Séjours et visites de 2018
Visite de l’usine de production d’eau potable du Val d’Allier
par Monique
La visite des lieux qui permettent d’alimenter l’agglomération de Clermont en eau potable intéresse beaucoup d’entre nous : nous avons dû nous répartir en trois groupes les mardi 27, jeudi 29 et vendredi 30 mars à Cournon, tout près de l’Allier. Elle se déroule en trois temps : un premier sur le terrain des captages de l’eau de la nappe alluviale de l’Allier, un second dans l’usine de traitement, et le troisième au réservoir de Bâne.
D’abord, donc, nous allons voir un puits sur la” nappe alluviale”, c’est- à-dire l’espace occupé par la rivière et l’ensemble du sous- sol imprégné d’eau qui entoure celle-ci. Près du puits, une station de pompage, l’ensemble étant sur un périmètre protégé. En ce lieu, nous avons de nombreux renseignements sur la rivière Allier, un des derniers cours d’eau dit “sauvage” d’Europe.
Nous entrons ensuite dans l’usine de production et de traitement de l’eau, très moderne, (terminée en 2016) rendue nécessaire par la demande accrue d’eau et par les nouvelles normes de qualité exigées. Les différentes zones de traitement sont impressionnantes. Mais l’ancienne usine, construite pendant le mandat de Philippe Marcombes, est encore utilisée pour envoyer l’eau au réservoir de Bâne. C’est elle que l’on appelait ‘l’usine élévatoire”.
Et nous allons enfin jusqu’aux réservoirs de Bâne, qui dominent l’agglomération et qui fonctionnent donc comme des châteaux d’eau. La réserve d’eau y est importante, nous entrons dans l’un de ces immenses réservoirs pour y voir, bien protégée, une eau parfaitement propre et prête à la consommation.
C’est une visite passionnante, menée par une guide compétente et soucieuse de répondre à nos questions, qui mêle les explications techniques aux observations directes sur le terrain. On en retient que l’eau est précieuse et que nous avons la chance d’être dans un lieu où l’Allier et les sources de la chaîne des Puys qui s’y rajoutent nous permettent de consommer une eau de qualité dont les traitements sont les moins agressifs possibles.
De retour d’un séjour dans le Val de Loire
par Monique
Du 16 au 23 juin, magnifique semaine en Touraine ! Logés en pleine campagne à dix minutes à pied d’Amboise, nous avons visité de hauts lieux de la Renaissance en randonnée ou en mini-bus selon la distance. Accompagnés par une guide… parfaite ! nous avons alterné marches, visites passionnantes, flâneries dans les jardins… et repas gastronomiques dans des sites exceptionnels. Ce fut un séjour de journées bien remplies où ne se sont jamais démenties la bonne humeur et l’ambiance chaleureuse du groupe, merci à tous !
Séjour à Chorges du 23 au 29 septembre 2018
par Monique et Jean-François
Un séjour tellement riche qu’il est difficile de faire une synthèse pour en donner une petite idée ! Nous sommes partis sous le soleil et il ne nous a pas quittés jusqu’au retour, avec un ciel bleu intense et des températures élevées quelle que soit l’altitude où nous nous trouvions.
Le VVF domine une crique du lac de Serre-Ponçon, le grand héros de la région. C’est en le parcourant en bateau et en visitant le muséoscope que nous avons appris la nécessité de ce barrage (réguler la Durance dont les crues étaient dévastatrices et former un immense réservoir d’eau pour l’agriculture) et sa particularité (barrage en terre acceptant plus facilement les déformations en cas de tremblement de terre).
Mais le séjour a surtout enthousiasmé grands et moins grands marcheurs par les sites grandioses que nous avons parcourus, que les grimpettes soient impressionnantes ou plus modestes, avec deux guides dont la compétence et la gentillesse nous ont ravis. Qu’il s’agisse de l’économie de la région (agriculture et tourisme), de la géographie, de la géologie, de la faune (que de marmottes, d’oiseaux, de poissons, d’insectes !), de la flore alpine, des arbres (ah ! le mélèze !), du patrimoine religieux (étonnantes abbaye de Boscodon et cathédrale d’Embrun), du patrimoine traditionnel (habitat rural de St Véran), rien n’a de secret pour eux !
Que d’images magnifiques, avec les chemins qui permettent de les parcourir par grand soleil malgré l’avancée de la saison ! Une semaine intense !
Jeudi 11 octobre : Journée découverte
l’accordéon et les instruments de musique anciens
par Monique et Patrick
Nous partons en car de bon matin par la N 89 puis la A 89 en direction de la Corrèze ; un peu de brouillard en arrivant à Tulle, mais ensuite nous aurons très chaud jusqu’au soir ! A Tulle, la Manufacture d’Accordéons Maugein nous accueille, d’abord dans la salle d’exposition d’instruments magnifiques où notre guide nous explique la complexité du piano à bretelles dont nous verrons ensuite chaque étape de fabrication dans les ateliers, du sommier en bois au moment délicat de l’accord de chaque note : que de pièces compliquées et fragiles assemblées à la main, quelle minutie !
Après cette découverte étonnante, repas peu commun à Argentat où nous allons voir ensuite les bords de la Dordogne. Direction le Cantal, La Roquebrou et son château, et la petite route de Siran où l’on trouve le Musée de l’Accordéon et des instruments populaires anciens. Nous y sommes accueillis en musique par une accordéoniste et un cabrettaïre, et là, nouvelle découverte : des accordéons anciens et rares, des vielles, des cabrettes, des orgues de Barbarie, des phonographes, des boîtes à musique… Un trésor insoupçonné ! Retour par Pleaux, Mauriac, Bort les Orgues (profondes vallées boisées) et puis Laqueuille et les routes plus connues : une belle journée de surprises et de bonne humeur !
Belle journée découverte au Moulin des Desniers
par Monique
Vendredi 26 octobre : Départ matinal vers les Combrailles pour faire son pain au Moulin…Le lieu est un peu secret, mais on y est accueilli chaleureusement par le guide des lieux, Claude, qui nous montre le four, le bief qui alimente la roue, puis la salle où nous faisons nous-mêmes notre pain en suivant ses conseils éclairés pour doser, pétrir, façonner les pains… Pendant que la pâte lève, excellent repas chez Nicole, à Charbonnières les Vieilles, et au retour, les pains sont mis au four à bois préparé en notre absence. Le temps de cuisson nous permet de visiter le moulin pour comprendre in situ toutes les étapes de la mouture du blé et les autres fonctions d’un moulin au XIXème siècle. Le pain est cuit, il refroidit tranquillement pendant que Claude fait fonctionner ses maquettes de moulins à vent, et résout les énigmes posées le matin ! Quel plaisir d’emporter en fin d’après-midi son pain odorant avant de faire un petit tour vers le Gour de Tazenat pour compléter cette belle journée !