Les pensées du Covid pascal (pas celles du philosophe !)

par Alain Pont-Sabatier

Sur un marché chinois un virus fripon attendait son heure pour passer à l’action !
Je ne vois pas pourquoi, se dit-il soudain, je devrais végéter dans mon pangolin !
Les hommes se promènent dans le monde entier, moi aussi je désire comme eux voyager.

Par chance, un chinois affamé achète sur le marché le pangolin infecté.
“Victoire” crie le virus : l‘aventure est en route, je vais me déplacer loin, très loin sans doute
Pour prendre possession de ces humains arrogants ! Ils croient maîtriser la nature, la planète
Mais ils vont se prosterner devant la petite bête !!!

Je les obligerai à rester confinés. Ils seront contraints de se discipliner,
D‘apprendre à respecter le monde et la nature, de ne plus se servir pour rien de leur voiture,
Ne plus se rendre au bout du monde pour des motifs futiles, ne pas acheter des objets inutiles.

Il faut qu’ils comprennent que le monde est à tous, y compris aux virus !
Qu‘ils aient chaud et qu’ils toussent !
Je ne m‘attarderai pas longtemps dans chaque pays : juste le temps nécessaire pour une pandémie.
Puis j‘irai visiter un autre lieu lointain et sans doute infecter d’autres pangolins !

J’espère que la leçon sera profitable, mais j’en doute car l’Homme n‘est pas un être fiable
Nous verrons à l‘usage, mais si un doute plane, je continuerai mes voyages, sans état d’âme…
Mais je vais être découvert, j’en suis certain
Les savants jours et nuits travaillent sur un vaccin
Je dois me dépêcher de tout contaminer
Bientôt seuls les plus cons pourront être infectés !

Ces quatre derniers vers sont en alexandrins : je progresse,,,

Moralité :

Pour nous protéger de ce virus sournois, il nous faut, on l’a dit, rester chez soi.
Mais certains insouciants ou inconscients ne changent rien à leurs agissements !
Ils pensent défier la petite créature et vivent en cons… finement c‘est moins sûr !!!

A ceux-ci je dirai : soyez vigilants, modifiez sans tarder votre comportement.
Le virus vous attend au coin d’un trottoir, quand vous tousserez, il sera trop tard !