Le Confinement, Pendant et Après
par Georges
Cela va bientôt faire une semaine que nous sommes confinés et cela va durer plusieurs mois !
La situation m’inspire quelques réflexions (profondes)
Devoir rester chez soi incite à faire la grasse matinée ; je conseille de ne pas en abuser
On se dit qu’on peut rester une demi heure de plus au lit, le lendemain un quart d’heure de plus et ainsi de suite. Et quand les randos recommenceront, on manquera le départ de l’ECC parce qu’on se sera levé trop tard…
On ressemblera alors au personnage de la littérature russe qui chaque matin était devant ce dilemme : se lever avant ou après le déjeuner ?
N’oubliez pas le dicton : « trop de grasse matinée fait de vous une masse gratinée »
D’accord on se lève avant 9h, mais pourquoi s’habiller si on ne sort pas ? On passe donc la journée en robe de chambre : mauvaise idée, il faut garder ses habitudes « d’avant », continuer à user ses vêtements fera marcher le commerce.
Pourquoi se raser ou se maquiller ? Avez vous pensé que les coiffeurs sont fermés et que dans deux mois, vos cheveux auront poussé ? Aux premières randos d’après, certains qui auront laissé pousser leur cheveux ressembleront à l’homme de Cro Magnon et ceux qui auront essayé de les couper avec les moyens du bord, à l’homme de Frankenstein (sans compter que les coiffeurs mettront plusieurs semaines à couper les cheveux de toute la population quand ils reprendront le travail ; encore des files d’attente). On ne se sera pas vu depuis plusieurs mois, il faudra faire un effort d’identification, donc gardons au moins le bas du visage correct.
Vous allez être tentés d’allonger le temps des repas car 14h à se faire chi… chez soi, c’est long et manger est passer un bon moment. Mauvaise idée car, sans activité, vous allez grossir et ne pourrez plus vous trainer quand les activités redémarreront.
Penser à faire tourner le moteur de la voiture qui ne servira pas : cela évitera que la batterie ne se décharge.
Nos retraites ne sont pas affectées par la crise, mais nous ne dépensons plus que le strict nécessaire ; donc nous allons faire des économies ; imaginer ce que nous allons faire de ce pactole nous occupera l’esprit. Il suffira de consulter les pubs qu’on reçoit encore dans les boites aux lettres, ou d’aller sur internet : vous allez pouvoir changer le four à micro onde, la télé ou vous payer le petit tailleur qui vous fait envie !
Vous avez stocké des nouilles : c’est l’occasion de sortir son livre de recettes (de nouilles), et d’en tester des nouvelles (qui vous rendront peut-être célèbre) ; sinon, vous pouvez faire des tableaux en les collant sur un carton (en les peignant en plus, pour les plus habiles).
Idem pour les rouleaux de papier toilette ; il y a un artiste qui sommeille en nous, c’est le moment de le réveiller en imaginant d’en faire une déc : cf le site « https://www.deco.fr/photos/diaporama-deco-autour-du-papier-toilette-d_1857 »
Autre idée pour vous occuper pendant ces longues journées : le confinement entrainera dans 9 mois un boom des naissances : vous pouvez donc vous mettre à confectionner des layettes, en récupérant le fil de vieux pulls.
Vous jetez une paire de chaussettes de randonnée trouées ? pourquoi ne pas les repriser, cela vous occupera et fera faire des économies. Pour ceux qui seront rebutés par la technicité de cette opération, je vous donne la recette utilisée par ceux qui ont fait leur service militaire : passer un fil autour du trou, en 3 points en forme de triangle et tirer : le trou se fermera de lui même. Exercice suivant : adapter cette méthode pour boucher le trou dans la couche d’ozone.
Dans deux ou trois mois, les marches recommenceront : mais les muscles de nos jambes auront fondu, la corne sous nos pieds aura disparu ; redémarrer par une marche « à la Claude » se terminera par une hécatombe ; il faut trouver des idées de randos sur 2 ou 3 kms pour le premier mois.
Tout ceci est du bon sens !
PS : J’ai ouï dire que Huguette proposait des terrines de pangolin parfumées à l’urine de chauve-souris que sa fille lui a ramenées de Chine : mauvaise idée, Huguette, mets tout ça à la poubelle !