Randonnées de 2020


Janvier 2020

au départ de Pérignat sur Allier

Jeudi 2 janvier : Première sortie de l’année, nous échangeons les vœux de bonne année avant le départ ; le soleil est avec nous ! Nous rejoignons vite le site Écopôle du Val d’Allier : les anciennes gravières ont été réaménagées et forment maintenant de grands bassins dont on peut faire le tour. D’importants travaux écologiques réalisés en partenariat avec la LPO Auvergne ont permis de favoriser le retour de la biodiversité sur cet ancien site industriel. Situé sur un axe migrateur, l’endroit est particulièrement prisé par les oiseaux. Dès notre arrivée sur la berge, nous observons de nombreuses foulques sur l’eau et de nombreuses oies Bernaches ensommeillées sur une île.
Surprise de découvrir un escalier incongru dans cet espace naturel : découvert en 2018, c’est ce qu’il reste du château (détruit en 1991) du compositeur clermontois George Onslow…
Nous allons jusqu’à l’étang du Pacage(le plus au Sud), dominé par La Roche Noire, avant de revenir à un observatoire près du grand bassin : beau point de vue sur la roselière.
Nous contournons un étang plus petit et sauvage ; un cygne lisse ses plumes ; une station d’écoute des oiseaux est installée sous les arbres (chaise-longues en bois).
Nous retrouvons ensuite le grand bassin et la falaise aux hirondelles, avec la chaine des puys et le PDD en toile de fond. Ici, les oies bernaches cherchent leur nourriture sur les berges ; des cormorans sont installés sur un radeau ancré au milieu d’un bassin, des hérons s’activent à la pêche…et c’est le retour sur Pérignat tout proche.
Dépaysement absolu dans ces espaces naturels aquatiques si différents de ceux que nous parcourons en montagne. Merci Claude pour cette découverte !

au départ de Joze

Dimanche 05 janvier : L’ancienne gare est devenue une maison médicale, mais elle a gardé son aspect familier avec le nom écrit sur le côté que l’on voyait du train : JOZE. La ligne allait de Maringues à Gerzat et servait à l’importante production agricole. C’est que nous sommes dans la très riche Limagne. Nous prenons vers le Nord de très larges chemins au milieu des vastes terrains de culture, soit à la terre fraîchement retournée, soit encore encombrés des galets que l’Allier a dû charrier là il y a bien longtemps. A la hauteur de St Laure, nous passons au milieu des étangs, anciennes sablières, et revenons par Tissonnières, un village tout en longueur au bord de l’Allier qui fait ici de grands méandres. Ses galets ornent le mur des maisons, on voit Bassinet et Culhat sur la rive droite. Mais le paysage est partout bien plus lointain : les Dômes; la Toscane auvergnate, et au milieu des cultures, des pigeonniers, des hangars à tabac et beaucoup de chevaux et d’ânes ! Un circuit sans difficulté de début d’année, merci Claude !

au départ de Chadeleuf

Mercredi 8 janvier : À l’entrée de Chadeleuf, nous rejoignons le village pittoresque pour monter doucement vers le Sud puis revenir sur la Ronzière. En face de nous, une butte avec un petit château, et plus bas, des étangs jusqu’à la crête d’où l’on voit Neschers sur le versant opposé de la Couze Chambon. Nous descendons pour rejoindre la ville, traverser la Couze sur un vieux pont à culées (interdit de trotter !!), passer devant un mur habillé de portes et fenêtres en trompe l’œil, et grimper par un raidillon sur le plateau au-dessus de Plauzat. Nous redescendons dans le bois en passant devant une grotte d’où l’on extrayait la pierre ponce, puis le long de la rivière, rapide et claire, que nous traversons à nouveau sur un petit pont de pierre à peine de la largeur d’un âne ! Nous remontons dans la ville et grimpons à nouveau pour retrouver le versant qui abrite Chadeleuf. C’est un beau circuit, paysager, riche du patrimoine des deux villages de caractère dans une vallée encaissée, merci Claude !

au départ de Clermont Ferrand

Jeudi 9 janvier : LA TIRETAINE À CLERMONT
La balade d’aujourd’hui va nous amener à suivre, cette fois, la Tiretaine qui, maintenant assagie, se glisse entre la butte de Clermont et les collines de Montjuzet et de Chanturgue. Avec ses nombreux moulins, le long du « bief des usines », c’est la zone industrielle des temps anciens.
Mais au niveau de Fontgiève (Fons Jovis, la Fontaine des Juifs), elle est entièrement couverte ; nous devons nous contenter d’évoquer la fontaine d’Abraham, le Pont Naturel, l’ancien marché de gros du square maréchal Fayolle.
À partir de Saint Alyre, elle se découvre (Saint Alyre est la première implantation chrétienne hors des murs de la cité impériale). Puis c’est l’usine Michelin des Carmes : la Tiretaine y pénètre mais il faudrait être une grenouille pour se glisser entre les barreaux de la grille. Au delà, c’est le cimetière des Carmes que la rivière coupe en deux.
Nous revenons par l’avenue de Montlosier, pour retrouver l’autre extrémité de Fontgiève, où les agriculteurs des environs retrouvaient les commerçants clermontois (le Marché Saint Pierre maintient cette tradition alimentaire).
Encore un petit détour par le quartier de l’ancien Hôpital Général dont seule subsiste la chapelle en forme de croix grecque, et la cour des Pots Cassés (alias rue des 4 Passeports) et sa petite synagogue Beit Yacov. Merci à tout le groupe pour sa bonne humeur tout au long du parcours !

Pour voir ou imprimer les paroles de la chanson « La Tiretaine » transmise par Georges, cliquez sur “LIRE LE DOCUMENT”. >

Pour écouter “Au Bord de la Tiretaine” par Guylène Laur et Jean-Yves Duchesne

https://www.youtube.com/watch?v=ZHi0mAdoDbU

au départ de St Bonnet lès Allier

Mercredi 15 janvier : Beau temps encore ! A l’entrée de St Bonnet lès Allier, nous prenons en pente douce les chemins qui conduisent à Chauriat dont on voit bientôt le beau clocher roman niché au pied des petites buttes du val d’Allier : le roc de Vezin, le puy de la Poule, le Mercurol. A Chauriat, nous allons vers l’Est puis le Sud (au loin, le château de Ravel) et une montée un peu plus raide nous amène au pied du puy Benoît. Nous en faisons le tour, et là, c’est toute la Toscane auvergnate : le puy de Courcourt, Chas, les deux Turlurons (qui nous cachent Billom) et vers l’Ouest, les Puys et même le Sancy où l’on devine un peu de neige. Nous sommes toujours à découvert, aérés par vent doux et sous le soleil, mais aussi quelques nuages qui donnent au paysage des couleurs nettes et parfois étonnantes jusqu’au retour confortable autour du Montignat : un beau circuit sans difficulté, merci Claude !

au départ de Chatel Guyon

Jeudi 16 janvier : Nous partons de l’Office de tourisme avec une météo digne d’un mois d’avril ; c’est le moment d’évoquer l’historique de Chatel Guyon qui s’est construite autour de la colline du Calvaire : il ne reste rien de l’ancienne forteresse du Comte Guy II qui a donné son nom à la ville (« Castrum Guidonis =château de Guy), mais nous découvrons la rue « Guy de Maupassant » (venu faire ici trois séjours et cures thermales en 1883, 1885 et 1886) qui nous mène à l’église Saint-Anne. L’intérieur est décoré de fresques peintes par l’artiste estonien Nicolaï Greschny en 1956 : représentation de la création du Monde et de l’Apocalypse, immenses icones à “lire” et interpréter, qui tapissent la totalité des murs et du plafond !
Le parcours urbain s’arrête vite et nous suivons maintenant un superbe sentier empruntant les sous-bois ; la pente s’accentue, nous suivons le chemin panoramique de la Naute, le chemin du Tour du Char et des Bouleaux (superbes vues sur Châtel, la vallée de Sans-Souci, Champ-Griaud, les plateaux de Châteaugay, Rochepradière…, regards amusés sur les nombreuses sculptures en bois installées en bordure !) avant de redescendre, longer le Parc Écureuil (pas de séance accrobranche pour nous…).
Revenus en ville, nous retrouvons les belles villas (certaines art-déco…), entrons dans le parc Thermal, passons le Théâtre, le Casino et les Anciens Thermes avant de revenir au parking.
Merci Jean-François et Jean-Gabriel pour ce parcours riche de découvertes !

au départ de Lignat

Dimanche 19 janvier : Dès l’arrivée au stade de Lignat, le vent froid nous stimule : c’est l’hiver, plus de températures printanières, mais le soleil perce entre les nuages et nous partons plein Sud, avec un petit crochet vers la “gargouillère”. Elle gargouille, effectivement, mais refuse de jaillir de son trou en ciment. Les bulles s’accélèrent de temps en temps mais nous attendons en vain que l’eau surgisse de la source intermittente. Martine nous explique la différence avec un geyser, qui jetterait de l’eau chaude… Nous continuons avec en face de nous le château de Busséol, sombre sur le ciel tourmenté, mais le paysage est immense vers l’Ouest avec toutes les petites buttes de la Comté, et à partir du joli village de Contournat, vers le Nord : Billom, les Turlurons, le château de Ravel et celui de Bard. Nous longeons l’étang des Rochettes Hautes avant de revenir par Ceyssat et bientôt à Lignat, près d’un complexe scolaire récent, puis d’une grande chapelle. Une très belle boucle vivifiante, merci Claude !

au départ de Pont du Château

Mercredi 22 janvier : Les bords de l’Allier, par temps doux, rive gauche : nous suivons les boucles de la rivière, d’abord à découvert puis en sous-bois, et longeons les falaises de Machal, abruptes, de calcaires blancs, qui dominent la rive droite. Parfois, il faut quitter le chemin de bord de l’eau, trop mouillé, pour les broussailles clairsemées d’hiver, mais on suit tous les méandres de l’Allier jusqu’au pont couvert de Dallet qu’on laisse sur notre droite pour remonter sur le grand plateau de cultures entre Lempdes et Dallet. Le paysage s’élargit : Dallet, Mezel à l’Est, Lempdes et les Dômes à l”Ouest, et nous revenons à Pont du Château le long de la voie ferrée, puis vers le château mais nous redescendons dans la vallée par un petit chemin qui retrouve le parc pour enfants près des stades : Un circuit à la fois facile et divers, la rivière est belle en hiver. Merci Claude !

au départ de Ceyrat

Jeudi 23 janvier : “Bourgailloux et Chantemerle”, des noms de lieux-dits qui sont familiers aux Ceyratois. Pour rejoindre le premier, il faut traverser l’Artière de Boisséjour, passer devant le lavoir du village, rejoindre “Boisséjour haut”. Avant de traverser le Chorigier, sous le puy de Gravenoire, un regard ému à la croix du Chire qui se trouvait autrefois à l’endroit d’où l’on voit tout Clermont et les lointains vers l’Est. (Revoir le début du film “Ma nuit chez Maud” !!), et nous rejoignons ce “Bourgailloux”, maintenant bien urbanisé, pour revenir vers l’Artière et suivre la vallée de Préguille. Ensuite, ce sont les “hauts de Ceyrat”, d’où l’on descend pour remonter la rue de Chantemerle et les chemins de Boucherade qui conduisent à Boisséjour. Une boucle où l’on constate que nos villages sont bien pentus, paysagers, mais où les noms sont bien jolis ! Merci Yves !

au départ d’ Enval

Dimanche 26 janvier : Enval est sur l’Ambène, entre ses gorges et sa coulée verte. Nous suivons la rive droite de la petite rivière vers l’aval. C’est un petit torrent avec quelques chaussées, à l’eau claire et dont les berges ont été bien aménagées. D’abord entre les jardins puis entre des maisons du bord de l’eau, le chemin est toujours agréable, on y voit deux aqueducs très anciens (dont l’un a été recouvert auprès d’une fontaine) qui franchissent la rivière, et un grand bâtiment qui appartient à la CCI (c’était l’ancien Carmel), il nous conduit après un petit pont en rondins à l’abbaye de Mozac. Quel plaisir d’aller (re)voir tout près les chapiteaux tombés après un tremblement de terre (beauté des Saintes Femmes autour du tombeau du Christ…), ceux qui sont en hauteur, le tympan de la cour, la châsse, les stalles du chœur… ! il faut pourtant en sortir pour revenir le long de la voie ferrée entre Riom et Volvic (réservée à l’eau du même nom !), et à côté d’un pont à une arche, nous admirons une ancienne maison de garde-barrière, en pierres et d’architecture étonnante, qui était sur la voie Vichy – Châtel-Guyon. Nous revenons à Enval (en face de nous, le château de Tournoël) en retrouvant l’Ambène, après un arrêt à la croix des Graviers. Un parcours riche, pittoresque, aisé, très plaisant, merci Claude !

au départ de Moissat Bas

Mercredi 29 janvier : Nous partons de Moissat… Bas, mais traversons le Nord de Moissat… Haut, pour prendre les grands chemins entre les immenses champs de culture de Limagne, vers le Nord d’abord jusqu’aux Charles, puis le Nord-Ouest. Nous passons au-dessus de la voie ferrée (voie unique) et nous sommes au pied du puy de Courcourt dont la tour domine la plaine et le gros bourg de Seychalles. Nous revenons vers le Sud, juste en face de la falaise où se niche le château de Ravel. Le temps maussade nous a pourtant épargné la pluie, même si la terre colle aux chaussures, les lointains sont dans les nuages mais on devine tous les Dômes et l’air est vif malgré la température peu hivernale. C’est une bonne marche en pleine campagne, la grande plaine nous donne toujours l’occasion de respirer, merci Claude !

Février 2020

au départ de Culhat

Mercredi 5 février : Petite pause au départ devant la jolie lanterne des morts de Culhat : c’est une des rares lanternes qui nous reste de ces monuments qui étaient au milieu des cimetières lorsque ceux-ci entouraient les églises, non pas des ossuaires, mais des tours munies d’une poulie pour monter une lumière qui devait éclairer les âmes de morts… Nous partons plein Sud le long du Lignoux, passons devant le château de Champ Garan, allons jusqu’à Chez Marais, puis, à l’Est, à La Brousse, son château d’eau intégré au village et plus loin son étang. A l’Ouest, à l’horizon, tous les Dômes mais autour de nous, c’est la grande Limagne : Lezoux et Beauregard l’Évêque au-delà de l’autoroute, à l’Est la région plus boisée qui va jusqu’à la Dore. Nous revenons par la Vernelle, c’est la plaine et son vaste paysage par beau temps juste rafraîchi par un peu de vent, merci Claude !

au départ de Marsat

Jeudi 6 février : Départ à l’Ouest de Marsat, la route se termine par un chemin que nous empruntons vers le Sud. Au lieu-dit les Ratiers, une croix en fer sur un socle de pierre nous intrigue par sa forme et ses inscriptions, puis nous faisons le tour du Puy de Marcoin en ignorant le chemin qui conduit à son sommet, après avoir franchi le Sigadoux. En remontant vers le Nord, une autre croix de pierre, bien plus récente, est au début du circuit à découvert vers l’Est : Ménétrol tout près, le Forez au loin. Nous rentrons dans le bois de Marcoin : une petite montée d’abord, et une descente rendue difficile par les pluies qui ont bien abimé les chemins. Le retour par la croix des Roches est plus facile, et il faisait si beau que la boue sur les chaussures n’a pas entamé le plaisir d’une jolie boucle : Merci Jean-François et Jean Gabriel !

au départ de Reignat

Dimanche 9 février : Nous partons de Reignat, village fortifié dont l’église a un étrange clocher à peigne, en direction du Sud-Ouest pour faire le tour de la butte de Montaigut puis remonter vers le Nord jusqu’à Glaine. Le vent de la tempête atlantique nous secoue parce que nous sommes à découvert avec de tous côtés un paysage immense, la Toscane auvergnate dont Billom et ses Turlurons, et les nombreux châteaux de la Comté. A Glaine, (belles maisons restaurées, parfois en torchis), on voit ceux de Ravel, la Molière, Aulteribe, et les petites buttes appelées ‘grun” lorsque nous nous arrêtons à l’église St Jean, magnifique romane du XII ème siècle. Nous repartons vers Chamoirat (pigeonnier peint de curieux motifs) pour grimper jusqu’à la table d’orientation qui nous permet de nous repérer dans tout ce que nous avons vu, avec Dômes et Sancy d’un côté et Livradois-Forez de l’autre pour fermer le panorama… Nous revenons par le puy Lacroix et sous la ruine du château de Montaigut pour redescendre directement à Reignat. Une boucle superbe, un grand bol d’air dans le vent et le soleil avec nous, merci Claude !

au départ de Boudes

Mercredi 12 février : Nous partons de Boudes et montons sur un large chemin de terre. Bientôt en face de nous, le château de Chalus et une vue étendue : Saint-Germain-Lembron au fond, plus loin la butte de Nonette et le Livradois.
Arrivés à Chalus, nous longeons le château et ses remparts (forteresse avec un donjon carré du XIème siècle, remaniée sur le siècle suivant (échauguette, fenêtres à meneaux), atteignons l’église Sainte Foy, l’ancienne chapelle du château, avec une toiture en lauzes (la Vierge en Majesté qu’elle abritait est maintenant en dépôt dans le Trésor de la Cathédrale de Clermont-Ferrand). Des anciennes caves témoignent du passé viticole de ce bourg très ancien.
Dès le début de la descente s’ouvre un panorama à 180° sur tout le Lembron : Gignat, Bergonne ; loin, en face de nous : Vodable, Solignat et le pic d’Ysson, plus près, Antoingt, Mareugheol et Villeneuve-Lembron ; partout des vallons aux pentes cultivées de vignes et aux sommets occupés de villages ; le fond de la vallée est une mosaïque de terres riches et cultivées.
Nous atteignons à mi-pente la chapelle romane Sainte-Madeleine, sauvegardée par une association locale. Le chemin contourne les champs, puis remonte vers Villeneuve-Lembron et son imposant château Renaissance, aux tours massives et fossés profonds. Le curieux dôme à l’impériale du clocher de l’église St Claude (XVe siècle) attire les regards …
Nous repartons par le chemin de Mousteloux, montons jusqu’à un col avant de descendre pour atteindre les premiers vignobles : le chemin est à flanc de côteau, au-dessus des vignes, que nous traversons pour rejoindre Boudes.
Un circuit riche en découvertes dans un paysage qui ne nous est pas familier : merci Claude !

au départ de Beaumont

Jeudi 13 février : « Le Chemin Vert de Beaumont »
Malgré un vent violent, on était quand même 34 au départ.
Contourner le bassin du Pourliat a permis de parler géologie (le bourg de Beaumont, Saint Jacques, les Cézeaux sont sur une coulée de lave de Gravenoire), hydrologie (l’Artière, comme la Tiretaine, est un torrent issu du plateau des Dômes, susceptible d’être très violent d’où le bassin de rétention que nous longeons, mais aussi, proche du bourg qui la domine sans risque d’inondation, utile aux activités humaines), et histoire (Beaumont doit sa création à l’implantation d’une abbaye bénédictine féminine au VIIIème siècle ; son abbesse était le seigneur du lieu).
Au delà du carrefour, traversée du parc sportif de la Mourette et un grand tour dans le parc de Boisbeaumont et ses statues. Toute cette zone était occupée il y a un siècle par des bois et des cultures, les constructions sont récentes avec de grands espaces.
Tout en étant proches de chez nous, nous avons pu faire 6 km de marche sans se tordre les pieds sur des cailloux, sans boue (…), à distance des voitures ; et personne ne s’est envolé !

au départ de Chamalières

Dimanche 16 février : Partis du lycée hôtelier de Chamalières, nous nous élevons rapidement pour prendre un sentier qui nous conduit au belvédère de la Pierre Carrée. Mais où est-elle donc passée cette pierre ? Déjà en 1959, il était dit : « Il y avait là une grosse pierre carrée percée d’un trou »… Nos yeux ont balayé un panorama exceptionnel, des coteaux de Chanturgue jusqu’au Puy de Montrognon avec en arrière plan, la montagne Bourbonnaise, les monts du Forez et Clermont dans sa cuvette avec sa cathédrale au milieu. Quatre tables d’orientation ont trouvé place sur ce promontoire en 2008.
Après avoir emprunté un sentier un peu raide à travers la forêt, nous arrivons au pied de la coulée de basalte de la Montagne Percée (692m). Martine nous donne des explications sur sa formation.
Son cône éruptif (aujourd’hui disparu) serait situé vers la Baraque. La lave a emprunté une ancienne vallée en direction de Chamalières. L’érosion ayant emporté les versants constitués de roches tendres, la coulée se trouve actuellement perchée : c’est l’inversion du relief.
Ce volcanisme est très antérieur (Tertiaire, Miocène, environ 20M d’années) à celui de la chaine des Puys (Quaternaire). Nous avons observé au-dessus de la grotte une belle prismation du basalte dû au refroidissement du magma.
Au sein de la coulée peut se former des bulles de gaz lorsque le magma rencontre de l’eau. C’est vraisemblablement l’origine de la grotte considérablement agrandie par l’exploitation des romains. Au fond de celle-ci, une fenêtre de pierre nous offre une vue magnifique sur la ville de Chamalières. Il y a encore une trentaine d’années, du Bd Thermal, il suffisait de regarder vers la falaise en direction d’Orcines pour apercevoir un rayon lumineux et poétique sortir de la montagne. Ce spectacle fascinant n’est plus, masqué par la végétation.
Nous contournons la montagne et en quelques enjambées passons devant la fontaine lavoir et le menhir christianisé de Villars. Nous nous engageons sur la voie romaine et descendons tranquillement le chemin qui nous ramène au parking. Merci Claude !

au départ de Chaynat

Mercredi 19 février : Nous sommes nombreux à partir de Chaynat ; le puy de St Sandoux nous domine… Pas de surprise, le chemin commence par une montée … Claude : « il y en aura pour deux kilomètres ! ». Chacun son rythme, mais tout le groupe va bien…Le soleil nous accompagne… En contrebas, Ludesse ; la pente s’accentue un peu, Plauzat dans la vallée, au loin, la vue est immense ; on reconnaît les pics d’Ysson et de Vodable, que nous avions découverts la semaine dernière côté Lembron ; dans la vallée, les forts de la Sauvetat et Authezat. Au hameau de Pressat, il faut maintenir l’effort. Mais la récompense est de taille quand nous arrivons en haut : la chaîne des puys avec le puy de Dôme apparaît à l’ouest !
Le puy de St Sandoux est un belvédère sur la Limagne : nous nous amusons à mettre un nom sur la multitude des villes et villages de la vallée de l’Allier : la citadelle de Buron… Montpeyroux et Parent…le plateau de Corent, les Martres de Veyre, Veyre Monton et sa vierge, St Amand Tallende et Le Crest, avec en arrière plan le Livradois-Forez !
Le vent est fort ; pas de parapentes mais le site est bien choisi pour les départs de vol libre ! En bas, St Sandoux et le château de Travers au dessus. Quelques nuages gris nous font repartir.
La descente est pentue ! Nous traversons l’ancien village médiéval de St Sandoux, son quartier des forts bien conservé et de belles fontaines ; repartant SE, nous voyons l’abbaye ND de Randol avant le retour aux voitures.
Très belle balade au puy de st Sandoux par une météo printanière : merci Claude !

au départ d’Opme

Jeudi 20 février : Presque la cinquantaine aujourd’hui, Fanny avec nous ! Il fait bon ; nous quittons Opme plein Ouest en dominant Saulzet le Chaud, puis prenant plein sud, nous découvrons bientôt Varennes tout ensoleillé et les puys jusqu’au col de la Ventouse. Commence alors le chemin de montée sur le puy Giroux : nous quittons le soleil pour l’ombre de sa forêt. Moments agréables : bonne humeur et friandises pendant les pauses ! Bientôt la descente et le retour sur Opme : nous longeons le château, redécouvrons l’église romane et nous nous séparons, toujours au soleil !
Joli parcours tout près de chez nous, conduit de main de maître : merci Jacky !

au départ de Pulvérières

Dimanche 23 février : Record pour un dimanche ! Nous sommes 28 au cœur des Combrailles à prendre “le sentier du grèbe huppé” qui commence le tour de l’Étang Grand, tout bleu aujourd’hui, comme le ciel, mais sans d’oiseaux migrateurs ! Nous sommes près de la chaîne des puys, celui de Louchadière tout proche. Après être passés près de deux anciens moulins, nous traversons Pulvérières, puis prenons direction Sud jusqu’à passer sous l’autoroute et atteindre le petit village de Fontaube. Nous repartons Nord, le Sancy déneigé derrière nous, repassons sous l’autoroute, Moncognol face à nous ; ici, bois et pâturages : les vaches sont déjà à l’herbe et nous regardent passer avec étonnement. Après Moncognol, nous sommes presque revenus à Pulvérières, mais nous traversons la vallée du petit ruisseau qui descend de l’étang Grand. Sur l’autre versant, l’œil avisé de Claude aperçoit entre les arbres la silhouette minuscule de la Vierge de Beaufort ! Arrivés au hameau « l’Etang », la vue se dégage sur la Roche de Sauterre, et bientôt c’est le panorama sur les monts Dômes : Jumes et Coquille, Louchadière, Chopine, les Goules, Pariou, Puy de Dôme et Côme ! avec l’Étang Grand au premier plan, le paysage est grandiose sous le soleil…
Merci Claude pour cette balade facile mais somptueuse !

au départ de St Babel

Mercredi 26 février : Le Sancy au loin fait briller sa neige fraîche ; nous quittons St Babel dominé par le « Grand Raymond » tout recouvert de feuillus. Nous montons jusqu’à son pied, entrons dans la forêt, bienvenue pour nous couper du vent froid ! Nous tournons autour du « Grand »… Après le « Petit Raymond », la descente est pimentée par les petites sculptures de pierres posées au bord du chemin et, plus gourmand, par le cake préparé par Monique ! À la sortie du bois, plein Sud : le pic d’Usson et Sauxillanges, et les premiers contreforts du Livradois-Forez ; à l’Ouest, la tour de l’Horloge de St Babel sur sa butte. Quelques vignes abandonnées ; pourtant ces côteaux sont bien exposés ! Nous poursuivons la descente à travers prés et champs et traversons les hameaux de La Vachère (beau lavoir et bassin à rouir), La Ribeyre « Vallée où le ruisseau coule », et reprenons la montée vers La Martre et les Bergères avant de revenir par le Sud à St Babel.
Beau parcours sous le soleil aux bornes Sud de la Comté, merci Claude !

au départ de Chanonat

Dimanche 1er mars : Nous sommes une bonne vingtaine à partir du cimetière de Chanonat malgré la météo incertaine……nous grimpons à travers vignes vers Jussat : les précoces giboulées de Mars nous cinglent le visage et nous trempent totalement, mais bientôt une éclaircie nous remonte le moral et nous permet d’observer la falaise blanche au dessus du village. Le chemin longeant le pied de la falaise est aujourd’hui fermé en raison d’éboulements récents. Elle est en effet fragile, constituée de matériaux meubles et friables (alternance de strates calcaires, marnes, sables).
Dans les niveaux supérieurs on peut observer des stromatolithes. Ces structures se présentent sous la forme de boules, parfois métriques, à surface mamelonnée (comme un choux fleur). Elles résultent de l’action de cyanobactéries appelées autrefois « algues bleues ». Ces organismes sont présents sur terre depuis 3,5 milliards d’années jusque nos jours où on les trouve en milieux aqueux salés ou non et peu profonds. Ils ont joué un rôle primordial dans l’apparition sur terre d’organismes plus complexes. Ces bactéries, par la photosynthèse, absorbent du CO2 (contribuant donc à la désacidifier les océans) et rejettent de l’O2 (enrichissement de l’atmosphère en oxygène indispensable à la vie).Elles précipitent du calcaire et constituent, couches après couches ces structures en boules que l’on appelle des stromatolithes et qui constituent de véritables récifs.
Nos stromatolithes de Jussat datent de l’Oligocène sup (25 millions d’années environ). C’est l’un des plus beaux sites naturels d’Auvergne voire de France pour l’observation des stromatolithes. Mais attention : il est très fragile et l’érosion est très active dans ce secteur (cf. les éboulements récents de La Roche Blanche).
Vous trouverez sur le site « planet-terre.ens-lyon » un article du géologue Pierre Thomas « L’Auvergne, un musée des stromatolithes », montrant un magnifique stromatolithe, aujourd’hui disparu, victime de la tempête de Décembre 1999.
Nous prolongeons notre montée jusqu’au sommet du plateau (coulée basaltique) ; beau panorama sur Le Crest, Veyre-Monton. Un peu de bitume et nous descendons par une belle hêtraie jusqu’au mini circuit de modélisme. Le Plateau de Gergovie nous domine et nous admirons la vue sur la Limagne. Nous prenons en face le large chemin qui nous reconduit à Jussat. Au passage, coup d’œil aux grottes (anciennes carrières d’extraction de la chaux), refuge protégé de plusieurs espèces de chauves-souris. À l’entrée de Jussat : ancien four à chaux en restauration. Nous entamons notre descente vers Chanonat sous une pluie battante……Merci Claude pour cette belle balade que beaucoup ne connaissaient pas !

au départ de St Amant-Tallende

Mercredi 4 mars : Nous partons de St Amant-Tallende par le vieux pont gothique sur la Monne. Les côteaux de cette vallée où coulent Veyre et Monne sont dédiés à la pomme depuis le 18èmes, et beaucoup de vergers sont maintenant bio. C’est quand nous approchons de Tallende que le chemin monte progressivement le long des vastes terres agricoles, dominé par le Puy de St Sandoux avec à son pied, le village de St Sandoux. Un peu avant d’y arriver, Claude nous fait entrer dans un « verger à vocation pégagogique » ; pour y voir…la chapelle Notre-Dame-des-Près, plantée parmi de nombreuses variétés de pommiers !
D’origine gallo-romain, le village de St Sandoux a été dès le XIIIème siècle sous la domination de la famille de La Tour d’ Auvergne qui y a construit un château, puis a été vendu en 1607 au Seigneur de Travers.
Nous apercevons déjà le château de Travers… Arrivés à sa grille, Claude nous détaille la vue d’ensemble : la tour ronde qui date de la construction médiévale du XIVe, la plus grande partie a été remaniée au XVII et XVIIIème s… Le château est classé Monument Historique et ne se visite pas. Claude a pourtant obtenu des propriétaires l’autorisation de traverser le domaine. Nous pourrons voir, d’abord les extérieurs (la ferme et son joli pigeonnier, un pédiluve), puis, en traversant la cour : la façade du château, la terrasse et sa curieuse petite échauguette, les jardins…
Le chemin en descente nous ramène sur les flancs du puy de la Peyronère, à nouveau en longeant des vergers, vers St Amant Tallende et son château de Murol-en-St-Amant.
Balade dans un fief de la culture de la pomme, enrichie de la découverte (rare) du château de Travers, merci Claude !

au départ de Montaigut le Blanc

Mercredi 11 mars : le départ se fait au pied de la butte de Montaigut le Blanc ; le chemin longe d’abord la Couze Chambon, au fond de ses gorges dont l’entrée est surveillée par la tour de Rognon, seul reste d’un château du XIIème à vocation défensive ! Nous prenons vite un peu de hauteur pour gagner le « sentier de la Gaillarde », qui ramène vers Montaigut, à flanc de versant, alternant les passages entre les chaos rocheux, sous les troncs d’arbres barrant le parcours, les descentes glissantes sur les feuilles humides, et … point d’orgue…la montée d’une échelle ! Nous sommes nombreux, en file indienne, avec souvent une petite attente à chaque obstacle : il nous a fallu presque 1 heure pour parcourir 5 km…Nous poursuivons en montée sur le « circuit du bal des fées », jusqu’à déboucher sur un plateau : prés occupés par des Salers, terrains agricoles avec une vue sur le Sancy enneigé et brillant au soleil, aux portes des premières maisons de Reignat. Contraste saisissant de cette ouverture sur toute la vallée de l’Allier depuis Buron jusqu’à La Sauvetat, après le parcours sauvage du début de la marche !
Il reste à descendre ! Chemin facile dans la forêt jusqu’à retrouver Montaigut, serré sur son éperon, autour de son château et son église…
Merci Claude pour ce parcours un peu sportif et qui mérite bien son niveau 5 étoiles !

au départ d’Orcet

Jeudi 12 mars : Nous partons de l’étang des Pèdes où patientent quelques pêcheurs pour aller vers Orcet : Jean-François nous annonce un circuit où le patrimoine rappelle à la fois la bataille de Gergovie et la religion du Moyen-Âge. En effet, première croix ancienne et curieuse, puis la belle piéta dans une coquille St Jacques enchâssée à l’angle du cimetière, et à l’intérieur de celui-ci, une croix à bubons, souvenir d’une épidémie de peste… Nous traversons une zone pavillonnaire avant de nous retrouver sur le plateau qui fait face à Gergovie, et là, c’est la première borne érigée à l’instigation de Napoléon III pour marquer les limites du grand camp de César. Ces bornes sont triangulaires, situées aux quatre angles d’un immense trapèze où César a installé son armée en 52 avant J.C. Gergovie, le Crest, la Roche Blanche, la vallée de l’Allier : le paysage est riche jusqu’à la deuxième borne du camp où Jean-François nous rappelle le calendrier julien qui est encore le nôtre. Nous revenons vers Orcet, et après l’église romane St Mary (bicolore, en arkose et pierre de Volvic, XI-XIII èmes siècles mais agrémentée d’un clocher bourguignon que l’on repère dans toute la vallée de l’Auzon), c’est une autre période de l’histoire qui est évoquée : la maison natale de Couthon est à Orcet, proche du château des comtes d’Orcet dont la ville a su utiliser l’architecture. Nous redescendons le long de l’Auzon vers l’étang, toujours aussi calme, sans savoir ce que l’on peut bien y pêcher ! Une boucle très riche, sans difficulté mais pleine de découvertes, merci Jean-François et Jacky !

Septembre 2020

au départ de St Bonnet-près-Orcival

Mercredi 30 septembre : Immense plaisir de se retrouver enfin ! C’est dans la bonne humeur que l’on se soumet aux légères obligations dues à la situation sanitaire, car ce qui compte aujourd’hui c’est de se revoir, même masqués, et de partir pour St Bonnet-près-Orcival. De l’église, nous traversons le village vers l’Est puis allons vers le Sud : montée raisonnable en ce jour de reprise ! Par de beaux chemins d’où le paysage lointain est magnifique (chaîne des Dômes et Sancy), et au milieu des prés encore verts avec de beaux troupeaux, nous passons à la croix de Paragude jusqu’à Neuville. Là, nous allons vers l’Ouest puis encore le Sud jusqu’à La Marronie, une grande ferme en réfection dont les toits sont de guingois. Juste avant la Pointésie, nous traversons le Sioulet et remontons Nord-Nord-Ouest, traversons la Sioule (altitude 880 m) dans une vallée plus boisée, et nous retrouvons l’espace du paysage à Juégeat d’où l’on voit Voissieux et son joli château flanqué de tours rondes. Le retour vers St Bonnet est tantôt à découvert tantôt boisé, mais on a repéré l’église et l’on revoit la Sioule et les ponts de pierre qui la franchissent. Il fait beau et frais, quel bonheur de marcher ensemble, ce dont nous avons été longtemps privés, merci Claude !

Octobre 2020

au départ du parking de Botanic

Jeudi 1er Octobre : DE BEAUMONT À CEYRAT
Nous étions 11 qui pensions être courageux en affrontant le mauvais temps, mais il a été tout à fait agréable. Départ du parking de Botanic, par le Chemin Vert, direction Ceyrat ; nous remontons l’Artière jusqu’au stade de Beaumont, où se réunissent les deux branches ceyratoises de la rivière (Artière de Ceyrat et Artière de Boisséjour) ; peu après, changement de commune, franchissement (en dessus) de l’Artière de Ceyrat et (en dessous) de la 4 voies que nous entendions gronder derrière les arbres.
Le Chemin Blanc passe en dessous de la butte de Montrognon, mais nous dominons quand même Beaumont et derrière, Clermont Ferrand avec une vue dégagée ; un aperçu, aussi, sur le lotissement de la Baumière qui est plus important que nous l’imaginions.
Après un tour du bassin de retenue d’eau du Pourliat, nous retrouvons nos voitures sans avoir reçu une seule goutte d’eau.

au départ de Ludesse

Mercredi 7 octobre : Départ de l’entrée de Ludesse. Pour y arriver, on a traversé ce Sud-Ouest vallonné de Clermont dont on va retrouver le paysage immense dans notre marche. D’abord vers l’Est puis le Sud-Ouest, on voit toujours très loin : Montpeyroux, le haut de la vallée de la Couze Chambon, les buttes de Montaigut ou d’Olloix par des chemins où se succèdent montées et descentes. Nous arrivons à St Julien, reconnaissons le clocheton et la fontaine de la place avant de prendre le parcours qui longe les caves enterrées sur le coteau dont l’autre versant tombe sur la Couze. Avant d’arriver à Montaigut, nous reprenons la direction du Nord sur le GR du pays des Couzes. À notre gauche, le paysage accidenté qui annonce le massif du Sancy, à notre droite toute la plaine de Plauzat qui butte sur le relief du bord d’Allier : un très beau parcours par temps doux et ensoleillé, merci Claude !

au départ du Léry

Jeudi 8 octobre : Au bord de “la 89”, juste avant le Moulin de Massagettes, nous passons sous la grand’route pour traverser le Léry (fontaine, abreuvoir, four à pain) et passons à nouveau sous la route pour la longer, de loin, vers l’Est. Entre la vallée de la Miouze et plus loin la chaîne des Dômes, c’est le bassin d’Olby : nous voyons tous les villages de cette région d’élevage, de belles vaches dans les prés encore verts. Les chemins les bordent, que nous allions vers le Sud, l’Ouest, le Sud à nouveau, St Pierre-Roche est toujours en face de nous. À Polagnat, deux écussons étranges sur de vieilles granges nous permettent une petite pause patrimoine, et nous repartons vers le Nord, heureux d’une marche facile mais assez longue pour profiter du soleil et des retrouvailles. En arrivant au Léry, nous traversons le Sioulot. Merci Claude !

au départ des Martres d’Artière

Mercredi 14 octobre : Il neige en montagne : nous partons vers la plaine, la grande Limagne agricole, au départ des Martres d’Artière. La rivière qui n’est qu’un ruisseau à Boisséjour et Ceyrat se jette dans l’Allier au-delà des Martrières, un grand étang que nous longeons sur son côté Nord (il y a quelques pêcheurs) puis nous passons entre son côté Est et l’Allier rive gauche. Après avoir passé sous l’autoroute de Lyon, nous suivons encore la rivière qui n’a pas beaucoup de débit pour la saison, mais les arbres de la rive droite commencent à jaunir et rougir, c’est bien l’automne. Le chemin remonte vers le Nord, et comme au départ, nous sommes au milieu des grandes surfaces de culture, le maïs est coupé, des tracteurs retournent la terre. Avant de passer cette fois au-dessus de l’autoroute, nous sommes rattrapés par une averse mais la pluie nous a épargnés le reste du parcours, même si on la devine au loin vers les Dômes bien brumeux. Nous revenons aux Martres en suivant l’Artière : l’eau était à nos pieds (étangs, rivières) et pas sur nous, bravo Claude et merci !

au départ de Maisons Rouges

Dimanche 18 octobre : Temps magnifique après les jours gris de la semaine, ensoleillé, juste frais comme il faut pour marcher d’un bon pas. De l’église des Maisons Rouges, nous partons vers le Nord, à la première croix (qui a la forme d’une croix de Malte et dont le socle a été refait), nous prenons un grand chemin qui nous mène à Beauregard : une fontaine, une cabane roulante de berger, une croix avec Christ et Vierge en vis-à-vis, un lavoir (interdit d’y faire la vaisselle !) et de belles maisons en pierres. Nous prenons la direction de l’Ouest, puis du Sud pour faire le tour du Puy du Loup. Le Puy de Dôme et le Puy de Côme sont sous un angle inhabituel, très loin, la Banne d’Ordanche et le Sancy, mais nous sommes tout près des Puys de Louchadière et son cratère, Chopine très boisé, Jumes et Coquille. Après la clarté de ce paysage, nous empruntons un petit chemin creux ombragé (beaucoup de feuilles de chêne sous nos pas), bordé de pierres moussues, qui finit sur des prés à champignons. Nous retrouvons le grand chemin qui nous conduit aux Fontêtes, puis au carrefour de la croix du départ. Un très beau parcours qui fait du bien, merci Claude !

au départ de Pulvérières

Mercredi 21 octobre : Pulvérières, au bord de l’Étang Grand. Nous partons vers le Nord, passons devant l’Étang Barbot, puis à l’Étang, le village cette fois, et plus loin, aux Arbres. Pourtant, nous sommes toujours à découvert, le mauvais temps annoncé est simplement un vent doux et des nuages de tous les gris avec quelques trouées bleues : dans cet immense paysage vert et vallonné, on pourrait croire que l’océan est au fond tant le vent et le ciel sont bretons ! Petit à petit, le vent se calme et lorsque nous trouvons quelque végétation plus dense, nous y devinons les rails de l’ancienne voie ferrée, bien envahie, qui allait à Montluçon par le Viaduc des Fades. Dans les champs et les prés, ce sont plutôt les Combrailles agricoles : tracteurs et vaches. Nous allons jusqu’à Jeansol (fromages de chèvres) puis les James, et nous redescendons vers le Sud : en face de nous, le Puy de Dôme et au loin, le Sancy. Une boucle très belle et vivifiante, merci Claude !

au départ de Villars

Jeudi 22 octobre : Aujourd’hui encore, il devait pleuvoir… Si le temps est gris, il est parfait pour marcher et profiter des couleurs d’automne qui apparaissent partout.
De Villars, nous rejoignons la grand-route pour trouver un tout petit chemin (très aérien) au sommet de la crête qui domine le Colombier : le ravin est abrupt sur notre droite, mais le paysage est à nos pieds : de Royat et Gravenoire à tout Clermont en passant par Chamalières… La végétation est dense, il y a encore quelques œillets sauvages.
Nous descendons l’autre versant de la crête et tournons à gauche prés d’un magnifique cèdre bleu. Un peu plus loin nous découvrons l’entrée d’une grande grotte mystérieuse. Un peu émus nous pénétrons au sein même de la coulée basaltique. Au fond de la cavité une ouverture, opposée à l’entrée, permettait, il y a quelques années, au soleil de traverser toute la grotte et l’on pouvait ainsi de Chamalières observer un rayon lumineux sortant de la falaise surplombant le Colombier d’où le nom de Montagne Percée. De nos jours ce phénomène n’est plus visible, la végétation s’étant beaucoup développée.
On attribue aux Romains l’agrandissement de la cavité. Ils se sont servis du basalte (ici de très bonne qualité) pour construire la “voie romaine” bien connue des Chamalièrois. Les roches étaient facilement évacuées vers la vallée de Villars par la petite ouverture.
Les Romains ont vraisemblablement profité d’une cavité naturelle : lorsqu’une lave s’écoule en milieu humide, par vaporisation de l’eau, ils se forment de très grosses bulles de gaz qui restent emprisonnées dans la coulée lorsque la lave se fige.
Cette coulée représente un bon exemple d’inversion de relief. L’écoulement des laves emprunte très souvent les vallées fluviatiles. Si les versants de la vallée sont constitués de matériaux plus tendres, ils seront érodés plus facilement et la coulée se trouve dégagée et “perchée”.
A noter que le volcanisme à l’origine de cette coulée est beaucoup plus ancien que le volcanisme de la Chaine des Puys. Ce basalte est Tertiaire (20 millions d’années ?) alors que les coulées trachyandésitiques (issues du Pariou) qui occupent les vallées de part et d’autre de notre coulée sont Quaternaire et datées de 10 000 ans !
Au sortir de la grotte on peut observer une belle prismation basaltique (orgues) au sommet de la coulée. Celle-ci se forme au cours du refroidissement : lorsque l’on passe d’un liquide à 1200° à un solide, il y a diminution de volume : la lave se rétracte et se fissure en un réseau polygonal. Rappelons que l’axe vertical des prismes est perpendiculaire aux surfaces de refroidissement ici le toit et le plancher de la coulée.
Nous revenons à Villars et prenons les chemins qui relient tous ces petits villages de l’Ouest de Chamalières : Le Cheix, La Font de L’arbre, Fontanas… pleins de sources et fontaines dont celle de la Tupaine où est expliquée la technique de la calade (pour les fontaines de pierres). Nous revenons à Villars par la voie romaine (peut-être pavée des basaltes de la Montagne Percée). Une très belle promenade-découverte. Merci Claude et Martine !

au départ du Vernet Ste Marguerite

Dimanche 25 octobre : Le ciel est chargé et l’horizon dans la brume, mais nous partons du Vernet Sainte Marguerite par une belle éclaircie, d’abord sur la crête qui domine Cluchat. En contre-bas, la source du Vernet dans sa petite maisonnette, mais de notre chemin on voit loin, jusqu’au Forez. Nous descendons à Lambre et remontons autour de la Pinarde. A notre droite, les Arnats dans un écrin de verdure, et plus loin le puy d’Olloix. Nous reprenons la direction de l’Ouest au milieu de vastes prés où paissent de grands troupeaux de bovins parfois accompagnés d’ânes, les bords de chemins ont des champignons, l’air est vif et le paysage toujours immense autour de nous, le massif du Sancy n’est pas loin. Nous laissons à notre droite Ludières et Fontmarcel, et revenons au Vernet. C’est un très beau circuit où l’on respire le grand air, sans une goutte de pluie ! Merci Claude !