Randonnées de 2021
au départ d’Aurières et du château de Cordès
Mercredi 8 et Jeudi 9 septembre : Première semaine, reprise de nos randonnées ! Pass sanitaire et masque, peu importe, beaucoup étaient présents sur le parking de l’ECC, prêts à marcher avec nos deux accompagnateurs, tous les deux en forme comme jamais !
Nous étions bien contents de nous retrouver après une coupure d’un an et demi dans notre existence et, par chance, il a fait beau. Quelques « nouveaux » se sont déjà présentés…
Au cours des ces balades, nous avons (re)découvert avec plaisir : mercredi, la source ferrugineuse de la Gorce (eau orangée) et le moulin de Neuville dont la roue est toujours là ; jeudi, le Sioulot et la petite église romane de St-Martin-de-Tours.
Rendez-vous pris pour la semaine prochaine, merci Claude, merci Georges !
au départ de Champeix
Mercredi 15 septembre : Claude nous a fait le cadeau d une balade inédite, non balisée bien sûr ! Le départ était entre les deux cimetières de Champeix.
Champeix est adossée à un plateau sur lequel nous sommes montés dès le départ (200m de dénivelé en continu…), pour redescendre et continuer en balcon sur le flanc Sud. Belles vues sur la vallée de la Couze Pavin, identification des villages au loin : Saint Floret, Saint Vincent, Saint Cirgues, Pardines…Marche entre champs de tournesols et maïs…Retour par le flanc Est avec faux plat descendant.
Nous étions une trentaine, pas une goutte de pluie (Saint Claude était en forme) !
au départ de Pont du Château
Jeudi 16 Septembre : Mauvaise météo sur Aurières ; Claude a préféré nous conduire à Pont du Château. Nous n’avons essuyé que quelques gouttes, le plan était parfait ! Après un bref arrêt à l’oratoire de Ste Martine, nous avons d’abord longé les champs de maïs, Beauregard l’Evêque à notre droite. Une petite côte, et nous étions sur le plateau ; les vignes sont chargées de raisins… La chaîne des puys était dissimulée sous les nuages, même le Puy de dôme avait son grand chapeau ! Panorama superbe quand même avant le retour aux voitures. Merci Claude pour cette sortie tranquille dans « la plaine » !
au départ d’Orcines
Mercredi 22 septembre : En ce dernier jour de l’été, très ensoleillé, nous sommes une bonne trentaine au départ du stade d’Orcines. Nous traversons la route de Limoges et par la route de l’Église nous atteignons la porte du cimetière d’Orcines, point de repère pour prendre à droite un charmant chemin ombragé et constellé de taches de lumière. Il monte régulièrement jusqu’au Golf des Volcans. Nous admirons le panorama splendide du Puy de Dôme et de ses papillons colorés (parapentistes) ainsi que les diverses nuances de vert des greens du golf.
Nous obliquons vers l’Est, laissant Le Pariou sur notre gauche. Nous empruntons un joli chemin boisé parmi les pâturages, avant d’entreprendre une longue descente vers Sarcenat : petite halte photographique près de la fontaine du Merle (1808). Nous passons près du château, lieu de naissance du philosophe et paléontologue Pierre Teilhard de Chardin, et nous arrivons au hameau de Bonnabry. Près de la fontaine et de la grande « mosaïque » du forgeron-garagiste ornant une maison, nous tournons à droite vers le village de Le Gressigny. Nous tournons à gauche rue de La Ledre pour prendre un court raidillon caillouteux qui se poursuit au travers d’un petit bois charmant et nous ramène aux voitures.
Merci Claude pour ce parcours bucolique sans grande difficulté !
au départ d’Authezat
Jeudi 23 septembre : Garés à Authezat, nous voila partis en direction de La Sauvetat qui est tout proche. C’est tout plat, on voit loin ; avec un donjon qui pointe à l’horizon, on ne peut pas se perdre.
La Sauvetat est une ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Donc une enceinte fortifiée du XIIème siècle, et des petites ruelles un peu coupe gorge (d’où l’intérêt de randonner en groupe).
L’église abrite une belle Vierge en majesté en cuivre émaillé.
Pas plus de dénivelé au retour.
On était une trentaine, beau temps, on a marché cool !
au départ d’Olloix
Mercredi 29 septembre : Rendez-vous à la chapelle d’Olloix, tout en haut du village : nous en descendons plein Sud par les petites rues puis un grand chemin qui tourne autour du puy d’Olloix, toujours à notre droite, tandis qu’à notre gauche on voit loin vers l’Allier ou le Sancy. Après un tour presque complet, nous repartons vers le Sud pour remonter au Nord-Est dans le village de Grand-Champ : belles maisons, noms de rues pittoresques, une grande maison ocre décorée. Nous en repartons vers l’Est avant de remonter doucement vers Olloix. Si les lointains sont dans les nuages, la remontée permet de voir toutes les buttes et les villages dans une belle lumière, et les champs qui nous entourent sont parsemés de rochers multiformes en granit. Dans Olloix, des plaques indiquent en patois le nom des habitants : “Chez Intel”.
Un très beau circuit, sans difficulté et dans la bonne humeur, merci Claude !
au départ de Ceyrat
Jeudi 30 septembre : Le terminus de la ligne de bus de Ceyrat : nous nous retrouvons plus de 40 aux Pradeaux et côté montagne, nous montons longtemps dans le bois : pente douce, mais il faut arriver sur la crête au niveau de l’ancienne RN 89. De là nous descendons sur Saulzet, joli parc et première croix. Un peu plus loin, la seconde, plus ouvragée, et après le village nous franchissons la grand’ route par un tunnel, traversons un lotissement et prenons un large chemin qui nous conduit à Opme après avoir longé de grands bâtiments de ferme. Vues sur Montrognon, Clermont, le Puy de Dôme par un chemin qui redescend vers Saulzet. Le temps est superbe, les moments en sous-bois alternent avec les passages ensoleillés, la dernière croix est celle de Saint Avit… Merci Guy !
au départ de Maisons Rouges
Mercredi 6 Octobre : Nous partons de Maisons Rouges en direction de Saint Ours les Roches, obliquons rapidement vers l’Est pour une légère montée ; le Puy du Loup est à notre gauche ; presque un plateau… Au loin, la chaîne des Puys, majestueuse : le Puy de Dôme à l’arrière du Puy de Côme qui montre son cratère… Plus au Sud, le Sancy… et plus près, Chopine et les Gouttes. Nous nous dirigeons NE vers le Puy de Louchadière, qui, lui aussi ouvre son cratère de ce côté. Comme seules rencontres : dans les pâturages, chevaux, vaches et un troupeau de moutons ravas tondus récemment. Une pause dans le village de Beauregard, près de la fontaine, le temps d’entrer dans le four banal, toujours en activité : les fagots sont prêts pour la prochaine fournée.
Le parcours contourne le Puy du Loup et nous ramène vers le parking de départ, d’abord par un chemin en sous-bois, bordé de murs aux pierres moussues, puis dégagé avec vue sur le Puy de Dôme retrouvé.
Merci Claude pour cette belle sortie au pied des Puys !
au départ de Laschamps
Jeudi 7 Octobre : “L’excursion de Laschamps”
Nous posons nos voitures au parking des randonneurs pour nous mettre tout de suite dans le bain du thème de la rando, “l’excursion de Laschamps”, c’est à dire une modification temporaire de l’emplacement du Pôle Nord, il y a 30/40 000 ans, constaté par l’écart fait par l’aiguille d’une boussole au contact d’une roche volcanique qui en a gardé le souvenir inscrit dans ses cristaux de magnétite. Une modification de “seulement” 2/3000 ans d’où le terme d’excursion (et non pas inversion, qui dure plus longtemps) mais surement avec pique nique.
Première observation devant une roche, à 30 m du parking (en déplaçant la boussole de 10cm, l’écart est spectaculaire), ensuite direction la plaine de Laschamps (pas la morne plaine, à CBN la bonne humeur règne).
Deuxième arrêt à la Roche Merle (petit passage à travers la clôture, pas de bétail mais des coulemelles), rocher basaltique au milieu d’un champ, même écart brutal de l’aiguille.
Nous passons près de la fontaine de Saint Aubin ; les chemins sont tout droits, encadrés de buissons parfois fleuris : magnifiques massifs d’asters.
On est dominé par la masse impressionnante du Puy de Dôme dont le sommet se dégage de temps en temps des nuages : avec ses 10 000 ans, c’est un jeunot !
Nous étions une petite trentaine ; temps couvert avec quelques rayons de soleil, plutôt frisquet mais pas de pluie.
Voir la vidéo de le la déviation de la boussole : https://drive.google.com/file/d/1lYUHG3tt3BOJy65YglSSlMQOuxni1z7N/view?usp=sharing
au départ de Gelles
Mercredi 13 octobre : Temps bien frais et nous allons à Gelles… mais le soleil est là quand même et joue avec les nuages : les couleurs des Combrailles sont belles. D’abord, nous longeons l’étang de Gelles (de beaux blocs de granit sur ses bords) puis celui de Commeaux où l’on arrive assez vite. En continuant vers le Nord, nous rejoignons le hameau d’Augères. Dans ces villages, il y a de belles maisons de pierres, bien restaurées, et partout alentour des troupeaux de vaches blondes dans les près encore très verts. Nous nous rapprochons de l’A 89 puis redescendons vers le Sud jusqu’aux Quintins. Au loin, la Banne d’Ordanche, le Sancy et autour de nous les buttes des Combrailles toujours dans cette belle lumière. Au retour à Gelles, arrêt admiratif devant une boulangerie qui collectionne les premiers prix (du meilleur croissant, de la meilleure pâte feuilletée…) : quelques-uns se laissent tenter !
Un beau circuit sans difficulté et un air revigorant, merci Claude !
au départ de Nebouzat
Jeudi 14 octobre : Aux Quatre Routes de Nébouzat près du camping des Dômes, nous entrons dans le sous-bois pour longer la Gorce et ses cascades, toujours aussi surprenantes quand on quitte le chemin pour s’en approcher. Nous traversons le ruisseau sur un monolithe bien plat, et prenons la direction du Sud. Le chemin est à découvert jusqu’à Olmont : le Puy de Dôme, toute la chaîne se découpent sur un ciel tout bleu, il fait chaud pour un mois d’octobre. En revenant vers le Nord, ce sont encore tous les Dômes qui sont en vue, et le long du chemin des troupeaux de vaches et de chevaux. Nous revenons par une petite route qui longe la RN 89 et qui nous conduit aux Saliens.
Belle balade par une belle journée, merci Jean-François !
au départ de Zanières
Mercredi 20 octobre : Zanières, sur la route de Murol. Nous partons vers l’Est, par de grands chemins faciles, le paysage est vaste et varié. En allant vers le Sud, nous rejoignons Monne (jolie chapelle consacrée à Sainte Marguerite) et puis Fontmarcel après avoir traversé la Monne (la rivière cette fois). Le village est sur le plateau, et si l’on voit les bois des gorges de la Monne, le reste du paysage est découvert vers l’Est (les Arnats), plus accidenté au Sud : ce sont les buttes autour de Saint Nectaire, de Murol, et au-delà le Sancy. Nous bifurquons sur Ludières et avant de traverser la grand-route, nous voyons des falaises de pierre ponce (comme celles de Rochefort Montagne). Après la route, Mareuge, avec une tour de château médiéval… en construction et en parpaings ! Nous remontons au pied du Puy de Montenard et retrouvons Zanières, tout cela par un temps inespéré : il devait pleuvoir mais nous n’avons pas eu une goutte de pluie et le vent n’était pas froid, même sur le plateau. Merci Claude.
au départ de l’Arténium de Ceyrat
Jeudi 21 octobre : Départ de l’arténium de Ceyrat, nous suivons le cheval cabré sur un parcours cher aux ceyratois. A notre gauche, le moulin de la Tranchère dans la vallée de l’Artière, plus loin sur notre droite le “lac” de Ceyrat puis la fontaine des chasseurs. Ces derniers ne buvant pas d’eau (….) la fontaine en pierre est juste à hauteur pour abreuver les chiens, les herbes vertes qui la couvrent garantissent sa pureté. Au sortir du bois, par Champ Blanc, le paysage s’agrandit sur Beaumont, Clermont et un peu plus loin, Romagnat. Nous faisons le tour de la butte de Chomontel et revenons au pied de celle de Montrognon dont nous verrons toujours la tour sur notre droite. Nous sommes au-dessus de Clémensat, légère montée puis descente douce au pied de Fontimbert. Si les lieux sont familiers à beaucoup d’entre nous, quel plaisir de les revoir ensemble par une belle après-midi d’automne, merci Guy.
au départ de Ponteix
Mercredi 27 octobre : Belle journée encore : nous démarrons de Ponteix, en face de l’église et d’un beau calvaire. Le village proche d’Aydat est dans la vallée, il faut donc monter régulièrement par de larges chemins pour atteindre Rouillas Haut. À chaque carrefour, des croix (croix Saint Jacques, croix Chemagrand) et un paysage qui présente des percées lointaines au gré des ouvertures entre les arbres. Mais on a toujours la vue sur les hameaux et les villes (Saint Saturnin, Saint Amant Tallende) nichés entre une multitude de monts (le suc Brulé, les sommets au-dessus des gorges de la Monne au Sud, au Nord la montagne de la Serre, ce grand plateau élevé que survolent les oiseaux migrateurs). À Rouillas Haut, de belles maisons qui profitent de ce paysage, avec le nom des rues émaillé sur lave de Volvic et accompagné d’illustrations des fables de La Fontaine. Nous prenons un chemin en direction de l’Est : un moment dans le bois, et nous sommes à nouveau à découvert au pied du mont Redon que nous contournons par le Sud pour revenir à Ponteix. C’est un très beau circuit dans cette région de reliefs très diversifiés, où le granit affleure un peu partout, qui nous a permis de profiter encore du soleil. Merci Claude.
au départ de Châtel-Guyon
Jeudi 28 octobre : Malgré quelques travaux et déviations sur la route, nous nous retrouvons tous sur le grand parking de l’ancienne gare de Châtel, pour suivre la voie ferrée réhabilitée en chemin pour vélos et piétons. Le “Thermal Express” partait de Paris pour desservir Vichy, Le Mont Dore, La Bourboule, et à Riom, une voie menait à Châtel-Guyon. C’est elle que nous suivons vers le Sud, elle a gardé les beaux fossés en pierres, les bornes d’altitude, les canaux d’écoulement eux aussi en pierres taillées, et elle a desservi Châtel de 1912 à 1971, quand le train roulait encore au charbon… Quand nous bifurquons vers l’Ouest dans la forêt, nous rencontrons un groupe de chasseurs. Nous évitons la zone d’affut et remontons vers la station thermale, bientôt dans le bois au-dessus du parc : belle vue sur la ville et son habitat XIXème siècle, et sur les bois au Nord. Il y a encore des curistes dans le parc le long du ruisseau de Romeuf, et nous rejoignons la gare et sa belle architecture. Un circuit plaisant, diversifié, à la fois urbain et sylvestre, par une belle après-midi ensoleillée. Merci Claude.
au départ du Léry
Dimanche 31 octobre : Nous partons du Léry, sur l’ancienne RN 89. Le grand chemin plat longe de loin la route vers l’Est, puis au Nord, nous conduit jusqu’à Olby, le Puy de Dôme toujours en face de nous. Nous revenons alors vers le Sud, et il faut monter régulièrement pour franchir les courbes de niveau qui nous amènent sur le puy de Polagnat. Quelques passages boisés, mais le plus souvent nous sommes au milieu d’un paysage que nous contemplons toujours avec plaisir : la chaîne des Dômes à l’Est, au Sud le roc de Courlande et les reliefs du Sancy, et devant ces horizons, les prés où les jeunes limousines profitent encore de l’herbe fraîche. Nous traversons Polagnat, puis Farges : la dame que nous rencontrons “n’est pas assez vieille”, dit-elle, pour connaître la signification du linteau étonnant sculpté sur une porte ! Nous revenons au Léry, au pied de Saint Pierre-Roche, bien aérés par un vent doux sur ce très beau parcours, merci Claude !
au départ de Vic le Comte
Mercredi 3 novembre : Il pleuvine à Ceyrat et même à notre arrivée à Vic le Comte, mais au moment de marcher, le temps s’améliore ! Nous traversons un lotissement à l’Est de la ville, puis vers le Nord-Est le chemin monte doucement jusqu’à Pardines. Le paysage est vaste, on voit loin côté Dômes avec toutes les agglomérations entre la chaîne et nous et toutes les buttes de la Comté à L’Est, au Sud, Yronde et Buron, à l’Ouest Corent au-dessus de Longues. A Pardines, de belles maisons en arkose, certaines restaurées et d’autres qui mériteraient de l’être. Nous revenons vers l’Ouest et descendons un petit chemin en sous-bois vers le ruisseau des Pignols et nous sommes tout près de la cascade de Quaires. Elle coule d’un rocher d’où descendent aussi les lignes de végétation, dans un endroit encaissé inattendu avec une large grotte : lieu sombre et surprenant ! En remontant, on devine le toit d’ardoises du château de Quaires et nous revenons à Vic le long de riches cultures. La pluie nous rejoint quand nous sommes dans les voitures ! Bravo Claude, merci !
voir une vidéo de la cascade de Quaires
au départ de Cournon
Jeudi 4 novembre : Entre Clermont et Cournon, les deux villes tellement urbanisées, et au Nord entre Cournon et Lempdes, il y a un vaste espace agricole dominé par les puys d’Anzelle et de Bane. Nous partons par un de ces grands chemins entre les terres cultivées, prenons celui qui passe au Sud du puy d’Auzelle et qui, par une pente régulière, atteint un croisement de tous les chemins. Nous redescendons en direction du centre de Cournon, puis vers l’Est au pied du puy de Bane, et plus loin encore, nous nous retrouvons au pied d’une carrière banche (calcaire ?). Le balcon de Cournon est au-dessus, mais le temps menaçant ne nous permet pas d’y monter. Pourtant le ciel couvert par endroit permet d’avoir constamment de belles couleurs dans le vaste paysage qui nous entoure, urbain surtout (Clermont, Cournon) mais aussi les côtes qui entourent les deux villes avec tous les villages qui s’y accrochent. Une grande marche sans difficultés et toujours paysagère, merci Georges !
au départ de Châtel-Guyon
Dimanche 7 novembre : Châtel-Guyon, mais cette fois tout en haut de la ville, au pied du monument aux morts : nous prenons un petit chemin qui descend en direction du Nord (à droite, un terrain d’aéromodélisme) puis de l’Est, un vrai “chemin de croix ” tant elles sont nombreuses aux carrefours et parfois surprenantes (celle des Monteils, par exemple, aux extrémités en feuilles de trèfle, près d’Issac-la-Tourette). Le paysage est découvert, on voit les villages et les collines de la Comté. Nous longeons le Chambaron et dans une petite ouverture près du ruisseau, nous apercevons le château de Montaclier, imposant, dont la porte est surmontée d’un bel écusson. Nous faisons le tour du parc, la façade du château a belle allure, et après avoir évité Prompsat, nous revenons vers l’Est et le Sud, juste avant le village des Grosliers. Nous retrouvons le Chambaron et entrons dans le bois, le chemin remonte doucement au-dessus de Châtel. C’est un beau circuit, au paysage très divers qui révèle des surprises, en particulier cet étonnant château (XVII ème ? XVIII ème ?), merci Claude !
au départ de Courcourt
Mercredi 10 novembre : Sur la route toute droite entre Pont-du-Château et Lezoux, en face du puy de Courcourt, on peut se garer et prendre un chemin qui longe la départementale jusqu’à l’arrêt des cars. Nous sommes dans la Limagne, les larges chemins coupent les champs de grandes cultures qui sont toutes récoltées à cette époque de l’année. Près de la Tour, il y a des collines de terre mélangées aux résidus de maïs, plus loin près de la Gruille, une ferme fortifiée, typique de cet habitat dispersé entre de grandes propriétés. Nous montons vers le Nord jusqu’à l’Espinasse, longeons le bois Grimeau avant de revenir au pied du Puy (le village est en hauteur), puis à Lempty, le gros bourg de ce vaste espace dégagé d’où l’on voit toujours, en fond, l’ensemble de la chaîne des Puys. L’église est fermée, la fontaine encaissée, peu visible, et nous retraversons le Litroux (déjà entrevu vers la Tour). Nous prenons la direction de Beauregard l’Évêque qui est à notre droite, et revenons à Courcourt qui ne compte que quelques maisons en bord de route. La marche est facile parce que nous sommes dans la riche plaine agricole, mais le paysage est immense autour de nous : on a vu Ravel, Mauzun… et toujours, les Dômes en majesté. Merci Claude !
au départ de St Laure
Jeudi 11 novembre : Le Bédat se jette dans la Morge à l’Est de Saint Laure. Dans le village, c’est du pont du Bédat que nous partons vers le Sud-Est, ici encore au milieu des grandes cultures de Limagne. Lorsque nous remontons vers le Nord, c’est la Morge que nous traversons une première fois, et avant la Côte Rouge, nous bifurquons vers l’Ouest jusqu’à Buxerolles. Dans les bois qui longent le cours de la rivière, nous la traversons une seconde fois sur le pont Eiffel, au tablier boulonné comme les grands ouvrages d’art d’Eiffel, ici construit sur ses plans par une entreprise stéphanoise. La grande plaine ouvre toujours le paysage, et en ce jour d’automne, la ligne pure de toute la chaîne des Dômes se détache sur le ciel alors que toute sa base est dans la brume. Entre les terres cultivées, il y a aussi des prés où paissent des chevaux tranquilles, de races rustiques, et de loin en loin, des pigeonniers carrés bien entretenus. À St Laure, l’église a un mobilier sacerdotal étonnant, qui manifeste une richesse sans doute passée. Bien jolie balade par temps doux et ensoleillé, merci Claude !
au départ de Culhat
Mercredi 17 novembre : Nous nous retrouvons à Culhat, tout près de la lanterne des morts, où l’on conservait toujours une lumière, au Moyen-Âge, quand elle était au milieu du cimetière et qu’elle pouvait guider les pèlerins vers le village-étape. Ces lanternes sont rares vers chez nous, un peu plus fréquentes dans le Sud-Ouest. Nous passons devant l’église et bifurquons vers l’Est, longeons le bois de Jacques et descendons vers le Sud avant de remonter près de l’étang du Commandeur. Nous sommes encore dans la grande plaine agricole, mais à la différence des alentours de Lempty, les champs et les prés, encore vastes, sont entourés de rideaux d’arbres. En continuant vers le bois de l’Aumône, une petite vallée boisée, et puis l’on voit la butte de l’ancienne décharge et l’on passe devant un haras avec de beaux chevaux de course, juste avant le poste de transformation électrique. Nous remontons vers le Nord, puis redescendons le long d’un étang pour retrouver la lanterne des morts au-dessus de la rive droite du Litroux qui se jette bientôt dans l’Allier. Circuit idéal par ce temps couvert mais la pluie nous a épargnés et nous avons marché d’un bon pas ! Merci Claude !
au départ de Ravel
Jeudi 18 novembre : Départ du parking du château de Ravel (très imposant vu de la ville) dont la terrasse n’est plus accessible, nous avons entrevu le paysage en montant sur la butte. Nous prenons une petite route qui nous conduit au Marronnier puis à la Morille, tout petit village au milieu des bois, et de là, nous revenons vers le Nord, en pleine forêt, où nous rejoignons une grande allée forestière. Nous sommes dans un sous-bois magnifique, plein de couleurs d’automne, le soleil passe à travers les feuilles de toutes les teintes. Après le Bois Planté, aux Traversières, une petite route nous fait contourner le bois et nous y entrons à nouveau dans une autre allée forestière tout aussi colorée que la précédente. En plein bois, une petite route conduit à la ferme du Cros, mais nous reprenons un chemin qui ramène au château de Ravel. Belle marche d’automne, sans difficulté, qui laisse le temps aux conversations et à la bonne humeur, merci Jean-François !
au départ de Volvic
Dimanche 21 novembre : Le temps est bien maussade : il faut être courageux (et optimiste ?) pour se retrouver au stade de Volvic, mais nous y sommes ! Départ vers le Sud dans les abords plus ou moins en friche de la ville (sauf une belle vigne protégée par un crâne qui monte la garde au portail…), puis nous allons vers l’Est (un gros nid de frelons dans un arbre) en direction de Marsat. Nous traversons deux fois la Rivaux, d’abord dans un petit bois, ensuite dans Marsat où le ruisseau est dévié dans de multiples canaux qui alimentent un moulin ou irriguent des jardins délimités par des bornes en basalte aux alentours du château. Marsat était fortifiée et l’église mariale garde des témoignages de sa richesse : Vierge Noire, autel baroque, mèche de cire enroulée dans un grand cercle et un trésor sacerdotal. En revenant vers l’Ouest sur Saint-Genêt-l’Enfant, c’est l’Ambène et aussi ses multiples canaux que nous traversons, avant d’emprunter le tracé de la voie des Batignoles, liaison ferroviaire entre Riom et Volvic qui transportait pierre noire et eau de Volvic. Nous revenons à Volvic d’abord en forêt, puis dans le quartier des Riaumes, le tout d’un bon pas et avec les conversations animées sur tout ce que nous venons de voir. Le brouillard ne nous rattrapera que sur la route du retour. Merci Claude !
au départ de Royat
Mercredi 24 novembre : Une éclaircie dans le temps maussade de la semaine : nous sommes une quarantaine à avoir envie d’en profiter ! Du stade du Breuil, nous empruntons le chemin des écoliers qui longe presque constamment la Tiretaine et qui peut conduire à Manson, en montée régulière jusqu’à l’arborétum de Royat, que l’on reconnaît aux panneaux qui indiquent les essences d’arbres. Le sous bois est magnifique, coloré, jonché de feuilles de multiples espèces. Un grand crochet dans la forêt, et nous traversons une belle prairie d’où l’on voit le village de Manson et qui nous conduit aux abords de celui de Charade. Nous prenons la large allée qui passe devant le domaine de l’accrobranche et devant celui du golf pour rejoindre le rocher du Salut. Nous sommes en face de l’ancienne carrière du puy de Gravenoire, et sur notre gauche, Royat et une grande partie de Clermont. Nous redescendons dans le bois de la Pauze puis bifurquons vers le monument aux morts de Royat (guerre de 14-18) et le mausolée dédié aux morts des autres guerres. Il nous reste à traverser le vieux Royat, descendre de l’église fortifiée dans le parc le long de la grotte des laveuses, pour remonter au stade en suivant la Tiretaine, vrai torrent dans ces creux. Un circuit qui nous enchante toujours autant, merci Claude !
au départ de Ceyrat
Jeudi 25 novembre : Malgré la brume épaisse et notre petit nombre (5), nous décidons de partir du parking des gorges de l’Artière en faisant par avance le deuil des paysages que l’on aurait pu voir. Après avoir remonté la route, nous prenons à gauche le chemin des Pradeaux dans une ambiance fantomatique. Sur un côté, un panneau nous propose la vente de fumier de mouton pourri (garantie 3 ans d’âge). Plus loin, des chevaux sont à peine visibles dans les champs ou à l’abri sous un hangar. Après avoir bifurqué sur la route de Romagnat, nous longeons un verger participatif à l’abandon gardé seulement par 2 beaux épouvantails. Nous passons au dessus de l’Artière sur une passerelle et ensuite franchissons le pont au dessus de la D89. Nous remontons le chemin de Clémensat après nous être arrêtés quelques instants devant une voiture bien accidentée et prenons le chemin de Lacheix pour entrer dans Clémensat. Une voûte au début du chemin des Pommiers nous interpelle : elle recouvre un ancien lavoir et se trouve être la sortie d’un affluent de l’Artière qui va jusqu’à Romagnat : la Gazelle. Nous apercevons tout juste les tours du château de Clémensat qui émergent difficilement au dessus des maisons. Puis, nous quittons Clémensat pour suivre le chemin des Plantades. Plus avant, nous regardons des moutons (au moins autant qu’ils nous regardent) dans un enclos. L’un d’entre eux semble avoir reçu des balles vu les nombreux trous qu’il a dans sa laine. Plus loin, c’est une maison originale avec ses 2 Manneken-Pis qui entre dans notre champ de vision. Revenu à Clémensat, nous passons devant l’entrée du château. Si celle-ci est visible, le château lui-même a complètement disparu dans le brouillard. À la sortie du village, nous sommes frappés par l’ampleur du chantier des futures constructions du lotissement des Aubépines avec ses excavations énormes. Les engins, avec leurs propres lumières, continuent de travailler sans désemparer malgré l’absence de visibilité et de décaper le sol à une grande profondeur. Nous faisons attention aux multiples camions qui se stockent les uns derrière les autres en attendant d’emmener la terre. Nous revenons vers le haut de Ceyrat par la rue de Clémensat et passons cette fois-ci sous la D89 avant de retrouver le parking où les voitures ont patienté gentiment. Merci Guy pour cette rando inhabituelle et à l’ambiance si particulière !
au départ de Châtel-Guyon
Mercredi 1er décembre : Nous a pris le sentier, très bien aménagé, nommé le « Thermal Express » (ancienne voie S.N.C.F. entre Riom et Châtel-Guyon) que connaissait très bien Claude, qui permet de découvrir le trajet emprunté de 1912 à 1971 par le train qui emmenait les curistes de Riom à la cité thermale. Claude nous a montré les anciennes bornes, sur lesquelles des lettres sont gravées (P O, veut dire Paris-Orléans). Nous avons eu de belles vues sur Riom, le château de Tournoël et la chaîne des Puys et sommes revenus par les hauteurs de Chatel, avec une descente sur le parc thermal et le Casino. Merci Claude !
au départ de Clermont
Jeudi 2 décembre : Circuit urbain à la recherche du passé dans les quartiers de La Pradelle, l’Oradou et Herbet. D’abord La Pradelle : beaucoup de petites maisons des années 30 à 50 avec un bout de jardin (ancienne cité Michelin) ; nous passons près de l’emplacement d’un ancien moulin sur la Tiretaine, traversons les jardins de la Pradelle qui constituent une des dernières portions d’espaces naturels de Clermont-Ferrand (culture « ouvrière » pour continuer à nourrir les familles et activité maraîchère pour approvisionner les marchés locaux). Après avoir emprunté le tunnel sous la voie ferrée faisant la jonction entre la rue de la Pradelle et la rue Clovis-Hugues, nous arrivons au collège de l’Oradou, occupant l’emplacement du Château de l’Oradou (construit au début du XVIIe siècle, acheté par une filiale de Michelin, démoli par l’Éducation Nationale en 1985) : il ne subsiste qu’une ferme et une villa construites au XIXe siècle sur le mode italien, ainsi que le joli bâtiment du nymphée où des résurgences de la Tiretaine coulent à la vitesse de 20 litres par seconde. Après un arrêt devant la borne d’octroi de Clermont Fd près de la rue Médicis, nous descendons vers Herbet pour découvrir la léproserie avec sa chapelle St Lazare (la plus riche des léproseries d’Auvergne, acquise par Philippe le Bel en 1292 après le rachat de la ville de Montferrand), avant de voir un instant la Tiretaine à découvert (elle est presque totalement canalisée, enterrée, dans ce quartier, c’est la richesse des jardiniers ici). Merci Jean-François et Jean-Gabriel !
au départ de Pérignat
Dimanche 5 décembre : départ de Pérignat dans l’écrin de nature de l’Ecopôle du Val d’Allier : les gravières ont été réhabilitées, sont devenues des plans d’eau accueillant de nombreux oiseaux …Après avoir monté l’escalier du château de George Onslow…nous avons pu observer de nombreux cormorans, des grèbes huppés, des foulques Macroule, des fuligules Milouin, des canards chipeaux à bec noir, des ouettes d’Égypte (espèce invasive), une grande aigrette et un héron, des oies Bernache… Balade en pleine nature aux portes de la ville, merci Claude !
au départ de Chavaroux
Mercredi 8 décembre : Il fait gris mais il ne pleut pas ! Cependant, la terre grasse de Limagne est encore bien mouillée… À la sortie de Chavaroux, nous partons plein Nord en direction de Martillat par les larges chemins qui délimitent les immenses parcelles agricoles dont la terre noire a été retournée pour l’hiver. Certains chemins collent aux chaussures, d’autres mieux empierrés ne ralentissent pas le groupe et permettent de profiter du vaste paysage autour de nous. Si les sommets des Dômes sont dans la brume, on devine la chaîne à l’Ouest, on a le Puy de Mur au Sud, les villages de la vallée du Bedat : Chappes sur notre gauche, Entraigues en face de nous, les Martres d’Artière sur le retour quand on aura traversé deux fois le Bédat. En revenant à Chavaroux, on emprunte un raccourci broussailleux pour rejoindre les voitures. Belle marche de plaine en hiver, merci Claude !
au départ des Martres d’Artière
Jeudi 9 décembre : Départ du stade des Martres d’Artière (celle qui vient de chez nous !) sous le soleil, même si l’air est vif… Nous suivons vers l’Est une rue puis un large chemin qui conduit tout droit à l’étang des Martailles que l’on contourne par le Sud. L’eau est belle, calme, l’endroit est très serein. Pourtant, en arrivant au pont de l’autoroute qui nous domine, nous croisons plusieurs voitures de pompiers, c’est la brigade subaquatique qui est en exercice. Nous passons sous l’autoroute et la longeons vers l’Ouest : beaucoup de camions nous font signe, nous sommes mieux sur les chemins que sur la route ! Après avoir dépassé une sablière en exploitation, nous suivons le cours de l’Allier qui est au plus haut de ses rives, dans un bois qui borde juste la rivière. Nous passons à nouveau sous l’autoroute pour rejoindre les bords de l’étang, cette fois côté Nord. Quelques vastes parcelles agricoles et des prés réservés aux chevaux et aux ânes rappellent la grande Limagne, mais le circuit a surtout le charme des bords de l’eau : le grand étang, d’autres plus petits, la rivière, tout cela sans un seul dénivelé, merci Claude !
au départ d’Orcet
Dimanche 12 décembre : Départ d’Orcet : après avoir admiré le clocher bourguignon de l’église, nous suivons le petit chemin qui suit l’Auzon rive droite. Nous passons sur un pont de dalles de pierres et prenons de grands chemins qui passent au pied du puy Marmant et conduisent au Sud du Cendre. Là, les chemins sont de belles pistes aménagées, au point culminant le paysage à l’Est offre toute la vallée de l’Allier et les villes qui dominent la rivière : Mirefleurs, la Roche Noire dont on voit bien les orgues, Mezel et même Dallet. Nous repérons aussi le château de Bard avant de redescendre vers la voie ferrée et remonter vers le Nord jusqu’à Gondole. Le château est dans le bois, mais le site archéologique est indiqué au pied de l’oppidum. Nous rejoignons l’Auzon vers un moulin en ruine et ne le quittons plus dans sa “coulée verte” qui traverse le Cendre : la minoterie de la Ribeyre puis le parcours citadin de la petite rivière toujours très pittoresque. Nous la suivons jusqu’à Orcet, et cette fois franchissons un joli pont en arc pour revenir rive gauche. Un parcours qui a beaucoup de charme par une journée ensoleillée, merci Claude !
au départ de Pignols
Mercredi 15 décembre : Nous partons de l’ECC dans le brouillard et il s’épaissit sur la route de Vic-le-Comte jusqu’à Pignols. Et un km plus loin, juste avant le parking de la Maison forestière de la Comté, grand soleil (commandé par Claude bien sûr…), si bien que nous marchons dans la forêt pleine de lumière, vers les Fournets puis vers le pic des Fleurides que nous contournons. Il y a des sources : le sol est souvent glissant et le trajet ne manque pas de côtes et de descentes, mais c’est toujours agréable dans le sous-bois. Une grande allée forestière nous conduit à une mare artificielle que des panneaux nous disent peuplée de batraciens et de libellules (des enfants en classe de découverte voudraient bien en voir, mais à cette époque…) Après avoir traversé la route d’Ambert, c’est un autre étang que nous longeons, couvert d’une fine couche de glace, et le sol est givré autour de puy des Gardelles. Nous revenons par l’arboretum de la forêt de la Comté et juste en face de Pignols, le brouillard nous rattrape, léger dans le bois, il sera très dense sur la route du retour. Les enfants que nous avions vus près de la mare vont goûter avant de reprendre leur car, et nous, nous sommes ravis de cette marche au soleil ! Merci Claude !
au départ de Beaumont
Jeudi 16 décembre : Voici une balade citadine d’hiver, au départ de la rue Alexandre Varenne à Beaumont. Nous prenons une des impasses de la rue : impasse ? Pas pour les marcheurs, il y a un “passage secret”, très étroit, qui nous conduit dans la rue Croix des Liondards puis rue Gambetta. En haut de celle-ci, un deuxième “passage secret” débouche face à la Poste. Derrière le Monument aux Morts, une belle maison fin XIXème, époque où se sont enrichis quelques Beaumontois (le phylloxéra n’avait pas encore touché le vignoble auvergnat). Nous allons vers le vieux Beaumont, trouvons une troisième “passage secret” qui remonte vers l’ancienne chapelle de l’Agneau, et un petit parc tranquille nous permet de faire un peu d’histoire.
Beaumont est construite sur la coulée volcanique du puy de Gravenoire, l’Artière coule dans la vallée. Une abbaye bénédictine féminine s’y est installée probablement vers 700, mais c’est en 1175 qu’elle demande à être placée sous l’autorité du pape et non de l’évêque. L’abbesse dirige les moniales, sœurs professes (dont les quatre sœurs prieure, sacristaine, cellérière, tourière), sœurs converses et novices. L’Abbesse est Seigneur de Beaumont et de Laschamps, le couvent reçoit des jeunes filles nobles, sa réputation et sa richesse sont grandes aux XII et XIII èmes siècles. L’abbaye est entourée de remparts percés de trois portes, sa paroisse est celle de l’église St Pierre, la paroisse en dehors celle de Notre Dame de la Rivière (près de laquelle la coulée volcanique est visible au pied des maisons). La place carrée de l’ancien couvent mériterait d’être rénovée, l’église St Pierre, romane, conserve une belle Vierge en Majesté en bois et les dalles funéraires de quelques abbesses.
Nous revenons par la mairie qui occupe une autre maison de maître du XIX ème et trouvons le dernier “passage secret” qui conduit au CHU. Bien jolie balade savante dans les recoins de la ville proche voisine, merci Georges !
au départ de Buxerolles
Mercredi 22 décembre : Ce mercredi, on se croyait délivrés du brouillard de ces derniers jours, mais il était encore dans la Limagne ! A Buxerolles, nous sommes une quinzaine de courageux dans une brume épaisse, qui ne laisse voir que le givre sur les arbres et l’herbe, dans le chemin qui longe les méandres de la Morge rive droite. Nous passons sur le pont Eiffel, trouvons le village de Villeneuve l’Abbé ; à notre gauche, on devine la riche terre agricole, à notre droite, la Morge qui coule dans le bois de chênes. A Champeyroux, autre pont ancien (milieu XIX ème) et de très belles maisons de maîtres. Nous suivons un moment la rivière rive gauche, puis montons vers le Nord, mais le brouillard s’épaissit : on entend des cloches d’église mais on ne voit ni Surat, ni Saint Ignat… Pourtant les larges chemins nous ramènent rapidement à Buxerolles, parce que l’air vif, l’absence de dénivelé et la beauté du givre nous permettent une belle allure. Merci Claude, et bon Noël à tous !