites routes sont faciles jusqu’à l’Espinasse. Là, un tilleul “remarquable” (peut-être un Sully) dont le tronc mesure plus de six mètres de circonférence doit être conservé. Mais dans le village, c’est surtout le site mémoriel des bâtiments qui ont abrité la naissance du Premier Corps Franc d’Auvergne qui est impressionnant, remarquablement entretenu et documenté. Après l’avoir visité, nous traversons puis suivons la voie ferrée et le chemin longe une vaste narse. Des forestiers coupent des arbres qui, trop nombreux, l’assècheraient. Temps idéal pour marcher, sans pluie alors qu’en revenant à Fontaube on entend un bruit d’orage au loin mais nous sommes dans les voitures ! C’est une boucle très belle et l’étape sur le lieu de la Résistance est émouvante et intéressante, merci Claude !

Dimanche 12 mars :  Beau temps, ensoleillé après les pluies de la veille : nous sommes nombreux à Zanières au départ du chemin qui contourne le puy de Monténard par le Nord et l’Ouest. Le puy est très boisé mais nous sommes à l’orée et sur notre droite, le paysage est vaste, vallonné, et l’on repère Saulzet-le-Froid au-delà d’un plan d’eau, Pessade… Nous montons dans le bois du puy de Monténard, au sommet il y a une croix en fer dite “des indulgences” (?) mais surtout une très belle vue sur le Sancy où persistent des plaques de neige. Au sortir du bois, un grand chemin descend à Mareuge le long d’une carrière de pierres, et au bord du village la tour crénelée qui devait faire partie d’un gîte est terminée mais les travaux semblent interrompus… En revenant vers l’Est, nous traversons la route de Murol puis celle du Vernet-Sainte-Marguerite pour rejoindre Monne et là, c’est le paysage accidenté autour des gorges de la Monne. Et dans la direction de Zanières, on a le Puy de Dôme à l’horizon : plaisir de se retrouver en montagne entre Dômes et Sancy par un climat déjà printanier, merci Claude !

Randonnées au départ de St-Bonnet d’Orcival, Joze et Pontaumur

par Monique, Christine M. , Marilou et Marie-Fançoise


Mercredi 1er mars : Vent et froid se sont calmés, et à Saint-Bonnet d’Orcival, il fait soleil au pied de l’église même si la brume persiste à l’Est. Nous allons en direction du Sud-Est par la croix de Paragude jusqu’à Neuville d’où nous partons vers l’Ouest et le Sud : la Marronie, la Pointésie sont des petits hameaux où se retapent d’anciennes fermes à côté d’autres plus récentes au milieu de ce paysage d’élevage : peu de vaches encore dans les prés, mais quelques beaux chevaux de race rustique. Après avoir traversé le Sioulet, nous montons sur l’autre versant et là, c’est Juegheat au pied d’un Gravenoire qui n’est pas le nôtre ! Le grand chemin domine la vallée de la Sioule (on reconnaît le château de Boissières), tous les reliefs du Nord du massif du Sancy sont bien visibles mais à l’Est, le Puy de Dôme est toujours dans la brume. En revenant à Saint-Bonnet, nous longeons la Sioule qui passe sous de jolis ponts, des lotissements neufs laissent la place au vieux village autour de l’église. Montées et descentes se sont succédées tout au long et finalement, le temps était idéal pour marcher : fraîcheur et soleil, merci Claude !
Jeudi 2 mars : Du parking des boulistes de Joze, nous restons sur la rive droite de l’Allier puis vers l’Est et le Nord nous suivons “le Vieil Allier”, ancien cours de la rivière en des temps bien reculés ! Nous redescendons vers le Sud par les grands chemins de Limagne, et en retrouvant la route de Lempty, nous sommes à “la source de l’Ours” : un captage d’eau ferrugineuse et salée qui coule à gros débit et qui fut exploité et commercialisé. Une rase toute rouge (chargée de fer) va vers un étang précédé d’une étendue où l’on voit le sel cristallisé de la source. Quelques dizaines de mètres plus loin, c’est la source des Graviers qui a été aussi exploitée mais dont il ne reste qu’une mare d’où sortent des bulles de gaz carbonique… Pourtant, l’Allier est tout proche, nous rejoignons le bord de la rivière que nous suivons jusqu’à Joze : les chemins sont bien plats, tranquilles, et le soleil réchauffe la fraîcheur des jours précédents, merci Claude !

Dimanche 5 mars : Soleil à Pontaumur : de l’entrée de la ville, nous partons Nord-Est vers la rive droite du Sioulet dont le débit est important. Le chemin domine les gorges de la rivière, parfois presque vertigineux, dans une forêt dense de chênes et de hêtres (tapis de leurs feuilles sous nos pas et tapis de perce-neiges dans le sous-bois). Nous suivons les méandres du Sioulet, et puis un raidillon court mais escarpé nous conduit sur la route de Prugne et après le hameau, un pont métallique (à rivets et boulons !) traverse la rivière et nous arrivons à Rochemaux d’où nous repartons vers le Sud. La petite route passe entre deux étangs, puis dans un hameau occupé par les restes d’une ancienne tuilerie : haute cheminée carrée, four transformé en poulailler, et aux Bouchons, il y a un autre grand étang et un chemin qui redescend à Pontaumur en regagnant la route de Landogne. Nous traversons la Saumade qui se jette dans le Sioulet dans la ville, dont l’église est sur la butte qui domine la vallée. Nous y montons par un grand escalier pavé de quelques pierres tombales : belle vue sur la ville et sur les montagnes qui l’environnent près d’un beau parc. Nous redescendons dans la ville basse par un joli chemin qui traverse le Sioulet sur une passerelle. Quel beau circuit, varié, étonnant, au cœur des Combrailles, merci Claude !

Randonnées au départ du parking covoiturage de Tallende, de Champeyroux et de Loubeyrat

par Monique, Christine P., Marilou et Marie-Françoise


Mercredi 22 février : Le temps trop incertain nous interdit d’aller en montagne, nous resterons entre les collines du Sud de Clermont au départ du grand parking de covoiturage de Tallende. L’A 75 est tout près, et quand nous partons vers le Nord, nous mesurons l’importance de la circulation, et quelques chauffeurs de camions nous saluent, eux lancés à toute vitesse et nous au rythme de nos pas ! Nous nous éloignons de l’autoroute vers l’Ouest pour suivre la rive droite de l’Auzon, puis vers l’Est sa rive gauche au milieu de jardins et de vergers. Nous sommes au pied de la Roche Blanche dont on voit bien les grottes et la falaise, du Crest avec son clocheton, et lorsque nous avons franchi la grande voie routière sous un tunnel, ce sont Orcet et son clocher bourguignon, et les Martres de Veyre. Après avoir traversé la route du Cendre, nous sommes sur la pente de Monton et l’on voit de temps en temps la grande statue blanche de la Vierge entre prés cultivés et grandes maisons. Le retour au parking est facile et rapide, la pluie nous a épargnés et le paysage des collines à l’Ouest de l’Allier est riche de nombreux vieux villages, merci Claude !
Jeudi 23 février : Le village de Champeyroux est important et quand nous nous y sommes tous retrouvés, nous partons le long de la Morge qui a pris sa source à Laschamps et va gonfler le Bédat avant de rejoindre Maringues et se jeter dans l’Allier. Mais entre Champeyroux et Buxerolles, c’est un joli cours qui serpente sous les arbres, ponctué de moulins et de lavoirs. À Buxerolles, on le traverse sur un pont métallique de modèle Eiffel et on revient sur sa rive droite en contournant Villeneuve-l’Abbé puis en suivant à nouveau l’orée du bois qui le suit. Entre les chemins des deux rives, la rivière zigue-zague plaisamment, tantôt large, tantôt étroite, tantôt marécageuse, toujours embroussaillée. Au retour à Champeyroux, on la traverse à nouveau sur un pont métallique, mais minuscule cette fois. C’est un bien joli parcours où là encore, la pluie annoncée nous a épargnés, merci Bernard !

Dimanche 26 février : Il fait froid et déjà sur la route de Loubeyrat nous avons quelques flocons de neige… Et pourtant, nous nous retrouvons une bonne vingtaine dans ce village des Combrailles dont une légende raconte que son nom signifierait “l’endroit où vient boire le loup” ! Nous partons par le Pré du Mail et allons vers le Nord : le Court, Pagnat, la Courière sont des hameaux où se côtoient fermes anciennes (avec chiens bruyants), maisons décrépies et d’autres remarquablement restaurées, et parfois des maisons neuves. Il faut aimer la campagne profonde ! mais nous sommes près de l’A89 dont on entend la circulation sans la voir. Nous revenons vers le Sud, traversons le ruisseau des Grosliers avant de passer aux Portiers et à Montmarval. Tout au long nous sommes en hauteur, on devine le Puy de Dôme dans la brume, et le vent froid nous accompagne avec parfois quelques flocons : nous nous réchauffons en marchant d’un bon pas jusqu’à l’église de Loubeyrat au clocher de pierre ajouré, près de “la Fabrique”. On appelait ainsi les paroissiens élus pour entretenir l’église. Belle boucle vivifiante par un vrai jour d’hiver, merci Claude !

Randonnées au départ de la Roche Noire, du bassin du Bédat et de Mont-la-Côte

par Monique, Christine M., Marilou et Christine P.


Mercredi 15 février : Rendez-vous au pied de la Roche Noire, nous grimpons dans la ville, d’abord près de l’église puis vers des remparts où une tour a été restaurée et étayée. Bientôt hors des maisons, le paysage se découvre : le site de l’écopole de l’Allier, Cournon au-delà, le puy de Mur, les deux turlurons… Nous allons vers l’Est jusqu’à Saint-Georges sur Allier au milieu des terres agricoles, mais après le bourg nous entrons dans le bois du Montfouilhoux. Il faut monter un bon moment en pleine forêt, mais avant le sommet déjà la vue se dégage : le Sancy enneigé, toute la chaîne des puys, mais c’est tout en haut que l’on voit très loin, jusqu’à la Margeride, et le tour du mont permet d’embrasser tout ce que la montée nous a découvert. Nous redescendons à travers bois, quelques montées encore et de grandes descentes empierrées sur le bord du puy de Saint-André nous conduisent à une grande allée herbeuse en face de Mirefleurs, et une petite route nous ramène à la Roche Noire. Les points de vue se méritent, mais quels paysages, et par beau temps ! Merci Claude !
Jeudi 16 février : Nous nous retrouvons très nombreux au parking du bassin du Bédat : jour ensoleillé de vacances, il y a aussi cyclistes, coureurs, enfants et d’autres marcheurs, mais notre groupe est le plus conséquent ! Nous partons vers Cébazat, passons devant stade et gymnases au pied du Chevalard. Le Bédat est divisé en deux cours dont l’un alimentait un moulin, nous suivons l’autre en allant vers la ville dans une banlieue résidentielle et arrivons au parc Montgroux, qui a été bien agrandi et aménagé. Nous reconnaissons la sculpture qui symbolise la ville, mais aussi un monument aux morts récent aux lignes épurées, des bassins avec jets d’eau, des jeux d’enfants bien fréquentés par familles et garderies. Nous suivons le Bédat canalisé et arrivons sur les passerelles qui permettent d’être sur le plan d’eau où il y a canards, cygnes, ragondin… Nous revenons à la source de tout cela, (à notre droite, le château de Chateaugay), le bassin dont nous faisons le tour en franchissant le ruisseau qui, avec celui de la Saussade, forme le Bédat. Bien joli parcours aisé, merci Claude !

Dimanche 19 février : Il fait gris en partant de l’ECC mais à Mont-la-Côte, le soleil illumine toute la montagne malgré l’air vif. Nous partons d’abord vers l’Ouest, petite boucle en direction de Gelles, puis revenons par de grands chemins de crête vers l’Est jusqu’au ruisseau de Say. Le paysage est vaste et magnifique : Le château Dauphin de Pontgibaud, Saint-Ours-les Roches, Saint-Pierre-Roche dont on voit l’église mais sa butte est moins haute que l’altitude où nous sommes !, et surtout toute la chaîne des puys, du Louchadière aux petits puys du Sud de la chaîne, en passant par Jumes et Coquille, Côme, Pariou et bien sûr le Puy de Dôme, et plus loin, le Sancy et la Banne d’Ordanche…Ce paysage ne nous quittera jamais en remontant jusqu’à Roure, aux fermes anciennes bien restaurées, et même en revenant de Roure à Mont-la-Côte. Les troupeaux de Salers sont déjà dans les prés, les rochers granitiques affleurent et nous faisons un petit écart pour aller voir la Roche Branlante, énorme, en équilibre sur une autre roche et près d’une autre encore sur laquelle un arbre a poussé ! Le trajet est toujours beau, la vue immense, quel plaisir d’être en montagne, merci Claude !

Randonnées au départ de Flat,  Pérignat-sur-Allier et Bouzel

par Monique,  Christine M. et Marilou


Mercredi 8 février :  Départ de Flat, à l’Est d’Issoire : Vers l’Allier, les montagnes qui suivent la rive droite sont hautes et boisées, mais nous sommes dans un paysage vallonné et très diversifié qui va nous accompagner tout au long. D’abord vers le Nord, par Escoussoux et la Messandie, on monte sur “les balcons de Margot” : immense paysage vers l’Est, Pierre-sur-haute enneigé au loin et plus près la butte d’Usson, celle de Nonette, les châteaux de Peuchaud, d’Aulhat et celui de la Suchère dont il reste les remparts et le donjon où aurait séjourné la Reine Margot. Tout près de nous, dans un pré deux buses, et au-dessus de nous un magnifique milan royal. Nous allons vers l’Ouest : la Tranchère est un grand domaine agricole, nous sommes en face de Saint-Babel, de sa forêt et de celle de la Comté. Nous descendons à Naves puis les chemins remontent vers les Escures et la route revient à Flat, où l’église au clocher carré et aux courbes presque gothiques présente un beau parvis circulaire. Mais c’est surtout l’immensité du paysage dans un soleil radieux qui nous a ravis après ces semaines de grisaille, merci Claude !
Jeudi 9 février : Le grand parking à l’entrée de Pérignat sur Allier nous voit nombreux ! Nous partons vers le Nord pour rejoindre l’étang des Plançons, dans le bois le sol est couvert de perce-neiges et nous faisons le tour de l’étang. Quelques pécheurs y sont, un panneau donne toutes les instructions nécessaires à la pêche dans ce lieu. Nous rejoignons l’Allier, très haut, et longeons la rive gauche, entre rivière et bois épais, avec des espaces où il y a des captages d’eau et le long d’un grillage, des arbres qui ont laissé tomber de gros fruits vert-clair, granuleux. Ce sont des “orangers des ausages”, une espèce venue d’Amérique du Sud. Nous passons sous le pont de Cournon et rejoignons le Nord du grand plan d’eau des Varennes, étape pour les oiseaux migrateurs… mais ce n’est pas la saison ! Nous rejoignons Pérignat après cette belle boucle facile entre l’eau et la végétation encore hivernale mais déjà fleurie, merci Claude !

Dimanche 12 février : Départ de Bouzel, dans la riche Limagne : dans le bourg, les maisons traditionnelles sont cossues et bien rénovées. Nous partons vers l’Est, passons devant le moulin du Verdonnet, ancienne grande minoterie, et traversons l’Issartel avant de nous retrouver au pied de la petite butte de Moissat-Haut. À notre gauche, c’est celle du puy de Courcourt avec sa tour, et au-delà de Moissat, celle, boisée, où se love le château de Ravel. Nous allons vers le Sud au milieu des immenses terres noires préparées pour l’hiver, labourées ou déjà ensemençées, d’oignons notamment et peut-être d’ail : on voit les clochers de Reignat, Espirat, Chas. On devine ici les traces du remembrement, qui n’a pas toujours été bénéfique : on tente de reconstituer des haies à certains endroits… Une autre butte : le petit Turluron, et quand nous revenons vers le Nord, celle de Beauregard-l’Evêque. Au loin, la chaîne des puys se détache légèrement sur le ciel très clair, tant il fait beau… et presque chaud ! Nous avons suivi et traversé deux fois le Jauron, à Bouzel nous retrouvons l’église et des restes de remparts : le “fort”. C’est un circuit aisé et pourtant la vue porte très loin dans toutes les directions, merci Claude !

Randonnées au départ de Blanzat, Culhat et Sauvagnat-Ste-Marthe

par Monique,  Christine M. et Marilou


Mercredi 1er février : Du grand parking de la Croix de Saint Géraud, nous rejoignons Blanzat pour monter, d’abord en ville puis rapidement en campagne, à l’Ouest du plateau de la Bade. Le long du chemin, un aqueduc en pierre qui fait descendre l’eau d’une source captée vers le Bédat, des rochers avec des grottes (l’une dans laquelle on peut se détourner du chemin, d’autres accidentées et profondes), et même un grand champ de lavande cultivée. Au sommet du plateau, à travers les terres labourées pour l’hiver, nous bifurquons vers les Mauvaises, joli village où un atelier de lave émaillée offre une belle vitrine… et a fourni bien des plaques d’adresses des maisons environnantes ! Dans l’enclos de l’une d’elles, une belle croix à bulbes dont nous parle la propriétaire des lieux. Nous prenons dans le bois un chemin très pentu qui descend rapidement à Blanzat (avions-nous monté autant, sans effort ! à l’aller ?) et retrouvons le Bédat dans la vallée. Un parcours agréable même si le paysage en haut du plateau n’est pas aussi lointain que par temps clair, merci Claude !

Jeudi 2 février : Au départ de la place de la Mairie de Culhat, nous sommes tout près de la lanterne des morts, située autrefois au milieu du cimetière qui, lui, a disparu. Ce petit édifice du XII ème siècle, remarquablement conservé, est rare dans le pays (le plus haut en France est sur l’île d’Oléron). On allumait jadis une lampe à son sommet pour honorer un mort récent mais aussi pour guider les pèlerins vers le village. Nous prenons le chemin qui longe le Litroux, direction plein Nord, (le ruisseau arrose toute la plaine vers le Sud et le Sud-Ouest) et nous arrivons à son confluent avec l’Allier qui fait un grand méandre à cet endroit.  Nous suivons un moment la rivière pour revenir en direction du Sud et longer, au lieu-dit les Contamines, des bassins où l’on entend caqueter des canards. Les chemins sont larges et faciles dans ces terres de Limagne, et au loin le Puy de Dôme a gardé son petit chapeau tout l’après-midi même si l’on voit toute la chaîne des puys et ses jolies courbes où quelques sommets ont encore des plaques de neige. Au retour à Culhat, le beau pigeonnier sur pilotis ferme la boucle sur un autre édifice du petit patrimoine : joli circuit d’hiver, merci Jean-François !

Dimanche 5 février : À Ceyrat, le temps est froid et incertain : nous sommes peu nombreux mais nous retrouvons une autre courageuse sur la place de la Mairie’École de Sauvagnat-Sainte-Marthe, nous passons devant l’église et montons doucement sur le pic tout proche, le puy de Margédat. Au sommet, une croix en bois, du vent, et un paysage à 360 ° où l’on repère des lieux que nous avons arpentés : le puy Neyrand et Saint-Yvoine où nous étions il y a peu, les reliefs au-dessus du ruisseau de Boissac, ceux qui dominent la couze Chambon, Montpeyroux… Au-delà, on devine le Sancy enneigé, le Puy de Dôme a son chapeau et quelques puys de la chaîne ont des plaques de neige. Nous redescendons à l’abri du vent, prenons un moment le GR du pays des Couzes et bifurquons vers l’Ouest sur le plateau. On voit le domaine d’Aubeyrat et son château à quatre tours, celui de Sarlant, de l’autre côté Neschers, et nous arrivons près de Chadeleuf pour revenir sans effort dans le village de Sauvagnat aux belles maisons d’arkose. Mais certains habitants ont dû protéger leurs devants de porte après les coulées de boue d’un gros orage. Contre toute attente, nous avons été accompagnés par le soleil qui éclaire très fort certains points du paysage entre les nuages : quel beau parcours, merci Claude !

Randonnées au départ de St-Yvoine et Mozac

par Monique, Marie-Annick, Adeline et Marilou


Mercredi 25 janvier : Il fait bien gris mais nous sommes un bon groupe à vouloir marcher malgré la neige ! Au départ du vieux village de Saint-Yvoine, nous montons jusqu’à l’église mais elle est au fond d’une impasse, sans “place de l’église”…. Il faut donc revenir sur  le rocher de la butte contre lequel se sont construites des maisons et grimper vers une croix où le panorama est magnifique : à l’Est la vallée de l’Allier dominée rive droite par les montagnes que l’on voit de l’autoroute et de la voie ferrée, derrière nous, l’église, à l’Ouest le village plus récent au lieu-dit “le Pougelet”, et au-delà le Puy Neyrand, (par temps clair, on aurait le Sancy mais ce jour il est dans la brume), au Nord, le château d’Aubeyrat et le domaine de Sarlant. Nous descendons dans la vallée du ruisseau de Boissac (dans le bois, une petite descente nous amène à l’entrée d’une grotte profonde qui était une carrière de pierre ponce), nous le traversons puis revenons sur l’autre rive. Nous évitons de monter sur le plateau pour ne pas risquer le verglas, mais nous n’avons pas eu froid au fond de la vallée abritée et ce lieu est une belle découverte, merci Claude !

Jeudi 26 janvier : Ce jour encore, un bon groupe, et pourtant, il fait froid ! Mais à Mozac le terrain est plat et nous pourrons maintenir l’allure pour nous réchauffer le long de l’Ambène qui irrigue tout ce territoire par ses multiples dérivations. Il y a parfois jusqu’à trois vannes qui dévient l’eau dans des canaux secondaires. La rivière est limpide, le chemin agréable, et presque en pleine ville, il y a des jardins pittoresques. Nous nous retrouvons vers l’église abbatiale du XII ème, bijou roman où l’on peut admirer quelques trésors et, outre les chapiteaux en haut des colonnes, les chapiteaux conservés après un tremblement de terre dont on peut voir les sculptures de près ! Nous retrouvons l’Ambène pour remonter son cours vers l’Ouest (elle prend sa source près du Manoir de Veygoux) jusqu’à la voie ferrée qui va à Volvic, puis nous revenons, toujours par la “coulée verte”. C’est un bien joli parcours, où l’eau apporte la campagne en ville, merci Bernard !

Dimanche 29 janvier : Jour d’hiver : nous ferons un parcours semi-urbain. Du parking de l’Arlequin à Mozac, premier arrêt à l’église abbatiale et ses trésors romans, puis le long de l’Ambène nous suivons les anciens remparts de l’abbaye. Nous longeons la voie ferrée qui transporte eau et pierre de Volvic, proche de nouveaux quartiers résidentiels bien calmes que nous traversons en direction du Sud pour arriver aux Moulins Blancs. Le réseau hydrographique de cette riche région est dense : l’Ambène reçoit le ruisseau des Moulins Blancs, celui de Saint-Martin, celui du Chancet, et l’on rencontre l’un ou l’autre à tout moment. Dès le Moyen-Âge, différents métiers et la nécessité d’irriguer ont organisé la distribution de l’eau, et plus tard, les riverains ont employé des “aigueurs”, gardes champêtres et gardes irrigateurs pour éviter les conflits. Leur cabane (fin XVIII ème) est toujours là, couverte de lave. C’est qu’un peu plus loin, il y a encore une entreprise de lave émaillée, près de l’ancienne filature de chanvre réhabilitée en maison de retraite, qui conserve les bassins circulaires de rouissage. Nous empruntons un tronçon du chemin des Batignoles et revenons par le château de Portabéraud, “folie” vouée aux divertissements construite sur l’ancien château féodal : belle demeure et jardins à la française. Un parc de loisirs plus contemporain (jeux d’enfants) nous ramène à l’église qui sonne les heurs, et au parking : une boucle riche en découvertes où nous avons même eu un peu de soleil, merci Claude !

Randonnées au départ de Coudes et de Pont du Château

par Monique, Christine M. et Christine P.


Mercredi 11 janvier :  Malgré le temps incertain, nous sommes presque une trentaine et nous nous retrouvons sous l’ancien pont métallique de Coudes, garés au bord de l’Allier, bien haute, qui reçoit ici la Couze Chambon, elle aussi bien remplie des dernières pluies en montagne. Nous traversons la vieille ville de Coudes : des maisons souvent restaurées, de petits passages étroits et couverts… Nous passons sous l’A 75 et remontons le cours de la Couze, canalisée parfois en biefs d’irrigation au-dessus de sons cours. Et nous montons sur le coteau pour prendre Sud-Ouest un grand chemin de crête : immense paysage (Plauzat, Neschers, Chadeleuf…) où nous rattrapent quelques gouttes de pluie. Nous redescendons vers la rivière, passons devant un chenil hurlant et une haute maison de vigne en arkhoze bien restaurée (avec sculpture d’un couple de nus) et dans la vallée, nous traversons la Couze. Nous grimpons dans le bois de la rive droite et au sommet, le soleil tamisé par quelques nuages éclaire lumineusement Montpeyroux, Monton, Parent, et plus loin Buron et sa citadelle. Le chemin rejoint la petite route de Sauvagnat que nous suivons jusqu’à Coudes, d’abord près de sa source ferrugineuse puis sur l’ancien pont de pierre, et enfin au confluent de la Couze et de l’Allier. Quel beau circuit, très divers, par un temps idéal pour marcher, merci Claude !

Jeudi 12 janvier : À la sortie de Pont-du-Château, nous sommes nombreux encore pour profiter de ce mois de janvier bien doux… Nous longeons le cimetière, passons devant le petit oratoire dédié à Sainte Martine et près des petites maisons de bois colorées d’un camping pour nous éloigner un moment puis retrouver les immenses bassins de la sablière. L’extraction du sable est en cours d’exploitation et sur les larges chemins, nous devons laisser passer deux immenses engins tout-terrain de transport de sable. Après avoir traversé la route des Martres d’Artière, il faut franchir deux petits talus (points culminants du trajet !!) pour retrouver les bassins puis longer un important poste électrique. En face de nous on reconnaît la tour massive de Beauregard l’Évêque et plus près, la chapelle de Saint-Aventin. Nous revenons par la Varenne et Champ Réal, dont les maisons semblent récentes. Le parcours est facile, à la fois péri-urbain et champêtre, mais aussi industriel à cause de l’eau partout présente : l’Allier toute proche et les grandes sablières, merci Claude !

Randonnées au départ de Chignat et de l’Arténium

par Monique, Maryse et Christine P.


Mercredi 4 janvier : Nous sommes nombreux en ce début d’année bien doux près de la gare de Chignat et partons vers l’Est par les grands chemins de plaine à la rencontre du Jauron que l’on suit d’abord et que l’on traverse. En face de nous, le puy de Courcourt et sa tour, nous le longeons en direction du Nord. Symétriquement au puy de Courcourt, une autre butte, une autre tour : c’est le Petit Turluron. Dans le ciel, de gros avions militaires volent à basse altitude (vers Aulnat ou Sayat ?). Vers l’Est, on distingue le château de Ravel dans sa forêt et avant d’arriver au village de Courcourt, nous bifurquons vers Beauregard-l’Evêque, restons au Sud de la butte et traversons à nouveau le Jauron avant de revenir vers le Sud. Le Domaine Neuf est un bel ensemble de bâtiments bien rénovés, de nombreux chevaux sont dans les prés, et nous arrivons à Mirabeau. L’abbaye laissée à l’abandon après la Révolution a été sauvée par une association, les ruines de l’église et des bâtiments conventuels ont encore fière allure, et la descente sur Chignat est facile dans le paysage toujours vaste autour de nous. La butte de Vertaizon est juste en face, mais vers l’Ouest, les puys sont dans la brume. C’est une belle randonnée de janvier, merci Claude, bonne année à tous !

Jeudi 5 janvier : Nous sommes nombreux encore en terrain connu au départ du Tour de Montrognon sur le parking de l’Arténium : la jolie descente sur le Moulin de la Tranchère, la montée vers la Fontaine des Chasseurs, et arrivés à Champ-Blanc, c’est la vue immense sur Beaumont, Clermont, et au loin, le Forez. Mais juste derrière nous, il y a cette tour familière du donjon de Montrognon, et le Chevalier Georges et la Gente Dame Suzanne vont nous conter, au fil des étapes, l’histoire de la Dame de Montrognon. Elle nous vient d’une chronique qui relate des faits réels, même si les chroniqueurs de ce beau Moyen-Âge des XIII ème et XIV ème siècles étaient un peu moins rigoureux que nos historiens modernes. Mais c’est une belle histoire où il est question du mariage du Seigneur de Montrognon, affilié au Dauphin d’Auvergne, avec la belle héritière de la Maison d’Allanche, de troubadours et de “fine Amor”, de luttes de pouvoir, de l’aventure de l’ordre des Templiers et de ses déboires avec Philippe le Bel…. Tout cela dans les lieux que nous arpentons en profitant du paysage autour du puy de Chomontel, et après les Montants, sur Romagnat, Clémensat, Ceyrat… Une bien jolie boucle et sa lointaine histoire qu’il faut connaître quand on habite ici ! Grand merci Suzanne et Georges, bonne année à tous !

Randonnée au départ de Volvic

par Monique et  Christine P.


Mercredi 28 décembre : Pour digérer le réveillon de Noël et se préparer à celui du nouvel an, nous sommes une trentaine sur le parking du stade de Volvic et partons vers le Sud-Ouest, traversons la Rivaux, et bifurquons vers l’Est en direction de Marsat. L’église cistercienne se souvient d’un riche passé : un trésor, la spirale d’une longue mèche de cierge, un portique édifié lors d’une fête consacrée à la Vierge et en effet, au-delà de tout cela, une Vierge Noire en majesté, magnifique. A l’extérieur, le reste d’un cloître reste un lieu urbain beau et calme, même s’il a dû être sans doute bien transformé. Entre Marsat et Saint-Genest-l’Enfant, nous longeons ou traversons de nombreux bras de l’Ambène, autrefois aménagés et entretenus par les “aigutiers” qui répartissaient l’eau partout présente entre vergers, moulins et cultures. L’Enclos Saint-Genest a une pisciculture au pied du château, le Moulin de la Fouillé puis les Moulins Blancs nous ramènent à Volvic après que nous ayons emprunté un tronçon du “chemin des Batignoles” aménagé sur l’ancienne voie ferrée qui transportait la pierre et plus tard l’eau de Volvic. C’est un beau circuit, riche en découvertes, dominé à l’Ouest par les puys au-dessus de Volvic. Grand merci, Claude, bonne fin d’année à toutes et tous !

Randonnées au départ de Joze et Riom

par Monique et Georges, Christine M.


Mercredi 21 décembre : Rive droite de l’Allier à Joze : nous remontons le cours de la rivière, très haute, avec quelques chaussées pierreuses où l’eau bouillonne. Le chemin est agréable au bord de l’eau, sur l’autre rive s’étend le plan d’eau des Couleyras où l’on voit des oiseaux d’eau. Nous nous éloignons de l’Allier en partant vers l’Est, puis le Nord, et près de la route de Lempty, de gros rochers signalent la source de l’Ours. Elle coule d’un creux dans une construction et serpente dans une rigole toute rouge : ferrugineuse, mais aussi salée, puisqu’en suivant son cours on arrive à une mare dont les bords sont blancs de cristaux salins. De l’autre côté de la route, un chemin conduit à la source des Graviers, salée elle aussi. Il y avait encore une autre source maintenant inaccessible, ce sont les “sources de Médagues” qui ont été exploitées au XIX ème et commercialisées, réputées efficaces contre les maux d’estomac. Un grand chemin à nouveau nous ramène aux terrains de sport de Joze, au milieu des cultures de plaine, avec le clocher de Culhat à notre droite et au loin la belle ligne des puys dans le soleil déjà bas, où seul le Puy de Dôme est couvert de nuages. Le circuit est intéressant, aisé : marche rapide avant les fêtes ! Merci Claude, bon Noël à toutes et tous !

Jeudi 22 décembre : CBN à Riom
Il faut croire que le Père Noël n’avait pas fini de remplir sa hotte jeudi car nous n’étions pas nombreux pour randonner au nord de Riom.
La balade aura deux aspects, de la « nature urbaine » pour la première moitié, 100% urbaine pour la seconde moitié.
Garés vers la piscine, nous commençons par traverser le parc de Cerey, un étang, une zone humide, entourés d’herbes de la pampa ; au loin, le clocher de ND du Marthuret et de la Sainte Chapelle. Ensuite nous suivons le Sardon puis l’Ambène ; chaque maison a besoin d’un petit pont pour y accéder.
Devant nous, le vieux Riom se dresse au sommet d’un plateau. En voiture, on ne se rend pas compte que la ville domine une vaste zone qui fut marécageuse au nord, ce qui explique un peuplement plus faible et donc des espaces libres pour des équipements urbains.
Encore de la nature, et un dénivelé à travers le jardin de l’abbaye nous mène sur le plateau où l’espace de l’abbaye a été aménagé en médiathèque, maison de la culture, et cinémas.
Nous sommes maintenant en ville. Devant nous la Sainte Chapelle de Riom qui, comme celle de Paris, a recueilli un fragment des reliques ramenées de la Croisade de Saint Louis. La prison, toujours aussi sinistre, même vide : joli défi pour un architecte qui voudra donner l’envie d’y habiter.
Nous nous arrêtons aussi devant quelques maisons bourgeoises du XIXème.
La pluie commence à tomber, de plus en plus drue ; on ne traine pas, heureusement le gravillon du parc de Cerey ne colle pas aux chaussures.
On était 8, temps (très) couvert ; on s’est bien mouillé le dernier quart d’heure mais on n’en veut pas à Bernard qui nous a piloté(e)s.

Randonnées au départ de Vertaizon et Ceyrat

par Monique, Georges et Marie-Françoise


Mercredi 14 décembre : Beau lavoir et belle fontaine auprès du parking d’Erran, nous montons sur la butte de Vertaizon, vers ce qui était “le château” mais dont il ne reste que “l’ancienne église”. En effet, dès le XIII ème siècle, elle est construite sur l’esplanade du château (XII ème) : nef, abside, clocher. Mais au XVII ème, on la trouve trop haut perchée et elle est promise à la démolition. Cependant, l’abside, le chœur et la crypte sont sauvés et petit-à-petit restaurés, ce qui nous permet ce beau moment en ce lieu où le panorama à 180° est vaste sur la Limagne, ses buttes et ses lointains (Courcourt, Beauregard-l’Evêque, le Forez…). Nous redescendons vers le Nord-Ouest, traversons la Gerdouille, et tout près, ce sont le château de Chignat, toute la ville de Pont-du-château, et plus loin, Ravel dans sa forêt, Moissat… Les larges chemins de terre bien grasse tournent autour du puy Saint-Jean au milieu de grandes surfaces agricoles et nous revenons vers le Sud en face du puy de Mur. Si les courbes de niveau sont espacées sur la carte, les montées sont raisonnables mais longues, comme la redescente vers Erran et le centre du gros bourg de Vertaizon. C’est une belle balade d’hiver, toujours paysagère, et plus accidentée qu’on ne le croirait dans la plaine, merci Claude !

Dimanche 18 décembre : Pour éviter les chemins glacés ou boueux de Limagne en ce temps hivernal, nous nous retrouvons sur le parking du practice et montons vers Gravenoire. A la rencontre de la route de Charade, nous allons vers le camping de Royat et descendons par les rues pentues qui mènent au parc Bargoin, toujours impeccable, plein de mangeoires, nichoirs à oiseaux et immeubles à insectes. Sur la tour qui le domine, la vue est belle sur Chamalières (on distingue la chapelle de l’Hermitage) et bien sûr tout Clermont et au-delà. La cathédrale, noire et perchée sur son puy, est magnifique… En bas du parc (hommage à M. Bargoin), nous traversons la voie ferrée puis la suivons vers les Ormeaux pour la franchir à nouveau et prendre la rue de la Cassière qui nous ramène au chemin de Montaudoux (celui des Galoubies est condamné). Nous rejoignons le grand chemin à l’Est du puy (trois chevaux en liberté… comme leur propriétaire !) pour retrouver la Petite Morie et grimper par le nouveau “chemin de Jean-No” qui revient vers les villas de Gravenoire : Que de noms qui nous sont familiers mais où l’on a du mal à se repérer tant il y a de rues (à Vallières) et de sentiers à explorer. Merci Claude pour cette découverte du terroir de CBN !

Randonnées au départ de Riom et Pont-du-Château

par Monique, Marilou et Georges


Mercredi 7 décembre : Au Nord de Riom, nous nous garons dans une rue résidentielle et partons par de grands chemins de plaine, mais à notre gauche, le plateau de Madargue est presque entièrement revenu à des plantations de vigne. L’eau est partout : dans un jardin, un vieux puits, en face, le Sargon est bordé de petits joncs (Georges se dit un… Grangeon !), nous suivons le ruisseau et on le voit passer au-dessus de la Limagne (la rivière) sur un pont canal. Nous longeons alors la Limagne et notre petite route passe sous deux ponts à quelques mètres l’un de l’autre : au-dessus de nous, deux voies ferrées qui se rejoignent bientôt à la gare de Riom, l’une qui monte au Nord, l’autre qui part vers l’Est. A cet endroit, le Sardon et la Limagne confluent avec l’Ambène, étonnante confluence de trois rivières sur lesquelles il y avait autrefois de nombreux moulins. Le plus important est au Moulin d’Eau, alimenté par un bief de l’Ambène, et nous allons suivre la “coulée de l’Ambène”, joli chemin arboré qui traverse Riom et va jusqu’à Enval. Nous la quittons pour un parcours dans Riom (le Beau) et Mozac d’où nous revenons vers le Nord pour arriver à la chapelle de Saint-Don, massive et claire, tout près de notre parking. C’est un circuit plein de surprises, peu habituel, très diversifié, merci Claude !

Jeudi 8 décembre : Juste au pied de la butte dominée par la mairie de Pont-du-Château, nous allons vers l’Allier et traversons la rivière sur la passerelle couverte qui rejoint Morlaix. On s’éloigne un moment de l’Allier pour se retrouver rapidement sur la rive droite : étape aux Palisses, bel endroit sur la berge (tables de pique-nique et jeux d’enfants) en face de toute la ville haute et ici en particulier de l’église. Nous traversons l’Allier sur le grand pont et partons vers l’Est le long de la rive gauche : joli chemin boisé qui borde la rivière, très haute, et parfois occupée par des groupes de canards col-vert.. Nous allons ainsi jusque dans le grand méandre de l’Allier, même quand le chemin est barré par un arbre tombé, et revenons par les Boires. Les nombreux captages alimentent la station de pompage toute en verre proche de la ville. Nous revenons vers la rivière qui franchit une chaussée, mais les bords de l’eau sont calmes, seulement animés par des collégiens sportifs près des stades. La marche est facile, à la fois champêtre et avec de belles vues sur la vieille ville des mariniers, merci Claude !

Randonnée au départ de Chanonat

par Monique et Georges


Mercredi 30 novembre : Le temps est gris mais pas notre bonne humeur en partant de Chanonat, vers le Sud puis vers l’Ouest. Nous sommes au-dessus de l’Auzon et sur l’autre versant, nous voyons la jolie chapelle qui borde la route de Varennes puis le château de la Batisse et ses jardins. Nous montons dans le bois sur la montagne de la Serre, sur le plateau, nous sommes à découvert jusqu’au grand domaine de Chagourdat dont nous admirons quelques chevaux. Nous redescendons dans la forêt et au grand carrefour de chemins et de ruisseaux, le grand arbre, dit-on, protège le site du Chaos de Flore : c’est un phénomène géologique propre au granit, impressionnant, même si pour nous il n’a plus de caractère sacré… Nous traversons l’Auzon, qui alimentait les deux moulins, Nord et Sud, de Flory, dont il ne reste que quelques ruines. Nous repartons vers l’Est, longeons un plan d’eau, traversons la route et contournons le puy de Cimard. “Fontrouge” est une source ferrugineuse sur le chemin et si les lointains sont dans la brume, nous voyons tous les villages perchés de ce paysage accidenté : La Roche Blanche, Opme, le Crest… A la descente sur Chanonat, le marché permet quelques achats gourmands ! Beau circuit, merci Claude !

Randonnées au départ de Ceyrat, Chatel-Guyon et Lachaux

par Monique, Christine P. ,Marie-Annick et Marie-Françoise


Mercredi 23 novembre : L’après-midi devait avoir un temps clément… Du parking de l’ancien practice du golf, nous grimpons entre les maisons de Gravenoire jusqu’à la route de Charade. Mais la pluie est de plus en plus persistante, le vent retourne les parapluies, et au point haut, la décision de sagesse s’impose : de la croix de Frun nous redescendons au parking, nous pourrons nous sécher avant de se retrouver aux Jardins de Saulzet pour goûter le Beaujolais nouveau ! Le petit groupe de courageux (téméraires ?) qui a essayé de braver la pluie est rejoint par tous ceux qui voulaient goûter le vin, grignoter, mais surtout se retrouver, discuter, prendre des nouvelles de chacun. Ambiance fort joyeuse ! Merci Claude pour notre heure de marche, et le bureau pour l’organisation de la rencontre !

Jeudi 24 novembre : La pluie et le vent de la veille ont cessé, il ne reste plus qu’un ciel couvert mais le temps doux encourage un bon groupe à se retrouver à Châtel-Guyon. Du quartier de la Mouniaude, nous partons vers le Sud, après les dernières maisons le chemin monte régulièrement dans un bois peu dense et au point le plus haut, le paysage se découvre : Châtel est derrière nous, Saint-Hippolyte juste en face et au-dessus le relief accidenté qui domine la vallée du ruisseau de Romeuf. Derrière ces collines, le puy de Dôme, seul visible de la chaîne des puys. Nous sommes au lieu-dit “Bechet”. Nous continuons en direction du Sud jusqu’à la vallée du ruisseau de Ponchalon et nous le suivons un moment en remontant vers le Nord, toujours en face de Saint-Hippolyte. Bientôt ce sont les premières maisons de Châtel et nous retrouvons le bois sous le mont Chalusset qui surplombe la cité thermale. Nous descendons dans le parc, passons devant les thermes, et rejoignons le parking. C’est un beau circuit, paysager et sans difficulté, merci Bernard !

Dimanche 27 novembre : Nous sommes nombreux dans le petit bourg de Lachaux, “entre vignes et Comté”, et dès le départ, le paysage est varié, étonnant, entre les multiples collines, le plateau de Corent contre lequel s’abrite le village, tous les gros bourgs du val d’Allier. Nous partons vers la rivière : Montpeyroux, le château de Chadieu… et au loin, surprise : le Sancy est enneigé, le Puy de Dôme émerge au dessus  des buttes environnantes. Nous suivons la voie ferrée en remontant vers Brolac, où une plaque rend hommage à la Vierge à propos d’un épisode de la dernière guerre. Il y a des vignes, des tonnes, des pigeonniers entre les grands champs de cultures, et l’on voit d’un côté Authezat et la Sauvetat, de l’autre Saint-Maurice, les puys Saint-Romain et d’Ecouyat. Après avoir traversé la grand’route, nous continuons vers le Nord jusqu’à l’impeccable zone artisanale de Longues puis redescendons en direction de Vic, mais avant la ville, nous revenons vers Lachaux par de grands chemins où là encore, on voit le Sancy, le Cézallier, la chaîne des Puys dans de belles couleurs de fin d’après-midi. En arrivant au village, nous empruntons de petites ruelles entre les maisons en arkhoze : que de belles choses ! Merci Claude !

Randonnées au départ d’Olby et Tinlhat

par Monique, Christine M. et Christine P.


Mercredi 16 novembre : Il fait bien gris mais nous sommes plus de 30 auprès du stade d’Olby où des enfants jouent. Nous partons vers l’Est puis le Nord pour revenir vers le Sud : dans la pointe ainsi formée, c’est le lieu-dit “Marche”, et en repartant vers l’Est nous atteignons le hameau “Chez Pierre” : un ruisseau canalisé en rencontre un autre et tous deux alimentent un ancien moulin dont on va voir la roue, et tout près une cascade abondante. Nous revenons au Sud par des chemins qui traversent d’autres lieux-dits aux drôles de noms : “Palpompe”, “les Brèjoux”, et qui nous mènent à Bravant. Le Puy de Dôme est proche mais toujours dans les nuages et l’on voit surtout le château d’Allagnat. En revenant à Olby, on en découvre le calvaire sur sa butte, notre boucle a tourné autour du puy de Cros. C’est la première marche de la saison où les chaussures ont retrouvé un peu de boue mais le temps est resté clément et cette fois les couleurs d’automne sont partout, l’hiver peut venir, les paysages sont beaux, merci Claude !

Dimanche 20 novembre : La météo n’annonçait pas de pluie et pourtant, à peine partis de Tinhat, nous devons nous en protéger un peu (elle n’est pas très gênante) et nous montons par… la Montat sur le grand chemin qui passe entre les deux Turlurons. Au point le plus haut, Billom est à nos pieds, au loin les châteaux de Mauzun et de Montmorin, le Livradois, le Forez et Pierre-sur-Haute. Nous tournons autour du Petit Turluron, sans soleil on distingue moins bien le château de Ravel mais la pluie a cessé et nous descendons doucement vers Chas. Le jet d’eau du Bourbon est plus modeste que d’habitude dans les roseaux, mais le village fortifié est toujours aussi beau avec ses maisons bien restaurées en arkhose, et même le chat de Chas !
Nous prenons la direction de Chauriat, à notre droite le puy de Courcourt et les gros bourgs de cette riche région (dont Moissat… haut et Bas !) puis revenons vers Tinhat au pied du puy Benoït. Bien joli parcours, paysager et pittoresque, qui permet un bon bol d’air, merci Claude !

Randonnées au départ de La Sauvetat, Sayat et Malauzat

par Claude,  Marie-Annick et Françoise


Jeudi 10 novembre : Rando La Sauvetat
Par une température clémente, 35 marcheurs empruntent les chemins agricoles de la cuvette formée par La Sauvetat, Plauzat et le Lieu Dieu, sous le regard de la vierge de Monton. Les plateaux de Corent, de la Sarre et le puy de Saint-Sandoux nous entourent.
Les randonneurs longent le ruisseau du Charlet avant de traverser une belle noyeraie, de contourner le domaine de Chalaniat avant le retour place de la Varenne à La Sauvetat.

Vendredi 11 novembre : Rando Repaire des Gaulois
Au départ de Sayat, 14 marcheurs découvrent le moulin à huile (toujours en service) et les cascades du Bédat. Après une visite de l’église, toujours au bord du Bédat, un lavoir récemment restauré apparaît avant la montée très abrupte jusqu’au repaire des Gaulois, avec vue sur la plaine de Limagne, les villes des Alentours et Thiers au loin dans le soleil. Nous traversons la ligne SNCF avant d’arrivée à un quartier tout neuf « La Piala » du village de l’Étang. Le groupe fait une pause près d’une sculpture, une harpe, commémorant le jumelage de Chanat-la-Mouteyre et Cappoquin en Irlande. Nous redescendons sur Sayat en longeant un joli ruisseau en cascade, « le Cordoulet ».

Dimanche 13 novembre : Rando Forêt de Marcoin
Profitant du beau temps,12 marcheurs partent de Malauzat en longeant le château du 19ème siècle. Nous traversons le Grand Patural planté de peupliers en 1980 sur 4 hectares, qui est devenu Zone Espace Naturel Sensible. Le groupe descend dans la forêt de Marcoin puis longe le ruisseau de Mirabel avant de rejoindre les premières maisons de Marsat. Nous suivons le chemin des Channeaux, traversons le ruisseau : La Rivaux. Après avoir admiré une parcelle de vigne multicolore, le château « Les Ratiers » apparaît au bout de l’Allée d’Arbres Tétards : mode d’exploitation ancienne qui contraint l’arbre lui donnant une forme caractéristique à « grosse  tête » (prise vent, régulation hydraulique, bornage de parcelle, etc…)
Au retour, nous apercevons le château Le Vivet, route de Volvic.

Randonnées au départ de Parent, Le Crest et Buxerolles

par Claude,  Christine P. Marie-Annick et Marie-Fançoise


Mercredi 2 novembre : Rando « le puy d’Écouyat », toujours sous un soleil radieux. Au départ de Parent, 21 marcheurs prennent la direction de Buron et sa forteresse, à flanc du Suquet. Coudes, l’Allier, la ligne SNCF et l’autoroute apparaissent au fond de la vallée. En arrivant à Buron, la forteresse se détache sous un fond de ciel bleu. Après avoir visité la chapelle et ses reflets multicolores des vitraux plein Sud, la rando nous conduit dans le quartier du Verdier où nous découvrons de magnifiques sculptures en bois vernissées dont un immense Christ et un arbre à branches directionnelles indiquant le nom des hameaux aux alentours. Après une pause, le groupe attaque la montée assez raide du puy d’Écouyat 652m. Au sommet une vue à 360°, le bois de la Comté, le Puy de Dôme et sa chaîne, le Massif du Sancy, la Margeride, le Cantal, le Livradois et le Forez. Une descente abrupte nous accompagne jusqu’à l’arrivée.
Jeudi 3 novembre : 21 marcheurs également, mais un ciel plus changeant. Départ du parking de Covoiturage sous Le Crest. Le chemin suit un moment l’A75, puis s’engage dans la vallée verdoyante de l’Auzon, ouvrant de beaux points de vue sur la Roche Blanche, la falaise qui la domine et ses grottes troglodytes. Nous remontons le cours de l’Auzon aux berges boisées, croisons des chemins aux noms évocateurs des anciens moulins, traversons une première fois la rivière, arrivons au bas de La Roche Blanche (belle croix datée de 1717), descendons dans la vallée et retraversons l’Auzon. Le parcours est maintenant en sous-bois : des éclaircies de nouveau sur La Roche Blanche, mais maintenant, c’est la Vierge de Monton et la tour du Crest qui attirent les regards et guident nos pas. Arrivés au Crest, nous ne monterons pas à sa tour, mais redescendrons rapidement par le chemin des Foisses pour rejoindre les voitures. Jolie balade bucolique près de zones urbaines, merci Georges !
Dimanche 6 novembre : Au départ de Buxerolles, les marcheurs prennent la direction de Villeneuve-l’Abbé et Champeyroux en suivant les méandres de la Morge sur 4 km, avec un niveau d’eau très bas.
En cours de route, nous rencontrons un randonneur insolite, un âne qui divaguait sur le sentier. Nous nous retrouvons en pleine Limagne entre Champeyroux, Surat et St-Ignat où les paysans s’activaient. Retour à Buxerolles sous la douceur.

Randonnées au départ de Saint-Bonnet-près-Orcival, Blanzat et Saint-Pierre-Roche

par Monique, Christine M. et Marie-Françoise


Mercredi 26 octobre : Devant l’église de Saint-Bonnet-près-Orcival, nous sommes un bon groupe qui goûte ce beau jour de fin octobre. Nous rejoignons la route d’Orcival mais prenons rapidement un petit chemin qui monte doucement, puis redescend sur le château de Polagnat. Celui-ci est entièrement restauré, imposant, mais c’est une grande grange couverte d’un beau toit de chaume tout neuf qui retient surtout notre attention. Nous continuons vers le village, puis rejoignons Farges dont une ancienne maison porte des sculptures naïves (et où une habitante reconnaît notre groupe et particulièrement Adeline…) Nous continuons vers le Sud et passons sous le domaine du château de Cordès, peu visible, dont le jardin à la française est caché derrière des haies bien taillées. Mais nous verrons le château plus loin, de la route qui le surplombe et surtout du grand chemin que nous prenons à partir de la Croix. Ce chemin de plateau domine un paysage vaste, à notre gauche Saint-Martin-de-Tours et la vallée Nord de Rochefort-Montagne, à notre droite la ligne nette de toute la chaîne des Puys, et bientôt, plus proche, l’église de Saint-Bonnet. Quelques courageux grimpent jusqu’au calvaire et nous rejoignons les voitures par un petit sentier couvert de feuilles d’automne. Une belle rando, merci Claude !
Jeudi 27 octobre : Le parking du complexe sportif de Blanzat est sur la rive droite du Bedat : nous traversons la rivière encore bien modeste pour grimper dans la ville, puis sur un chemin qui monte doucement sur le plateau de la Bade. Quelques courageux s’aventurent dans une grotte basse et noire, mais c’est un passage qui rejoint le chemin qui, lui, conduit à une large piste que nous suivons en direction des Mauvaises. Le Puy de Dôme est toujours en fond d’horizon, et au carrefour des Quatre Vents, nous redescendons dans un sous-bois assez clairsemé pour laisser souvent de belles vues sur la Limagne vers l’Est avec au premier plan un paysage urbain, voire industriel (la zone de Ladoux par exemple). Après un chemin caillouteux, un autre belvédère montre au Sud la vallée du Bedat et les côtes de Clermont. En revenant dans la ville, nous passons à côté de la salle de spectacle de la Muscade et retraversons le centre jusqu’au parking. C’est une boucle agréable, diversifiée avec d’étonnants paysages parce qu’on n’imagine pas le Nord de Clermont aussi accidenté. Jolie découverte, merci Bernard !
Dimanche 30 octobre : Rendez-vous à Saint-Pierre-Roche, au pied du calvaire, nous partons par la Vialette par de grands chemins à découvert : vaste paysage vers le Sancy (la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire…) au-delà des prés encore verts avec des troupeaux de vaches. Nous nous rapprochons de l’ancienne RN 89 puis nous en éloignons pour rejoindre Montcheneix : l’abreuvoir-lavoir bien restauré, la grange du fromager dont la charpente est en coque de bateau renversée. Nous arrivons à Saint Martin de Tours où là aussi le lavoir (le Sénat des Dames) et surtout la petite église entourée de son cimetière (la tombe du peintre et émailleur sur lave Amblard est remarquable) sont des lieux sereins et pittoresques. Nous descendons vers le lit d’un petit ruisseau modeste qui grossit le Sioulot. Celui-ci a beaucoup d’eau, nous le suivons jusqu’à Chez Blanche et retrouvons les grands chemins dégagés qui reviennent à la Vialette et Saint-Pierre. Belle vue sur la vallée et le château de Polagnat, mais le soleil va passer derrière la montagne : c’est l’heure d’hiver, la chaîne des puys prend des couleurs “entre chien et loup”, et c’est beau, merci Claude !

Randonnées au départ de La Courteix, Ceyssat et Mazayes

par Monique, Georges et Marie-Françoise


Mercredi 19 octobre : Pénurie d’essence oblige, il faut aller moins loin que la rando prévue, et ce sera l’occasion de voir la cheire de Côme par un beau jour d’automne (nous l’avons vue en été, et même par temps de brouillard…) Du parking de la Courteix, nous partons Sud-Ouest, traversons la grand route par un passage à bestiaux et très vite nous sommes dans le sous-bois de la cheire, avec ses gros blocs de lave recouverts de mousse, groupés en chaos impressionnants dont certains cachent des trous de glace : on en sent parfois la fraîcheur. La forêt est magnifique de couleurs, nous rejoignons la grande piste (petit détour à la “pierre signée” : si les gravures restent inexpliquées, toutes les interprétations sont possibles et il y en a beaucoup !) Nous revenons Nord-Est puis Nord-Ouest le long du mur qui longe la propriété du château des Roches (invisible) et traversons la Courteix : beaucoup de maisons restaurées et surtout l’atelier d’un charron qui expose de belles pièces anciennes. Quel beau parcours, merci Claude !
Jeudi 20 octobre : Rendez-vous à Ceyssat, dont le col est bien connu des randonneurs qui gravissent le Puy de Dôme. Mais dans le village, nous sommes près d’un bel abreuvoir et nous partons dans le chemin qui conduit au gîte équestre. Dans les prés que nous longeons, de très beaux chevaux nous regardent passer… mais bientôt nous entrons dans la forêt de Mazaye, dense, aux multiples essences : toutes les couleurs d’automne et les conifères très verts sont éclairés par le soleil entre les arbres, et le chemin est déjà tapissé de feuilles ocres. Entre les arbres, des rochers moussus, un peu moins chaotiques que dans la cheire de Côme mais les lieux-dits sont éloquents : “les Roches Rabanelles”, “la cheire de la Vigne”. Une grande piste nous ramène à la route du Petit Chambois, que nous prenons d’abord et quittons pour des chemins plus agréables sans bitume, le Puy de Dôme toujours en face de nous. C’est une jolie boucle où alternent forêt et paysages (la Banne d’Ordanche par exemple), et sans difficulté, merci Georges !

Dimanche 23 octobre : Le temps est plus maussade que prévu mais nous partons vaillamment de la mairie de Mazaye, vers l’Ouest, par de grands chemins qui nous mènent près du château de Bonnabaud, un petit moment accompagnés par un troupeau d’oies ! Dans le village, il y a un beau lavoir protégé par un grand mur et d’anciennes fermes qui mériteraient d’être restaurées. Nous sommes au-dessus de la Sioule qui serpente dans le fond de la vallée. Nous remontons vers le Nord par la petite route qui rejoint Saint-Pierre-le-Chastel. En haut de la butte (puy de Saint-Pierre), autour de l’église et de l’ancien cimetière, le paysage est à 360° : Au Sud, le Sancy et tous ses sommets, à l’Ouest l’étonnant méandre de la Sioule, à l’Est toute la chaîne des Puys. Nous redescendons par la vallée du ruisseau de Mazaye, la narse (inondée quand la Sioule est en crue) est accessible par un pont-chemin en caillebotis et l’on traverse ainsi “la mare”. Nous suivons le ruisseau de la Vorgne pour rejoindre Mazaye-Basse (ancienne cressonnière), puis la mairie. Le vent a chassé la pluie depuis longtemps et ce circuit est une belle découverte, merci Claude (et doublement pour nous avoir évité une grimpette difficile) !

Randonnée au départ de Chapdes Beaufort

par Monique et Georges


Mercredi 12 octobre : Nous partons vers l’Ouest de Chapdes-Beaufort et après un grand chemin à découvert, nous descendons dans le bois jusqu’au moulin de Mazière. Le moulin est sur le ruisseau du même nom à côté d’une belle bâtisse décorée par une sculpture de chouette. Nous remontons sur l’autre versant puis restons sur le plateau vers Triolet. Là, nous revenons vers le Sud : la Garde, les Rioux, et nous retrouvons les gorges du ruisseau de Mazière, dans le bois, par une descente raide où le chemin est tapissé de glands : forêt de chênes donc. Pour revenir vers l’Est, c’est une petite route qui grimpe bien elle aussi, bordée de rochers abrupts, et qui doit être si peu empruntée que des salamandres, et même plus loin sur la route de Trimolet, un blaireau, se sont fait écraser. Les ruisseaux des Combrailles qui rejoignent la Sioule sont dans un paysage tourmenté, divers, les bois prennent les couleurs d’automne et les grands troupeaux de vaches sont dans les prés. Par moment, une ouverture sur le Sancy au loin, et au retour, le puy de Verrières semble juste au-dessus de Chapdes. C’est un beau circuit, qui se mérite, mais qu’on est bien contents d’avoir découvert, merci Claude !

Randonnées au départ de Murol et Beaunit

par Monique, Christine M. et Marilou


Mercredi 5 octobre : C’est le grand beau d’octobre, ciel bleu, soleil et temps doux, même en montagne à Murol. Nous partons vers le Sud, longeons un moment la route de Besse pour ensuite grimper dans le bois jusqu’à Bessoles et tourner vers l’Est jusqu’au pont de la Gazelle. Là, des chasseurs sont à l’affût (gazelle ou sanglier ?) mais nous traversons le ruisseau du Treuil et remontons vers le Nord sur la petite route qui conduit au hameau de Roche Romaine. Encore un peu plus haut, et nous arrivons au pied du gros rocher, impressionnant, de formation géologique ancienne mais entouré d’habitations et utilisé à l’époque gallo-romaine. Le paysage est vaste vers l’Est (Forez à l’horizon) mais en face de nous, le village des Granges est sous le puy d’Eraigne qui nous cache Saint-Nectaire. Nous redescendons dans le bois de Groire par un chemin pentu et caillouteux, et dans le village nous traversons la Planchette. Avant de retrouver Murol et après avoir traversé la Couze Chambon, nous avons une belle vue sur le château. Un petit tour dans l’église décorée par l’abbé Boudal (qui faisait partie des peintres de l’école de Murol) et nous arrivons au parking de l’office de Tourisme. Les couleurs d’automne commencent à s’installer, les ouvertures sur le Sancy sont magnifiques, merci Claude !

Dimanche 9 octobre :  Il faut prendre une petite route pour rejoindre Beaunit, petit village auprès de la narse du même nom, asséchée maintenant mais qui occupe un ancien maar volcanique. Nous nous garons à l’ancienne carrière, elle aussi témoin du volcanisme, et partons vers l’Est en contournant le puy Gonnard (nous avons laissé la narse à notre gauche). Nous traversons l’Ambène, un petit chemin conduit au manoir de Veygoux mais nous continuons vers le puy de Monceau. Arrivés presque aux Bressons, nous revenons vers l’Ouest et montons doucement dans la grande forêt de conifères au-dessus de Paugnat. Avant le puy du Thialet, une petite route puis un chemin nous ramènent à Beaunit entre le Suck des Filles et celui de Beaunit. Dans ce chemin se trouve la source de l’Ambène qui va ensuite vers la Limagne. Le temps est frais et ensoleillé, les couleurs d’automne s’installent un peu partout en cette bordure des Combrailles où des vaches, des chevaux, des ânes paissent tranquillement : un beau circuit, merci Claude !

Randonnées au départ du Manoir de Veygoux et St Myon

par Claude, Georges et Christine P.


Jeudi 29 septembre : du manoir de Veygoux sous un soleil retrouvé, 8 marcheurs partent en direction de Charbonnières les Varennes. Après avoir traversé et longé l’Ambène, notre groupe arrive au moulin d’Edmond. Par chance, le propriétaire sympa nous invite à faire la visite du moulin : moulin à farine, transformé en minoterie à cylindres au début des années 1930. La machinerie est dans un état remarquable. Le moulin d’Edmond appartient depuis 8 générations à la même famille.
Nous traversons Charbonnières, puis depuis le plateau, nous dominons les villages de Douhady, Facemeunier et la Limagne. Retour par les hameaux de La Vedrine et les Brossons remarquablement restaurés. Merci Claude !

Dimanche 2 octobre : Avec un soleil éclatant, au départ de St Myon, 7 marcheurs prennent la direction de l’extrémité Nord de la Limagne. Nous traversons la Morge (peu d’eau). Sur son trajet, elle alimentait tout un chapelet de moulins, bâtis au XIXème siècle ; nombreux sont les vestiges de cette époque. Nous traversons le Domaine de Montclar (ancien moulin) pour nous diriger vers la commune d’Aubiat. Avec étonnement, nous passons le long d’un séchoir à tabac encore en service.
À Aubiat, nous cotoyons le domaine de Montclavel et son château. Sur la place centrale, église et ancien château.
Retour par le moulin de Lavaur avec le village de La Moutade en toile de fond. Merci Claude !

Randonnées au départ du Mas et de Montmeyre

par Monique et Marie-Annick


Mercredi 21 septembre : Le Mas est un petit hameau plus haut que Fohet. La route s’y arrête, nous descendons par un chemin caillouteux vers Cournols et remontons, toujours vers l’Est : paysage immense, magnifique, au loin tout le Livradois-Forez et en deçà les multiples collines sous lesquelles s’abritent quelques villes et villages. Nous faisons vers le Nord une boucle autour de la Pierre Blanche, petite butte dans cette campagne accidentée où le granit affleure partout, dans le chemin ou dans les près. Nous reprenons la direction de l’Est, toujours à découvert, puis revenons vers l’Ouest en dessous de Cournols et au-dessus des gorges de la Monne. Le chemin est barré par un troupeau : nous grimpons par un sentier puis à travers champs pour atteindre le grand dolmen, impressionnant, majestueux. En remontant vers le Nord, dans ce paysage toujours aussi varié, on aperçoit le gros rocher des trois moines. Le retour au Mas se fait dans le bois. C’est un circuit où la vue est toujours lointaine, diverse, magnifiée encore par un beau soleil, merci Claude !

Jeudi 22 septembre : entre Montmeyre et Ceyssat, regroupement dans un pré à l’Ouest des grands Dômes. Nous prenons une grande piste à découvert, le Puy de Dôme est en face de nous, le panoramique est en montée et les ailes volantes sont nombreuses dans le ciel tout bleu. A l’orée du bois au pied du Petit Sault, une stèle dans un grand carré de graviers commémore les événements qui se sont déroulés ici pendant la guerre avec le Maquis des Ardents dont les clermontois connaissent l’histoire. Un peu plus loin, le bac de Montmeyre est un long abreuvoir presque enterré dont les bassins se déversent les uns dans les autres. En effet, il y a peu d’eau au pied du Puy de Dôme et il a fallu capter les moindres sources. En entrant dans le bois vers le Nord, nous trouvons le bac de Ceyssat : même belle pierre pour plusieurs bassins surélevés cette fois, surmontés d’une croix en fer et dont la source est captée quelques mètres plus loin. Des chasseurs sont là aussi mais eux sont arrivés en voiture… Nous redescendons vers Montmeyre à l’ombre de la forêt puis par une grande piste au soleil : une bien jolie balade au pied des volcans, avec au retour la Banne d’Ordanche et le puy de l’Ouire à l’horizon, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

Randonnées au départ du parking du puy de la Vache, de Vernet La Varenne et des Courteix

par Monique, Georges et Christine P.


Mercredi 14 septembre : Grand plaisir des retrouvailles ! Nous sommes nombreux au parking des puys de la Vache et de Lassolas, et nous partons dans le bois au pied des deux puys et près de celui de Mercoeur. Au grand carrefour des chemins, nous descendons plein Sud vers les puys de Montjuger et Montchal, presque jusqu’à Randanne, pour remonter vers Recoleine et profiter de la vue au loin sur le Sancy alors que nous sommes tout au bord de la chaîne des Dômes. A la chapelle proche de Recoleine, nous prenons la grande piste qui remonte vers Laschamps et qui est à découvert ou en orée de bois. Ici, c’est le pied du Puy de Dôme. Un peu avant d’être à nouveau à l’abri des arbres, quelques gouttes de pluie nous rattrapent mais bien peu de temps, et nous rejoignons le parking dans la forêt. Après l’été, c’est le moment où nous apprécions de retrouver ces paysages à la fois proches et familiers, en même temps que les discussions chaleureuses entre nous; merci Claude !

Jeudi 15 septembre : Départ de bonne heure pour une belle journée enfin possible ! C’est qu’il faut une heure pour se retrouver en plein Livradois, mais la route est belle jusqu’à Champagnat-le-Jeune où Jonathan nous rejoint pour nous faire visiter le site de la mine de Pégut. Dans le bois très touffu, il nous raconte sa passion pour les minéraux et l’exploitation de l’améthyste dont les filons parcourent le granit de cet endroit accidenté et secret. Dans la mine que nous pouvons voir, le plafond est strié par la pierre mauve et des araignées tissent des toiles de boules blanches…
Le pique-nique près du lac est bucolique, et nous partons vers le Nord : le paysage est immense, à l’Ouest toute la chaîne des puys à l’horizon, plus au Sud le Sancy, le Cantal… Nous revenons vers le Mas, nous sommes dans les lieux arpentés par la Reine Margot : château du Chéry, de la Reinery. C’est en revenant au-dessus du Vernet, avant le camping qui domine le village et fait face au château de Monfort que nous prenons une belle averse, mais la descente est rapide vers le lac et la pluie ne nous aura privés que de monter jusqu’au château. Mais toute la journée fut riche et agréable, fort bien organisée : merci Georges !

Dimanche 18 septembre : Le temps est revenu au beau fixe, sur la route de Pontgibaud une grande aire de pique-nique nous regroupe et nous partons vers le Sud-Ouest sur de grands chemins, d’abord à découvert puis en sous-bois dans la chaire de Pontgibaud. Le chaos de rochers moussus cache des trous de glace, nous allons sentir la fraîcheur de l’un d’eux et nous remontons vers le Nord. Avant d’arriver à Pontgibaud, nous traversons la voir ferrée de la Bourboule sur laquelle circulent encore des trains qui transportent eau et ferrailles, puis la route et nous allons jusqu’à Fougères. Là, direction plein Ouest (en face de nous, les puys au Nord du Puy de Dôme) et nous rejoignons Saint-Ours, puis revenons vers le Sud par de petits chemins bordés de pierres dans le bois au bord de la source captée de Louchadière (qui alimente Riom). A Chausselle, un beau gîte est tout près de la voie ferrée mais affiche qu’il n’y a pas de train de nuit ! En face, un grand lavoir. Nous allons en direction de la Courteix pour rejoindre le parking. C’est un très beau circuit, varié, dans une campagne qui reverdit, merci Claude !

Randonnée au départ du château de Montlosier

par Monique et Georges


Jeudi 8 septembre : Nous nous retrouvons avec grand plaisir après cet été trop chaud, et enfin il fait plus frais : temps idéal pour reprendre nos marches, leurs découvertes et leur bonne humeur ! Nous partons du parking de Montlosier, la Maison des Volcans se prépare pour un week-end festif mais nous contournons le château pour rejoindre le chemin en direction du puy de la Vache. Nous longeons ce puy et celui de Lassolas au pied des deux cratères égueulés en allant vers le Nord-Ouest, souvent en sous-bois et quelques fois à découvert près d’arbres morts dont les troncs gris tranchent avec le vert de la forêt. Sur certains conifères… des mûres ! comme si elles avaient poussé sur l’arbre. Au croisement bien dégagé entre les GR 4 et 30, nous revenons vers le Sud pour contourner le puy de Montjuger, et, arrivés presque au puy de Montchal, nous revenons vers l’Est dans le bois de la Madeleine alors que quelques gouttes de pluie nous ont rattrapés. C’est un circuit parfait pour une reprise en douceur et des retrouvailles chaleureuses, merci Bernard !

Randonnée au départ de Volvic

par Suzanne et Jean-François


Jeudi 30 juin : nous étions neuf audacieux à prendre le Tacot des Batignolles. Que venaient faire, ici, près de la source de Volvic, les Batignolles ?
Bernard, notre guide riomois nous l’apprit.
En 1890 fut mis en service ce fameux train par une compagnie parisienne nommée Batignolles, (d’abord village parisien). Pas pressé, le tortillard serpentait de la gare de Riom à celle de Volvic en 50 minutes pour 18 km ! C’est qu’il était chargé le pauvre, transportant de la pierre de Volvic extraite des carrières de la Nugère et que les dernières pentes étaient raides (300 m de dénivelé) ; elles nous furent épargnées. Autre chargement, jusqu’à cent voyageurs par jour montaient se distraire à Volvic.
Mais en 1936 ce cheminement pastoral prit fin. Nous avons suivi agréablement son parcours découvrant, là, la roche taillée pour son passage, là, le vaillant pont, dit des Quatre Sous, perdu dans les bois de feuillus, là, encore les cheires volcaniques.
Balade chanceuse, car le temps incertain nous a en partie épargnés et le ciel s’est mouillé seulement vers16h. Balade gourmande grâce aux calissous à l’argousier alpestre offerts par Marie-Annick que Josépha apprécia tant qu’elle tomba en hypoglycémie peu de temps après la première ingestion…
Je vous laisse juge… Gourmande aussi par les tentantes fraises des bois.
Ajoutez à cela une ambiance très gaie et vous avez une sortie très réussie. Bravo Bernard pour ce premier encadrement !

Randonnées au départ de Bannières et du parking du puy de la Vache

par Claude et Monique, Christine et Georges


Mercredi 15 juin : Rando dans les Cheires de Tournebize et Pontgibaud :
Au départ de Bannières, 31 marcheurs ont bravé la canicule en empruntant les sentiers des Cheires, chemins climatisés à l’ombre des frondaisons et des courants d’air frais provoqués par les trous à glace. Direction le camp des Chazaloux. Village d’origine médiévale, site découvert en 1824. Les vestiges n’ont pas pu être datés. Installé sur plus de 2 hectares, témoin d’une activité humaine, 70 cases réparties sur 200m de long et 120m de large. Les trous à glace servaient de frigo. Nous continuons toujours au frais jusqu’à un trou à glace accessible et nous jugeons la différence de température du point bas au point haut sur le sentier : 2 perles de glace apparaissent à l’entrée du tunnel. En suivant le chemin jusqu’à la zone commerciale de Pontgibaud, nous remontons par le GR441 jusqu’à notre point de départ, toujours à l’ombre.

Jeudi 16 juin : Il fait bien trop chaud pour faire le sentier des trois clochers, il faut aller en sous-bois côté montagne ! Sur le parking de la Départementale 5, l’ombre de la forêt est bienvenue et nous partons sur le grand chemin qui passe au pied des puys de la Vache et de Lassolas, aux deux cratères égueulés mais on voit à peine la pouzzolane rouge de celui de Lassolas tant la végétation est dense. Un groupe d’enfants suit ce chemin puis grimpe vers les volcans, la forêt un peu plus clairsemée montre quelques arbres morts entre la frondaison, mais le chêne protégé est majestueux. Au grand croisement de chemins à découvert juste avant le puy de Pourcharet, les moutons se sont agglutinés sous les arbres tant il fait chaud, mais nous continuons en sous-bois au pied du puy de Montjuger. La forêt est magnifique, les arbres très hauts, le soleil perce à peine à travers les feuilles. Après un angle aigu toujours au milieu du bois, nous passons au pied du puy de Montchal et rejoignons les voitures dans le bois de la Madeleine. Le trajet est facile, rafraîchissant, merci Jean-François !

Dimanche 19 juin : La canicule s’installe, il faut encore se réfugier en sous-bois et se retrouver au parking des puys de la Vache et de Lassolas où les voitures sont à l’ombre. Nous prenons le GR 30 qui descend tantôt doucement, tantôt plus abruptement jusqu’à l’ancien tunnel de la Cassière en traversant la forêt des Cheires Hautes. Les arbres atténuent la chaleur et il y a du vent, qui nous suit encore sur la petite route qui conduit à Fontfreyde. Nous traversons le village du Sud au Nord et remontons en lisière de forêt, direction Nord-Ouest, pour revenir vers le Sud de la cheire de Mercœur, où un joli cairn est en bord de chemin. Là, le vent est plus frais, la forêt est dense : beaucoup de promeneurs se sont arrêtés pour profiter de la fraîcheur des arbres. Sous les conifères immenses, la végétation est touffue, très verte encore, les sentiers sont tapissés d’aiguilles de pins. Un parcours de santé nous propose des exercices… impossibles par ce temps ! Nous suivons un petit moment la route de Pardon pour revenir dans la cheire de Mercœur et retrouver le chemin de départ. Ce parcours est idéal par temps chaud, chaque arrêt voit sortir les gourdes des sacs, la forêt ventée est l’endroit rêvé pour se défendre de la chaleur, merci Claude !

Randonnées au départ de la Fontaine du Berger, Aurières et St Victor la Rivière

par Monique, Christine, Georges et Marie-Françoise


Mercredi 8 juin : À l’entrée de la Fontaine-du-Berger, nous prenons le grand chemin puis les petites sentes qui passent en sous-bois au pied du Pariou. Les chemins ont changé, parfois interdits par des barrières, on en trouve d’autres mais il reste des vestiges d’une ancienne carrière de pierre et nous revenons vers le Nord et traversons la route. Nous sommes bientôt au pied des puys des Goules et du Grand Sarcoui, tantôt en forêt, tantôt à découvert. On a alors de belles vues sur les puys tout proches, le puy de Dôme “a le chapeau”, mais une autre ouverture sur l’Est nous montre tout Clermont et le Forez au loin. Nous arrivons à Ternant, nous montons sur la butte de l’église (une mosaïque représente le sacrifice d’un mouton… ?) puis en pente régulière vers la croix de Ternant. Nous avons rencontré d’abord un groupe de jeunes marcheurs, puis des jeunes gens sur de drôles d’engins électrifiés. Nous retrouvons ces derniers au pied de la croix métallique d’où la vue est magnifique. Les nuages sont de plus en plus menaçants mais le retour au parking est rapide en descente et la pluie sera pour plus tard. C’est un beau circuit sur “nos” puys, merci Claude !

Jeudi 9 juin : Nous sommes tous rapidement sur la grande place d’Aurières, au centre de cette plaine entre Dômes et Sancy. Nous partons vers l’Est : la Sagne, les Grands Prés Courts, et juste avant les Petits Prés Courts, nous revenons vers l’Ouest et le Nord. Les puys au Sud du Puy de Dôme sont très verts, clairs quand ils sont dégagés, sombres quand ils sont boisés, et les prés que nous longeons ont beaucoup d’herbe et de fleurs. Les orages des derniers jours ont rendu la végétation luxuriante. En revenant encore à l’Ouest (au loin, la pointe du roc de Cluzeau), nous traversons la Gigeole qui prend naissance dans un petit étang près du Couhalion et qui traverse Aurières. Nous rejoignons le village, toujours par de grands chemins, le monument aux morts est près de l’église et beaucoup de maisons en pierre sont belles. Aucune côte, vent frais vivifiant, jolie promenade, merci Claude !

Dimanche 12 juin : Saint-Victor-la-Rivière, ce village d’où l’on voit à la fois les Dômes et le Sancy : nous y sommes un bon groupe qui ne se décourage pas pour quelques gouttes de pluie. Nous descendons par un chemin puis une petite route qui nous conduisent à Maisse, un hameau dont toutes les maisons sont joliment restaurées, l’une d’elles avec une cave creusée dans un gros rocher. À la sortie du village, d’autres caves s’ouvrent dans la roche, et un chemin boisé nous mène à Chatelguizon. Cet ancien hameau est moins bien entretenu, mais à la sortie, des chalets récents profitent d’une belle vue sur la Fraisse et Besse un peu plus loin. Un chemin pentu descend vers le ruisseau de Malvoissière, nous longeons son cours en sous-bois jusqu’à Chomeilles où là encore, quelques gouttes de pluie nous arrêtent cinq minutes. Mais ce sont les seules sur le parcours, l’air est frais et agréable pour marcher, à découvert le paysage est toujours magnifique : les pics boisés à l’Est, les hauteurs du Sancy (col de la Perdrix etc !) au Sud, la forêt de Courbanges à l’Ouest, et à chaque intersection de chemins, des croix en pierre sculptées, jusqu’à celle qui nous ramène à Saint-Victor… dont les fenêtres du clocher de l’église sont fermées par des volets pour éviter que la neige ne glace les cloches ! Quel beau circuit, merci Claude !

Randonnées au départ du Trador, Chatrat et Pulvérières

par Monique,  Christine,  Marie-Annick et Marie-Françoise


Mercredi 1er juin : Le Trador est un petit hameau au Sud de Laqueuille, le parking permet d’accéder directement sur le chemin qui mène à la cascade impressionnante du Verdeix, dans la langue de bois qui longe le ruisseau. Nous en remontons le cours jusqu’à la falaise en arc de cercle d’où tombe l’eau, puis nous continuons de monter au-dessus de la cascade. Une petite route conduit à l’Estomble, et là nous sommes à découvert au milieu des estives entre Murat-le-Quaire et le Guéry. Il y a plusieurs burons bien restaurés, tout près de nous, les deux chaos rocheux de la Poucinière, sur notre droite le lac du Pré Cohadon et en face, majestueuse, la Banne d’Ordanche. Nous montons encore pour longer le bois de la Paillère, puis nous entrons dans la forêt de résineux immenses que l’on traverse d’abord vers le Sud puis vers le Nord après avoir eu une belle ouverture sur la Bourboule et le plateau de Charlanne. Nous reprenons un petit bout du chemin de l’aller et le quittons en direction de l’Ouest pour redescendre doucement vers le Trador. Une belle journée (contre toute prévision météo…) et les grands paysages du massif du Sancy qui nous enchantent toujours, merci Claude !

Jeudi 2 juin : Aujourd’hui encore, risques d’orages qui interdisent la sortie prévue à la journée. Nous nous retrouvons donc plus près de Ceyrat, à Chatrat; quelques gouttes de pluie ne nous découragent pas et nous prenons le grand chemin à l’orée du bois qui longe le puy de Chatrat et conduit à Laschamps. Le puy de Dôme domine la plaine, et le Sud de la chaîne est face à nous : puy de Montchier et Montagne de Laschamps. Nous revenons par la Cime de la Côte, cette fois le paysage s’ouvre au Sud et nous descendons le chemin caillouteux qui mène à l’église de Beaune-le-Chaud. Nous remontons par la voie qui culmine à la croix de Beaune (menhir christianisé ?), nous sommes à nouveau au pied du puy de Chatrat, et la pluie menace de plus en plus. Elle nous rattrape juste à l’arrivée aux voitures, mais elle nous a épargnés pour cette jolie boucle sans difficulté, merci Georges !

Dimanche 5 juin : Rendez-vous au bord de l’étang Grand, nous partons le long de la petite réserve, asséchée, qui l’alimente, et traversons le village de Pulvérières. Son église nous paraît grande, l’intérieur est sobre mais il y a de beaux vitraux. Nous continuons plein Sud, passons sous l’A 89 et avant d’arriver à Fontaube, nous la longeons avant de franchir à nouveau un tunnel pour remonter vers le Nord. Le chemin est à découvert, à notre droite dans un grand champ, nous repérons un animal qui reste mystérieux (jeune lynx ?) et à notre gauche c’est le paysage des Combrailles. Avant d’atteindre Montcognol, un parterre de fleurs autour de rochers au milieu d’un grand pré nous intrigue aussi (source ? Celle de la Vanne était indiquée un peu avant, mais inaccessible dans le bois). A partir de Montcognol, et même au delà de l’Etang, nous gardons la direction du Nord; la vierge de Beaufort est visible sur sa butte, de même que la roche de Sauterre. Au retour, nous avons la chaîne des puys sous un angle inhabituel, nous longeons l’étang Barbot et retrouvons l’étang Grand, toujours accompagnés par un vent agréable sans une goutte de pluie malgré les gros nuages. Une jolie boucle et la sérénité de l’étang en arrivant, merci Claude !

Randonnées au départ du parking du puy de la Vache, de Beauregard-l’Évêque et du Cheix

par Monique, Adeline et Christine


Mercredi 25 mai :  Après la chaleur des derniers jours, le temps est plus frais : nous sommes nombreux au grand parking sur la route entre Pardon et Montlosier et nous prenons le chemin qui passe au pied du puy de la Vache. Le cratère égueulé offre un grand espace de pouzzolane (où nous avons vu des représentations de géants en un autre temps…) mais nous revenons en sous-bois vers la maison du parc des volcans au pied du puy de Monchal. Nous continuons en orée du bois vers l’étang creusé sur le cours de la Randanne et nous grimpons dans la forêt du puy de Vichatel par un chemin bien aménagé qui zigzague et parfois, offre de belles ouvertures : d’abord sur les puys de la Vache et de Lassolas, mais surtout au sommet sur un vaste paysage. Nous admirons toute la chaîne du Sancy, les puys Sud des Dômes autour de grands prés de toutes les teintes de vert, et la tache bleue du lac d’Aydat. Nous sommes au bord du cratère dont nous allons bientôt voir à la descente la forme presque aussi parfaite que celle du Pariou. Nous rejoignons le col de la Ventouse avant de remonter vers le Nord dans la forêt pleine de fleurs : des orchis rares et du muguet. La cueillette s’impose (du muguet, pas des orchidées !), ce puy de Vichatel est plein de surprises, merci Claude !

Jeudi 26 mai : Rendez-vous sur la butte de Beauregard-l’Evêque qui domine le bassin de la rive droite de l’Allier. Nous partons dans les rues du bourg (à la sortie, belle vue sur la Limagne : puy de Courcourt, Moissat, Vertaizon, les Turlurons) avant de descendre vers le Jauron – formé du Madet et de l’Angaud au Sud d’Espirat – que nous traversons une première fois tout près du domaine de St Pardoux. C’est une ferme fortifiée dont les tours imposantes sont fissurées mais dont l’ensemble garde belle allure. Mireille sauve un oisillon tombé du nid… et nous repartons vers le Nord en suivant l’Allier. Avant de traverser à nouveau le Jauron, nous grimpons vers la chapelle de St Aventin, entourée de cimetières sur un promontoire qui domine la vallée de la rivière. Il faisait frais à Ceyrat mais dans la plaine il fait de plus en plus chaud et le chemin qui s’enfonce dans le bois est bienvenu. Il revient vers le Sud dans une végétation touffue, puis s’arrête brusquement et nous traversons de grandes parcelles de culture pour rejoindre Beauregard. Tout le trajet est facile et varié, merci Guy !

Dimanche 29 mai : Pour rejoindre le Cheix alors que plusieurs routes sont en travaux, il faut suivre un circuit pittoresque par des villages qui dominent la couze Pavin (Ludesse, Montaigut-le-Blanc, Saint-Diéry…) et le Cheix est bien joli aussi avec sa chapelle, son oratoire consacré à St Roch (protecteur contre les épidémies !!). Nous prenons, à pied cette fois, la petite route qui monte régulièrement jusqu’aux grottes de Jonas (un étang à notre gauche, une carrière à notre droite) que l’on voit de plus en plus près et qui renferment un ancien village médiéval. Le paysage au sommet est magnifique, mais l’on monte encore sur un versant du pic de Saint Pierre jusqu’au col de la Feuille où il est question de Colamine, un village disparu. Là encore, le paysage est accidenté à l’Est, avec les pics de Cluzel et du Brionnet. Nous descendons à Champ Cros par un chemin raide et ombragé, et nous sommes à Lomprat : église, jolies maisons anciennes, et une très belle vue des montagnes au-dessus du ruisseau de Vaucoux. Sur un grand chemin qui suit la couze Pavin, il y a d’abord un sanctuaire celte aux sculptures naïves (la région en compte plusieurs), puis un étang, une conduite forcée qui longe le chemin jusqu’à une usine hydro-électrique. Nous retrouvons Cheix après cette boucle surprenante (habitat troglodyte, bâti ancien, mais surtout des paysages impressionnants dans ces lieux reculés et un peu secrets). Merci Claude !

Randonnées au départ d’Aurières et Rochefort Montagne

par Monique et Marie-Lou


Mercredi 18 mai : La grande place à l’entrée d’Aurières est pleine de soleil, celui-ci ne nous quittera pas ! Nous partons plein Nord, puis Est, par les grands chemins du plateau d’Aurières entre les prés très verts. La carte indique de jolis noms de lieux-dits : la Ribeyre, les Gigeoles (nous traversons le ruisseau du même nom qui rejoint Aurières), Pranlat, puis vers le Sud : Ribeyrole, les Pouzats, les Petits et Grands Prés Courts, les Gannes… À la  Chaux, un étang tout en longueur essaie de nous rafraîchir et nous remontons vers Aurières. Mais tout au long, c’est le plaisir d’avoir toujours tout près les puys au Sud du Puy de Dôme : Mercœur, Pourcharet, la Vache et Lassolas qui emboîtent leurs cratères égueulés, Montjuger, Monchal, Vichatel. Le Sancy est au loin, on devine les roches Tuilière et Sanadoire. Les chemins sont faciles, les fleurs de pissenlits dans tous les champs, au retour il y a une source sous un beau bâti de pierres, et toujours une petite brise qui nous évite d’avoir trop chaud quand il n’y a pas de bouquet d’arbres le long du parcours, merci Claude !

Dimanche 22 mai :  Il fait encore très chaud : il n’y a qu’un petit groupe de courageux sur le parking de l’école de Rochefort-Montagne, mais nous partons vaillamment sur la route qui conduit aux Granges, puis par de grands chemins vers Fléchat en contournant le puy Ebert. De là, on voit la ligne de genêts qui nous mènera à la roche branlante, mais nous en sommes encore loin ! L’étang de Fléchat apporte un peu de fraîcheur, et nous montons doucement vers Soussat, à découvert. Le paysage est vaste, chaîne des Dômes à notre gauche au-dessus de la vallée d’Orcival, à notre droite le relief accidenté sur le ruisseau de Rochefort, mais surtout en face, le puy de l’Ouire, la Banne d’Ordanche, les roches Tuilière et Sanadoire. Toujours en direction du Sud, le chemin nous conduit en orée d’un bois plus frais et nous allons jusqu’à la roche branlante, énorme, en équilibre sur un rocher. Pause, on s’assied ! Deux groupes de marcheurs arrivent, nous repartons par le chemin, pas toujours facile, qui descend à Rochefort, au milieu des genêts en pleine floraison, des fleurs d’été déjà (scabieuses, reines des près, pensées…) et des champs pleins de pissenlits “qui sèment à tout vent”. C’est que la brise tempère la chaleur, le circuit est magnifique et le petit groupe ravi ! Merci Claude.

Randonnées au départ du Breuil et de Mezel

par Monique et Marie-Annick,  Georges


Mercredi 11 mai : En face de l’atelier du sculpteur sur bois du Breuil, nous prenons un grand chemin orienté Sud-Ouest, dans un paysage immense qui va nous accompagner presque tout au long. Mais nous revenons Nord-Ouest à l’orée de la forêt de Courlanges, puis tout à l’Ouest pour rejoindre le village du même nom, et un peu plus loin, un petit pont sur le ruisseau du Cheix est au-dessus de la cascade. Il faut trouver un étroit chemin accidenté pour descendre vers l’eau, et l’on voit la cascade, très belle entre rochers et végétation. Nous revenons alors vers le Sud, dans un paysage superbe que nous retrouverons après avoir traversé la forêt de Courlanges. Car au sortir du sous-bois, il y a la totalité de ce que nous avons vu en détail jusqu’à maintenant : près de nous, le Sancy avec encore quelques points de neige, de l’autre côté le Puy de Dôme, à l’Ouest le col de la Croix Morand avec ses sommets alentour et les villages à ses pieds (Bressouleilles et Surains), et à l’Est, Roche Romaine au premier plan, au loin le Livradois et à l’horizon le Forez, le Velay et le Mézenc ! Tout cela dans la verdure printanière des prés et des arbres, piquée d’innombrables fleurs dont des orchis, des coucous et des tapis de pensées. En revenant, nous dominons aussi Murol et son château : un parcours magnifique, par temps lumineux et chaud tempéré par une petite brise agréable, que de beauté, merci Claude !

Jeudi 12 mai : Tenant compte des prévisions d’orages sur le secteur de Rochefort Montagne, Claude a préféré nous conduire à Mezel : grand soleil et chaleur ! Nous passons d’abord sous les flancs du Puy de la Poule : immenses terres agricoles plantées de blé, quelques coquelicots…vue sur la vallée de l’Allier, le château de Bard, puis sur les deux Turlurons quand nous arrivons au-dessus de Chauriat. Après une montée assez raide, heureusement à l’ombre (les acacias sont en fleurs), nous sommes sur les flancs du Puy du Mur. La vue s’étend jusqu’au Forez ; à nos pieds, Vertaizon, Chignat et, sur sa butte, Beauregard l’évêque. Nous distinguons au loin Thiers, le château de Ravel et celui de Mauzun. Après un arrêt à la petite chapelle Ste Marcelle, nous dominons bientôt la vallée de l’Allier : d’abord Pont du Château, puis en la remontant, Lempdes, Cournon. Les vignes se font plus nombreuses. L’approche de Mezel est spectaculaire : son château (XIIIe siècle) présente encore un système assez complet de fortifications et le village offre une très belle vue sur la chaîne des puys. Un petit vent frais face à nous, nous rentrons par un dédale de petites rues en passant par la « source de la tête d’ail ». Merci Claude de cette balade au parfum d’été !

Randonnées au départ de Mareuge, la Font-de-l’Arbre et Allagnat

par Monique, Adeline et Françoise


Jeudi 5 mai : Après les orages de la veille, le temps paraît encore incertain mais nous sommes une vingtaine de courageux tout au bout du village de Mareuge. Nous traversons ce village qui nous étonne : malgré son isolement, des artisans affichent leurs productions, la chapelle, encadrée d’une maison, est bien restaurée, comme le four à pain et les fontaines fleuries. Il y a même un habitant passionné qui se consacre à la construction d’un petit château fort… en parpaings, certes un peu incongru ici ! En allant vers l’Est, (de belles orchis mauves et blanches au bord du chemin) nous traversons les deux départementales avant de revenir vers le Nord en direction de Zanières, au milieu des prés de la vallée de la Monne. Les nuages restés bien gris nous donnent quelques gouttes de pluie et même, pendant quelques secondes, des petits grêlons mais le temps se calme vite et à Zanières, nous bifurquons vers l’Ouest pour longer le puy de Monténard, très boisé. De ce côté, ce sont Saulzet-le-Froid et son étang, la Martre, Pessade que l’on situe avant de revenir vers le Sud à Mareuge, avec en face de nous le Sancy qui a encore quelques plaques de neige. C’est une boucle sans difficulté, paysagère, par temps vivifiant, merci Georges !

Vendredi 6 mai :  Le rendez-vous de mercredi est reporté ce vendredi, où le temps est plus clément, au parking du Village Auvergnat de la Font-de-l’Arbre. Nous traversons la départementale et prenons le chemin qui passe au pied du puy de Couleyras et rejoint le “chemin des gouris”, du nom des saisonniers qui se louaient autrefois pour les travaux agricoles de l’été. Il monte vers le Nord et longe le golf des Volcans, à l’Ouest du puy de Dôme. Le “green” est en effet très vert, les golfeurs y ajoutent des couleurs vives… Ils se sont garés sur le grand parking que nous traversons toujours en direction du Nord, le long de la Bruyère aux Moines, presque jusqu’à la Fontaine-du-Berger. De là, nous repartons vers le Sud et l’Est, en plein bois, et sur une butte au-dessus d’Orcines, nous arrivons au pied d’un calvaire : trois croix en pierres, massives et hautes, fichées chacune sur un gros trapèze de mêmes pierres. Quelques arbres nous étonnent, à la descente ce sont des bordures d’orchis, et nous revenons, d’abord face au Puy de Dôme tout proche et imposant, puis directement vers la Font-de-l’Arbre. C’est une belle rando sur les lieux qui ne nous lassent jamais et dont il aurait été bien dommage de se priver à cause de la météo, merci Claude !

Dimanche 8 mai : Nous nous retrouvons devant le château d’Allagnat dont on ne voit ici que le mur d’enceinte du parc, et nous nous en éloignons vers l’Est par les grands chemins forestiers du “Parc d’Allagnat”. La forêt est belle, printanière, le soleil donne de belles lumières dans le sous-bois : agréable marche sylvestre ! Nous bifurquons vers le Sud presque jusqu’au puy de Barme, puis vers l’Ouest dans le bois de Bravant. La forêt s’éclaircit et bientôt nous sommes à découvert. À notre gauche, au loin, le Sancy, la Banne d’Ordanche et des petites pointes : les roches Tuilière et Sanadoire. Plus près, l’herbe verte des prairies et les vaches qui profitent du soleil. En revenant vers l’Est toujours dans le bois de Bravant, le puy de Dôme est tout proche en face de nous mais sa base est cachée par la forêt de la chaîne. Une ferme interdit le retour par le parc : nous rejoignons le bas du village d’Allagnat que le château domine, imposant et bien visible cette fois. Belle balade qui annonce l’été, fleurs et verdure à profusion, merci Claude !