Randonnées de 2019


Janvier 2019

au départ de Maringues

le bassin pour le rouissage du chanvre (Pagnant)Mercredi 2 janvier : Nous partons de Maringues, près de l’imposante fontaine du Chéry, dont l’eau sort d’une gueule de lion entourée de feuilles d’acanthe. Au siècle précédent, les agriculteurs de la Limagne préféraient souvent cultiver la vigne et le chanvre plutôt que les céréales et les légumes. Plusieurs tonnes vigneronnes sont le témoin de ce passé viticole, belles, grandes, parfois à un étage, certaines bien restaurées. Pas de vignes ici, elles sont sauvegardées un peu plus loin, autour de la butte de Montgacon. Nous marchons d’un bon pas ; il fait soleil, mais le vent du Nord est froid ! Nous arrivons vite à Pagnant : des granges dont les murs sont faits de galets (de l’Allier ou de la Morge ?) et un routoir (grand bassin pour le rouissage du chanvre = macération dans l’eau). Claude nous montre le drapeau qui indique le centre de l’Europe des 12 et nous repartons plein Sud. A notre gauche, la ligne du Forez se détache maintenant, mais à notre droite, toute la chaîne des puys est absorbée par la brume. Le clocher en pierre de Volvic de l’église de Maringues pointe bientôt. Associés à la vigne et au chanvre, les pigeonniers permettaient d’obtenir l’engrais : nous en verrons deux en terminant le parcours : l’un carré, sur pilotis près d’une ferme, l’autre, intégré à une maison d’habitation à l’entrée du bourg !

Merci Claude pour cette balade dans les riches terres agricoles de la plaine de Limagne !

au départ de Coudes

Dimanche 6 janvier : Le temps est gris ; nous ne verrons pas le soleil. Partis de l’ancien pont suspendu, nous suivons d’abord le sentier qui longe le béal, petit canal qui traverse Coudes en suivant la Couze Chambon. Après une montée rapide, nous atteignons le coteau surplombant la rive gauche de la Couze : champs immenses plantés de blé et colza ; pas de boue, le sol est dur, gelé de la nuit. Les hauteurs sont encore blanches, sans doute de givre. Le vent est froid ; peu de pauses ; le terrain est plat.

Nous descendons maintenant dans la vallée, passons près d’une belle chapelle (?), bien restaurée. Après avoir traversé la Couze au pont d’Oriol et avoir entraperçu le clocher de Chadeleuf, nous grimpons sur l’autre coteau (rive droite) par un sentier boisé. Arrivés sur le plateau, nous retrouvons les terres agricoles, avec face à nous la citadelle Buron et le Puy St Romain et bientôt se dégage une vue imprenable sur Montpeyroux, même si aujourd’hui, tout est dans la brume…Nous descendons sur Coudes, arrivons à la passerelle qui traverse la Couze (eau vive et belles truites), retrouvons le béal et les maisons qui le bordent (un air de Venise !) et revenons au parking.

Un beau parcours d’hiver sur les coteaux de la Couze, merci Claude !

au départ de Montpeyroux

le château de ChadieuMercredi 9 janvier : Nous partons au pied de Montpeyroux, vers l’Est puis le Nord, le temps est à la neige mais pour le moment seul le vent nous saisit. A notre droite, Lachaux et son château, le long du bois qui longe l’Allier nous sommes plus à l’abri et nous arrivons près du château de Chadieu, fort bien restauré. Une petite boucle encore en face du puy de Corent, et nous redescendons en direction d’Authezat dans un paysage très dégagé. Nous longeons un petit moment l’autoroute et après une croix en pierre, nous remontons doucement vers Montpeyroux à travers les vignes. C’est un bien joli circuit d’hiver, sans difficulté, que le vent nous a fait boucler vivement, juste avant la neige qui s’annonçait en arrivant aux voitures, merci Claude !

au départ de Volvic

St Genest l'Enfant Jeudi 10 janvier : Près du stade de Volvic, nous partons vers le Nord-Est, d’abord dans les faubourgs de la ville, puis rapidement dans la campagne juste avant St Genest l’Enfant et son enclos. Nous redescendons vers le Sud pour traverser la Rivaux, à notre droite le puy de la Bannière et bientôt sur son flanc le château de Tournoël. Nous revenons vers la ville pour suivre le chemin de la Rivaux qui recouvre la rivière et nous conduit dans le centre : belles maisons en pierre, le pigeonnier transformé en habitation, l’église clunisienne, le musée qui domine un petit jardin à la française … Une découverte qui nous étonne tous, merci Jean-François !

au départ des Martres d’Artières

Mercredi 16 janvier : Sitôt partis du stade des Martres, nous traversons l’Artière (coupée dans sa longueur de la cloison qui servait autrefois à soutenir les dalles qui la recouvraient) et grimpons 46 mètres de dénivelé (!) jusqu’au château d’eau. Vaste vue sur la plaine, et toutes les chaînes au loin : le Sancy peu enneigé, les Dômes pas du tout, le Forez beaucoup plus. Nous continuons vers le Nord jusqu’à Chavaroux, puis au Sud à travers les immenses terres noires de Limagne dont certaines sont déjà couvertes de blé en herbe. A Lignat, une ruine est celle du château d’un évêque de Lyon qui en fit un site clunisien. Le temps est encore très doux pour la saison, et nous avons profité du soleil et de l’étendue du paysage, merci Claude !

au départ de Chatel-Guyon

Jeudi 17 janvier : Des hauteurs au-dessus de Châtel-Guyon, nous partons vers l’Est jusqu’à Yssac la Tourette : c’est la réunion de deux hameaux dont le second se caractérise par les belles maisons ornées de tours des vignerons qui “montaient aux caves” car celles-ci n’étaient pas en zone inondable. Le lieu fut celui d’une commanderie des Chevaliers de Malte, ce qui explique la multiplicité des croix singulières que nous rencontrons : les socles trapézoïdaux y sont gravés (sur la place de la Commanderie notamment), les bras sont ergotés (souvenir de la peste ?), les faces sculptées (Christ et Vierge naïfs ou très fins)… Au retour par les Grosliers, l’enclos d’un ancien site clunisien embrasse le paysage de la Limagne aux Combrailles, une boucle très riche, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ de Ste Laure

Entraigues (30 janvier 2019)Mercredi 30 janvier : Départ de St Laure, le pont sur le Bédat nous montre la rivière coupée en deux par un mur de ciment qui soutenait sa couverture, qui a été enlevée. Nous remontons son cours au milieu des immenses terrains agricoles de la plaine, avec au loin, en face de nous, les Dômes. A Entraigues, là où l’Ambène se jette dans le Bédat, nous admirons de belles croix anciennes dont l’une, avec ses personnages qui entourent le Christ et la Vierge, donne lieu à toutes les interprétations ! Nous remontons vers le Nord, sur une petite butte, une autre croix mais en fer celle-ci, sur un socle en trapèze. Cette fois, en face de nous au loin, c’est la montagne de Thiers et le Forez, et nous revenons à St Laure en passant devant un beau pigeonnier et une tonne de vigneron bien restaurée. Ni pluie ni neige, pourtant prévus, pour une belle marche en Limagne, merci Claude !

au départ de Royat

le moulin de la Saigne (hamalières, 31 janvier 2019)Jeudi 31 janvier : C’est la sortie citadine de l’hiver ! Nous prenons joyeusement l’autobus pour suivre la Tiretaine à partir du parc thermal de Royat, en pointillé parce qu’elle est parfois recouverte. Nous allons ainsi à Chamalières par les rues anciennes où les bords de la rivière sont bien aménagés. Nous passons devant les anciens emplacements des entrepôts frigorifiques de Clermont, de l’usine Torilhon, jusqu’au monument aux morts des guerres d’Indochine et d’Algérie vers lequel la Tiretaine a débordé encore il y a seulement deux ans. Nous remontons vers Fontmaure (fontaine noire) d’où venaient des sources qui se jetaient dans la rivière. Nous faisons des arrêts au château de Beaulieu, à Richelieu… tous les noms des “domaines de campagne” dont un abrite les Clarisses Capucines depuis 1930, leur église nous est ouverte. Tout plein de lieux que nous croyions familiers et que nous ne connaissions pas, des surprises bien documentées, merci Georges !

Février 2019

au départ d’Espirat

Mercredi 6 février : Nous nous garons au pied des remparts du Fort d’Espirat et traversons le Jauron pour aller vers le Nord puis l’Ouest au milieu des grands champs de Limagne (c’est le pays de l’ail de Billom !). Avant le village de Chas, un grand plan d’eau, quelques pêcheurs, nous contournons l’étang et au milieu des roseaux, nous voyons le geyser intermittent qui veut bien se réveiller un peu pour nous (nous l’avons vu plus généreux en d’autres temps). Nous redescendons vers le petit Turluron que nous longeons jusqu’à la Courbias, puis les Eguires, et nous retrouvons le Jauron, en amont et en aval, avant de remonter droit sur Espirat. Après ces derniers jours de mauvais temps, une belle randonnée en terrain dégagé par temps doux et presque ensoleillé, merci Claude !

au départ de Marsat

le château de St Germain l'Enfant (Marsat, 7 février 2019)Jeudi 7 février : Les rues du vieux village de Marsat sont pleines de maisons de caractère à l’architecture parfois compliquée. Nous les laissons pour traverser la campagne vers Chassaings et St Genest l’Enfant où de petits chemins nous conduisent au château, “l’enclos de St Genest”, vaste domaine avec un plan d’eau et un château qui paraît, de dos, encore plus disparate que les maisons de Marsat ! Mais en le voyant plus loin du côté de la façade, il se présente de façon plus classique et équilibrée. Pour revenir à Marsat, nous descendons par un petit sentier ombragé le long de la vallée du ruisseau de Mirabel. Une bien jolie boucle sous le soleil, apparu après la pluie dès que nous sommes sortis des voitures au départ ! Merci Yves et Jacky !

au départ de St Julien de Coppel

Mercredi 13 février : Grand soleil à St Julien de Coppel, nous partons vers le Sud en longeant le Ranquet jusqu’à Pointilloux et son bel étang, dont nous grimpons doucement jusqu’au panorama magnifique de N D. de la Roche, son chemin de croix et sa petite chapelle. Autour de nous, toutes les montagnes connues à l’horizon (enneigées ou pas !), et toutes les buttes de la “Toscane auvergnate” avec châteaux, villes nichées dans ces riches cultures à forte densité de belle architecture : en redescendant, nous passons sous les ruines du donjon de Coppel, en face de nous le château de Montmorin, plus loin celui de Mauzun, et, à partir des Couleaux, en remontant vers le Nord, les deux Turlurons et toute la ville de Billom à nos pieds. Nous sommes toujours à découvert au milieu du paysage pour rejoindre St Julien, une boucle magnifique par une douceur exceptionnelle en février, merci Claude !

au départ de Beauregard l’Évêque

Jeudi 14 février : Il fait aussi chaud que la veille : dans la ville de Beauregard l’Évêque, nous commençons par nous rafraîchir dans l’église, très richement meublée, qui a conservé aussi une tête de sculpture de St Avantin sauvée de la Révolution. Nous nous arrêtons ensuite au château des évêques de Clermont dont Georges nous conte l’histoire, avant d’aller admirer le paysage au-dessus de l’Allier. Nous descendons vers le Jauron et le domaine de St Pardoux, nous traversons le Jauron pour rejoindre les bords de l’Allier avant de monter vers le cimetière qui entoure la chapelle de St Avantin, patron des bateliers de l’Allier. Nous allons voir un de leurs nombreux pontons sur la rivière avant de remonter doucement jusqu’à la ville au milieu des cultures : un circuit riche en découvertes par grand soleil encore, merci Georges !

au départ de St Cirgues sur Couze

Mercredi 20 février : Nous prenons le temps d’admirer l’extérieur du château de St Cirgues sur Couze (construit au début du XVIème s, il a inspiré le château de Chenonceaux !, 4 tours rondes, murs crénelés et encerclés par des douves, transformé au XVIIIème, en cours de restauration), avant de traverser la Couze Pavin et monter rapidement sur le coteau qui domine toute sa vallée : nous atteignons Chidrac (quartier fortifié et église romane) ; les quelques vignes sur ces terrains bien exposés sont le témoin de l’âge d’or du vignoble auvergnat !
Nous nous dirigeons vers l’est ; derrière nous, les neiges du Sancy étincellent, au dessus de nous le village de Pardines, et devant nous la falaise des grottes de Perrier et le village des Roches.
Arrivés proches de Perrier, nous descendons pour rejoindre la Couze et la traverser sur le tracé d’une voie romaine, au superbe pont de l’Estrade, ouvrage d’art médiéval datant de la renaissance ; tout près, un moulin, sa roue et le seuil …
Nous revenons Ouest par le chemin d’Estrade qui remonte le long du ruisseau d’Antaillat ; nous le traversons à gué (chaussures complètement dans l’eau !), et arrivons à Meilhaud, longeons les deux faces de l’ancienne enceinte du fort (XIIIème), découvrons encore un peu plus loin le château Langlade et revenus à St Cirgues, le château « Les 4 Saisons »…
Une agréable balade sur les rives de la Couze Pavin, riche de ses découvertes du patrimoine et par une météo printanière ! Merci Claude !

au départ de Culhat

Jeudi 21 février : Culhat et sa lanterne des morts : c’est un monument rare qui rappelle de bien anciennes coutumes, celle-ci était autrefois au milieu d’un cimetière et elle remonte à l’époque romane, peut-être au Xème siècle. Nous y faisons une pause historique (et savante !) avant de rappeler nos souvenirs de géographie en descendant le cours du Litroux, petite rivière de Limagne que nous suivons jusqu’à son confluent avec l’Allier. Celle-ci a fort débit et fort courant, nous la suivons un moment vers le Nord au niveau de Bassinet. Nous revenons alors plein Sud pour longer les étangs de réserve de pêche des Contamines au milieu des immenses terres riches de la vallée de l’Allier, et bientôt dans la partie Ouest du bois de l’Aumone. Au retour à Culhat, les terres agricoles sont grignotées par de nouveaux lotissements, mais le village autour de l’église conserve de belles maisons et un fier pigeonnier. Une boucle sans difficulté, ensoleillée, riche ! Merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ de Montaigut

Dimanche 24 février : Nous partons de Montaigut le Blanc sous un soleil absolument pas de saison. Direction plein sud vers Reignat d’abord en longeant la Couze Chambon et une belle cascade (en fait, c’est une « levée » artificielle pour alimenter les biefs des moulins). Nous entamons une longue montée à travers bois et lits de ruisseaux caillouteux. Nous apercevons des pointes rocheuses sur le côté : s’agit-il des Fées ? Claude n’en est pas sûr. Après avoir bien progressé, un arrêt nous permet de voir la tour Rognon ainsi qu’un menhir caché par les arbres. Encore un effort pour arriver à une éminence à 620 m d’altitude. De là, nous empruntons une sente qui nous conduit en zigzagant à un chemin forestier. Cap sur Reignat et son point de vue situé à 700 m qui nous permet de contempler le paysage à 360 degrés. Le Puy d’Olloix émerge en forme de bosse avec le village de Chazous sur une terrasse en dessous sur sa gauche. Visite de Reignat où une croix (contre l’église) avec un curieux personnage sculpté nous intrigue : il a la main gauche sur la hanche, lève la main droite et porte une culotte bouffante. Assurément, il n’a pas l’allure d’un religieux ! Questionnés, les villageois rencontrés n’en connaissent pas la signification. Nous prenons le chemin du retour en descendant à travers la forêt jusqu’au pont sur la Couze et regagnons le parking près du camping. Un bel après-midi de printemps avec plein de superbes panoramas. Merci Claude !

au départ de Blanzat

Mercredi 27 février : Départ du bassin d’orage du Bédat : nous longeons d’abord la rivière dans la plaine, puis en prenant plein Sud, nous montons régulièrement jusqu’au Bancillon et le Maupas. En hauteur, c’est tout Clermont qui est à nos pieds, d’abord la zone industrielle Nord-Est puis la ville ancienne au Sud avec toute l’agglomération où chacun reconnaît qui son quartier, qui les repères urbains familiers. Nous sommes à la fois tout près de la ville et en pleine zone rurale avec chevaux, ânes, lamas (!) près du puy de Chanturgue. À partir de la tour des Télécommunications, nous revenons vers le Nord en contournant la carrière de Nohanent, puis en entrant dans le village pour suivre ensuite le ruisseau de la Saussade et rejoindre son confluent avec le Bédat. C’est un circuit très paysager (à l’horizon, toutes nos montagnes) sous un soleil trop chaud pour la saison mais dont nous avons bien profité, merci Claude !

au départ de Veygoux

Jeudi 28 février : On croyait le temps aussi chaud que la veille, mais au parking du manoir de Veygoux, nous enfilons les coupe-vent : le vent est froid et vivifiant ! Nous partons vers l’Est pour traverser l’Ambène à Charbonnières les Varennes où nous bifurquons vers l’Ouest et le Bouy, puis le Nord et la Mazière, où nous traversons cette fois le Romeuf. Nous revenons en sous-bois vers le Bouy pour retrouver l’Ambène qui vient de la narse de Beaunit et qui, ici, présente une bien jolie cascade au-dessus de laquelle le sculpteur Courtadon a suspendu trois dentelles de pierre de Volvic avec de grosses pinces à linge ! Le manoir est tout près et la gardienne nous invite à admirer la façade XVIIème, à entrer dans le parc où des enfants jouent en costumes. Une très belle boucle dans les Combrailles, bravo pour ce coup d’essai, merci Annie !

au départ de Moissat-Bas

Dimanche 3 mars : À Moissat (à égale distance entre les deux bourgs de Moissat-Haut et de Moissat-Bas !), il y a un parking confortable devant mairie, école, bibliothèque… d’où nous partons vers l’Est, face à la silhouette imposante du château de Ravel sur la butte qui domine la Limagne. Nous traversons le Litroux, sans le suivre pour éviter la côte de Ravel, en continuant vers le Nord dans les grands chemins de la plaine d’où l’on voit tous les petits puys alentour : Courcourt, Bourgnon, Beauregard, Montaigut… Au loin, les Dômes et le Sancy dont on ne voit que le sommet. Après avoir traversé le Guizoux, nous arrivons à Ocher, gros bourgs aux nombreux pigeonniers (riches maisons en pierres blondes) d’où nous redescendons vers le Sud au milieu du paysage aussi vaste. À Moissat-Bas, beaucoup de maisons du vieux bourg sont en ruines et contrastent avec les quartiers nouvellement construits autour de la mairie. Il fait encore chaud et la plaine est en plein soleil pour nous faire profiter du paysage, merci Claude !

au départ de Parent

Mercredi 6 mars : Le vent est fort dès le départ de Parent, face au VVF. Nous nous dirigeons vers la citadelle de Buron qui domine : vue sur le massif du Sancy et Montpeyroux. La montée nous amène au joli village de Buron, aux maisons construites en arkose, dominé par les ruines du château coiffant le sommet du Puy de la Motte (XIVe). Le temps de pénétrer dans la chapelle du village (XVIIIème, fresque), nous sommes aux Verdiers, tourné vers le sud et protégé des vents froids. Puis nous entrons dans Yronde, admirons sa belle église en partie romane (XIIème), continuons jusqu’à la croix des Vias, curieusement gravée de symboles francs-maçons, arrivons sur le plateau balayé par le vent ! Là, un panorama exceptionnel à 180° sur le Cézallier, le Sancy enneigé, la chaîne des Puys !
Arrivés au Col de la Croix des Gardes, nous entamons la descente sur le nord d’Yronde et sa belle croix en fer forgé (feuilles de vigne ?). La citadelle de Buron est maintenant face à nous, avec en contre-bas, Vic le Comte ; en hauteur, le Puy St Romain, et NW, au loin, les plateaux de Corent et Gergovie ! Panoramas gardés en tête jusqu’au retour à Parent…
Merci Claude de cette balade très aérée dans ces espaces vallonnés du pays de la Comté !

au départ de Reignat

Jeudi 7 mars : La pluie menaçait et c’est un grand soleil que nous avons à Reignat. C’est un des nombreux villages fortifiés de la région, où l’on devine le cercle des remparts. Le poids de ville fonctionne encore, le pressoir rappelle le passé viticole, l’église est curieuse (son clocher à peigne surtout et une croix à la fois naïve et énigmatique). Nous montons ensuite régulièrement vers Montaigut par le Sud de sa double butte puis vers le Nord jusqu’à Chamoirat : quelques vignes encore, dans le village des maisons anciennes avec génoises et pigeonniers ou des granges aérées pour le séchage de l’ail. Au pied de Montaigut et du château en ruines, d’autres maisons typiques dont une avec un pigeonnier décoré de peintures ocres. Mais sur tout le circuit, c’est toute la Toscane auvergnate que nous admirons : les deux Turlurons, Billom, Égliseneuve, le château de Mauzun au loin, celui de Ravel tout près, Moissat, et les Dômes à l’horizon.
Une bien belle boucle, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ de Chadeleuf

Dimanche 10 mars : Garés à l’extérieur de Chadeleuf, nous rejoignons le bourg de l’ancien village vigneron au climat protégé pour en sortir côté Sud. Lente montée à découvert qui nous fait craindre la pluie, mais c’est le vent qui nous accompagne jusqu’à l’orée d’un bois d’où nous repartons vers le Nord. Nous longeons un vaste haras à la Ronziére puis passons au bord de trois étangs artificiels avant de descendre vers Neschers. Là encore, village ancien (château, autrefois restaurant réputé, tours des anciens remparts, pont typique sur la Couze Chambon où il est “interdit de trotter”, habitations troglodytes près de la rivière). Nous grimpons sur le plateau pour retrouver le paysage (Dômes-Sancy d’un côté, vallée de l’Allier de l’autre) puis redescendre à Neschers le long de la rivière, cette fois traversée sur un étroit pont de pierre. Il faut regrimper dans le bois de Chadeleuf et redescendre près d’un pigeonnier pour retrouver les voitures. Beaucoup de belles vues, des cris de geai, et des fleurs de printemps déjà (violettes, pulmonaires, anémones blanches) : une randonnée vivifiante et magnifique, merci Claude !

au départ de Malauzat

Mercredi 13 mars : Nous sommes tout près de Malauzat que nous traversons pour prendre le chemin qui conduit au sommet du Puy Marcoin, où le paysage s’élargit autour du bâtiment (drôlement peint) du captage d’eau. Nous redescendons par un chemin escarpé et zigzagant dans le bois de Marcoin en direction du Nord, le long d’un petit ruisseau encaissé où l’on trouve des ruines de béton, peut-être d’une petite centrale électrique (la carte signale “une construction technique”…) Nous remontons vers l’Ouest pour traverser la Rivaux, en face du château de St Genest l’Enfant, puis le ruisseau de Mirabel dont nous nous éloignons pour un petit détour d’où nous voyons Volvic et ND de la Garde, et le château de Tournoël. Nous revenons par le domaine des Ratiers et sa drôle de croix en fer et nous laissons à notre gauche le ruisseau de Sigadoux pour rejoindre le point de départ. La pluie annoncée nous a épargnés et la boucle à la fois boisée et paysagère était bien agréable, merci Claude !

au départ de Naves

Mercredi 20 mars : Le village de Naves n’est pas très étendu : un habitant très gentil nous propose sa cour privée pour compléter le parking ! Nous partons vers l’Ouest puis le Nord en orée du bois qui domine l’Allier à St Yvoine, et en arrivant à La Laye et la Fontille, nous avons côté Est tout le paysage de la forêt de la Comté et du parc du Livradois-Forez : bois, buttes, petites villes et champs très verts et printaniers. Nous rejoignons St Babel aux belles maisons de maître et grimpons sur le sommet où se trouvent une petite chapelle et une table d’orientation qui nous indique toutes les directions à 360°. Le Sancy est très blanc, le Forez un peu moins, mais c’est la verdure qui domine sous le soleil ! Nous revenons Sud-Ouest par la Roche et les Fougères en contournant la butte de la Tronchère : un circuit magnifique, diversifié, raisonnablement accidenté : merci Claude !

au départ de Montrodeix

Mercredi 27 mars : Il fait soleil mais le vent est encore frais : nous remettons les bonnets à Montrodeix, nous passons devant un bel abreuvoir avant d’aller à Enval d’où nous partons vers l’Ouest dans un chemin creux. Il nous conduit dans la forêt du flanc Est du puy de Dôme, nous traversons la voie ferrée du Panoramique et prenons le large chemin des Gouris : c’est le nom local des ouvriers saisonniers qui se louaient dans la région pour les travaux agricoles ou sylvicoles. Le Puy de Dôme nous domine de toute sa masse sur notre gauche, à l’orée du bois nous longeons le golf d’Orcines et bifurquons vers le Cheix. Nous rejoignons la Font de l’Arbre, ses fontaines et la source de la Tiretaine, et quand nous retrouvons l’important poste électrique d’Enval, nous sommes déjà à Montrodeix : un circuit dans le domaine du géant des Dômes qui nous touche toujours, merci Claude !

au départ de Ternant

Jeudi 28 mars : Nous nous dispersons sur toutes les places de parking disponibles de Ternant (devant un beau trompe-l’oeil pour certains, dans les petites rues sous l’église pour d’autres), puis tout le groupe descend doucement vers l’Est et le Nord-Est et traverse le Bédat. En remontant vers le Nord, de beaux points de vue sur les côtes de Clermont (d’ici, elles ressemblent beaucoup au plateau de Gergovie, d’où les polémiques sur la fameuse bataille ?), et au-delà, la ville où l’on devine la cathédrale. Nous gagnons Chanat la Mouteyre en pente douce, jusqu’à une esplanade avec croix et immeuble à insectes, puis la montée se fait plus pentue : il faut ralentir le rythme, mais l’alternance du paysage et des passages en sous-bois où perce le soleil est bien belle ! Après le bois de Clersat, la descente est agréable et l’on retrouve le bourg par le haut de la butte de l’église. Un beau trajet de printemps, merci Georges !

au départ de Nebouzat

Dimanche 31 mars : Du stade de Nébouzat, nous prenons la direction des Quatre Routes mais avant le village, nous passons sous le viaduc de la RN 89 pour longer le ruisseau de la Gorce et admirer sa belle cascade, très visible dans le bois et que l’on domine un peu plus loin. Un petit pont monolithe et nous redescendons plein Sud à partir de la croix de Pialoux jusqu’à Vareilles dont on devine à peine les ruines de la motte castrale. Dans la vallée, on voit les petits villages sur la route d’Orcival : Pont des Eaux, Villejacques… dans un paysage pastoral et vallonné. En effet, montées et descentes se succèdent en remontant vers le Nord, à partir d’Olmont, nous avons en face de nous une belle vue de la chaîne des Puys qui se détache sur un ciel très bleu. Nous essayons de repérer les moins connus au pied du Puy de Dôme. Le village de Nébouzat est bien équipé en bâtiments publics et l’église est ouverte : petite visite pour compléter un circuit très paysager sous grand soleil, merci Claude !

au départ de Chanat La Mouteyre

Mercredi 3 avril : Du haut de Chanat la Mouteyre, nous montons dans le bois pour revenir vers le bourg et admirer le paysage immense au Nord des côtes de Clermont. Le sculpteur Courtadon y a dressé une dentelle de pierre de Volvic. Nous nous dirigeons vers le Nord le long de la voie ferrée jusqu’à l’ancienne gare de Chanat, perdue dans les bois… Nous allons vers Argnat mais revenons vers l’Ouest avant le village pour retrouver la voie ferrée au pont des Tirades. Toujours en direction de l’Ouest puis du Sud-Est, le retour alterne les moments découverts où l’on voit le lointain, et les moments boisés à l’abri du vent. C’est que le temps frais ne nous a pas découragés (un peu de neige et à peine de pluie au départ), mais le soleil est revenu et nous a donné de bien beaux points de vue, merci Claude !

au départ de Nadaillat

Jeudi 4 avril : Au départ du bas de Nadaillat, nous montons régulièrement à travers le village (pittoresque !) puis par le chemin Nord-Ouest d’où le Puy de Dôme enneigé est magnifique, comme tout le paysage entre la montagne et la vallée de l’Allier (la Roche Blanche, Chanonat, le Crest, Veyre-Monton…) La descente dans le bois nous conduit au-dessus du lac de la Cassière, et nous repartons vers l’Est en dominant celui d’Aydat et en retrouvant le paysage de la Montagne de la Serre, qui permet de voir jusqu’au Forez encore un peu enneigé. Une très belle boucle sous le soleil et pleine de bonne humeur, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ du Gour de Tazenat

Dimanche 7 avril : Il fait un peu frais sur le parking du Gour de Tazenat mais dès que l’on monte au-dessus du lac (cercle parfait, à l’horizon, le Puy de Dôme), nous nous réchauffons vite. Nous laissons le chemin qui suit le cratère pour traverser Charbonnières les Vieilles que nous quittons par la petite route de la station d’épuration. Puis un chemin nous conduit à un joli pont ancien et plus loin au pont de Péry d’où nous montons au hameau des Desniers. Un chemin en descend vers le bel ensemble de bâtiments du moulin des Desniers (où nous avons fait du pain un autre jour !). le guide des lieux nous donne quelques renseignements et nous prenons la route, puis un chemin qui conduit aux Palles et au moulin des Palles, alimenté, comme celui des Desniers, par le ruisseau sans nom qui vient du Gour (le gourou ?). Une autre grimpette dans le bois, les ruines d’un autre moulin et d’une scierie, et nous longeons un étang près de Tazenat et de notre parking. Une très belle boucle ensoleillée en pleines Combrailles, paysages, patrimoine, plein de fleurs de printemps le long des chemins, merci Claude !

au départ de Sallèdes

Mercredi 10 avril : une petite boucle vers l’Ouest, nous nous dirigeons plein Sud, traversons le Crinzoux, et allons à Larroux, Lhomède, Champ-bas, Lassias puis plein Nord pour retrouver le village de départ, son église et une très belle école “IIIème République” qui est devenue la mairie. Le paysage nous est nouveau, très diversifié, avec montées et descentes qui le montrent sans arrêt sous des aspects différents mais toujours très vert, comme des toiles de peintre ! La pluie annoncée nous a épargnés et nous avons eu chaud dans une campagne vallonnée qui nous a surpris, merci Claude !

au départ de Cournon

Jeudi 11 avril : Cette fois le temps n’est pas menaçant, juste un peu de vent mais les bords de l’Allier ont presque leur aspect de l’été près du plan d’eau. Nous remontons le cours de la rivière vers la falaise de Malmouche tantôt dans un chemin qui surplombe l’Allier (au Coin d’ Arbat, il y a l’usine des eaux que nous connaissons), tantôt tout près de sa rive gauche, et encore plus au Nord, nous arrivons à la mine des rois, ancienne mine de bitume dont on sait que certaines galeries sont restées intactes avec leur matériel : il serait possible d’en faire un lieu de patrimoine industriel… On trouve même des calcaires bitumés de cette “carrière de Lempdes” sur de lointaines brocantes ! Le retour en hauteur donne de jolis points de vue sur Dallet et Mezel, dans un circuit de découvertes et de cueillettes par un beau jour de printemps, merci Coco !

au départ des Roches

Dimanche 14 avril : Par ce beau dimanche des Rameaux ensoleillé, nous sommes une vingtaine sur le parking du départ, prêts pour aller découvrir la cheire de Côme.
Dans le village Les Roches, à proximité de Vulcania, nous empruntons un chemin caillouteux et très vite nous découvrons une très belle hêtraie bordée de murets de pierre recouverts d’une épaisse mousse.
Le soleil qui traverse les grands arbres pas encore feuillus nous réchauffe car le fond de l’air est frais : 7 à 8°.
Nous passons à côté d’une vieille cabane de berger montée sur roues puis découvrons ‘’la pierre signée’’. Son message avec plusieurs croix gravées n’est toujours pas déchiffré. La flèche semble indiquer la direction du camp des Chazaloux !!
Nous continuons notre marche dans la cheire par des chemins toujours bordés de murets moussus, avec des cabanes de berger en pierre et une végétation variée avec d’immenses conifères et des bouleaux.
Nous regagnons le village avec une belle vue sur le puy de Côme.
Très belle balade ; merci Claude !

au départ de Gelles

Mercredi 17 avril : Nous nous garons au-dessous du beau bâtiment de l’ancien collège de Gelles, montons vers l’église avant de prendre la direction de l’Ouest, puis celle du Sud. Il fait très beau même dans ces hautes Combrailles, dans un petit bois de résineux le soleil éclaire joliment la mousse du sous-bois. Mais en allant vers le Montel, ce sont les jonquilles que l’on voit partout dans les grands champs très verts où paissent parfois des vaches blondes. Le granit borde les chemins, l’eau est partout : ruisseau de Gelles, Creux de l’Aigue, ruisseau du Montel. C’est après ce village que nous nous arrêtons dans un champ tout jaune : cueillette fructueuse ! Dans cet espace vallonné très dégagé entre la forêt de Boucaud et le bois de Banson, les jonquilles sont même au bord des chemins, jusqu’à Gelles. Nous y revenons avec beaucoup de fleurs après un beau circuit, merci Claude !

au départ de Monton

Jeudi 18 avril : Rendez-vous à Monton, près d’une esplanade qui offre une belle vue sur le puy de Marmant. C’est un puy de Limagne, apparu dans la faille d’effondrement où se retrouvera la vallée de l’Allier et dont l’exposition permet un micro-climat où l’on recense beaucoup d’espèces de végétaux particuliers, et de papillons : c’est une zone naturelle protégée et aménagée, nous descendons le long du puy en face de Veyre, Soulasse, Corent, puis les Martres de Veyre et Orcet vers le Nord, avant de remonter au-dessous de Notre-Dame de Monton en contournant le puy de Marmant. Il fait très chaud, les étapes boissons-petits gâteaux sont bienvenues ! C’est une boucle très paysagère sur les hauteurs Ouest de la vallée de l’Allier, merci Georges !

au départ d’Orbeil

Mercredi 24 avril : Nous partons d’Orbeil, dominé par la butte d’Ybois, vers laquelle nous nous dirigeons (c’est dans la très inconfortable forteresse d’Ybois que se réfugia la reine Margot en novembre 1586…).Nous dominons toute la vallée de l’Allier, Issoire avec au loin le Sancy encore enneigé. Après la montée, nous découvrons un paysage de coteaux, vallons et petits villages éparpillés aux maisons construites en arkose : nous traversons Les Eversins, Montdallier. Le panorama est largement ouvert à l‘Est : bien loin, nous reconnaissons le pic d’Usson et la vierge installée en son sommet ! Nous prenons la direction de La Tronchère, coupons à travers les cultures (ici vertes du blé qui pousse) jusqu’au hameau de Paille. La montée reprend ; à notre droite, la butte de St Babel et sa tour de l’Horloge, puis la cabane du tailleur de pierre bien détachée au bord du ravin. Le chemin oblique vers le Sud quand commence une descente ; un gros nuage juste devant nous, nous mettons les vêtements de pluie, heureusement pour seulement 5 minutes ! Nous retrouvons l’immensité du paysage au delà de l’Allier, traversons des espaces boisés pour atteindre Beauregard : vue magnifique sur la chaîne des puys, ancien village et nombreuses maisons neuves ; nous arrivons sur les hauteurs d’Orbeil… Encore un effort pour atteindre Barsou, un lavoir avec son toit et deux “routoirs” ou bacs à chanvre qui témoignent d’une activité agricole (XIXème, début XXème siècle) et nous rejoignons le parking !
Une superbe balade au détour des buttes et la découverte de paysages différents, panoramas par une météo exceptionnelle, merci Claude !

au départ de Cisternes la Forêt

Mercredi 1er mai: Une balade dans les Combrailles pour cette première journée du mois de Mai.
Le soleil brille, la température est douce ; nous sommes 27 marcheurs, garés devant l’église de Cisternes la Forêt, petite commune de moins de 500 habitants, altitude moyenne 829 m.
Nous empruntons un chemin qui descend et nous conduit au lieu-dit Lavergne. Nous pouvons visiter la petite église (ouverte !!!) datée de 1865. En continuant notre chemin bordé de fleurs blanches, de coucous jaunes et d’orchidées sauvages violettes, nous admirons de magnifiques paysages vallonnés et soudain après un virage contemplons la chaîne des Puys – le Puy de Dôme apparaît sous son autre face –
Après avoir grimpé, nous marchons longuement sur un plateau parmi les prairies (jaunes de pissenlits en fleur) où broutent paisiblement de nombreux troupeaux de vaches de toutes couleurs. Elles ont l’air d’apprécier la présence des humains.
Nous traversons des petits hameaux (Les Betz, Bourduge) aux belles maisons de pierres très bien restaurées. Enfin nous redescendons par un chemin caillouteux assez raide qui aboutit vers un moulin à eau où il ne reste que la chute d’eau qui faisait tourner la roue.
Une petite montée pour rejoindre le parking devant l’église avec son cimetière accolé.
Nous nous saluons et remercions Claude pour cette balade dans les Combrailles.

au départ d’Aydat

Jeudi 2 mai : les prévisions de la météo n’étaient pas trop engageantes, mais le soleil brillait près du lac d’Aydat ! Nous longeons le lac : d’abord une partie boisée avec passerelles, puis après avoir franchi un pont, nous arrivons à un belvédère avec vue sur le lac ; c’est l’occasion de rappeler que le lac d’Aydat est le plus grand lac naturel d’Auvergne, et d’évoquer Sidoine Apollinaire (pas Guillaume !), écrivain et évêque de Clermont au Vème siècle qui possédait une villa à Aydat. Une île du lac porterait son nom…
Une petite plage, une montée, le partage des gourmandises, et c’est l’arrivée au bourg d’Aydat, toujours bien fleuri. L’église Saint-Sidoine (du XIème siècle, souvent remaniée) est fermée : les trois tours auraient été rajoutées au XVème siècle dans un but de consolidation de l’édifice qui s’affaisserait côté Sud.
Nous cheminons sur pontons et passerelles aménagés au dessus de la zone humide (servant à l’épuration des eaux de la Veyre qui alimente le lac), admirons une croix « bourdonnée » dédiée à Saint-Sidoine, avant de passer près de la base nautique et de la plage.
Balade vivifiante en pleine nature avec le plaisir de l’eau toute proche ! Merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ d’Orcet

Jeudi 9 mai : Petite jauge aujourd’hui, treize randonneurs conduits par Colette, au Cendre.
Débutant par la Coulée verte, le long de la familière Auzon , nous grimpons gentiment les coteaux qui entourent à demi le gros village et qui nous offrent le plaisir du lin bleu évoqué par Aragon et chanté merveilleusement par Jean Ferrat dans Devine et aussi la délicatesse de ses orchidées sauvages.
Nous laissons le Puy de Marmant à l’ Est qui essaye de faire le fier avec ses 350 m, pour revenir sur Orcet dont le clocher vernissé bourguignon attire tous les regards . A travers la zone étroite et tortueuse des forts, se trouve la maison où naquit Georges Couthon, sans doute le seul révolutionnaire en fauteuil roulant sur trois roues (Alain) , ce qui ne l’empêcha pas d’être guillotiné avec son ami Robespierre le 10 Thermidor ou 27 juillet 1794. Après ce dédale de ruelles, nous arrivons sur le parvis de l’église : belle aubaine, l’édifice du 12ème siècle est ouvert, nous franchissons le portail gothique pour pénétrer dans la nef en berceau romane qui offre une belle intimité. Dans la nef latérale nord, Colette attire notre attention sur la copie de la très digne vierge en majesté de Condamine.
Nous prenons le chemin du retour dans une atmosphère amicale.
Les gros cumulus qui ont tourné autour de nous ont décidé de nous épargner et même le soleil a daigné nous chauffer ! Merci Colette pour cette agréable balade aux portes de Clermont !

au départ de Fontclairant

Dimanche 12 mai : Partis de Fontclairant, et laissant le puy de Charmont à notre droite, nous sommes bientôt en contrebas du Puy de la Combegrasse, à l’Ouest, et au pied du Puy de la Rodde à l’Est. Un chemin entre les pâturages (chevaux, vaches heureuses d’être à l’herbe fraîche) nous amène à l’observatoire astronomique (implanté à cet endroit depuis 1993, à 1050 m d’altitude, car le puy lui masque les lumières de l’agglomération clermontoise). L’effort de la montée est récompensé : le sommet du puy de Combegrasse (1 120 m), offre une vue à 360° et un panorama sur la Chaîne des Puys, le puy de Dôme, les Monts Dore, au loin le massif du Sancy et aussi le lac d’Aydat tout proche. Martine nous rappelle que les puys sont des volcans… Depuis le déboisement, le cratère égueulé est bien visible (il provient d’une coulée volumineuse qui a entraîné les scories du cône). Mais le vent est fort et nous devons écourter notre arrêt ! Le soleil joue à cache-cache avec les nuages… La descente du puy se fait par un chemin en forêt qui nous amène à La Garandie.
Nous contournons le puy de la Rodde par l’Est. Après le parcours boisé en pleine nature, les chemins serpentent entre les haies des maisons de la zone résidentielle occupant les hauteurs d’Aydat et nous ramènent au parking, avec toujours devant nous les puys entourant le col de la Ventouse…
Merci Claude pour cette balade au cœur des puys que nous aimons tant !

au départ de Rochefort Montagne

Mercredi 15 mai : il fait grand soleil quand nous quittons Rochefort Montagne, plein Sud ! Orchidées sur le bord du chemin ; vaches et chevaux dans les prés éclairés du jaune des pissenlits, nous remontons doucement l’écrin de verdure de la vallée de la Plane jusqu’au pied du hameau du Barry ; là, il faudra quelques montées avant de descendre dans la vallée de Fontsalade. Une curiosité à l’entrée du village de la Gratade : une falaise de pierre-ponce dont Martine nous explique qu’elle fait partie de la “Grande Nappe de ponces” des Monts-Dore (c’est une pierre volcanique au grain très fin ici,exploitée encore récemment à Rochefort-Montagne). Les maisons du village de La Gratade sont couvertes de lauzes remarquables, provenant sans doute de la Roche Tuilière toute proche. Nous repartons Nord, suivons le ruisseau de Fontsalade ; le chemin nous offre en arrière dans le même regard des vues spectaculaires sur les roches Tuilière et Sanadoire (= « roche sonnante » car composée de phonolite qui résonne quand on la frappe), et le puy de l’Ouire qui les domine. Après un parcours boisé, nous arrivons à une croix de mission qui marque l’entrée du bourg de Rochefort. Belle balade dans un décor verdoyant et sauvage. Merci Claude !

au départ de Sauret-Besserve

Mercredi 22 mai : nous sommes nombreux à Sauret Besserve : le soleil est chaud ! Nous traversons Bayet, Besserve, puis le Fournial. C’est un « site de la Résistance » : lieu symbolique qui rappelle la part importante prise par les maquis des Combrailles. Commence alors une très grande descente à travers la forêt jusqu’à rejoindre les bords de Sioule. Après avoir franchi un petit pont de bois et un joli ruisseau, nous débouchons sur une clairière en surplomb de la boucle de la Sioule et un énorme tube qui achemine l’eau depuis le barrage des Fades ! Les fleurs sont à profusion : certaines composent des bouquets multicolores !
Nous poursuivons en longeant la rivière qui s’étire lentement et commence un méandre creusé dans les plateaux granitiques ; elle est large et ses eaux vives forment des petits ilets dans lesquels se noie la lumière.
Nous passons tout près de la centrale hydro-électrique, continuons à descendre en forêt jusqu’au hameau de Chambonnet : là, une stèle en souvenir des 70 résistants partis libérer 114 patriotes enfermés dans la prison de Riom le 13 août 1944, une chapelle devenue maison d’habitation et une élégante passerelle sur la Sioule..
Instants délicieux ! Merveilleux printemps sur les bords de Sioule ! Vision idyllique de la rivière qui s’étale, encadrée des arbres qui la bordent…
Nous continuons en remontant une petite gorge pour aller aux « trois cuves » : endroit calme et reposant où l’eau d’un petit ruisseau circule dans 3 petits bassins naturels en formant des cascades.
Il faut revenir sur nos pas, revenir au Chambonnet, et prendre le chemin qui grimpe très raide tout droit (« mémorable » ! dixit Jean-Luc) pour revenir à Sauret et terminer par son superbe panorama : le puy de Dôme et le Sancy avec encore un peu de neige !
Merci Claude pour cette balade découverte dans un environnement sauvage !

au départ du col de Ceyssat

Jeudi 23 mai : Le Kilian nous était inconnu, et pourtant il est à quelques pas du col de Ceyssat dont nous partons…Nous sommes une cinquantaine aujourd’hui, surpris de découvrir si près le cratère de ce volcan masqué par une forêt très dense. Georges nous donne les explications détaillées : une violente explosion a éventré le puy de Gromanaux il y a environ 2000 ans, projetant des blocs de trachyte dont la composition semble, d’après des études récentes, être proche de celle du trachyte utilisé pour la construction du temple de Mercure, installé sur le puy de Dôme tout proche.
La zone du Kilian est fortement accidentée : la pente est forte ; les arbres ont une hauteur spectaculaire… Le chemin continue sous la forêt jusqu’au col de la Moreno, emprunte le parcours de découverte du milieu forestier autour du puy de Montchié (principalement des résineux). Nous apprécions la fraîcheur de cette balade en sous-bois ; les timides violettes sont encore nombreuses sur le bord du chemin.
Le retour se fait par le puy de Grosmanaux et nous terminons par le coup de d’œil au Puy de Dôme, peuplé aujourd’hui d’ailes volantes !

Une balade qui laissera des souvenirs à beaucoup ! Géologie, histoire (s…) : comment réussir à évoquer l’Atlantide et Platon au bord d’un cratère !!!! Tout le talent de Georges !
Pour prolonger votre découverte du Kilian :

https://laculturevolcan.blogspot.com/2014/03/chaine-des-puys-un-volcan-intimement.html

https://www.researchgate.net/publication/46301784_Rapport_de_sondages_et_d’analyses_Le_Kilian_et_les_carrieres_anciennes_de_trachyte_dans_la_Chaine_des_Puys_Puy-de-Dome

Randonnées au départ de Miremont

Dimanche 26 mai : Nous sommes 10 au départ de Miremont, en ce jour d’élections et de Fête des Mères.
Nous montons jusqu’à l’église du XIIème siècle, située sur un promontoire d’où l’on « mire les monts » et qui donnera son nom au village.
La descente nous conduit jusqu’au Sioulet, que nous longerons pendant la moitié de la randonnée.
La météo est idéale, y compris pour le chevreuil que nous apercevons en lisière des arbres bordant le ruisseau !
Nous atteignons des maisons en ruines et une passerelle qui permet de retourner plus rapidement à Miremont. Pas de raccourci pour nous mais nous interrogeons une dame qui taquinait la truite sous le pont. Elle nous apprend qu’il existait autrefois un moulin à farine, et que la meunière fabriquait aussi du pain qu’elle allait vendre avec son âne dans les hameaux alentour.
Nous poursuivons notre chemin au milieu de splendides hêtraies jusqu’au pont de Pellefort qui nous permet de traverser à nouveau le Sioulet. La nature est sauvage et généreuse : muguet, compagnon rouge et marguerite composent des bouquets odorants et colorés !
Une dernière montée et nous rejoignons Miremont , après 11 km et un peu plus de 3 heures de randonnée bien agréable. Merci Claude !
A noter. Il existe à Miremont un Musée « Retour sur le passé » qui est une reconstitution de la vie dans les Combrailles au début du XXe siècle : costumes, école, métiers d’autrefois sont présentés dans une maison traditionnelle restaurée pour la circonstance. Un parcours fléché dans le village permet également de découvrir les personnages et les outils d’une autre époque.

au départ St Genès Champanelle

Mercredi 29 mai : Temps frais en cette fin mai, et pourtant le soleil nous accompagne à partir de St Genès Champanelle. Nous passons entre le Devet et le puy de Chatrat en direction de Beaune le Chaud vers l’Ouest (petit arrêt dans l’église qui domine une partie du village et dont le parvis offre une jolie vue sur le Sud de la Chaîne des Puys), et toujours dans la même orientation puis vers le Nord, nous rejoignons Laschamps. Le retour est tout aussi confortable dans cette plaine de Laschamps au pied du Puy de Dôme, nous arrivons à Chatrat (belle croix au carrefour) et rejoignons St Genès avec un petit détour par la zone humide aménagée sur la route de Berzet, puis au pied du château. C’est un grand plaisir d’arpenter ce beau lieu si proche et toujours différent selon les saisons, merci Claude !

au départ de la chapelle st Aubin

Jeudi 30 mai : Cette fois le soleil nous boude mais les nuages donnent un beau contraste au vert lumineux de la plaine de Laschamps, tout près du vert sombre du Puy de Dôme juste au-dessus de nous. De la chapelle Saint Aubin (la source guérit peut-être ? les maladies des yeux…), nous grimpons doucement jusqu’au chemin de la cime de la côte pour rejoindre le grand GR 4 qui vient du Sancy et conduit au Puy de Dôme. Il nous amène à Laschamps, que nous traversons avant de regarder décoller un petit avion télécommandé tandis qu’un autre vole déjà très haut, et nous revenons vers la chapelle. Tout au long du chemin, des pensées sauvages bleu sombre ou jaune et bleu font des touffes de couleur magnifiques : une bien jolie boucle qui nous ravit d’autant plus qu’elle était inattendue en ce jour férié, merci Claude !

au départ des hauts de St Nectaire

Mercredi 05 juin : Rendez-vous au-dessus de St Nectaire après Freydefont : nous descendons en sous-bois vers le pont du ruisseau de Lambre et suivons sa vallée au pied du plateau de Champille jusqu’à Lenteuge. Nous sommes en face du Puy d’Olloix, mais après avoir traversé le ruisseau sur un pont tout neuf, nous grimpons vers Sauvagnat pour rejoindre le plateau de Sailles. Là, nous sommes en hauteur, le vent est chaud et éloigne de nous les nuages menaçants, et nous arrivons au-dessus de la vallée de St Nectaire : l’église au sommet du village, le château de Murol plus loin et le Sancy à l’horizon, lieu magique ! Quelques maisons neuves profitent de ce paysage, nous les longeons pour prendre un chemin qui nous ramène au premier pont du ruisseau de Lambre. Nous remontons dans le bois, contents d’avoir profité de ce très beau circuit sans une goutte de la pluie annoncée ! Merci Claude !

au départ des hauts du lac Chambon

Jeudi 06 juin : Nous partons du parking de la plage du lac Chambon (parking dit “de Murol”) sur un sentier bien aménagé qui nous conduit, par le Marais et le long de la Couze Chambon, dans le bas de la ville de Murol. Nous passons devant le musée des peintres de l’École de Murols (orthographe ancienne de la ville), et faisons une étape dans le parc botanique du Pré Long. Après avoir rejoint la petite route qui grimpe au château qui nous domine de toute sa masse, nous rejoignons la ville par l’autre rive de la Couze et montons à l’église, toute peinte par l’abbé Boudal. Un escalier, puis des marches en sous-bois nous amènent sur les flancs du Tartaret d’où nous redescendons en pente douce vers la grande plage du lac, bien calme avant la saison. Une très jolie boucle, diversifiée et paysagère (on pouvait voir sous différents aspects la ville dominée par le château, la dent du Marais, le Tartaret). Merci Coco !

au départ du parking des Goules

Dimanche 09 juin : Le temps maussade ne nous a pas découragés, comme de nombreux touristes au col des Goules ! Nous allons d’abord vers le Grand Sarcouy pour y voir la grotte artificielle creusée dans la pierre volcanique grise, probablement pour en faire des sarcophages dès l’époque romaine. Martine nous apprend la différence entre les volcans de pierre grise, péléens, et ceux de pierre rouge, stromboliens. Puis nous traversons la route pour nous engager dans le bois au pied du puy de Fraisse puis du puy de Come : vestige d’une ancienne cuve à charbon de bois, et surtout, plein de muguet en fleur ! Nous contournons le Grand et le Petit Suchet, et au sortir du bois, le paysage est magnifique : le versant Nord du puy de Dôme et le petit puy de Dôme tout près, avec au loin la Banne d’Ordanche, tout Clermont à notre droite et en face de nous le Pariou que nous contournons aussi pour rejoindre le parking. C’est une boucle superbe sur “nos” volcans, parcourus par d’autres groupes rencontrés qui, pour certains, les découvrent : À nous, ils inspirent toujours une émotion particulière…Merci Claude !

au départ des Ancizes

Mercredi 12 juin : Du stade des Ancizes, nous partons vers l’Ouest pour voir bientôt l’extrémité de la retenue des Fades, qui s’étend bien au-delà en suivant les méandres de la Sioule entre ses gorges. Dans le bois, nous descendons jusqu’à la rivière et suivons son cours : elle est gris sombre, et les rochers escarpés la surplombent. Lorsque nous atteignons une clairière, nous sommes sur le domaine de l’ancienne Chartreuse Sainte-Marie, en cours de rénovation, dont les ruines dispersées s’étendent dans la forêt. (L’ordre des Chartreux est contemplatif et ses monastères toujours loin des lieux habités). Nous laissons alors la Sioule pour remonter sur le plateau au-dessus de Farges, et nous revenons aux Ancizes. Le temps couvert nous a épargné la pluie, les bords de Sioule sont sauvages et les ruines de la Chartreuse un peu irréelles dans cet endroit reculé… Merci Claude !

au départ de Ceyssat

Jeudi 13 juin : Rendez-vous à “la croix des blés”, un peu en dehors de Montmeyre et après Allagnat. Nous sommes à l’Ouest du Puy de Dôme, dans une chaire boisée bien agréable par ce soleil. Contre un arbre, une énorme bombe volcanique et des rochers dans la forêt, mais les chemins sont larges et parfois bordés de genêts en fleurs. Au bac de Ceyssat, une fontaine à trois bacs est pleine de têtards… Au bac de Montmeyre, nous allons jusqu’à un monument qui rend hommage à trois jeunes résistants des Ardents, puis nous revenons à la croix des blés. C’est une boucle sans difficulté au pied du géant des Dômes, pleine de couleurs de la forêt et des fleurs d’été, et quelques troupeaux tout aussi colorés dans les prés, merci Claude !

au départ de Mareuge

Dimanche 16 juin : Une bien belle journée en ce dimanche, un léger vent frais nous évite de souffrir du soleil entre Dômes et Sancy : au départ de Mareuge, nous allons vers l’Ouest en remontant le cours de la Monne, puis par les larges chemins forestiers des bois de Mareuge et de Saignes. A l’orée du bois, nous dominons la vallée du ruisseau de Fredet et nous pouvons reconnaître le creux de la vallée de Chaudefour dominée par tous les sommets que nous nomme Babette, depuis le Puy de la Croix Morand jusqu’au Chambourguet : la grande ligne du Sancy dans une campagne très verte au loin et pleine de fleurs d’été quand on la voit plus près de nous. Lorsque nous sommes à découvert, de grands troupeaux broutent herbe et fleurs, des genêts envahissent les bords de chemins et même les prés, nous passons entre deux étangs près du rocher de Peyrouve et rejoignons Saignes puis Mareuge, dominés un moment par un milan royal qui se fait admirer … Merci Claude !

au départ de Beaune le Froid

Mercredi 19 juin : Sous le soleil, nous partons de Beaune-le-Froid ; à la sortie du village nous prenons la direction de la Dent du Marais. Le chemin offre une très belle vue sur les Monts du Sancy. La chaleur nous accompagne et une pause avant la montée au Rocher de l’Horloge est la bienvenue. Là-haut, la vue sur le Lac Chambon est superbe. Nous continuons jusqu’à la Dent du Marais pour découvrir un panorama magnifique sur le château de Murol (construit à partir du XIIIe siècle, il domine le village de MUROL, à près de mille mètres d’altitude). Nous laissons, à regret, le cirque de la Dent du Marais et nous continuons vers un ancien moulin à grains et un vieux pont qui enjambe le ruisseau de Chadeyre, puis nous rentrons par le joli hameau de Chautignat. Merci Claude !

au départ de St Jacques d’Ambur

Jeudi 20 juin : Départ de bonne heure pour la journée ! La première étape est à Biollet, en plein cœur des Combrailles, où un monastère bouddhiste s’est installé depuis quelques années : le temple est maintenant terminé, même si les dernières fresques sont en cours de réalisation. Notre guide nous parle de ce lieu où vingt moines et vingt moniales résident en permanence et reçoivent des retraitants. Le temple lui-même, en trois parties, représente les trois corps du Bouddha (corps, parole, esprit) et toute la décoration, extérieure comme intérieure, est symbolique (nombres, couleurs…) et renvoie à la vie du Bouddha et au rite de cette obédience tibétaine de la religion. La statue en cuivre recouverte de feuilles d’or est immense au centre des 1000 statues du Bouddha, le mandala du plafond est impressionnant, les trônes des maîtres, les offrandes, les peintures murales remplissent l’espace. Malgré cette profusion, c’est un lieu serein dont notre guide nous parle avec vénération tout en répondant à nos nombreuses questions…
Nous quittons les lieux pour la deuxième étape, La Chazotte, joyeux pique-nique au bord du lac, puis la troisième étape : St Jacques d’Ambur, très jolie marche dans les Combrailles sauvages, boisées, vallonnées, au-dessus du Pont du Bouchet sur le Sioulet. C’est une bien belle journée, visite intéressante et randonnée très paysagère, le tout dans la gaieté générale, merci Georges !

au départ de Laschamps

Dimanche 23 juin : Premiers jours de l’été et chaleur annoncée : moment idéal pour retrouver les puys juste au Sud du Puy de Dôme, entièrement boisés, pour se protéger du soleil. Départ dans la plaine de Laschamps, mais dès que nous contournons le puy de Monchier, nous sommes dans la forêt. Nous passons près du col de la Moréno, et montons doucement sur le versant du puy de Salomon. Au passage, nous repérons l’endroit du cratère explosé du Killian et nous passons dans le creux qui sépare les puys de Salomon, de Besace et des Grosmanaux. Nous sommes juste en face du chemin des muletiers, très emprunté en ce dimanche. Nous arrivons au col de Ceyssat et prenons le GR 4, détourné par des chutes d’arbres, mais nous retrouvons quand même la croix d’Espinasse et Laschamps. En sous-bois puis en plaine, les cris d’oiseaux, les fleurs d’été (du muguet encore, des pensées, des genêts, des ombellifères, des ancolies, des scabieuses, des marguerites…) accompagnent une marche qui nous régénère sur nos volcans préférés, merci Claude ! Et pour toutes les magnifiques randonnées de la saison…

Juillet 2019

au départ du Mont Dore

Mercredi 10 juillet : c’est une belle journée d’été ce mercredi pour parcourir les crêtes du Sancy.
8h45 : nous sommes 8 sur le parking de l’ECC.
En route pour le Mont Dore où nous prenons la direction du funiculaire. Nous attendons quelques minutes car il ne démarre seulement qu’à 10h. En attendant Pierre nous parle de la lave du Mont Dore (différente de celle de Volvic). Elle se caractérise par une couleur gris clair incrustée de gros cristaux blancs, elle est très résistante et aussi décorative.
Nous voilà installés dans le funiculaire qui date de 1898. C’est le plus ancien funiculaire électrique de France, sa machinerie est classée aux monuments historiques.
À l’arrivée, nous grimpons jusqu’au salon du Capucin -1249 m- point de départ de nombreuses activités (accrobranche, randonnées, VTT, ski de fond etc.).
Nous continuons notre ascension jusqu’au Puy de Cliergue -1691 m-.
Nous admirons la vue sur la vallée de la Dordogne et les crêtes du Sancy. Nous poursuivons la sente jusqu’à la Tour Carrée -1746 m- et là nous nous posons pour un casse croûte bien mérité et revigorant assis au milieu de fleurs (pensées et œillets sauvages, gentiane, arnica, anémones soufrées etc.).
On continue jusqu’au col de Courre -1720 m- et on franchit le Pas de L’Âne -1794 m- très escarpé d’où son nom.
Nous arrivons enfin au col de La Cabane -1790 m- et laissons à notre droite l’escalier en bois avec ses 864 marches qui monte au sommet du Sancy -1885 m- le plus haut volcan de France.
Par un chemin étroit à flanc de coteau nous nous dirigeons vers les Rochers des Trois Filles tout en admirant la vue sur la vallée de la Fontaine Salée et même sur les Monts du Cantal.
Enfin nous arrivons au Puy Gros -1793 m- son ascension nous permet une vue à 360°.
Retour vers le téléphérique -1780 m- qui nous redescend en 4 minutes à 1325 m sur le parking des pistes.
Il nous reste 3 km à pied pour retrouver notre parking ; en route nous nous désaltérons dans une auberge du Mont Dore.
Nous remercions Pierre pour cette magnifique randonnée et nous nous souhaitons mutuellement un bon été.
Merci Pierre !

Septembre 2019

au départ de Chassagne

Jeudi 5 septembre : Joyeuses retrouvailles en ce jeudi de septembre, d’abord sur le parking de l’ECC, puis à Chassagne car nombreux sont ceux qui sont venus (même de loin !) sur ce bord extrême du Cézallier… Après les chaleurs de l’été, nous sommes vivifiés par un petit vent froid qui nous accompagne sur le plateau d’Ussel au-dessus de Chassagne. Mais le paysage est partout époustouflant : le Sancy et tout son massif, le Puy de Dôme plus loin et plus près, ce sont le promontoire de la chapelle du Brionnet, les grottes de Jonas, les vallées encaissées des Couzes et bien au-delà les bordures orientales (Livradois, Forez, Margeride). En retrouvant Chassagne, nous entrons dans sa curieuse église dont les différentes époques de constructions sont bien marquées (XIIème, XVème) et passons devant l’imposante mairie flanquée d’une horloge datée de 1904, “heure électrique” (!), don d’une généreuse marquise… Quelle belle reprise, merci Yves !

au départ du lac Servières

Mercredi 11 septembre : Nous nous retrouvons nombreux avec grand plaisir en cette nouvelle saison ! Près du lac de Servières, nous allons d’abord plein Sud presque au pied du puy de l’Ouire au-dessus de la vallée de Belle Fontaine, puis remontons vers le Nord jusqu’à Moleide. Nous dominons là la vallée du ruisseau de Servières, sur l’autre versant, ce sont les fermes et hameaux isolés de Douharesse Haut, Rouchaube Haut…, encore dans le Sancy. Mais à partir de Moleide, c’est toute la ligne occidentale de la chaîne des Puys qui est en face de nous. Un large chemin revient vers la route de Vernines, en bordure de forêt une grande yourte jaune, et enfin le pré où la Sioule prend sa source dont on ne voit que trois captages. Nous remontons vers le lac et longeons sa rive Nord. De beaux paysages en cette belle journée, merci Claude !

au départ de Pulvérières

Jeudi 12 septembre : Nous partons le long de l’Étang Grand de Pulvérières ; dans le bois un observatoire de la Ligue pour la Protection des Oiseaux nous donne une jolie perspective sur le lac, mais les oiseaux sont au frais en cette chaude journée : pas de grèbe en vue ! Nous redescendons vers le Sud puis l’Ouest pour rejoindre le village, se rafraîchir un peu dans l’église très claire, et nous remontons vers l’étang Barbot, très calme : quelques pécheurs sont là, mais aussi des personnes qui goûtent, comme nous, la sérénité du lieu. Une jolie boucle sans difficulté, le relief alentour lui-même paraît tranquille : le puy de Montcognol à l’Ouest ou la roche de Sauterre au Nord… Merci Coco !

au départ de Loubeyrat

Dimanche 15 septembre : il fait encore chaud pour une mi-septembre, nous partons sous un grand soleil de Loubeyrat vers le parc du Centre Aéré de Riom et nous grimpons par un large chemin vers ces hameaux isolés où se construisent encore des maisons neuves. A Rochebraud, la fontaine est bienvenue : le captage à disposition des marcheurs assoiffés et l’abreuvoir d’eau fraîche au nom du “maire Michel” en 1911… La côte continue jusqu’à l’antenne relais, mais sa difficulté est compensée par un vaste paysage vers l’Est et des massifs de mûres le long du chemin. La descente vers les Granges est plus ombragée, le paysage toujours ouvert sur la butte du château de Chazeron et le Forez au loin. A partir de l’étang de la Faye, très calme et bordé d’arbres, c’est le Puy de Dôme que nous voyons par un versant peu habituel : un bien beau circuit encore estival, merci Claude !

au départ de Serre-Haut

Mercredi 18 septembre : De Serre-Haut, petit hameau déjà au milieu des pacages, nous partons vers le Nord puis l’Ouest dans la direction du Sancy proche. Au Verdier, hameau de montagne, un arrêt près d’un sculpteur sur bois et nous prenons un chemin qui serpente et monte vers l’orée de la forêt de Courbanges. Nous sommes toujours à découvert et le paysage est superbe : Le col de Dyane, les crêtes entre St Robert et Dyane (le puy de l’Angle porte bien son nom !). Nous traversons le ruisseau de Malvoissière et prenons “la grande allée” de la montagne du Verdier jusqu’à une croisée de chemins d’où nous repartons vers le Sud. La montée dans un immense paysage nous offre les sommets du Sancy (royal Chambourguet !) et le buron du Verdier avec en fond le Puy de Dôme. Et puis le plateau descend en pente douce dans ce vaste paysage à 360° : les montagnes, quelques étangs, l’herbe trop sèche pour les troupeaux… Nous arrivons au-dessus de Besse pour remonter à Serre-Haut : une boucle splendide par un temps idéal, soleil et petit vent frais, merci Claude !

au départ de Maisons Rouges

Jeudi 19 septembre : Rendez-vous vers l’église des Maisons Rouges. Nous prenons un chemin caillouteux (mal carrossable pour de jeunes motards !) pour monter aux Fontêtes que nous traversons côté Nord du village pour aller vers l’Est, jusqu’au pied du col des Goules : larges chemins en terrain dégagé mais les forêts des puys sont proches : des chasseurs nous avisent qu’un “cochon” blessé est dans le secteur ! Nous ne verrons pas de sanglier, mais nous devrons partager le chemin avec quelques 4.4 et meutes de chiens ! Les lieux reprennent leur calme aux abords du volcan de Lemptégy et nous revenons aux Fontêtes, cette fois côté Sud où une curieuse chapelle nous arrête après de nombreuses croix de chemins : un joli parcours dont les péripéties n’ont pas entamé notre bonne humeur, merci Claude !

au départ de Beauregard

Jeudi 26 septembre : Près du hameau de Beauregard, un parking tout exprès pour aller vers le puy de Louchadière, un des plus importants au Nord de la chaîne des Dômes : c’est un volcan de type strombolien, égueulé sur son flanc Sud-Ouest, et nous montons doucement à son pied. Petite halte devant une sculpture de Thierry Courtadon (“Chut ” !), en nous rappelant les 6 autres que nous avons rencontrées au cours de nos balades. La montée continue en pente douce dans la forêt : si l’air est frais, le soleil perce sur la mousse à travers les arbres, et nous arrivons près de la carrière de pouzzolane du puy de Ténuzet, immense trou creusé en étages dans un paysage magnifique… Nous redescendons vers le flanc Nord du puy, où un avion s’est abîmé par un jour de brouillard en 1967. La descente continue tranquillement, mi arborée (et fleurie : beau massif de balsamine de l’Himalaya), mi découverte avec vue sur le Nord de la chaîne des Puys : une très agréable et jolie boucle, bien documentée : merci Marie-Annick !

Octobre 2019

au départ de Pommier

Mercredi 2 octobre : les quelques gouttes sur le pare-brise des voitures nous annoncent la couleur du jour ! Ciel terni de nuages gris et pluie ? Départ de Pommier avec les capes, mais elles sècheront bien vite grâce aux nombreuses éclaircies ! Paysages agricoles, vaches et moutons apprécient l’herbe bien verte ici !
Nous arrivons à Pulvérières où nous admirons « Compresser », 3 pièces monumentales de Thierry Courtadon, passons les hameaux des Girards et à l’ouest, Moncognol, puis le petit village de Fraisse très fleuri. Nous suivons le chemin dans ces vallons en pleine nature jusqu’à l’étang des Sagnettes, sous le soleil, petit bijou dont les arbres se mirent dans une eau paisible…Remontée Sud sur Le Cheix, puis Est avec un passage en forêt, et retour à Pommier.
Non, les quelques averses n’ont pas gêné les nombreux randonneurs venus dans ce pays des Combrailles, près de Chapdes Beaufort, merci Claude !

au départ de Fohet

Jeudi 3 octobre : Nous partons sous un beau soleil de Fohet, dans son fond de vallon, et son église du XVème. D’abord plein Sud, sous le puy de Fan ; la vue est étendue avec au loin le Forez, face à nous le puy d’Olloix. D’abord, des pâtures et leurs vaches Salers et Aubrac, si bien maquillées. Nous partons Est et atteignons le plateau granitique et ses paysages étonnants…Le sol est pauvre, seuls quelques moutons trouvent leur nécessaire, de jeunes agneaux se pressent contre leurs mères. Les rochers sont le lieu d’entraînement pour un adepte du moto-cross ! Nous passons près de Chabannes, et remontant Nord, nous reconnaissons le puy de St Sandoux, le Forez au loin ; nous sommes tout près de Cournols, (nous suivons un moment le GR 30) et arrivons au hameau du Mas avec ses belles maisons en pierre, avant de revenir par le haut de Fohet : splendide panorama sur tout le Sancy, depuis le col de la Croix St Robert, le puy de la Tâche jusqu’au puy de l’Angle !
Merci Colette pour cette balade aux paysages très variés !

au départ du Vauriat

Mercredi 9 octobre : Nous partons de l’ancienne gare du Vauriat, avec tout près, des tas de pouzzolane, extraite de la carrière du Tenuzet toute proche ; le chemin part Nord, longe le puy de Louchadière : nous traversons le hameau de Chazelles, puis continuons à découvert sur un chemin large et mouillé des dernières pluies. Des mousserons à cueillir ! La vue est étendue sur toute la chaîne Nord des Puys (de l’Espinasse et des Bannières), que nous connaissons moins. Nous partons Sud ; le chemin est vallonné ; nous traversons les villages des Grelières et de Lambertèche (charmant et très resserré autour de sa fontaine-lavoir) et arrivons au hameau d’Espinasse, lieu emblématique de la Résistance en Auvergne.
C’est sur ce site de Lespinasse, au pied du puy de Louchadière, qu’est né le premier maquis d’Auvergne, en mars 1943.
Émile Coulandon, dit le « Général Gaspard », chef de la Résistance, a loué une maison forestière à un groupe d’hommes venus ici pour y établir leur PC en se faisant passer pour des bûcherons. Avec le soutien des habitants, de nombreux actes de Résistance ont eu lieu, dont le sabotage de l’usine des Ancizes.
Le 1er mars 1944, les troupes allemandes envahissent le site, abattent le jeune résistant de 19 ans Jean Lesme, alias « Milamo » et déportent cinq autres personnes.
«Il y a des lieux qui parlent» ; nous y sommes à l’abri pendant les 15 mn de pluie et repartons sous le soleil pour la fin du parcours, au soleil, sous la forêt de la cheire du puy de Louchadière.
Merci Claude pour cette balade en ces lieux de mémoire dans les maquis des Combrailles !

au départ de Mauzun

Jeudi 10 octobre : Nous partons vers le village et sa halle après avoir laissé les voitures sous le château de Mauzun, et nous descendons vers le Sud : le paysage à l’Est de Billom est plein de montagnes boisées et de plateaux découverts d’où l’on voit la riche campagne alentour. Nous allons jusqu’à Estandeuil dont l’église est joliment restaurée, le village comme les hameaux traversés ont de belles maisons, souvent traditionnelles avec jardins fleuris. Nous revenons vers le Nord en ayant toujours sous-bois, paysages plus vastes de ces collines dites “toscanes”, et hameaux coquets : le Vernet, la Micolerie… Nous retrouvons le poids de ville de Mauzun et nos voitures sous la masse imposante du château : une bien jolie boucle, facile, ensoleillée, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ de La Courteix

Dimanche 13 octobre : À l’entrée de la Courteix, nous prenons un chemin en direction de l’Ouest. À Chausselle, nous traversons la voie ferrée (voie unique) et continuons jusqu’à Fougères d’où l’on voit le grand viaduc de la Sioule de l’A 89, sous le soleil tempéré par un vent agréable. En remontant Nord-Ouest nous sommes encore plus agréablement en sous-bois, et c’est à la stèle qui commémore une fusillade de Résistants du Maquis que nous allons directement sur St Ours les Roches. Nous traversons tout le village en direction du Sud et du tunnel de la source captée dite de Louchadière, et nous gagnons Beauloup et son musée du miel où l’on peut s’approvisionner pour l’hiver ! Après le plan d’eau de la Courteix, nous admirons les réalisations du charron (magnifiques roues ferrées de chars) : une riche et belle boucle par un temps encore estival même si les arbres jaunissent déjà, merci Claude !

au départ de Prondines

Mercredi 16 octobre : Garés sous l’église de Prondines, dans les Combrailles profondes, nous partons au milieu de la campagne qui a bien reverdi. Tantôt en sous-bois et tantôt sur le plateau, entre montées et descentes légères, nous allons vers le Sud, puis l’Est, puis l’Ouest jusqu’à l’Estival, tout petit hameau dont nous faisons le tour accompagnés par les protestations d’une basse-cour (oies, dindons, pintades, poules) mais aussi la gentillesse de deux beaux ânes. Nous redescendons vers le Sud jusqu’à l’étang de la Pècherie après avoir traversé la Ribbe à gué. Sur le parcours dégagé, par soleil et vent frais, nous avons un immense paysage, en particulier en allant à Arfeuilles : la butte du Puy Saint Gulmier, celle d’Herment, au loin le plateau de Millevaches sur la Creuse et la Corrèze, et de l’autre côté, Prondines dont on voit l’église au milieu des pâturages et des forêts encore vertes : tout le trajet est beau, il a des champignons et des châtaignes…
Merci Claude !

au départ de Lezoux

Dimanche 20 octobre : le ciel était gris ; nous étions peu nombreux à partir de Lezoux. Nous atteignons d’abord le magnifique cadre de verdure qu’est l’étang de l’Isle, bordé de roseaux. Nous ne tenterons pas un des parcours « accrobranche » du Parc Aventure ! Nous traversons la forêt tapissée de petits cyclamens roses, arrivons près des terrains du CESECAH (spécialisé dans la sélection et l’éveil des chiens guides d’aveugles), longeons le château de Montsablé, passons sur l’autoroute, et après un nouveau passage en forêt (avec là-aussi des cyclamens), voici les serres des « vergers d’Ornon » : cultures hors sol dédiées aux fruits rouges, essentiellement des fraises.
Le chemin est maintenant à découvert, contournant les prés, paradis des cueilleurs de rosés. Mais le vent a tourné, les nuages sont noirs, la pluie se rapproche ! Nous allongeons les foulées…
Un arrêt : nous mettons les capes sous une pluie battante ; il reste 4 km : pas la peine d’espérer un répit…Nous continuons en bordure de forêt, prenons quelques minutes de pause à l’abri sous le pont de l’autoroute ; les flaques sont de plus en plus larges, recouvrant parfois tout le chemin. La fin du parcours se fait vite, pressés que nous sommes d’arriver aux voitures…
Merci Claude pour ce joli parcours, et pas de regrets pour la pluie : elle est tellement nécessaire aujourd’hui !

au départ de Villejacques

Jeudi 24 octobre : Beau temps après les trombes d’eau de la veille ! Nous partons de Villejacques par un petit chemin d’où nous redescendons à Pont des Eaux : le village est au confluent du ruisseau de la Gorce et de la Sioule, gonflés par les pluies récentes. A l’endroit d’une modeste croix en fer, nous remontons vers le Nord le long de la rivière, en sous-bois humide. La Sioule coule dans un creux dominé par de belles orgues basaltiques, jusqu’à Monteribeyre. Petite pause devant la grande fontaine-lavoir, le calvaire, et nous repartons vers l’Ouest, comme la rivière, traversée plus loin par un gué impraticable… Nous suivons donc la petite route qui offre une belle vue sur le Puy de Dôme ensoleillé, et après un détour, nous reprenons le grand chemin boisé qui conduit à Villejacques. C’est un circuit à la fois facile et paysager dans ces couleurs d’automne, merci Coco !

au départ de Sayat

Mercredi 30 octobre : Nous montons Nord sur les hauteurs de Sayat, passons près du château de Féligonde, traversons les premiers vergers (Sayat est réputé pour sa production de pommes), traversons Malauzat et prenons Est jusqu’aux premières maisons de Chateaugay. Nous prenons Sud, longeons la carrière de Chateaugay, pour atteindre Les Mauvaises. Nous sommes sur le plateau de la Bade, traversé en tous sens de nombreux chemins aux noms évocateurs (la Bade, les lapins, les Vignerons), qui serpentent entre les vignes (au jaune éclatant de l’automne) et les vergers. Un arrêt pour reconnaître : Blanzat et Cébazat dans la vallée du Bédat en contre-bas ; sur le versant nord des côtes de Clermont face à nous : le col du Bancillon et Nohanent, et plus loin, les volcans de la chaîne des Puys (un peu ennuagés aujourd’hui). C’est le retour à Sayat. Merci Claude pour cette promenade agréable sur ces plateaux si proches de Clermont !

au départ de Fontfreyde

Jeudi 31 octobre : Départ de Fontfreyde par la place de la Fontaine. Nous montons NW vers Pardon, par un joli chemin bordé d’arbres qui nous protègent du vent, un peu froid aujourd’hui. Les chasseurs sont là, toujours à la recherche de sangliers…Nous sommes en pleine nature au pied des puy de Mercoeur, Lassolas et la Vache, dans une forêt de sapins et hêtres mélangés. Feuillages colorés, tapis de feuilles mortes, champignons (cueillette de lactaires sanguins et délicieux), c’est l’automne dans toute sa splendeur ! Nous profitons pleinement du parfum des sous-bois, du léger bruit de nos pas sur le chemin (nous ne sommes que sept !) jusqu’au retour à Fontfreyde. Pas de pluie, une balade feutrée au calme de nos puys, merci Georges !

Novembre 2019

au départ de Ravel

Mercredi 6 novembre : Nous sommes 35 à partir du château de Ravel malgré le temps incertain. Les premières gouttes de pluie commencent au hameau de La Morille… Une jolie croix en fer, et nous partons Nord ; nous entrons en sous-bois par de larges chemins. Les cueilleurs de coulemelles remplissent les sacs !
La pluie redouble ; abrités sous les capes, nous ne pensons qu’à suivre les pas de ceux qui précèdent… Nous passons près du château de Croptes. Un arrêt : Claude nous promet « ça s’arrête dans 10 minutes ». C’est vrai ! Nous arrivons aux Courtioux, en bordure de forêt ; prés et terres agricoles, et en face de nous, la chaîne des Puys et le massif du Sancy. Il ne pleut plus ; nous profitons ce cette vue grandiose.
Nous continuons Sud, presque toujours en forêt (Jean-Claude a pu ramasser quelques cèpes), et après une dernière bonne montée, nous voici revenus aux voitures.
La bonne demi-heure de pluie sur ce parcours très boisé n’a pas entamé la bonne humeur du groupe, merci Claude !

au départ de Dallet

Jeudi 7 novembre : Nous nous retrouvons entre Lempdes et Dallet et suivons d’abord un large chemin entre les cultures de Limagne, et puis un petit chemin à peine tracé qui nous ramène au bord de l’Allier. Nous suivons la rivière qui a bien grossi après les dernières pluies, dans un sous-bois luxuriant qui suit chaque courbe de l’eau. Nous remontons sur le plateau juste avant les premières maisons de Pont-du Château, mais nous éloignons à nouveau de la ville pour remonter doucement sur ce plateau “entre Dallet et Ponduche”, couvert d’immenses champs céréaliers d’où le paysage est tout aussi vaste de toutes parts : Dallet, Mezel, le Puy de Mur et au delà la grande Limagne, Cournon, Lempdes, Clermont et au delà les puys dont les sommets “ont le chapeau” ! C’est une boucle sans difficulté, variée et surprenante, merci Georges !

au départ de Pont du Château

Dimanche 10 novembre : Pendant que les artistes de CBN exposaient leurs œuvres, un petit groupe d’irréductibles partaient du stade de Pont-du-Château, franchissaient l’Allier sur la passerelle et suivaient la rivière, rive droite, jusqu’au pont qui rejoint la ville. Là, nous avons pris le chemin de rive gauche, pour longer le cours d’eau en sous-bois : du courant, des drossages, l’Allier a refait le plein et creuse la falaise dans le grand méandre. Nous avons du soleil en ce jour pourtant annoncé maussade, et quand nous revenons vers la ville au milieu des cultures, des captages et des nouveaux quartiers, nous voyons au loin le Forez enneigé, le château de Ravel, les Turlurons, et la chaîne des Puys à peine blanchie. Un détour par l’église Ste Martine, le château-mairie, et nous redescendons au bord de la rivière. Circuit bien agréable par un beau jour d’automne, merci Claude !

au départ de Maringues

Mercredi 13 novembre : Après avoir vu la statue du tanneur sur le pont de la Morge, nous nous garons sous l’église de Maringues et traversons la ville vers l’Est pour rejoindre Arbalesse, puis les Tourniers. A travers les vastes champs où de gros tracteurs retournent la terre, nous remontons Nord-Est pour contourner la butte de Mongacon, et bientôt y monter, jusqu’au sommet. La statue de la Vierge des Moissons date de 1953, elle domine un paysage qui s’étend très loin : à l’Est les Bois Noirs et le Forez, plus près les vallées de l’Allier et de la Dore, au Sud, la Toscane auvergnate, à l’Ouest la chaîne des Puys éclairée par des rayons de soleil dorés qui sortent des nuages sombres. Nous redescendons vers Mongacon et Vensat, Gisèle nous renseigne sur tous les aspects de ces lieux qu’elle connaît bien… Nous revenons à Maringues, toujours au milieu des champs de terre noire, où chaque village garde d’anciens pigeonniers sur pilotis. Un circuit facile et paysager par temps agréable, merci Claude !

au départ d’Orcet

Mercredi 20 novembre : Nous sommes au pied de Gergovie : en allant Nord-Est en direction du Cendre, puis en redescendant plein Sud sur Orcet, nous longeons le grand camp de César (35 ha quand même !) indiqué par une borne, et revenons vers la ville, bien plus en hauteur qu’on ne croirait : la maison natale de Couthon a une belle vue sur la vallée de l’Allier près de la porte Nord des remparts, l’église des XIème-XIIIème siècles en arkose de Montpeyroux et andésite a un clocher bourguignon du XIXème, mais nous nous en éloignons pour monter sur le Puy de la Chèvre avant de redescendre le long de l’Auzon. L’ancien abattoir, le pont roman du Malpas, la roue à aubes et enfin la modeste piéta sur le mur du cimetière sont surprenants. Nous revenons par une rive de l’étang des Pèdes : Quelle belle boucle, paysagère sur les hauteurs, riche en lieux pittoresques, historiques, religieux, merci Claude !

au départ du parking du puy de la Vache

Jeudi 21 novembre : Le temps est plus maussade que la veille mais nous serons protégés du froid dans la forêt au pied des puys de la Vache et de Lassolas (les fameux volcans “égueulés”), même si le chemin est enneigé ! Le paysage s’ouvre quand nous arrivons entre les puys de Pourcharet et de Montjuger (on aperçoit les monts du Sancy), mais nous revenons à l’abri du bois de la Madeleine entre le puy de Montgy et le château de Montlosier. Sur le retour, un petit détour pour aller voir les “géants fragiles” (sic) rangés en rond dans la carrière de pouzzolane du puy de la Vache, une oeuvre d’art en pleine nature qui nous laisse un peu dubitatifs… C’est un circuit facile que nous apprécions toujours tout près de “nos” volcans en pleine forêt d’automne, merci Coco !

au départ de Pérignat sur Allier

Dimanche 24 novembre : Du grand parking à l’entrée de Pérignat sur Allier, nous suivons le chemin qui longe le ruisseau des Montades avant de bifurquer vers l’Allier. Les crues annoncées en aval ne nous étonnent pas, tant la rivière a gonflé. Nous la suivons dans le bois, rive droite, avant de ne plus pouvoir garder le chemin : le débit de l’eau brune qui charrie des troncs d’arbres est impressionnant, nous sommes contraints de traverser les broussailles pour revenir sur un chemin plus praticable qui nous conduit vers les grands étangs qui ont comblé l’ancienne sablière. On en voit encore quelques bâtiments d’extraction, mais c’est maintenant le paradis des oiseaux. Sur l’eau, un grand volatile sèche ses plumes : notre premier cormoran ! Les autres sont plus proches quand on grimpe jusqu’aux observatoires édifiés par la LPO ; après avoir passé devant l’escalier, seul vestige du château de Bellerive (où est né le compositeur Onslow), nous pouvons observer un groupe de cormorans et de nombreuses oies Bernaches dans une longue-vue mise au point par des membres de la LPO. Nous passons près de la cimenterie, le soleil qui passe à travers les nuages donne de belles couleurs et la chaîne des Puys se détache nettement à l’Ouest : un circuit surprenant et bien agréable, merci Claude !

au départ de Ceyrat

Mercredi 27 novembre : Nous partons de l’ECC, Beaujolais oblige ! Nous grimpons d’abord vers Préguille, mais très vite dans les bois pour suivre l’un des bras de l’Artière ; les chemins serpentent en montées et descentes jusqu’au parcours de santé, plus égal. Mais nous le quittons après la route de Berzet pour grimper à nouveau vers le Sud puis le Nord dans cette forêt dense du puy de Berzet, creusée de gorges et coupée par d’énormes rochers granitiques. Les arbres ont toutes les couleurs d’automne et quand ils ont perdu leurs feuilles, on a de belles ouvertures sur les bourgs de Ceyrat et de Boisséjour. Nous repassons l’Artière à gué, et tout près de son deuxième bras (le ruisseau de Boisséjour), nous allons voir le bénitier, gros rocher creusé de cinq cavités successives dont la formation reste mystérieuse. Puis c’est le rocher de Gargantua, immense, impressionnant. Cette fois, le chemin, toujours dans le chaos des gorges, suit la route de Manson : une boucle technique, mais si la pluie nous a épargnés, nous avons bien mérité la dégustation du Beaujolais et de son accompagnement mijoté par un bureau efficace ! Grand merci Claude ! En retrouvant les marcheurs moins téméraires, la bonne humeur de tous rend hommage à tous ceux qui sont venus préparer ce moment réconfortant !

au départ de Chatel-Guyon

Jeudi 28 novembre : Depuis l’ancienne gare de Châtel-Guyon, nous traversons un quartier de la ville vers le Sud avant de nous retrouver en pleine campagne. À découvert, nous voyons St Bonnet près Riom, Clerlande, Mozac, Riom, puis en remontant vers le Nord, Enval et St Hyppolite. Nous traversons aussi des parties boisées où les chemins sont gorgés d’eau. Les pentes sont douces mais il faut marcher dans l’herbe pour éviter les ornières boueuses ! En revenant vers la ville, nous sommes au-dessus du parc thermal sur le Mont Chalusset, les beaux bâtiments XIXème de la ville sont à nos pieds. Nous revenons vers l’Est le long de la vallée du Sardon. Cette fois encore la pluie nous a épargnés et ce parcours à la fois dégagé et citadin nous a fait découvrir des vues peu familières, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

Décembre 2019

au départ des Martres d’Artières

Dimanche 1er décembre : Après ses gorges mercredi à Ceyrat, nous retrouvons l’Artière aux Martres d’Artière. Elle remplit ses deux voies autrefois couvertes et rugit en cascade ! Nous partons plein Nord, arrivons à un point curieux du découpage du département : c’est à la fois l’intersection de 3 communes, de 3 cantons et de 3 arrondissements ! Tout près nous faisons un arrêt près de la croix du Baudet, en pierre, seule au milieu de ces vastes champs de la plaine de Limagne, certains produisant des semences de maîs et sorgho. A l’ouest, la chaîne des puys, (sans doute sous la pluie) ; nous reconnaissons Riom, Ennezat. Devant nous, la butte de Montgacon. A l’est, les monts du Forez. Nous nous dirigeons vers Joze, et maintenant, nous distinguons la tour de Courcourt, le château de Mauzun au loin. Nous sommes près de l’Allier, Beauregard tout proche. ; les chemins empierrés sont assez praticables, mais parfois tranchés de grandes flaques ! Nous revenons sud, puis ouest, arrivons à la croix du Maçon, en fer forgé peint en blanc ; un ange pour décor… à la mémoire d’un enfant disparu ? Un léger plat montant (dixit Claude) et c’est le retour aux Martres d’Artière, sans une goutte de pluie ! Merci Claude de ce joli parcours en plaine avec pourtant un panorama à 360° !

au départ de Reignat

Mercredi 4 décembre : De Reignat (célèbre pour sa production d’ail !), nous allons plein Nord pour monter sur la petite butte de Moissat-Haut. Dans le village, un jardin rempli de sculptures monumentales de personnages dénudés, divers et imposants dont nous rencontrons l’auteur nous arrêtent un moment de surprise, et nous redescendons vers Moissat-Bas : juste en face de nous, le château de Ravel qui domine toute la plaine à l’Est, à l’Ouest c’est le Puy de Courcourt et au Sud les deux Turlurons. Nous revenons vers le Sud à travers les immenses champs de cultures séparés par de grands chemins dont la terre colle aux chaussures. Et le soleil nous offre un magnifique couchant au-dessus de la chaîne des Puys, sur le Pariou : un circuit riche en paysages lointains, jusqu’à Pierre sur Haute tout enneigé là-bas dans le Forez, merci Claude !

au départ de St Georges sur Allier

Jeudi 5 décembre : Il fait presque doux ; le départ est donné sous le soleil de St Georges sur Allier, village qui s’est développé au nord d’une enceinte fortifiée et d’une grosse tour datant du XIe s. D’ici, on voit jusqu’à Cournon ! On trouve dans le bourg de nombreux éléments d’architecture médiévale et nous admirons le porche de l’église St Georges, voûté d’ogives avec des pilastres et chapiteaux ornés de végétaux. « Notre Georges » nous ayant donné sa bénédiction, nous poursuivons notre chemin ; le terrain est faiblement accidenté, mais encore collant ! une petite côte, et bientôt le château de Busséol est face à nous. Nous allons presque à son pied ; en contrebas, les villages de Ceyssat et Lignat où nous irons tout à l’heure, et plus loin, le château de Montmorin, les Turlurons, le château de St Bonnet es Allier…Nous descendons jusqu’à Ceyssat, retrouvons la gargouillère de Lignat : le geyser est petit aujourd’hui, dommage ! et c’est le retour … Merci Jean-François et Jean-Gabriel pour cette jolie balade variée et dépaysante avec une vue étendue !

au départ de Ceyrat

Jeudi 12 décembre : Au départ de l’Arténium de Ceyrat, nous allons vers le bourg en passant sous la quatre-voies puis en montant, par la rue de Chantemerle, dans la châtaigneraie du puy de Boucherade. En passant sous le camping, nous prenons les sentiers qui rejoignent Boisséjour, avec la vue sur le vieux village après le réservoir d’eau. Nous franchissons l’Artière (bras du ruisseau de Boisséjour), et là, c’est la rue de l’Égalité (qui va de l’église au cimetière…), et nous empruntons le chemin aménagé qui conduit à l’ancien practice de golf. Au lieu-dit “la Petite Morie”, nous revenons vers Beaumont en longeant la limite des deux communes (Beaumont, Ceyrat) où se construit le nouveau quartier de la Beaumière, toujours le long de l’Artière. En nous éloignant de la rivière, nous rejoignons les grandes pistes en forêt qui conduisent des jardins de Beaumont à l’Arténium. C’est un circuit qui relie des lieux familiers et d’autres à découvrir, où l’on voit, de notre campagne, de belles ouvertures sur toute la ville de Clermont et ses lointains à l’Est : découverte souvent surprenante tout près du point de départ habituel, merci Georges !

au départ de Culhat

Dimanche 15 décembre : Nous sommes une vingtaine à randonner ce dimanche. Garés près de l’ancienne maison de retraite de Culhat, nous nous dirigeons vers ‘’La lanterne des Morts’’ : petite tour creuse construite au XIIème siècle surmontée d’un pavillon ajouré dans lequel une lampe allumée était hissée pour guider les défunts. Claude nous explique que ces lanternes étaient dans les cimetières et que ce type de monument se trouve plutôt dans le sud-ouest de la France.
Ensuite direction le village de Bassinet en longeant le petit ruisseau tumultueux ‘’le Litrou’’ qui se jette dans l’Allier un peu plus loin.
Les pluies récentes ont bien remonté le niveau de la rivière qui ressemble à un énorme torrent.
Les chemins restent praticables avec seulement deux petits passages inondés et faciles à franchir.
Tout au long de notre marche nous avons en décor de fond l’immense chaîne des puys avec un ciel bleu et des nuages moutonneux. MAGNIFIQUE !!
Notre parcours est relativement très plat, mais juste avant l’arrivée Claude nous a quand même trouvé une petite butte à franchir.
Retour au parking ou nous admirons un beau pigeonnier typique de la Limagne restauré.
Merci à Claude pour cette agréable randonnée !

au départ de Lachaux

Mercredi 18 décembre : Lachaux, tout près de l’Allier ; nous partons vers le Nord d’abord au milieu des terres cultivées, puis le long de la voie ferrée et de la rivière rive droite (elle est encore haute !), jusqu’à Brolac. Sue le mur du cimetière, un ex-voto de militaires en hommage à N.D. de Brolac, pendant la dernière guerre, nous intrigue, et nous reprenons les larges chemins de la côte des Sagnes, tout près de Longues. Nous avons repéré Montpeyroux, le château de Chadieux, en face de nous les côtes et le plateau de Corent, les falaises qui longent la rivière, et au retour vers le Sud, St Maurice, les villages de bords d’Allier (Dallet, Mezel) et les collines de la Comté. En revenant vers Vic-le-Comte, nous traversons une zone d’industries agricoles : c’est que la terre, très noire, est riche ici, dominée par une belle lumière d’hiver et un vent presque chaud ce jour ! Une belle randonnée de fin d’année, merci Claude !

au départ du Cendre

Jeudi 19 décembre : Balade inattendue aujourd’hui : la coulée verte de l’Auzon est interdite pour cause de vent violent (c’est vrai !), alors nous partons vers le centre du Cendre et puis nous grimpons par les nouveaux quartiers Sud pour rejoindre les vastes étendues sans arbres dangereux, au pied du puy de Marmant dominé par sa croix. La surprise, c’est qu’au lieu du chemin bucolique de la petite rivière, nous avons une vue très large : La Roche Noire, Mirefleurs et plus loin le Forez, les Martres de Veyre, Orcet, le Crest et plus loin les Dômes sous un angle inhabituel, et même le Sancy enneigé ! Nous avons pris un grand bol d’air tant le vent était fort, nous avons retrouvé l’Auzon en revenant, ravis de l’imprévu, merci Coco !
Belles fêtes à tous, à l’année prochaine !!

au départ de Pignols

Dimanche 29 décembre : Beau parking à la maison des espaces naturels de Pignols, en ce dimanche ensoleillé de fin d’année, nous sommes une vingtaine dans la forêt de la Comté.
En sous-bois vers les Fournets, il y a descentes et montées autour du Pic des Fleurides. Les arbres n’ont plus de feuilles et laissent passer le soleil, tantôt dans des petits chemins, tantôt dans des allées forestières. Vers une mare, Claude nous apprend que c’est un habitat de salamandres, mais elles ne sortent pas l’hiver ! Au Pont de la Pendue, nous passons sur le versant moins abrité où les chemins sont couverts de givre au pied du Pic des Gardelles, après avoir longé le ruisseau de Pignols puis un étang. C’est “le sentier des arbres”, les essences sont signalées. Nous revenons par la voie romaine, d’où l’on voit parfois la chaîne des Dômes qui domine une nappe de brouillard. Et en effet, après un km au retour en voiture, nous entrons dans la nappe jusqu’à Ceyrat, alors que toute notre randonnée était sous le soleil : grand plaisir d’hiver, merci Claude !
Belle fête à venir encore pour tous, et à l’année prochaine !