Randonnées de 2017

Mercredi 1er février : Il fait très doux en ce début de février : nous sommes nombreux à vouloir nous aérer et nous suivons l’Auzon entre Orcet et le Cendre. Le bord de la rivière est ombragé, parfois tout près des maisons ; il passe derrière le moulin de la Ribeyre et serpente agréablement. Quand nous revenons vers le Sud, nous voyons le château de Gondole, et à partir de là, le paysage se dégage vers le Puy de Marmant : La Roche Noire, Mirefleurs d’un côté, de l’autre Gergovie, au loin nos montagnes familières. En rejoignant la coulée verte, nous empruntons le pont minuscule qui nous ramène à Orcet. Bien jolie marche d’hiver, merci Claude !

Jeudi 02 février : Nous descendons dans Sayat jusqu’au Bédat où le sculpteur Courtadon a disséminé quelques mots taillés dans la pierre de Volvic (passion, souvenir,….) près des petites cascades et du grand moulin à huile, et nous remontons dans le bois puis à découvert en direction de Malauzat. Avant d’arriver au village, nous bifurquons pour rejoindre les hauteurs de Sayat en passant près du château de Féligonde. Le temps est maussade, mais il nous a épargné la pluie sur un circuit très diversifié, merci Coco !

Mercredi 08 Février : De l’église de Fohet, nous montons vers le Nord puis vers l’Est pour rejoindre le Mas, nous sommes en face de Cournols mais évitons le village pour aller voir le très beau dolmen de la Grotta, à deux chambres, très bien conservé. A partir de là, le circuit continue vers l’Ouest en passant par le Puy de Fan, et repartons vers le Nord pour rejoindre Fohet par le Courtias. Le circuit alterne montées et descentes, toujours au milieu des rochers granitiques du “vieux socle hercynien” où parfois des arbres poussent dans la roche ! Et le paysage alentour est toujours beau, qu’il y ait un rayon de soleil ou une averse de neige (voir la vidéo !). Merci Guy !

Jeudi 09 Février : Du parking de “la Dedeuche”, nous montons doucement les côtes de Lempdes puis prenons la direction de Cournon. Les larges chemins de la vallée de l’Allier nous conduisent à découvert vers le Puy de Bane, mais nous laissons le Puy d’Auzelle sur notre gauche et là nous distinguons Mezel et l’Est de Cournon malgré la bruine qui nous rattrape en revenant à Lempdes par un chemin bordé de talus en roches stratifiées. Dans la ville, un parc aménagé entoure une maison de maître de caractère, et nous revenons vers la salle de spectacle qui est à l’écart du centre mais qui s’entoure de nouvelles habitations. Le temps gris ne nous a pas empêchés de goûter cette promenade sereine, merci Jacky !

Mercredi 15 février : Jour presque printanier ! Au Sud de Chadrat, nous allons vers St Amant-Tallende jusqu’à une tour qui supporte des antennes de télécommunications, puis nous suivons la crête de la vallée de la Veyre vers l’Ouest. Sur l’autre versant, St Saturnin, l’église romane et le château, en face de nous le puy de Ponteix. Nous reprenons la direction du Nord pour grimper sur la montagne de la Serre, et au-delà de la chapelle Ste Anne, nous revenons vers l’Est. La vallée de l’Auzon est sur notre gauche, nous repérons sur son versant Nord le Puy Giroux et les grands bâtiments scolaires de Opme. Sur tout le parcours ensoleillé, l’horizon est immense du Sancy au Forez, et à Chadrat nous retrouvons maisons pittoresques et fontaines avec poissons… Merci Claude !

Jeudi 16 février : Nous suivons le ruisseau des Moutades puis bifurquons vers l’Est pour voir toute la plaine de Billom et ses collines dites “toscanes” ! Nous remontons vers le Nord et longeons le ruisseau des Assats, sous le château de St Bonnet lès Allier, jusqu’à l’entrée de Mezel. Le village est à flanc de coteau au Sud du Puy de Mur, et l’église s’en détache bien. Nous revenons vers Pérignat es Allier par de larges chemins agricoles qui nous font passer par les Hauts de l’Allier, puis derrière l’église et son pigeonnier. Le circuit est reposant, et pourtant paysager, merci Georges !

Mercredi 22 février : Nous prenons de grands chemins entre le Léry et le Pont d’Olby pour monter ensuite vers le Sud sur les flancs du Puy de Polagnat et sur la crête au-dessus de Villejacques. Il fait très beau, presque chaud en ce mois d’hiver et dans les fermes, les veaux sont encore à l’étable. Avant de revenir vers le Nord, nous voyons le château de Polagnat et traversons le village situé dans cette plaine “entre Dômes et Sancy” où la chaîne des Puys se détache bien sur le ciel bleu. Merci Claude !

Jeudi 23 février : A la sortie de Joze après le pont sur l’Allier, nous suivons un moment la rivière vers l’amont puis nous en éloignons au milieu des terres agricoles déjà cultivées pour les récoltes de printemps. Il y a en sous-bois des tapis de perce-neiges et près d’un petit pont sur un ruisseau, nous allons voir la source de l’ours : source assez abondante d’eau ferrugineuse que certains n’hésiteront pas à goûter… Nous revenons vers Joze après un parcours fort reposant dans la grande plaine de l’Allier, merci Jacky !

Mercredi 1^er mars : Nous montons par les rues étroites du pittoresque bourg de Pignols jusqu’au Puy et son panorama sur le bassin de Vic-le-Comte, la chaîne des puys, le massif du Sancy. Après une traversée en sous-bois, nous avançons avec en point de mire le pic de Mercurol. Le Château de La Chaux Montgros apparaît à flanc de colline, dominant le Pays de la Comté. Une longue montée nous amène au château, vaste construction massive, flanquée de quatre grosses tours cylindriques, de tradition médiévale mais aux accents italiens de la Renaissance, en cours de restauration. Nous empruntons son escalier monumental dans les pas de la Reine Margot…Nous repartons sur Lignols, Sallèdes, puis une longue traversée du bois de Cheix-Blanc nous ramène au parking.

Belle après-midi dans la Comté, sa forêt, ses anciens pics volcaniques et petits villages, offrant de beaux points de vue sur les Monts du Sancy et du Livradois. Merci Claude !

Jeudi 2 mars : Nous retrouvons avec plaisir le socle hercynien du plateau chaotique de Cournols. Dans un champ à 800m d’altitude, nous admirons le Dolmen : datant de la fin de la Préhistoire, la dalle subsistante est supportée par 3 pierres dressées… L’ensemble est étonnant. Nous poursuivons notre marche sur un chemin facile, entre de grandes surfaces d’herbages où pâturent les moutons et les gros blocs rocheux qui affleurent partout. Le panorama est superbe, notamment sur la Comté, le Livradois-Forez ; la Vierge de Monton se détache nettement sous le soleil.

Revenus au village de Cournols, nous entrons dans l’église St Pierre, d’origine romane, où nous découvrons une jolie statue dorée de la Vierge et de magnifiques vitraux, puis gagnons la surprenante chapelle Ste-Clémence, qui contient des restes de Ste-Clémence (martyre romaine).

Balade ensoleillée et enrichissante en et ce début de Mars. Merci Coco !

Mercredi 8 Mars : Nous partons vers le Nord-Ouest, de Bromont Lamothe à Provenchère, puis redescendons vers le Sud : de multiples étangs, plus ou moins grands, et de l’eau qui ruisselle partout dans ces collines des Combrailles, nous suivons et traversons le Rhône (mais oui !) et rejoignons Le Monteiller. Si les bois ont souffert de quelques tempêtes, nous longeons une forêt reboisée par les élèves des écoles de toute la région, avant de remonter vers le Nord-Est. Le temps est gris mais nous laisse de belles vues dans ce paysage très particulier, où les hameaux conservent un caractère secret qui n’appartient qu’aux Combrailles. Parcours bien agréable un jour de mars sans giboulée, merci Claude !

Jeudi 9 Mars : Du hameau de Fontclairant, nous suivons un chemin plat bordé de petits volcans (Puys de la Rodde, de la Combegrasse, de Boursoux) et faisons le tour du plus important, le Puy de Charmont, en rejoignant presque le col de la Ventouse. Vers l’Est ensuite, nous descendons sur Verneuge et remontons en pente douce à Fontclairant. Le vent est frais mais le soleil nous accompagne dans ce paysage familier de puys boisés et de hameaux où l’on remarque beaucoup de maisons neuves qui ont une large vue qui s’ouvre vers le Nord-Est : c’est une belle campagne assez proche de la ville, merci Jacky !

Mercredi 15 mars : Dès la source de Volvic, nous nous enfonçons dans les cheyres de Bruvaleix : chaos de lave dans les bois denses, en montant jusqu’aux Goulots. Nous suivons puis traversons la voie ferrée et rejoignons Moulet-Marcenat en allant toujours vers le Nord, puis vers le Sud (traversée de Coussedière) dans des chemins de crête où le paysage s’ouvre vers l’Est ou vers la chaîne des Puys que l’on voit dans une légère brume. C’est que le temps est magnifique en ce jour déjà printanier, et nous rejoignons le départ en longeant les sources captées de l’eau célèbre, jusqu’au lieu très protégé où l’on en voit le débit. Merci Claude !

Jeudi 16 mars : Il fait si beau, (même chaud !) que nous sommes une quarantaine au départ de St Genès Champanelle. D’abord en direction de Chatrat, nous revenons ensuite vers St Genès pour prendre la direction de Berzet. Nous sommes en hauteur et nous avons la chance d’admirer le Sancy encore enneigé avant d’atteindre la chapelle de Berzet, puis de revenir le long d’une courbe de niveau en évitant de redescendre dans les gorges de Ceyrat toutes proches. Nous suivons un joli bras de l’Artière sur un chemin étroit ; il faut franchir le ruisseau à gué avant de se retrouver sous le château et de flâner sur une zone humide aménagée. Merci Georges !

Dimanche 19 mars : Nous sommes un bon nombre en partant de l’étang de Gelles, en face de nous, la chaîne des Puys dans toute sa longueur, puis nous allons vers le Nord autour du Puy de la Vialle vers Neuffons. Cette fois, au loin ce sont les Combrailles puis la Corrèze, et en revenant vers Tracos, où nous sommes toujours à découvert, c’est le Sancy et la banne d’Ordanche qui sont à l’horizon. Le soleil parfois voilé donne une belle lumière à la campagne qui verdit partout, bien que la tempête ait abattu de beaux arbres. En rejoignant l’étang nous assistons à la capture d’une belle tanche que les pécheurs remettent généreusement à l’eau. Merci Claude !

Mercredi 22 mars : Du camping de Rochefort-Montagne, nous descendons d’abord le long du ruisseau de la Plane puis nous regagnons la crête jusqu’au Bouchetel : toute la chaîne des Puys à notre droite, qui se détache bien sur le ciel sombre. Nous allons vers le Nord jusqu’à Champ Laurent et nous changeons de vallée pour redescendre au Sud le long du ruisseau de Rochefort : Chogne, chez Diat (four, fontaines) et nous revenons par le centre du bourg ; nous ne quittons le bord du ruisseau que pour grimper au belvédère qui domine les toits d’ardoises de la ville. Nous redescendons vers l’église avant de regagner le camping en passant sous le collège. C’est un très beau parcours, tantôt en hauteur, tantôt le long des eaux vives de printemps, et le soleil nous rattrape au retour. Merci Claude !

Mercredi 29 mars : De St Bonnet-près-Orcival, nous allons vers le Nord jusqu’à Polagnat, dont le château est presque entièrement rénové et fort beau. Nous le contournons pour rejoindre un chemin qui nous ramène, vers le Sud, à Farges, où c’est une très belle grange dont la charpente est en coque de navire renversé que nous pouvons admirer. Puis nous suivons le chemin qui nous conduit sous le château de Cordès où l’on aperçoit le jardin à la française et les tours de la bâtisse en continuant au Sud. Quand nous remontons vers le Nord, nous sommes en crête avec à notre droite toute la chaîne des Puys, et un dernier détour au calvaire offre aux plus courageux un vaste paysage : très beau circuit alors que les fleurs de printemps apparaissent partout, merci Claude !

Mercredi 5 avril : Sous un petit vent frisquet, nous partons du Col de Ceyssat. Au programme : le tour du majestueux roi des Puys. Nous cheminons dans un sous bois très clair, les hêtres et les chênes n’ayant pas encore sorti leur feuillage. Profitant de cette lumière, un tapis blanc d’anémones Sylvie s’est développé. Ça et là, on observe des scilles bleues, des corydales mauves et les premiers coucous jaunes. Nous descendons par le chemin des Gravouses, puis sous les bouleaux par le chemin des Gouris (ouvriers agricoles, pâtres qui empruntaient cette voie pour aller travailler dans les villages des alentours : Dixit Claude). Enfin nous attaquons courageusement les derniers 150m de montée dans le bois de Rochetoux.

Très belle balade “nature”, aucune construction humaine sur le parcours, si ce n’est la cabane du berger ! Merci Claude.

Jeudi 6 avril : Du belvédère de Rouillas-Haut, nous partons vers l’Ouest : Le Sancy a encore un peu de neige et le vent est frais mais le soleil perce entre les nuages. Nous sommes sur le plateau au-dessus des lacs d’Aydat et de la Cassière, mais en allant vers le Sud nous sommes mieux abrités dans les villages ! Rouillas-Haut avec sa chapelle, son lavoir, ses jolies plaques de rues émaillées et ses fables de la Fontaine illustrées par des sculptures naïves, toutes crées par un artiste local, Michel DAVID. Nous partons vers l’Est sous le Tertre de Fontarbre pour rejoindre le GR33, et revenir doucement au belvédère où le paysage est vaste de tous côtés, merci Coco !

Mercredi 12 avril : Nous sommes plus d’une trentaine à partir du Léry. Après une courte montée en forêt, la vue se dégage sur Prades et toute la vallée du Sioulot que nous suivons vers le nord. Le temps de saluer trois orpailleurs en pleine action, nous franchissons la Sioule sur un premier pont et prenons la direction de Coheix, avant de prendre plein sud. Face à nous, le Sancy encore enneigé. Nous retrouvons la Sioule et pour la traverser, belle surprise : le pont romain du Glavin, une seule arche, dans un lieu ombragé et propice à la détente…

Le panorama est étendu sur toute la chaîne des Monts Dôme ; les prés éclatent du jaune des pissenlits en fleurs. Une courte montée nous amène au village du Bouchet et ses robustes maisons en pierre volcanique avant de redescendre sur le Léry, et nous rafraîchir à sa fontaine ! Merci Claude !

Jeudi 13 avril : Encore une trentaine de marcheurs aujourd’hui ! Partis du parking du Puy de la Vache, nous nous dirigeons d’abord vers l’ouest dans le bois de la Madeleine et son tapis d’anémones Sylvie, puis vers le nord. Le chemin est maintenant à découvert entre les landes. Nous contournons le Puy de Montjuger pour revenir tranquillement en contrebas des puys de Lassolas et de la Vache. Nous sommes presque à 1000 m d’altitude, mais le soleil est chaud ! Bientôt arrivés aux voitures, nous faisons une halte dans le chaos volcanique de la carrière de pouzzolane du Puy de la Vache. Belle après-midi au pied des puys. Merci Jacky !

Mercredi 19 avril : De la salle des fêtes de Perpezat, nous montons vers le Nord : Luc-Haut, puis le moulin de la Sagne. Il fait beau à presque 1000 m d’altitude, mais le vent est froid ! Nous traversons des bois plus abrités, puis redescendons vers Bonnabry, bientôt à nouveau en crête : Tout le Sancy jusqu’à la Banne d’Ordanche d’un côté, toute la chaîne des Puys de l’autre. En revenant vers Perpezat, un grand champ de jonquilles nous permet généreusement de ramasser le bouquet de printemps. Merci Christiane et Claude !

Jeudi 20 avril : Journée encore ensoleillée mais le vent est toujours frais, même en plaine. Nous partons du grand Saladis (source salée) dont nous apprenons l’étonnante formation en nos contrées peu maritimes, puis le petit Saladis. Tous deux abritent une flore “halophile”. Au bord de l’Allier, la Font de Beix a une composition chimique bien différente de celle des Saladis. Nous sommes sur l’autre rive du vallon des Bouys (et sa source de Ste Marguerite), et nous traversons la langue de terre de la boucle de l’Allier pour retrouver la rivière et tout près, la source du Tambour (l’eau gazeuse en ferait le bruit !) qui rejoint l’Allier et ses drossages. Merci Georges, et Martine pour les explications claires et passionnantes sur ces phénomènes naturels bien particuliers du bassin de l’Allier !

Mercredi 03 mai : Nous sommes au bord de la Couze Chambon dans le vieux village de St Floret : un petit pont médiéval avec Vierge à l’Enfant (en bois polychrome XIIIe s), puis un chemin qui gravit la montagne vers le Sud, puis l’Ouest. Nous suivons le plateau vallonné avant de redescendre en sous-bois vers la Couze pour longer les ruines d’un château et arriver au rocher de la Tête du Lion, formé de concrétions irrégulières dont nous verrons l’origine en remontant : une source ferrugineuse sourd d’un réservoir naturel, l’eau suit un couloir, tombe dans la vallée et alimente l’étrange “tête”. Le paysage sur les gorges de la Couze est impressionnant. Nous remontons ensuite vers Le Montel d’où l’on admire un panorama sur le Sancy enneigé et le pic du Brionnet, couronné de sa chapelle. Au retour, nous passons par le site du Chastel dominant le village de St Floret : chapelle (XIIIe s), son cimetière de tombes creusées dans le rocher et son ossuaire. Une très belle marche sous le soleil, merci Claude !

Jeudi 04 mai : Nous sommes sur nos terres ! Du parking de l’Arténium, nous descendons jusqu’au Moulin de la Tranchère pour remonter doucement vers le Nord en passant près de la fontaine des chasseurs au-dessous de Fontimbert. Lorsque le paysage s’ouvre du Puy de Dôme à Clermont, Beaumont, Aubière, nous allons vers l’Est et gravissons le Puy de Chomontel. Cette fois, la vue est de tous côtés, Romagnat à nos pieds et le Forez au loin. Sur tout le parcours, nous remarquons des orchis, des ombellifères, de la sauge sauvage… Nous contournons Montrognon par le chemin qui surplombe Clémensat et revenons entre Fontimbert et le village de Ceyrat. Un circuit agréable qu’il faut connaître si près de chez nous, merci Coco !

Dimanche 07 mai : En ce dimanche encore frais, nous partons quand même sous le soleil de la Garandie vers le Puy de Combegrasse, puis vers l’Est et enfin le Sud, le long du petit Puy de Montcharlet. Là, la pluie nous dissuade de faire le tour de la narse d’Espinasse toute proche, et nous remontons vers le Nord autour du Puy de l’Enfer pour revenir à la Garandie sans que nous ayons été vraiment mouillés. Les près sont très verts, ou jaunes de fleurs de pissenlit, et le paysage est toujours vaste autour de chemins pourtant sans difficulté. Jolie marche de printemps, merci Claude !

Mercredi 10 mai : Nous nous garons en face du cimetière haut-perché de Chambon sur Lac avec son étrange chapelle circulaire, et nous allons vers le lac mais avant de le rejoindre, nous montons par un chemin en lisière de bois qui domine la plaine de Voissières. C’est de ce village (dont le camping est fort bien entretenu !) que nous rejoignons la Guièze par une côte plus prononcée d’où nous voyons un large côté de la vallée de Chaudefour dont les versants ont encore de grandes plaques de neige. De la Guièze, nous redescendons vers Chambon en passant aux Angles (une basse-cour abrite des poules de races peu ordinaires), puis devant le château de Serrette. Dans cette descente, à nos pieds le village de Chambon, un peu plus loin le lac et plus loin encore le château de Murol. Des fleurs le long des chemins (dont des orchis), des torrents qui descendent du Sancy, et un temps idéal pour marcher dans ces paysages sauvages : merci Claude !

Dimanche 14 mai : CBN était conviée à l’inauguration des chemins de la commune de Ceyrat comme “association amie” de Ceyrando : à 9 h, nous sommes très nombreux à choisir le circuit des “deux villages”. Il traverse la châtaigneraie de Boucherade, passe devant le lavoir de Boisséjour et grimpe, le long du ruisseau de Boisséjour pour rejoindre le parcours de santé et redescendre à Ceyrat par le petit oratoire de N.D. du Belou. Dans le bourg, un menuisier nous présente ses réalisations en marqueterie.
Bonne humeur, rencontres avec les marcheurs des autres circuits, ravitaillements, soleil : une belle matinée qui couronne le travail de Georges et Daniel qui ont participé, au nom de CBN, à la redécouverte de ces chemins. Merci à eux !

Mercredi 17 mai : Il fait très beau, enfin ! Le parking du château de Montlosier est bruyant d’enfants en sorties scolaires, mais nous sommes très vite au calme en sous-bois en direction du Puy de Mont Juger puis du Puy de Pourcharet que nous contournons pour aller vers Nébouzat. Ici, le paysage se dégage, on reconnaît à l’horizon le Puy Barbier et la roche Sanadoire. Nous bifurquons vers le Sud pour rejoindre Récoleine par un chemin de crête qui passe devant une petite chapelle consacrée à N.D. d’Orcival. Les lamas de Récoleine sont dans leur enclos, nous prenons le large chemin parallèle à la R.N. 89 et revenons à la Maison du Parc des Volcans en contournant le Puy de Montchal.
Une marche mi-ombre, mi-soleil bienvenue en ce jour estival, merci Claude !

Jeudi 18 mai : Nous partons d’Yronde vers le Sud pour descendre entre des étendues de terres cultivées et de pâturages, laissant derrière nous la majestueuse forteresse de Buron. De là, une vue étendue sur le Massif du Sancy et les Monts Dôme ; en contrebas, Montpeyroux et toute la vallée de l’Allier. Nous arrivons bientôt aux ruines de l’abbaye du Bouschet : la documentation très détaillée de Georges nous permet de comprendre la prospérité de cette abbaye cistercienne (fondée au XIIéme siècle, nécropole des comtes d’Auvergne).
Nous remontons le vallon ensoleillé du ruisseau de la Palle que nous traversons sur un élégant petit pont pour arriver au coquet village de Fontcrépon, joliment restauré, face à la chaîne des puys. Maintenant en hauteur, nous avançons, le château de Buron face à nous, traversons La Molière, revenons à Yronde, dont nous visitons l’ église (XIIe). Nos seules rencontres : un jeune rapace dans les ruines de l’abbaye et une biche traversant à quelques mètres de nous !
Belle balade enrichissante par un temps très agréable (les optimistes ont eu raison de sortir !). Merci Georges !

Mercredi 24 mai : Une côte entre l’église de St Nectaire et la route de Farges, un dernier raidillon jusqu’à la table d’orientation du Puy de Mazeyres, et nous sommes devant un beau paysage qui va de St Nectaire le Bas tout près à tous les monts boisés vers l’Est. Nous gagnons Farges puis Treizanches par une jolie boucle, et enfin le plateau de Sailles et là encore, la vue porte loin ! Mais c’est à partir de Sailles que nous profitons pleinement de ce site magique : à nos pieds, St Nectaire et l’harmonie de son église, joyau dans un écrin composé des puys autour de Murol, le château de Murol et au-dessus tout le Sancy où subsistent quelques traits de neige. C’est un “lieu où souffle l’esprit” (nos églises romanes ne sont pas situées au hasard), à la fois majestueux et serein, que nous goûtons en revenant sur la route de Farges et en redescendant vers le Mont Cornadore. Le soleil est tempéré par un vent agréable et les genêts sont partout, merci Claude !

Jeudi 25 mai : Nous montons doucement de St Genès Champanelle à Chatrat puis longeons le Puy de Chatrat en direction de Laschamp. Le chemin est large et nous pouvons le partager avec chevaux et cavaliers, et au retour, ce sera avec un âne ! Les zones boisées (qui ont eu des coupes encore fraîches) sont bienvenues sous un soleil déjà estival, qui nous éclaire le Puy de Dôme tout près au-delà de la plaine de Laschamp. Nous bifurquons pour rejoindre la cime de la côte, toujours en lisière de bois, et redescendre tranquillement sur Chatrat et sa fontaine d’eau potable qui permet de remplir les gourdes vides. C’est un parcours sans difficulté que nous aimons tous, merci Jacky !

Dimanche 28 mai : Chaleur estivale ! Nous espérons trouver un peu d’air dans les Combrailles, en parcourant d’abord un chemin aménagé en zone humide à St Ours les Roches, puis en allant vers l’Est et le Nord pour rejoindre le Bouchet et le Vauriat, et enfin vers l’Ouest, le Corail, la Gravière : tous ces hameaux sont calmes au milieu des pâturages très verts que les jeunes animaux (dont de bien jolis cabris !) n’ont pas encore tous broutés. Nous nous approchons de l’A89 et revenons à St Ours après avoir longé un étang. C’est un parcours vallonné sans être difficile, où nous repérons chaque endroit ombragé et les fontaines fraîches en ce jour de plein soleil, merci Claude !

Mercredi 07 juin : Il fait beau mais l’air est frais à Besse : temps idéal pour suivre la Couze Pavin en passant devant les bassins d’élevage de la Maison de l’eau et de la pèche. La Couze a tout d’un torrent de montagne ; nous la traversons juste avant d’arriver à la fontaine Goyon, source d’eau minérale qui sort de la roche dans un bassin carré. Nous sortons du bois et traversons à nouveau la rivière pour prendre un chemin qui longe les pâturages dans un vaste paysage dominé en face par le Puy de Chambourguet. Nous rejoignons le carrefour de Super-Besse puis le lac Pavin, émeraude ! Nous le suivons dans la forêt jusqu’au Point sublime, puis redescendons vers le lac d Estivadoux dont une partie s’assèche, et passons entre le Puy de Pertuyzat et la montagne des Fraux. A partir de là, la descente est magnifique : Besse, le Pic de St Pierre, le Forez à l’horizon et quand on se retourne, la vallée de Chaudefour. Et partout, des scabieuses, des marguerites des boutons d’or et même les derniers narcisses. Merci Claude !

Jeudi 08 juin : Il fait très chaud déjà au départ de Chapdes-Beaufort. Heureusement, le chemin Fais-Art cache ses sculptures monumentales en lave souvent dans la forêt, parfois aussi à découvert. Il faut les trouver par un jeu de piste dont Jacky a le secret, et nous les découvrons – ou redécouvrons- toujours avec étonnement et admiration : ces oeuvres sont des prouesses techniques, et elles sont belles aussi au milieu de la végétation foisonnante, gris de la pierre taillée dans le vert lumineux. À mi-chemin, une courte grimpette nous conduit au pied de N.D. de Beaufort sur une butte d’où le paysage s’ouvre sur la Banne d’Ordanche au Sud, la Creuse à l’Ouest, et les volcans nord des Dômes à l’Est. Au retour nous passons devant l’atelier du sculpteur avant de revenir sur Chapdes-Beaufort, gros bourg dont certains bâtiments publics se modernisent tout à côté de la belle campagne des Combrailles. Merci Jacky !

Dimanche 11 juin : Il fait très chaud au col de Guéry, mais un peu de brise nous rafraîchit. Nous longeons le nord du lac en sous-bois, les montagnes qui culminent au col de Dyane sont très vertes, et le lac très bleu. Nous grimpons ensuite dans la forêt pour admirer la cascade des Mortes du Guéry, dont la chute est impressionnante, alors qu’à la sortie du bois sur le plateau, le ruisseau paraît modeste. Un passage à l’ombre à nouveau, et nous rejoignons la large piste à découvert qui conduit à la Banne d’Ordanche. Jusqu’à l’ancienne ferme du Puy May et au col de St Laurent, le paysage est somptueux de tous côtés : Sancy, monts du Cantal et Dômes, le Mont-Dore et au col, le plateau de Millevaches. Nous sommes au pied de la Banne, mais nous montons au Nord vers la borne des Quatre Seigneurs et le Puy Loup où là encore, la vue est à 360°. Nous redescendons vers le lac, les fleurs les plus fréquentes sont ici la renouée bistorte et la pensée sauvage.

Beau circuit par un beau jour, merci Claude !

Mercredi 14 juin : Après avoir essuyé un orage (à l’abri dans les voitures) sur le parking de ski de fond de Beaune Le Froid, nous prenons la direction du Bois des Bruyères sous un beau soleil et un ciel sans nuages ! À l’orée du bois, Claude nous fait admirer un panorama sur la chaîne du Sancy et la Vallée de Chaudefour. En arrivant à la D 996 (qui va au col de Dyane), nous faisons une pause et en profitons pour contempler les sommets avoisinants : Puy Chambon, Puy de la Croix Morand, Puy de la Tache, Puy Baladou … Nous continuons en direction de Bressouleille par un chemin qui traverse des pâtures fleuries. Gentianes, jasiopes, pensées bordent le chemin. Une pause à la GAEC des Marmottes pour acheter du Saint-Nectaire. À la sortie du village, nous prenons un chemin sur la droite qui rejoint Champsiaux et Bertaire. Nouvelle pause pour admirer une dernière fois le panorama qui s’offre à nous avant de redescendre sur Beaune le Froid. Nous rejoignons le parking par une petite route escarpée jalonnée d’anciennes caves creusées à flanc de colline et dont certaines sont encore utilisées. Merci Claude !

Dimanche 18 juin : Nous longeons le mur d’enceinte du vieux fort de Mareugheol et entre fontaine et lavoir, nous montons vers Villeneuve, dans un paysage très vaste, jusqu’au Velay et au Livradois, et plus près de nous toutes les buttes du Lembron (Vodable, Nonette,…etc) qui se dressent au-dessus des champs verts ou jaunes. Au château de Villeneuve-Lembron, nous admirons les peintures murales des écuries de la grosse bâtisse du XVème siècle, près du château plus ancien et de l’église. Nous montons dans un bois pour atteindre le plateau de la Chaux où l’on voit à nos pieds les villages d’où nous venons, et nous changeons de vallée : une grande descente nous conduit à Pouzeix d’où nous prenons un chemin où alternent ombre et soleil, et nous descendons dans le bois de Jaby, par un sentier de pierres, très frais et agréable par ce jour de chaleur. Nous revenons à Mareugheol, à nouveau le long du mur d’enceinte du fort.

Beau circuit, calme et paysager dans la campagne, avec un bel habitat ancien dans les villages et de beaux passages forestiers, merci Claude !

Mercredi 21 juin : Nous partons de Mazaye-Basse par grosse chaleur vers le Petit Chambois puis le Grand Chambois, et l’ombre de la forêt de Mazaye (qui prolonge la cheire de Côme) est bienvenue. Le bois est dense, les chemins bordés de pierres, et à un détour nous pouvons même observer une couleuvre en train d’avaler une grenouille ! Nous rejoignons la Gardette d’où nous montons le long d’un petit sentier envahi par les orties et les ronces ; les premiers marcheurs ouvrent la voie aux suivants en file indienne… Arrivés sur le plateau, nous passons “de la jungle à l’autoroute” : un large chemin à découvert d’où le paysage est de tous côtés ; nous avons le Puy de Dôme près de nous à notre droite, à notre gauche la vallée de la Sioule, plus lointaine derrière nous la Banne d’Ordanche, et par devant, les Combrailles.
Un beau parcours diversifié de fin de saison, merci Claude, bonnes vacances à tous !

Mercredi 28 juin : Nous n’étions que 6 ce mercredi, à l’ECC. Direction le Guéry, une bonne pluie sur la route et plus rien à l’arrivée, l’ange gardien de CBN n’était pas en vacances. Nous rejoignons le lac côté route jusqu’au restaurant, ensuite les choses sérieuses commencent. Ça monte, avec des échaliers ; nous sortons de la forêt, c’est la steppe avec un magnifique paysage à 360 degrés. Pierre nous désigne l’objectif : le puy Gros ; ça monte toujours.

Ă un moment, vue plongeante sur le Mont Dore et plus loin la Bourboule ☼ SOUS LE SOLEIL. ☼

Ensuite on redescend et raide et avec des rochers. Arrivée vers une « unité mobile de traite » ; les vaches font sagement la queue. On demande notre chemin au paysan : « Avec ce qui arrive, je vous permets de traverser mon champ ». Gloups, effectivement, c’est tout noir à gauche.

5 minutes après, ça pleut et ça pleuvra jusqu’aux voitures. Pierre a quand même le courage de nous parler de l’école de vol à voile, « dans la brume, en noir et blanc, magnifique ! » alors que ça fait floc-floc dans nos chaussures ♪ et ploc-ploc sur le capuchon du poncho ♫; l’ange gardien de CBN s’est mis à l’abri.

C’est une marche à découvert qu’on n’aurait pas faite un jour de canicule ♥. Merci Pierre !

Mercredi 05 juillet : Nous nous retrouvons au Queureuilh par ce très beau jour d’été. Une montée dans les bois nous amène au chemin de la grande cascade du Mont-Dore, qui grimpe encore jusqu’au pied de la cascade (30m de haut, somptueuse !), pour ensuite atteindre le plateau. De là, une belle vue s’offre à nous sur le massif du Sancy, la vallée de la Dordogne, le Mont-Dore à nos pieds, la Banne d’Ordanche et le Puy Gros. On rejoint l’extrémité du vallon à travers les pâturages d’estive, au creux des bœufs, tout près du col de la Croix St Robert. Royaume de la gentiane !

Là, nous prenons le G.R. 4 et débute alors l’ascension du Puy de l’Angle. Le chemin grimpe jusqu’au col situé entre le Puy de Mareilh et le Puy de l’Angle ; le lac du Guéry apparaît déjà ; la montée (un peu raide !) continue par des lacets jusqu’au Puy marqué d’une croix. Deux passionnés de vol libre sont prêts à s’envoler…

Le sommet, 1738m : C’est le moment du pique-nique : paysage à 360°, puisque se découvrent maintenant le lac Chambon, la plaine de la Limagne, le Forez. Le temps de décompresser, se ressourcer…

Nos enchaînons, en suivant les crêtes, les puys de Barbier, de la Monne et de la Tache. Splendeurs : les lys martagon sont en fleurs ! Magnifique parcours ensoleillé d’où le paysage est grandiose de tous côtés. Le Sancy à gauche, et à droite les bourgs de Murol et de St Nectaire avec leurs puys et le lac Chambon. A la descente sur le col de la Croix Morand, c’est le lac de Guéry, bien proche maintenant et au loin le Puy-de-Dôme. Surprise de passer le long des « Pink Borders », formant une ligne rose-fuchsia divisant le Puy de la Tâche en deux (œuvre de Marco BAROTTI , Horizons, Arts Nature en Sancy 2017).

Le chemin poursuit toujours en descente et nous retrouvons un peu de fraîcheur dans le bois avec l’éventail de la cascade du Rossignolet avant de rejoindre le Queureuilh. C’est un très beau circuit, pas très facile pour certains mais ils ont eu l’indulgence et le soutien des marcheurs plus aguerris… Merci Pierre!

Mercredi 12 juillet : Nous étions douze, il y avait : Babeth, Ginette, Gisèle et Gérard, Monique et Jean Luc, Marie, Michelle, Nathalie, Nicole et Philippe, Pierre.

Station du Chambon des neiges, Ah ! Du vent et que dire du plafond… !

La météo doit s’améliorer. C’est parti à 9h45.

Marche d’approche dans la forêt, on papote, la météo doit s’améliorer.

Onze heures, rien de changé.

Douze heures, nous sortons de la forêt, le vent nous fouette le visage et pas chaud le coco !!

Aller, il faut manger. Sur un replat, presque à l’abri, nous déjeunons vite fait.

Nous ne regardons plus le plafond. Le brouillard nous fait signe de ne pas aller plus loin.

Demi tour jusqu’au départ.

Marcheurs prudents, marcheurs vivants.

Pour nous réchauffer, nous avons pris un pot à l’arrivée.

Cette randonnée sera programmée un jour de beau temps.

SMS deux jours avant la randonnée…

Mercredi 6 septembre : Comme pour les enfants, c’est la rentrée ! Nous sommes contents de repartir sur les sentiers avec Claude, tout heureux lui aussi de retrouver ses habitués ainsi que 3 nouveaux venus.

Direction le parking de Gouttes et Chopine. Nous sommes 41 à prendre le départ sous un beau soleil, direction Fontête. Je ne sais pas si nous avons beaucoup regardé les paysages, mais les discussions allaient bon train…

Comme d’habitude, nous évitons les routes, pour emprunter les chemins ; dans les champs, les vaches et les moutons sont tranquilles. Arrivés à Fontête, une jolie chapelle restaurée nous attend (érigée au retour de la guerre de 14-18 par un poilu honorant sa promesse à la Vierge Marie). Nous continuons vers le village de Maison Rouge où sa belle église est fermée. Nous prenons ensuite la direction de Beauregard, où nous découvrons d’anciennes cabanes de bergers sur roues (version ancienne de nos caravanes) qu’ils déplaçaient au gré de leurs besoins.

Avant d’arriver à la sortie d’un chemin, quelle magnifique carte postale : nous avons le Puy de Dôme, le Puy de Côme et Sarcouy avec au loin le Sancy, la banne d’Ordanche et le Baladou…

Voilà 12 kms sous un beau soleil, quelle belle après midi ! Merci Claude !

Jeudi 7 septembre : Reportage d’une blonde !

Nous étions 27 marcheurs au départ et 27 à l’arrivée (bienvenue aux ptits nouveaux).

Température entre 18 et 20° sous un ciel nuageux mais avec de larges éclaircies.

Départ de l’auberge sous l’œil curieux des lamas, pour un parcours de 7 km environ, dans une ambiance amicale, sous la houlette de Coco par de bons chemins plats en sous- bois ou à découvert avec à l’horizon les monts Dômes ou du Sancy.

Jacky étant absent, pas de madeleine pour le goûter mais Alain nous a distribué notre ration habituelle de Pastilles De Vichy (EPO pour les séniors).

A l’arrivée, petit détour par la chapelle de Récoleine pour admirer son beau panorama.

Je termine par une question plus personnelle :

« dis-moi, M-Ann…, elles étaient bonnes MES…girolles ? »

Mercredi 13 septembre : Le temps est incertain sur le parking de l’église de la Goutelle, et pourtant nous n’aurons pas de pluie mais un vent agréable pour parcourir de beaux chemins dans le paysage un peu sauvage des Combrailles : des pâturages avec des vaches très blanches, des bois, des champignons dans les prés et même au bord du chemin, des hameaux qui semblent déserts mais sont bien habités pourtant. Nous traversons ainsi La Rodde, Charrier, Malsaigne, dont les habitants doivent aimer la solitude… Sur le retour vers la Goutelle, une côte raide conduit au calvaire du Montot, deux croix de bois sur des socles solides. Il manque la troisième croix, mais la butte permet de voir très loin ce paysage typique des Combrailles : quelques petits villages isolés dans une campagne immense, vallonnée et boisée. Merci Claude !

Jeudi 14 septembre : A l’entrée de Saulzet le Froid, nous allons vers le Souverand au Sud puis revenons vers le Nord par des pentes douces jusqu’à Espinasse. Nous laissons la narse sur notre droite pour rejoindre le village, et de là aller vers la Martre. Ce chemin nous situe bien dans cette région “entre Dômes et Sancy” : d’un côté les Puys que l’on déboise partiellement (les moutons sont à l’œuvre), de l’autre les pics du Sancy d’où nous vient un vent froid. La campagne est encore très verte, les bovins dans les pâtures, mais nous avons vu les premières colchiques, “c’est la fin de l’été” ! En revenant à Saulzet, l’église sur la butte et de nombreuses fontaines et lavoirs permettent de petites pauses au soleil, merci Coco !

Mercredi 20 septembre : Une belle journée pour démarrer au bord du lac d’Aydat ! Nous nous enfonçons d’abord en sous-bois dans la cheire pour revenir vers le lac côté Sud et le quitter à nouveau vers l’Est, puis l’Ouest. Au croisement de la route, la pierre longue est un menhir sur lequel la boussole se met à indiquer l’Ouest et non plus le Nord ! C’est un des lieux d’inversion magnétique que l’on trouve dans notre région et nos ancêtres n’ont sûrement pas dressé leur mégalithe au hasard… Quelques cueillettes de champignons sur des chemins dégagés au milieu des derniers regains, et nous revenons par Phialex puis Poudure avant de longer l’église d’Aydat du côté de ses énormes contreforts, puis la zone humide du lac et enfin sa rive Ouest. Nous apprécions ce beau circuit par grand soleil, le brouillard nous en avait interdit les paysages il y a quelques mois. Merci Claude !

Jeudi 21 septembre : Il fait encore plus chaud que la veille et nous partons cette fois du lac de Servières vers le Nord, dans le bois, et en descente après avoir franchi la route. Arrivés à découvert, nous avons derrière nous le Puy de l’Ouire, au-dessus des volutes blanches de voltiges d’avions dans le ciel très bleu, et devant nous la plaine de Vernines, la vallée de la Sioule et au fond la chaîne des Dômes dans toute sa longueur. Nous remontons en pente douce dans la direction du Sud, longeons une maison isolée dont le parc fourmille de sculptures orientales disparates. Nous retrouvons le chemin empierré qui conduit au lac dont les berges sont encore très fréquentées en cette fin septembre. Une bien jolie boucle, merci Georges !

Mercredi 27 septembre : Nous nous garons tout en bas de la Roche Noire : il faut monter longtemps, régulièrement, d’abord à découvert puis dans le bois dont l’ombre est bienvenue en ce jour d’été indien, jusqu’au sommet du Montfoulhoux. Là, le paysage que nous avions derrière nous à la montée est très vaste : la vallée de l’Allier et les villes qui s’étagent au-dessus de la rivière, toute la chaîne des Dômes que nous voyons de l’Est, mais aussi les buttes de la Toscane auvergnate. De l’autre côté, le Forez. Nous redescendons d’abord dans le bois, puis par une pente plus douce dans un chemin qui découvre à nouveau le paysage vers l’Ouest. En rejoignant la Roche Noire, nous longeons la coulée basaltique qui domine le village et qui lui a donné son nom. Encore une fois, nous constatons que la vue est aussi époustouflante quand nous sommes au-dessus de l’Allier que lorsque nous sommes en montagne, merci Claude !

Dimanche 1er octobre : Nous partons du “bois basalte” où d’anciennes constructions de la carrière de Sauterre ont été aménagées en gîtes de forêt. Au pied de la “roche de Sauterre”, Martine nous parle de ce lac de volcan (ou coulée, on ne sait pas) en relief inversé, plus ancien que les Dômes, remarquable par son basalte à nodules de péridotites qui viennent du manteau de l’écorce terrestre ! Nous grimpons au-dessus de la carrière, la table d’orientation est construite dans ce basalte qui présente des éclats d’olivine et elle offre une belle vue sur la vallée de Pulvérières et au loin le Sancy. Nous repartons vers l’Ouest dans le bois, et après le hameau des James, nous revenons vers l’Est en ayant cette fois la ligne du Forez à l’horizon. A peine quelques gouttes de pluie sans jamais avoir à endosser nos capes : c’est une randonnée vivifiante dans un bel endroit des Combrailles, merci Claude !

Mercredi 4 octobre : Nous nous retrouvons au-dessous de la butte de l’église de Chatel-Guyon et nous montons vers la vallée des Prades, dans le bois, par de beaux chemins ombragés dans une vallée de torrent. Une petite boucle pour aller voir la source des Vachères, et nous allons vers le château de Chazeron dont nous faisons le tour du parc. Devant la grande entrée, nous pouvons admirer la façade compliquée et les bâtiments qui reçoivent concerts et réunions. Nous revenons vers Chatel, avec souvent de belles ouvertures sur le paysage lointain : jusqu’aux Bois Noirs, au-delà de Thiers ! De retour dans la station, nous traversons le parc thermal et remontons vers l’église où certains prennent le temps de contempler les peintures intérieures. Un très beau circuit, riche et diversifié, par une belle journée d’automne, merci Claude !

Jeudi 5 octobre : C’est encore une belle journée ! Au départ de Nébouzat, nous faisons d’abord une petite halte à la croix de la Croze. Elle est datée de 1729 mais peut-être plus ancienne, de facture un peu naïve comme le sont les gravures de sa base tronconique : Adoration des Mages, farandole…

Si les chemins sont larges et dégagés, les bois sont tout près et le Puy de Dôme presque toujours en face de nous ; nous constatons que l’automne s’installe : tout le paysage change de couleurs. Nous sommes dans cette plaine vallonnée au pied de la chaîne, couverte d’estives à moutons (de la fameuse race rava !)plus que de prés à vaches. Nous allons jusqu’au hameau d’Antérioux puis redescendons sur Nébouzat que nous traversons, le village est étendu et accueillant ; cette boucle est pleine de sérénité, merci Coco !

Dimanche 08 octobre : Le Puy de Dôme est dans les nuages, mais nous sommes une quinzaine de courageux au départ de Nébouzat. Nous partons vers l’Est, puis le Sud, et à Récoleine, nous bifurquons vers l’Ouest en direction de la vallée de la Gorce qui tombe en cascade, plus au Nord, aux Saliens. Nous la traverserons deux fois, d’abord avant de monter sur le plateau jusqu’à Vareilles, puis au delà d’ Olmont. Sur le plateau, le paysage vallonné nous permet de voir quelques villages (notamment St Bonnet-près-Orcival) mais pas les montagnes plus lointaines, le temps est trop gris, et pourtant la campagne d’automne est très belle et les animaux sont encore dans les prés : bovins, mais surtout moutons et agneaux, et chevaux et poneys. Après avoir suivi la vallée de la Gorce en surplomb, nous revenons par le centre du village de Nébouzat, plus avenant que les hameaux que nous avons traversés dont beaucoup de maisons sont à l’abandon. A nouveau, une marche dominicale vivifiante, merci Claude !

Mercredi 11 octobre : Il fait très beau, chaud même, et nous grimpons au Nord de Saint Nectaire par un chemin qui nous conduit à Freydefont. La montée est un peu dure (pour certains…), mais sur le plateau, nous revenons vers l’Est par un chemin de crête d’où le paysage est superbe de tous côtés : Sancy, Dômes, Forez, et plus près, la vallée du Fredet (qui passe à St Nectaire) et celle de la Couze Chambon avec le château de Murol. Ce beau chemin nous conduit à un menhir, puis au dolmen de la Pineyre, et nous repartons vers l’Est jusqu’à Boissières d’où nous prenons un chemin boisé qui nous ramène à St Nectaire par le Puy de Chateauneuf. Une magnifique marche d’automne, tous les verts, jaunes, rouges entourent St Nectaire et sa belle église de façon émouvante… Merci Claude !

Jeudi 12 octobre : Il fait encore très beau : c’est le moment idéal pour aller à Boudes et sillonner la Vallée des Saints dont les pierres de toutes les nuances d’ocre se détachent sur la forêt encore verte et le ciel très bleu. Le site fragile est maintenant protégé et nous suivons les circuits qui permettent d’approcher les lieux caractéristiques (falaises, cirque des Mottes, cheminées de fées…) et d’en comprendre la formation. Le trajet en sous-bois permet aussi des haltes dans les clairières, et nous revenons par la source de Bard qui bouillonne dans son creuset circulaire. Au retour, nous retrouvons le paysage de vignes et de pailhas qui entoure Boudes et qui s’ouvre sur tout le Lembron. Merci Jean-François !

Mercredi 18 octobre : L’été indien se prolonge : c’est avec le soleil que nous partons de l’église de Bromont-Lamothe vers le Nord : Lamothe, puis le Puy de Moufle et son calvaire d’où le paysage s’étend sur la vallée de la Sioule et la chaîne des Dômes dans toute sa longueur. Nous la verrons de tous les chemins de crête, en descendant vers le barrage d’Anchald et en remontant ensuite. Mais pour atteindre le bord de la retenue du barrage, il faut passer sous le viaduc de l’A 89 dont les caractéristiques techniques sont impressionnantes. Le barrage, lui aussi, est un ouvrage colossal, la retenue est alimentée par un petit cours d’eau et parfois par la Sioule en périodes de hautes eaux. Nous la longeons avant de remonter régulièrement au Sud des Gardettes pour rejoindre Bromont au milieu des paysages pastoraux des Combrailles : de grosses fermes dans les hameaux notamment à Anchald, de grands troupeaux de vaches avec leurs veaux. L’herbe est encore verte mais les bois sont roux : une belle boucle en montées et descentes assez douces, merci Claude !

Jeudi 19 octobre : Seychalles est un des gros bourgs de Limagne : les alentours sont plats et les immenses champs de terre noire sont prêts pour l’hiver, les betteraves entassées et les maïs coupés. Nous nous en éloignons d’abord pour grimper en sous-bois sur le Puy de Courcourt, jusqu’à la tour dont on ne sait pas très bien si elle a été un moulin au milieu de ces terres à blé, ou une tour de guet tant le paysage est vaste de la butte : Sancy, Dômes et la vallée de l’Allier d’un côté, Bois Noirs, Forez et la Comté de l’autre, cette dernière avec ses bourgs et ses châteaux (on reconnaît particulièrement Ravel et Mauzun). Au pied de la tour, un captage d’eau : Seychalles a été l’un des premiers villages alimentés en eau. Dès la descente, nous retrouvons de larges chemins à découvert, les grosses fermes comme celle de Châteauneuf, et nous revenons à Seychalles à travers les champs cultivés. Le temps est encore doux, la marche sereine dans la plaine agricole, merci Jean- François et Jean-Gabriel !

Dimanche 22 octobre : Le temps est plus frais et incertain, mais il y a du soleil à Montrodeix. Nous partons vers Enval et longeons son important poste électrique d’où partent les lignes qui alimentent l’agglomération. Nous empruntons un chemin creux à peine débroussaillé, bucolique, qui nous conduit vers le Puy de Dôme à travers une forêt de noisetiers, puis de conifères très hauts et très droits où l’on se sent au milieu de nulle part ! Au pied du Puy de Dôme dont le sommet “a le chapeau”, c’est une hêtraie magnifique, moins dense que les précédentes, où la lumière joue sur le chemin couvert de feuilles. Nous traversons la voie du train et prenons le “chemin des gouris”, du nom des ouvriers saisonniers qui se louaient pour les travaux agricoles. Après le golf d’Orcines, la pluie nous rattrape et nous revenons vers Fontanas entre soleil et petites averses. À Fontanas, les multiples fontaines, les lavoirs et le confluent des ruisseaux qui forment la Tiretaine sont les dernières étapes avant Montrodeix : Beau circuit tout près de chez nous, merci Claude !

Mercredi 25 octobre : Nous partons du cimetière de Lissac : la côte est un peu rude jusqu’à Chevaleyre mais derrière nous le paysage est immense : Les Puys au loin et sur notre droite, la Toscane auvergnate qui porte bien son nom ici, avec des collines couvertes de vignes, et de vastes champs cultivés, bien délimités, dont certains sont déjà labourés et d’autres encore verts sous le soleil. Nous redescendons vers le Sud-Est pour passer au pied du Puy de Serpanoux, dont nous longeons le bois pour remonter au Nord, entre côtes et descentes, jusqu’à Laps, joli village de la Comté. L’église est fraîche et permet une pause agréable avant de rejoindre Lissac sur un chemin d’où la vue embrasse toute cette campagne colorée et plus accidentée qu’on ne croit ! Les villages vignerons s’abritent sur les versants abrités (Corent), les villes paraissent minuscules (Vic le Comte) : un beau circuit qu’il faut mériter mais qui en vaut la peine, merci Claude !

Jeudi 2 novembre : Nous nous garons sur le parking du circuit automobile de Charade, mais les abords de ce dernier sont bien clôturés : nous reprenons la route, à pied, pour la quitter rapidement pour un large chemin qui nous conduit au village. Là, nous longeons le terrain de golf, assez accidenté, qui offre de belles ouvertures sur toute la ville de Clermont et sur le côté creusé par l”ancienne carrière du puy de Gravenoire. Nous passons près du parc d’accrobranche et nous engageons dans une grande descente à travers bois : tapis de feuilles sur le chemin et soleil entre les arbres. Nous sommes au cœur de la forêt domaniale de Royat. Le retour se fait par l’autre bord du parc d’aventure où des enfants vont d’arbre en arbre sur des tyroliennes. Nous rejoignons le village de Charade (joli pigeonnier près du lavoir !) et repartons vers Manson par un chemin qui nous conduit plus haut que l’église dont la cloche est extérieure au clocher. Le retour vers le circuit est facile : jolie boucle, en pleine campagne alors que l’on peut apercevoir souvent toute la ville à travers les arbres, merci Georges !

Jeudi 9 novembre : Nous nous retrouvons sous la tour hertzienne et nous partons vers le Nord-Est pour surplomber la vaste carrière de pierre maintenant fermée qui est au-dessus de Nohanent et d’où nous voyons Blanzat, Cébazat et plus loin le début des Combrailles.

Nous revenons vers le Sud pour prendre un chemin qui suit, vers l’Est, les Côtes de Clermont dans leur longueur. De là, le Puy de Chanturgue tout près, et à ses pieds, tout Clermont. La cathédrale noire domine bien toute la ville, elle est proche mais nous remontons par un petit raidillon pour retrouver la crête des Côtes. Une table d’orientation nous permet de lire le paysage au delà de la ville, son socle est gravé de symboles gaulois et romains : c’est un lieu occupé à l’époque gallo-romaine que tous les clermontois connaissent, un abri circulaire a été reconstitué. Nous poursuivons jusqu’au site archéologique proprement dit où l’on a dégagé les fondations d’un temple. C’est l’œuvre de P. Eychard qui s’y est consacré et une stèle rappelle sa mémoire. Nous sommes tout près de la tour hertzienne consacrée aux liaisons téléphoniques grandes distances. C’est une bien jolie marche où se rencontrent géographie, histoire, campagne au-dessus de la ville, un peu irréelle par ce temps gris mais finalement clément. Merci Jean-François et Marie-Noëlle !

Mercredi 15 novembre : Nous partons de Chanonat et traversons le village pittoresque pour franchir l’Auzon, suivre la petite rivière vers l’amont, en sous-bois, puis nous en éloigner en grimpant sur la Montagne de la Serre dont nous parcourons la crête en direction de l’Est. Lorsque nous arrivons en lisière, le paysage s’étend sur Opme, Jussat, la Roche Blanche et sa falaise percée de grottes. Nous arrivons au Crest, visitons l’église et redescendons vers la Roche Blanche : là encore, le paysage s’élargit sur la vallée de l’Allier. Le soleil nous accompagne jusqu’au retour, mais l’air est frais : c’est l’automne, et un grand plaisir de marcher dans un paysage multicolore et encore riant, merci Claude !

Jeudi 16 novembre : Une belle journée encore : nous sommes au bas de Mirefleurs et grimpons dans le village dont le nom vient de sa végétation en ce lieu bien abrité au-dessus de la vallée de l’Allier. Nous longeons l’ancien château avant de revenir vers la rivière et de la suivre vers le Nord jusqu’à l’île de Mirefleurs, tout près de la gravière, sous la Roche Noire. Nous contournons cet étang où se reposent des oiseaux (nous repérons canards et hérons cendrés) et revenons vers le village qui est maintenant au-dessus de nous. Le château y paraît plus imposant et les nouvelles constructions se multiplient au pied de l’ancien bourg. C’est un joli circuit sans difficulté et bien agréable, merci Coco !

Mercredi 22 novembre : Il fait grand beau temps : nous sommes nombreux à partir du haut de Royat (près du monument aux morts et de la chapelle dédiée aux combattants des guerres) pour grimper dans le bois, d’abord vers une grotte creusée dans la coulée de lave, puis tout droit vers le Mont Miel et le Puy de Gravenoire dont l’ancienne carrière de pouzzolane est très visible. Une autre montée jusqu’au pylône : la vue sur Boisséjour et Montrognon permet à certains de repérer leur maison, et au belvédère, c’est, d’Est en Ouest, un bout de la chaîne des Puys, Royat, Chamalières, tout Clermont, l’ouverture sur la vallée de l’Allier et au loin le Forez. Au retour, un crochet par le bois de la Pauze nous fait monter une fois encore, si bien que l’accompagnement du Beaujolais Nouveau à l’arrivée est fort bien venu pour compenser l’effort des côtes ! Merci Claude !

Jeudi 23 novembre : Au pied des Puys de Porcherolles et de Chaumont, nous allons vers l’Est au pied du Puy de Lemptégy jusqu’à la fontaine des Pères composée de nombreux bassins alignés. Au-dessus de la fontaine, un ancien enclos à moutons agencé en cirque pour la tonte est très surprenant. Nous sommes au pied du Puy des Gouttes que nous contournons vers le Puy Chopine, que nous contournons aussi, cette fois en sous-bois. C’est une jolie boucle dans la Chaîne, sans difficulté, et le temps est encore ensoleillé : grand plaisir d’une marche sereine, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

Mercredi 29 novembre : Authezat : c’est la plaine entre le socle hercynien des gorges de la Monne et le lit de l’Allier, d’immenses champs cultivés et la terre qui colle aux chaussures sur les chemins. Mais le paysage est vaste autour de nous : nous partons vers le Sud où nous sommes en face de Montpeyroux, vers l’Ouest et nous dominons Plauzat, vers le Nord et nous approchons de la Sauvetat. Plus loin, c’est le puy de Corent, le Crest, Monton, tous ces lieux que l’on reconnaît qui par sa tour, qui par sa statue, qui par son château ou son église. A l’horizon, les Dômes et le Sancy sont enneigés, mais le soleil nous rattrape après que nous ayons craint pluie ou neige. La plaine est aussi belle que la montagne, merci Claude !