Le virus pense encore un peu

par Alain Pont-Sabatier

Vous me pensiez fini mais je me porte bien.
Ma tâche est délicate ; certes j’en conviens
avec toutes ces entraves dues aux multiples vaccins !

Mais je ne suis plus seul pour affronter le danger
car depuis le Brexit j’ai un petit frère anglais
qui m’aide dans mon travail et aussi mes projets.
La famille s’agrandit et de lointains cousins
se sont ralliés à nous : sud-africains et brésiliens.

À tous nous aurons plus de chance de gagner
à condition que vous ne soyez pas vaccinés !

N’empêche : tous ces vaccins nous font bien rigoler
Nous, notre spécialité, c’est de pouvoir muter !
Alors, si moi le chinois je ne suis plus efficace
un de ma parenté prendra aussitôt la place.

J’ai tenu un an, comme les produits issus du Levant
mais mon parent anglais a une plus grande longévité,
surtout s’il dure aussi longtemps que leur Majesté !

                                              Leur vaccin envoie une sorte de messager
qui tourne autour de nous afin de nous piéger
mais ce n’est pas de lui que viendra le danger.
Ceux que nous craignons, ce sont les Français !
Ils ont abandonné l’étude vaccinale
et se consacrent à la recherche fondamentale.
Ils élaborent patiemment un médicament
qui va nous détruire irrémédiablement !

D’ici un an ou deux, nous allons disparaître
rien que d ‘y penser, je sens comme un mal être :
peut-être le résultat de leur fichu vaccin.
C’est un constat : je ne suis pas très bien
ma toute fin est proche je le sens
heureusement que mon cousin s’acharne
mais pour combien de temps
là se joue tout le drame.

Adieu humanité que j’ai tant infectée
le virus vous souhaite une grande longévité.
Vous allez pouvoir reprendre votre vie de fous
et parcourir le monde en vous rendant partout.
Mais vous n’oublierez jamais le virus coquin
qui vous a confinés pendant un temps certain

Le Virus
COVID 19