Randonnées de 2022




Janvier 2022

au départ de Saint Bonnet-près-Riom

Dimanche 2 janvier : En ce dimanche d’après réveillon, nous sommes une trentaine à vouloir éliminer les calories en trop, et le temps est tellement doux que nous devons enlever les vêtements trop chauds. De l’église de Saint-Bonnet-près-Riom, nous partons vers l’Ouest, d’abord en ville puis très vite le long du Sardon qui est très haut sur ses berges. En face de nous, toute la chaîne des Puys, très nette, et après avoir traversé une première fois la rivière sur un petit pont de pierre, nous revenons vers l’Est et cette fois, c’est toute la ligne du Forez qui se dessine dans le lointain. Le paysage est immense, au Nord et au Sud, villages et villes montrent des paquets de maisons au milieu de la verdure : Les Grosliers, Davayat, Cellule, Saint-Bonnet, Riom… Nous retrouvons le Sardon que nous traversons cette fois sur un pont de bois, et avant de longer l’autoroute, nous suivons sur deux côtés une belle plantation de 1000 noyers. Nous revenons vers Saint-Bonnet face à un beau coucher de soleil derrière les Puys. Une belle reprise pour commencer l’année, que celle-ci soit heureuse pour tous ! Merci Claude.

au départ de Saint Laure

Mercredi 5 janvier : Nous nous retrouvons près du pont du Bédat à Saint-Laure, où l’on voit encore dans la rivière les murs qui en suivent le cours et qui portaient les dalles qui ont recouvert l’eau (sale !) pendant une période… Nous partons vers l’Est, le Forez est dans la brume mais on voit plus près de nous quelques villes de la vallée de l’Allier et sur une petite butte, Notre-Dame des Moissons. Nous remontons vers la Côte Rouge et revenons vers l’Ouest par les grands chemins qui traversent les cultures de Limagne. Entre Buxerolles et le Château (dont on voit la tour ruinée), nous prenons une petite averse de grésil, alors que le ciel est à la fois couvert et bleu, même s’il est bien tourmenté du côté de la chaîne des Puys. Après un carrefour marqué par une croix… “arts déco” (!), nous longeons un moment la Morge, puis nous traversons à nouveau les vastes cultures entre Villeneuve l’Abbé et Saint-Laure. L’air est vif et le terrain plat : notre circuit fort agréable est bouclé à bonne allure, merci Claude !

au départ d’Aubière

Jeudi 6 janvier : Ce jeudi, balade scientifique sur le plateau des Cézeaux. Si nous partons d’abord le long de l’Artière et de jardins plus ou moins en friche (un épouvantail-fantôme veille quand même), nous montons rapidement vers le bâtiment en verre de l’IFMA (Institut français de Mécanique Avancée) rebaptisé SIGMA, qui enseigne à 915 étudiants déjà ingénieurs : c’est ce que nous apprend Mme Ducher, professeur honoraire de Biologie qui a travaillé sur ces lieux et nous fait chaleureusement visiter ce vaste espace consacré à la recherche et à l’enseignement scientifique (et à l’Éducation Physique). Cette promenade entre les beaux bâtiments est riche, je dois résumer ici (voir un prochain zoom pour les détails !), mais nous sommes impressionnés par ces nombreux temples du savoir en Mathématiques (pures et appliquées), Physique, Chimie, Biologie (animale et végétale), Informatique… qui travaillent en laboratoires mais aussi en rapport avec les écoles d’ingénieurs et des industriels. L’Observatoire de la Physique du Globe, le verger conservatoire, le PAVIN, mais aussi ce qui fait la vie étudiante (résidences, restaurant universitaire, maison de vie, bibliothèque… le tout bien assaini depuis le passage du tram sur le plateau, tout est passionnant ! En redescendant à Aubière, nous retrouvons un monde plus traditionnel (les caves, la pierre de dîme de l’abbé de la cathédrale devant l’église), et l’Artière qui traverse la Place des Ramacles. Merci Georges !

au départ de Montpeyroux

Dimanche 9 janvier : De la salle des fêtes de Montpeyroux, nous longeons une carrière d’arkose (roche sédimentaire et non volcanique) et la ferme pédagogique pour descendre doucement vers Chadieu et son château bien restauré. A notre droite, nous repérons toutes les petites villes qui dominent la vallée de l’Allier : Parent, Lachaux, Longues, Saint-Maurice-sur-Allier, Mirefleurs… et plus loin, la forteresse d’Yronde et Buron. On ne voit pas encore la rivière, mais après quelques boucles dans un taillis, elle apparaît, très haute sur berges et avec un fort débit. Nous remontons vers la ferme d’Arson et là, outre les villes de la rive droite, nous repérons Corent sur la rive gauche (souvenir de son rosé réputé…) avant de traverser de grands champs de cultures qui nous ramènent le long de l’A 75. Une croix en fer d’abord, puis une autre en pierre de Volvic (avec un écusson en forme de grappe de raisin) nous orientent vers des vignes bien taillées. De ce côté, c’est Authezat, Plauzat, et les reliefs au-dessus de la Couze Chambon : une belle randonnée paysagère par un temps frais, vivifiant, qui nous met de bonne humeur. Merci Claude !

au départ de La Sauvetat

Mercredi 12 janvier : Hors les murs de la petite bastide fortifiée de la Sauvetat, nous partons vers Plauzat mais remontons au Nord avant d’arriver au bourg. De part et d’autre de la D 630, ce sont d’immenses champs de cultures et des buttes qui dominent les villes du Sud de Clermont : le puy de Corent, la Vierge de Monton, la tour de Montpeyroux, la forteresse d’Yronde et Buron un peu plus loin, Saint-Sandoux, Tallende…A partir du Lieu-Dieu occupé par une grande bâtisse (ancienne abbaye cistercienne) entourée d’un parc clôturé, nous revenons vers l’Est toujours dans ce paysage vaste et éclairé par des trouées de soleil d’hiver qui avive les couleurs. En approchant de la Sauvetat, une plantation d’angélique dans ses quartiers d’hiver : il reste peu de lieux de culture de cette plante qui fait la renommée des fruits confits d’Auvergne. Joli circuit facile dans la plaine rive gauche de l’Allier, merci Claude !

au départ de Royat

Jeudi 13 janvier : Rendez-vous au Paradis, devant la belle bâtisse qui domine Royat et Chamalières. Nous prenons la route puis le chemin qui contournent le puy de Chateix et qui longent la crête au-dessus de la rive gauche de la Tiretaine. En bas, la route serpente par le Pont des Soupirs pour rejoindre Fontanas, mais nous sommes en aplomb, en montée régulière sous le soleil. Avant d’arriver à Fontanas, une belle trouée sur le Puy de Dôme un peu blanchi à son sommet, et nous bifurquons en direction de Villars. A l’entrée du village, nous revenons vers l’Est dans le bois mais le chemin est à l’ombre : il faut faire attention et éviter la glace en prenant par le taillis quand on peut ! Mais en arrivant à découvert, le paysage découvre Chamalières, Clermont et toute la faille de Limagne jusqu’au Forez. Un petit détour par l’Ermitage, chapelle néo-romane des religieuses qui habitent au milieu du parc, et retour… au Paradis ! Merci Guy !

au départ de Pont-du-Château

Dimanche 16 janvier : A la sortie de Pont-du-Château, nous reprenons à pied la grande rue (à gauche, l’église Ste Martine, seule en France à lui être consacrée) mais rapidement, un petit escalier nous conduit au-dessus de la ville, et là, c’est toute l’agglomération que nous voyons, le château qui domine l’Allier, et au loin, toute la chaîne du Sancy. Nous continuons vers le Nord dans un paysage immense, à l’Ouest toute la chaîne des Dômes, à l’Est le Forez (Pierre-sur-Haute est enneigée), et toute la Limagne dominée par les buttes reconnaissables : Beauregard-l’Evêque et son château, le puy de Courcourt et sa tour. Nous sommes toujours en hauteur en arrivant sur les carrières dont on voit celle qui est exploitée et celles qui sont comblées par des étangs. Ici encore, on surplombe la plaine et les gros bourgs : Moissat, Espirat, les deux Turlurons qui nous cachent Billom, champs et villes jusqu’à l’horizon bordé des montagnes. Nous redescendons de la crête et revenons par un large chemin qui mène au grand cimetière de Pont-du-Château (quelques belles tombes anciennes) situé en face du petit oratoire dédié à Sainte Martine. Très beau circuit par grand beau temps, merci Claude !

au départ d’Espirat

Mercredi 19 janvier : Rendez-vous devant le fort d’Espirat, mais c’est à l’extérieur que nous partons, vers l’Ouest puis le Nord, sur ce territoire agricole (Vertaizon est tout proche, encore en Limagne) dont d’autres productions sont plus spécifiques du côté de la Comté (Billom est tout près aussi : l’ail bien sûr, et même des champs de lavande !) À l’Ouest à nouveau, nous rejoignons l’étang de Chas, mais le jet d’eau intermittent sur l’un de ses bords semble bloqué par une masse de glace blanche. Pourtant, à notre arrivée, l’eau jaillit en fin filet à plus de deux mètres de hauteur, et pendant un long moment. Nous suivons alors le Bourbon que l’on traversera deux fois, et passons au pied du Petit Turluron dominé par la chapelle de la Salette. En revenant sur Espirat, ici encore le paysage est immense et l’on repère les villages et les châteaux de la Comté : du Nord au Sud-Ouest, le puy de Courcourt, Ravel, Moissat, Montmorin, Busséol… Près de la ville, nous longeons les prés d’une écurie de particuliers où les chevaux peuvent galoper, et dans les murs, de jolies maisons traditionnelles en pierres dorées dans les ruelles anciennes qui conduisent à l’église et à l’ancienne place du fort, avec sa belle tour ronde dans l’enceinte des remparts. Une bien jolie randonnée par temps vivifiant et belles couleurs d’hiver, merci Claude !

au départ de Vic-le Comte

Dimanche 23 janvier : Après la grisaille de la veille, un beau soleil près du stade de Vic-le-Comte où nous ne sommes pas seuls : il y a une rencontre sportive. Mais nous nous en éloignons rapidement vers le Sud, puis l’Est, en une montée régulière qui nous conduit à Langlade. C’est un très joli hameau qui a sans doute été fortifié (deux tours dont une est devenue pigeonnier) et dont la place offre un beau lavoir d’eau claire. La montée nous a permis de repérer Corent, le puy Saint-Romain, Saint-Maurice, Busséol, Laps… Nous rejoignons le bord de l’arboretum de la forêt de la Comté au pied du puy des Gardelles et repartons vers le Nord, traversons le ruisseau de Pignols et arrivons dans ce village dont les maisons anciennes ont utilisé de belles pierres blondes (arkhose et différents calcaires) et quelques pierres volcaniques plus sombres. Nous gagnons Pardines par la route peu fréquentée (le chemin qui la suit est trop boueux) et là encore, c’est un gros bourg avec belles maisons, grand lavoir, fontaines. Le paysage est toujours aussi plaisant sous le soleil, les champs ont été labourés et certains sont déjà ensemencées. Un peu au-delà de Pardines, nous revenons vers le Sud pour rejoindre le stade de Vic, la terre colle aux chaussures mais ce petit coin de la Comté compense bien les efforts pour le parcourir : un bien beau circuit, merci Claude !

au départ de Plauzat

Mercredi 26 janvier : Du stade de Plauzat, nous partons vers l’Ouest puis le Sud-Ouest par un grand chemin qui monte très régulièrement dans la direction de Ludesse, qui nous est caché par une petite crête. Mais tous les villages en hauteur sont visibles, du Sud au Nord dans un grand cercle vers l’Est : Chadeleuf, Sauvagnat-Sainte-Marthe, Yronde et Buron, Montpeyroux, Corent contre son puy, Monton, la Roche Blanche sous le plateau de Gergovie, tout cela sous un ciel bleu sans aucun nuage et un soleil qui nous oblige à enlever quelques épaisseurs de pulls en plein mois de janvier ! Nous continuons vers le Sud pour emprunter le chemin qui suit la crête dominant la Couze Chambon : à notre droite, en bas, le château de Lavaur, Neschers, et plus loin, une ancienne carrière avec une cheminée de fée. À l’Ouest, le paysage est beaucoup plus accidenté et parfois une ouverture entre les crêtes qui surplombent les Couzes permet de voir le Sancy enneigé. Paysage superbe et temps idéal, il faut bien quand même revenir vers le Nord pour rejoindre Plauzat dont on voit le clocher de très loin, et l’air est plus frais au retour. Mais quelle belle randonnée, merci Claude !

au départ de Châtel-Guyon

Jeudi 27 janvier : Nous partons encore sous le soleil à l’ECC mais sur la route vers Châtel-Guyon, le givre a pris les arbres et quand on arrive, il y a un peu de brume. De la piscine de Châtel, nous partons vers l’Est (le givre a glacé même les toiles d’araignée) et très vite traversons le Sardon et montons vers le Nord (là encore, le givre a figé les arbres dans toutes les teintes de gris-vert) pour rejoindre Yssac-la-Tourette. Le village produisait du vin avant les maladies de la vigne, mais les caves ont dû être creusées au-dessus de la vallée du Chambaron parce que dans le bourg elles auraient été inondées. Nous grimpons dans le bois en longeant ces anciennes caves, il y en a 105 (dont deux seraient encore utilisées) bien fermées et très profondes dans le rocher. Le ruisseau franchi, le chemin grimpe vers les Grosliers, vieux village pittoresque lui aussi. Nous le traversons et revenons vers le Chambaron jusqu’à Saint Coust, où un enclos rappelle un ancien prieuré cistercien dont il ne reste qu’une croix. Nous sommes au-dessus de Châtel et descendons par les petites rues de la vieille ville, depuis longtemps le soleil a dissipé la brume et ce circuit est à la fois varié et sans difficulté, merci Claude !

Février 2022

au départ de Pérignat sur Allier

Mercredi 2 février : Du grand parking à l’entrée de Pérignat-sur-Allier, nous partons vers le Nord et juste avant l’étang des Plançons, nous bifurquons vers l’Est pour rejoindre la rive droite de l’Allier. Le chemin suit la rivière en sous-bois et celui-ci est couvert de perce-neiges, en beaux tapis blancs sur le vert. L’eau de la rivière, elle aussi, a des teintes gris-vert d’océan ! Nous passons sous le pont de Cournon, nous éloignons un peu de la berge de l’Allier pour longer celle des grands étangs qui ont envahi les anciennes sablières. Au passage, nous découvrons des haies et des fruits de l’oranger des Osages, originaire d’Amérique, dont les branches sont défendues par de grosses épines. Nous suivons le chemin entre l’Allier et les étangs, (vers l’Ouest, le château de Gondole, vers l’Est la Roche Noire), où la LPO a installé des observatoires pour voir les oiseaux qui font étape en zones humides. Nous verrons des poules d’eau, des grèbes, des cormorans dont un écarte les ailes sur un tronc d’arbre pour se sécher après avoir plongé. En revenant vers Pérignat, nous contournons une sablière en pleine activité (installations imposantes et tas de gravier et de sable), et nous rejoignons le centre du village. Un grand circuit riche en découvertes très diverses par temps doux au bord de l’eau, merci Claude !

au départ de Blanzat

Jeudi 3 février : La place de l’église Saint Pardoux de Blanzat est trop petite, certains d’entre nous ont trouvé à s’y garer, d’autres vont jusqu’à la Muscade, et nous partons tous vers l’Ouest par un grand chemin qui monte en pente douce. Après le bassin d’orage qui recueille les eaux du plateau, nous allons vers le Nord : nous sommes sur “le plateau de la Bade”, tout près du village des Mauvaises. Ces deux noms nous intriguent mais on n’en connaît pas l’origine ! Lors de la montée, nous avons longé des rochers creusés de grottes qui peuvent être profondes. Sur le plateau, le paysage est vaste, surtout urbain vers l’Est, au Sud, Clermont nous est caché par les Côtes, et à l’Ouest on ne voit que le sommet du Puy de Dôme. Nous prenons le “chemin des lapins” et l’on constate qu’on a bien grimpé : Blanzat est à 200 m en dessous, le long du Bédat. Nous rejoignons la ville : le centre garde de belles maisons anciennes (la mairie, de grandes maisons de vignerons), une tour, un trompe l’œil abstrait sur un grand mur, œuvre d’un peintre local. Le soleil nous a accompagné tout au long et il fait doux : une jolie randonnée bien agréable, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

au départ de Lempdes

Dimanche 06 février : Rendez-vous sur le parking de la “2deuche” : c’est que Lempdes est le berceau de la fameuse 2 CV et c’est le nom de la salle de spectacle de la ville. Nous partons vers l’Est puis le Sud, toujours plus ou moins à la même distance de l’Allier dont on voit les villes de la rive droite : Mezel, Pérignat, la Roche Noire. Jusqu’à Caques, ce sont de grandes parcelles cultivées, et puis à la croix de Pierre, les grands réservoirs d’eau potable prise dans les stations de pompage entre Dallet et Cournon qui alimentent la région en eau. Nous allons au Sud du puy de Bane et remontons au Nord pour faire l’ascension du puy. Une petite grimpette sur le rocher, puis jusqu’à la table d’orientation, le paysage est à 360° : Le Forez à l’Est, à l’Ouest, Clermont, mais la chaîne des Dômes est dans la brume, même si parfois une trouée laisse apercevoir le Sancy enneigé au Sud-Ouest. Mais à nos pieds, c’est tout Cournon, la ville, le plan d’eau, l’écopole, et aussi la zone industrielle. A la descente du puy, une croisée de chemins porte l’indication d’un nouveau GR, le “chemin de Montaigne”, itinéraire emprunté par l’auteur des Essais entre Bordeaux et l’Italie. Nous contournons le puy d’Anzelle et revenons par le centre ville de Lempdes : belle mairie, église, écoles, lotissements… Le vent est frais mais quand les buttes nous en protègent, il fait presque chaud. Et ce parcours est varié, paysager, plein de découvertes, merci Claude !

au départ d’Ennezat

Mercredi 09 février : Nous nous retrouvons devant l’église d’Ennezat, imposante dans le gros bourg de Limagne. Les chemins sont larges et impeccables au milieu des champs à terre noire retournés pour l’hiver. Nous traversons la voie ferrée de la ligne Clermont-Paris et rejoignons Clerlande, au Nord-Ouest de notre point de départ. Le bourg est plus petit mais lui aussi appartient à cette plaine opulente. À partir de Clerlande, nous revenons vers le Sud, dans un paysage immense sous le soleil : la chaîne des Dômes se détache nettement toute entière, le Sancy et le Forez sont enneigés, on reconnaît le Puy de Mur et le Puy Saint Romain, on aperçoit le château de Pessat-Villeneuve. Nous longeons et traversons une petite rivière : c’est un bras de l’Ambène, et un peu plus loin un autre bras de cette Ambène qui vient du bord Est des Combrailles et va se jeter dans la Morge. Nous avons aussi franchi à nouveau la voie ferrée et nous sommes arrivés près des grands bâtiments d’une ferme d’élevage dont les toits sont recouverts de panneaux solaires. En revenant à Ennezat, c’est encore un beau pigeonnier, un étonnant monument aux morts, et surtout cette haute et immense église collégiale romane (commencée au XIème siècle) et enrichie plus tard de parties gothiques et dont deux murs intérieurs ont des fresques étonnantes (une rencontre des morts et des vivants, et un jugement dernier). Une très belle randonnée par une belle journée, merci Claude !

au départ de Vic le Comte

Jeudi 10 février : Rendez-vous au pied du monument aux morts de Vic-le Comte, nous partons dans les rues anciennes où de belles maisons de vignerons sont joliment restaurées. À la sortie de la ville, nous prenons petites routes et grands chemins au milieu des parcelles agricoles et l’on monte vers le Nord-Est : le château des Quaires est bien visible, nous traversons le ruisseau de Pignols, le hameau des Pradas, le ruisseau de Sarsat (nous sommes dans un petit crochet du Parc National du Livradois-Forez) et arrivons à Pardines. Nous repartons vers l’Est, nous sommes en crête et le paysage est vaste : en face de nous tout le Sancy, les Dômes bien sûr, et plus près, la Vierge de Monton, le plateau de Corent et la ville qui s’abrite au-dessous… Des parapentes se lancent du sommet du puy Saint Romain. Nous nous dirigeons vers le Sud et évitons autant que faire se peut la route entre Vic et Laps et trouvons celle qui mène au château des Quaires, qui loge des enfants en attente de placement. Et l’on prend le chemin qui descend dans un petit ravin creusé par le ruisseau de Pignols qui tombe en cascade dans un cirque creusé de grottes. Nous revenons à Vic au milieu des champs puis dans les vieilles rues. Quelle jolie balade, sans difficulté et pourtant paysagère, avec surprise d’une cascade sans montagne, le tout sous le soleil, merci Claude !

au départ de Tallende

Dimanche 13 février : Il fait beau ! Après avoir traversé les villages de Chanonat, du Crest, de Saint-Amant et de Tallende, nous nous retrouvons près du stade de ce dernier, où des aires de jeux sont entre Veyre et Monne. Nous partons vers l’Est, le long de la Veyre et au milieu des vergers, pour trouver un chemin qui longe l’A 75. Et là, le vent très fort rivalise avec le bruit des voitures en pleine vitesse sur l’autoroute, et sur notre chemin, celui de quelques motos “trial” qui nous croisent. Arrivés au chemin de la fontaine de Bourgnon, le calme revient et nous allons vers l’Ouest jusqu’à Lieu-Dieu dont on voit la belle bâtisse sous un angle inhabituel. Au milieu des grandes parcelles agricoles, on peut profiter du paysage : la butte de Monton proche et toujours présente, le puy de Corent, les villages de la plaine (La Sauvetat, Plauzat, Saint-Sandoux) et plus loin le puy d’Ysson. En remontant vers le Nord, on voit le château de Travers et les falaises de la Roche Blanche. Le vent est toujours plus ou moins fort selon l’orientation du circuit : il devait être vivifiant, car avec le soleil, nous avons marché avec entrain pour rejoindre Tallende après avoir traversé la Monne. Une belle balade d’un dimanche de février, merci Claude !

au départ d’Authezat

Mercredi 16 février : la météo annonçait du mauvais temps… Non seulement il ne pleut pas, mais le ciel chargé de toutes les nuances de gris donne au paysage “côté Sud” de très belles couleurs. Et le vent qui soufflait à Ceyrat a disparu devant le clocher carré en pierre de l’église d’Authezat. Nous partons vers l’Est, puis le Sud, l’Ouest et le Nord-Ouest par les larges chemins qui coupent les grandes parcelles agricoles de cette plaine entre Allier à l’Est et petites buttes qui précèdent le Sancy à l’Ouest. Sur ce parcours plat, c’est le paysage à 360° qui nous accompagne. D’abord nous sommes tout près de Coudes, l’on voit Corent, Montpeyroux et la Sauvetat , Saint-Yvoine (qui n’a pas le même aspect quand on le devine de l’A 75), et le pic d’Ysson qui est plus haut que tous les autres reliefs. Ce losange entre Plauzat, l’autoroute et la Couze Chambon ressemble à une petite Limagne, riche terre agricole (moins noire cependant) et riches villages avec de belles maisons bien restaurées. Il est bien agréable à parcourir parce que la vue est toujours dégagée et le temps idéal, merci Claude !

au départ de Cournon

Jeudi 17 février : Nous nous retrouvons tous sur le parking de “l’usine élévatoire”, c’est-à-dire l’usine de traitement des eaux captées entre Dallet et Cournon. Autrefois, “l’usine élévatoire” se contentait de monter l’eau et de la traiter par filtres naturels, maintenant elle la rend parfaitement propre à la consommation de toute l’agglomération clermontoise. Nous prenons le grand chemin qui surplombe l’Allier rive gauche et conduit à Dallet par Malmouche et “la mine des rois” qui a longtemps fourni du bitume. Nous traversons le vieux pont couvert de Dallet et suivons à nouveau la rivière, rive droite, en fond de vallée cette fois. Avant de longer la zone des très nombreux captages de la nappe phréatique qui entoure le lit de l’Allier, nous prenons un petit chemin dans le bois qui nous conduit au pied de la falaise blanche de Malmouche que nous avons dominée un peu plus tôt. C’est un nichoir idéal pour les hirondelles de rivage au printemps. Nous franchissons la passerelle qui ramène rive gauche, mais on ne peut pas traverser l’usine élévatoire… Il reste une petite boucle à parcourir pour rejoindre les voitures, mais quel beau parcours par belle journée, merci Georges !

au départ de Buxerolles

Dimanche 20 février : Départ du four de Buxerolles, petit village sur la Morge, que nous longeons un moment à côté d’un bief qui alimente un ancien moulin, après avoir vu un premier pigeonnier dans l’enclos d’une belle maison de maître : nous sommes dans la riche plaine avec sa terre noire. Au carrefour marqué d’une croix, nous allons vers le Nord jusqu’à Saint-Ignat. Il y a là des choses surprenantes : une grotte dominée par une statue de la Vierge (comme on la représente à Lourdes), un petit château d’eau où l’on accède par un escalier et où une pompe permet de remplir le lavoir (tout le Nord de Saint-Ignat est occupé par des marais), un ancien couvent, deux pales d’hélice d’avion mystérieusement mises en valeur, et de nombreuses maisons en pisé… Nous allons vers Tirande, et repérons les bourgs alentour : Surat, Pagnant, Maringues, mais aussi vers le Nord-Ouest la butte de Notre Dame des Moissons près de Montbacon, et plus loin, les Bois Noirs et le Forez. De l’autre côté, la chaîne des Dômes est dans les nuages mais tout le paysage est dégagé autour de nous, grâce sans doute au vent frais qui nous accompagne. À Tirande, puis près de Buxerolles, nous admirons encore deux pigeonniers (avec pigeons !) bien restaurés. Une belle randonnée vivifiante et sans difficulté, merci Claude !

au départ de Châtel-Guyon

Mercredi 23 février : De la piscine de Châtel-Guyon, nous partons vers l’Est pour longer un peu le Sardon et rapidement quitter la ville où de grands chemins remontent vers le Nord pour atteindre les Grosliers. Nous avons déjà parcouru ce chemin par temps de givre et brouillard, et aujourd’hui c’est presque le printemps, la plaine à notre droite est sous le soleil. À nouveau vers l’Est, nous descendons dans le petit bois truffé de caves creusées dans le rocher (plus d’une centaine, deux seraient encore utilisées, les autres sont bien fermées ou parfois en mauvais état) et nous arrivons sur le pont qui franchit le Sambaron aux premières maisons d’Yssac-la-Tourette. Nous repartons vers le Nord puis l’Ouest et le Sud pour gagner l’enclos de l’ancienne abbaye clunisienne de Saint-Coust, et nous entrons dans la forêt en remontant le cours du Chambaron rive droite, où une retenue forme un petit lac. Nous bifurquons en épingle à cheveux et grimpons par les chemins forestiers au-dessus de Châtel : bientôt, toute la ville est à nos pieds, les beaux immeubles et les bâtiments thermaux. Nous descendons dans la ville, traversons le parc thermal et rejoignons nos voitures. Un très beau circuit, riche, varié, et qui nous fait le plaisir de renouer avec un peu de montagne, merci Claude !

au départ de Nadaillat

Jeudi 24 février : Partis tout en bas de Nadaillat, il nous faut monter dans le village pentu où les rues sont étroites, mais nous en sortons bientôt pour nous diriger vers l’Ouest. Sur notre droite, dans la montée régulière de la Vigeral, le Puy de Dôme, et quand on entre dans le bois, c’est une belle descente qui nous conduit juste au-dessus du lac de la Cassière, peu visible entre les arbres. Nous repartons vers l’Est : petite montée encore dans le bois, avec de belles échappées du paysage côté Sud : le lac d’Aydat, tout proche, à l’horizon le Sancy encore enneigé et même les sommets du Cantal. Il y a déjà vaches et chevaux dans quelques prés et la descente est douce. Nous traversons la route de Rouillat et pour revenir à Nadaillat, nous suivons un beau chemin bordé de pierres moussues, un peu boueux à l’arrivée. Une bien jolie balade où les petites grimpettes nous font oublier que le vent est frais hors du bois ! Merci Guy !

au départ de Prompsat

Dimanche 27 février : Du centre de Prompsat, nous longeons d’abord la belle propriété qui appartenait à Etienne Clémentel dont on devine parc et riches bâtiments derrière le mur d’enceinte, et nous grimpons vers Teilhède après avoir traversé le ruisseau des Fourneaux. Dans la montée, une source ferrugineuse, mais c’est surtout à Teilhède que l’eau est partout : si de belles croix en lave sont disséminées dans le village, il y en a aussi sur une fontaine et les lavoirs sont nombreux. Nous montons encore vers le Nord, et sur la crête, nous bifurquons vers l’Ouest. Nous passons devant la fabrique de saucisson que l’on voit de partout dans la région de Châtel, puis près d’une brasserie, et là, c’est tout le versant Nord qui se découvre : Banson, Rouzat et son usine d’eau minérale, le puy de Montaury. Dans le village du même nom, il y a de bien jolies laves émaillées sur le mur d’une maison, et nous partons en direction de Gimeaux. Ici encore, l’eau est partout, et même à flanc de rocher calcaire, c’est une source pétrifiante en plein village, où les maisons de vignerons rappellent aussi le passé viticole, de même que les caves dans le rocher sur le chemin qui revient à Prompsat. Que de découvertes, de paysages, de surprises par une belle journée, merci Claude !

au départ de Volvic

Mercredi 2 mars : Du parking du stade de Volvic, un lotissement en construction nous interdit de prendre le chemin vers le château de Tournoël qui domine toute la plaine de la Dore. Nous le retrouvons vite pourtant, il descend près de l’usine d’embouteillage des eaux de Volvic, puis nous repartons vers l’Est. Le chemin monte doucement à découvert, et dans le bois, il, se poursuit par une belle grimpette mais avant la dernière montée raide sous le château, nous redescendons vers le hameau du Lac puis reprenons la côte un peu moins pentue qui conduit à Tournoël. Avant le château, un belvédère nous permet une belle pause : on voit Thiers, au loin le Forez, le plateau de Gergovie, et tout à droite quelques puys des Dômes. Nous contournons le château, imposant, et après une légère descente, nous reprenons une autre montée vers le Nord jusqu’à un bras de l’Ambène, et nous redescendons vers le Sud en longeant le puy de la Bannière, face au Puy de Dôme. Le chemin conduit près des grottes de Volvic et un escalier nous ramène en ville. L’église Saint Priest a une architecture originale, l’intérieur garde l’austérité des édifices en lave, chaire en pierre et beaux chapiteaux. Nous redescendons au parking par le jardin de Bosredon. C’est un très beau circuit où nous avons retrouvé le plaisir de grimper dans la bonne humeur, merci Claude !

au départ de Ménétrol

Jeudi 3 mars : Rendez-vous au Nord de Clermont : nous avons traversé la ville pour nous retrouver à cet endroit de Riom qui reste pour les clermontois l’ancienne usine de la SEITA, au temps où la Limagne produisait du tabac. C’est dans cette plaine que nous partons par les grands chemins qui coupent les parcelles agricoles. Si la terre y est si riche, c’est que la Limagne est un bassin d’effondrement, “témoin d’une séquence géologique survenue il y a 35 millions d’années… Le fossé de la Limagne recueille jusqu’à 3000 m d’épaisseur de sédiments”, la faille s’étend d’Enval à Ceyrat et la richesse agricole se révèle dans ces grands domaines d’habitat dispersé composé de maisons de maîtres bourgeoises, résidences secondaires des propriétés acquises après la Révolution. C’est ainsi que nous passons devant les grilles de véritables petits châteaux, au Sud du “Petit marais”, souvenir de la mer qui occupait le bassin avant d’être drainée. Ce sont les lieux-dits : les Grandes Macholles, et après avoir traversé et longé le Maréchat au Pont Battu, Palbot (sur le Gensat) et les Petites Macholles où l’ancienne tour du château a été consolidée par des cercles de béton. Si le parcours est tout plat, sans fatigue !, il permet de rappeler le passé géographique et historique de cette belle Limagne parallèle à la chaîne des Puys, merci Georges !

au départ de Bromont-Lamothe

Dimanche 6 mars : Départ au pied de l’église de Bromont-Lamothe, nous partons vers l’Est et bientôt le Nord (après l’étang de Bromont, un autre au Végou, l’eau est omniprésente au Sud de la Sioule), et nous sommes au milieu des prés des Combrailles où paissent des vaches blanches. Le chemin nous conduit au bois de Bonjean, dense, et descend en pente raide dans la vallée du ruisseau des Isserts, qui rejoint celle du ruisseau de la Planche. Les deux vallées encaissées se recoupent à l’endroit où une sorte d’entrée de mine fermée par une grille contient un énorme réservoir appartenant à EDF : mystère ! Nous remontons par une pente plus douce au hameau de Chalusset et revenons vers le Sud-Est. Nous sommes à nouveau à découvert dans le paysage accidenté des Combrailles : on voit Trimoulet, Pranal, qui dominent respectivement la rive droite et la rive gauche de la Sioule, et un peu plus loin, nous avons une vue magnifique sur toute la chaîne des Dômes vue de l’Ouest, ce qui ne nous est pas habituel. Nous revenons par Lamothe et apercevons le clocher de Bromont. En y arrivant, le soleil éclaire les vitraux de l’église et tout l’intérieur, peint comme on le faisait au XIXème et au début du XXème siècles, est lumineux et multicolore. Un très beau circuit qui réclame de la prudence dans la descente mais est aisé et paysager partout ailleurs, par une journée claire et fraîche, merci Claude !

au départ de Sauterre

Mercredi 9 mars : Avant Sauterre, un chemin conduit au parking de “la roche de Sauterre”, site géologique remarquable dans ce coin des Combrailles. Après être passés devant l’entrée conservée d’une mine sur laquelle a été construit un gîte récent (quelques autres sont de l’autre côté du chemin), nous arrivons au pied de la fameuse roche dont Martine nous explique le caractère exceptionnel : haute paroi basaltique sur laquelle on voit des traces d’olivine, ce fut aussi une carrière exploitée. Nous prenons le sentier botanique qui monte sur la roche, où une table d’orientation nous situe tous les lieux du paysage que nous apprécions toujours : les Combrailles, les Dômes, le Sancy à l’horizon… Nous repartons dans le bois vers les James, où poules et canards sont en liberté (l’un d’eux perché sur la fontaine), puis nous revenons vers l’Est par le bois de Serval pour gagner Laty, autre hameau qui paraît isolé dans cette partie Nord du parc des Volcans où prennent leur source l’Ambène et la Morge. Nous revenons vers le Sud pour retrouver Sauterre, le village d’abord puis le parking au pied de la roche. C’est un agréable parcours, aisé mais avec beau point de vue, merci Claude !

au départ de Espirat

Jeudi 10 mars : Nous nous garons hors les murs du village fortifié d’Espirat, au cœur de la Comté d’Auvergne juste au Nord de Billom. L’intérieur de l’enceinte circulaire des remparts garde des traces défensives, mais la plaine environnante est consacrée aux cultures (traditionnelles ici mais aussi de lavande) et à un grand haras. Le chemin passe entre les bâtiments et quelques prés d’un côté, et de l’autre de grands couloirs délimités où des chevaux de course magnifiques nous font une démonstration de galops ! Il conduit à un ancien moulin, le moulin de la Verse, qui était alimenté par le Jauron, celui-ci formé juste avant par la confluence du Madet et de l’Angaud. Nous traversons et longeons un moment le Jauron avant de bifurquer vers l’Ouest. Nous sommes au pied du petit Turluron, et avant d’arriver à Chas, le petit lac près du Bourbon a, près de la rive, son jet d’eau qui jaillit bien haut. Nous revenons vers l’Est pour rejoindre Espirat dans la plaine où se détachent les buttes : Moissat-Haut, le puy de Courcourt, Beauregard-l’Evèque. Balade vivifiante et facile et pourtant bien jolie et surprenante, merci Claude !

au départ de la cascade de Say

Mercredi 16 mars : Le premier rendez-vous est sur le parking de la cascade de Say, après la Miouze, nous descendons par un chemin bien aménagé dans les gorges du ruisseau de Gelles, qui tombe en une cascade abondante puis trouve son chemin entre un chaos de blocs de granit. C’est un endroit à la fois sauvage et accessible. Nous remontons et reprenons la route pour nous garer cette fois au pied d’une falaise, nous traversons le ruisseau et prenons la direction du Sud sur une petite route qui monte à Magnol. En face de nous, toute la chaîne des Dômes se dessine dans un voile : c’est la poussière de sable qui nous vient du Sahara ! A Magnol, quelques maisons anciennes sont bien restaurées mais l’ancien four banal est en piteux état. Petit crochet vers l’Est et encore le Sud, et nous atteignons Rochette, autre hameau aux vieilles maisons, d’où nous repartons vers le Nord par un large chemin au pied du puy de Banson, puis par une petite route qui nous conduit au calvaire de Gelles : trois croix, comme il se doit, mais si celle du celle du Christ est traditionnelle, les deux larrons sur leurs croix respectives ne sont pas cloués mais liés par des cordes. Le calvaire domine la ville, nous descendons vers elle sans aller au centre du bourg car un chemin nous ramène vers l’Est. Il suit la rive droite du ruisseau, passe à Labbas et retrouve la route de Magnol tout près de nos voitures. La cascade de Say est très belle et ce pays de Gelles, entre Dômes, Combrailles et Sancy, est bien agréable, merci Claude !

au départ du Petit Chambois

Dimanche 20 mars : Nous nous retrouvons au Petit Chambois, dans cette clairière entre les Dômes et la vallée de la Sioule. Une sculpture de M. Montel rend hommage aux artisans de la pierre volcanique quand nous partons vers le Nord-Est par un chemin à découvert : derrière nous, le Sancy et la Banne d’Ordanche, et tout près à notre droite, le puy de Dôme et le puy de Côme. Bientôt, nous entrons dans la forêt dense de la cheire de Côme, d’abord par un petit chemin qui serpente au milieu de ce paysage extraordinaire de chaos basaltique. Les blocs recouverts de mousse d’un vert lumineux sont partout entre les arbres, entassés en tous sens en monticules impressionnants : la cheire de Côme est une coulée “aa”. Nous traversons une route avant de rejoindre un grand chemin cette fois, qui traverse la cheire (même paysage étonnant, fascinant) et conduit à la “pierre signée”. C’est une pierre plate, dont la forme rappelle une peau d’animal, et qui est gravée de signes que l’on sait très anciens mais que l’on n’a pas déchiffrés : des triangles, des flèches, des croix dont l’une est en relief. Nous passons près de quelques trous de glace dont Martine nous explique la formation. À l’orée du bois, nous faisons un petit détour par une carrière de basalte et nous regardons autrement le puy de Côme qui a vomi tous les blocs que l’on vient d’admirer. Nous revenons par le Grand Chambois, encore impressionnés par ce lieu fragile, à préserver, mais sûrement un peu magique, merci Claude !

au départ de Beauregard

Mercredi 23 mars : Le parking, entre le Vauriat et Beauregard est en bordure Nord de la chaîne des Puys : il faut aller vers l’Est d’abord à découvert jusqu’à Beauregard (où ii y a fontaines, abreuvoirs et cabane de berger mobile) pour monter doucement en direction du puy de Louchadière au cratère égueulé et très boisé. Avant d’en faire le tour, nous faisons une étape autour du “CHUT !” écrit en grandes lettres de lave par le sculpteur Courtadon : il faut dire que la vue sur la chaîne des Dômes, le Sancy au loin, pourrait inciter au silence… Nous contournons le puy de Louchadière par le Sud, l’Ouest, le Nord, cette fois à travers bois (feuillus et quelques résineux) et nous passons tout près de la carrière de pouzzolane du puy de Ténuzet, quelques gros camions nous doublent sur le chemin. Avant de revenir vers le Sud, un espace découvert au pied d’une falaise de Louchadière nous permet de voir une belle bombe volcanique ‘en croûte de pain’, et plus loin, un petit arboretum. Nous revenons à nouveau à découvert : en face de nous, les puys de Jume, Coquille, Chopine, des Gouttes, et le Puy de Dôme qui semble sortir du puy de Côme ! Un très beau lieu par un temps presque d’été, merci Claude !

au départ de Saint-Genès

Jeudi 24 mars : Au-dessus du ruisseau de Saint-Genès, nous prenons la route de Thèdes pour bifurquer rapidement sur un grand chemin qui mène à Chatrat et nous empruntons quelques rues au centre du hameau. Mais c’est à nouveau un large chemin qui conduit à Laschamps vers l’Ouest au pied du puy de Chatrat, très boisé. À notre gauche, le bois est dense, mais à droite, c’est Manson et toute la plaine de Laschamps dominée par le Puy de Dôme tout proche. Avant la cime de la côte, nous longeons à nouveau le bois en revenant vers l’Est, mais cette fois, outre les puys au Sud du Géant, nous avons le Sancy au loin, et nous descendons à Beaune le Chaud par un chemin caillouteux qui arrive directement sur l’église. Nous faisons une petite étape, qui dans l’église, qui devant la croix sur son parvis qui domine le village et le paysage. Nous remontons doucement jusqu’à la croix de Beaune (ancien menhir christianisé ?) pour redescendre par un joli chemin à Chatrat, puis à Saint-Genès Champanelle. Ce trajet nous séduit toujours à deux pas de chez nous et par très beau temps, merci Guy !

au départ des Roches

Jeudi 31 mars : Le temps est nuageux, nous sommes un petit groupe de courageux qui part en direction du col des Goules. Le col passé, c’est une petite brume qui voile un peu les Dômes, et elle est encore là au hameau des Roches, avec son grand lavoir-abreuvoir, ses “travails” et son four banal. Très vite, nous entrons dans la forêt de la cheire de Côme par un petit chemin plein de racines d’arbres, qui serpente, monte et descend dans un paysage que la brume légère rend féérique. La cheire de type « aa », c’est-à-dire formée de blocs basaltiques enchevêtrés dans la forêt, offre toutes les couleurs : les rochers sont couverts de mousse verte, lumineuse, les feuilles des chênes, hêtres, bouleaux, au sol sont restées ocre, mais il y a déjà des bourgeons vert tendre et quelques arbres en fleurs, les résineux sont vert sombre, le lichen est blanc sur les troncs, il y a quelques fleurs de printemps et plus nous avançons, plus le soleil pointe son nez ! Quelques cabanes de berger édifiées avec des blocs de pierre, quelques trous de glace, et nous arrivons à la mystérieuse “pierre signée”. Nous empruntons alors une grande allée forestière avant de retrouver un chemin semblable à celui du départ, le soleil est de plus en plus insistant et éclaire différemment le chaos rocheux : quelle splendeur ! En revenant aux Roches, nous passons devant une grange dont la charpente est en coque de bateau renversée, que de beauté ! Merci Claude !

au départ de Rochefort-Montagne

Mercredi 6 avril : Après nous être garés près de la belle école “troisième République” de Rochefort-Montagne, nous montons vers la RN 89 pour emprunter un chemin en direction du Nord qui nous conduit Chez Diat. Le long du chemin, une source ferrugineuse a rougi la terre, et en face de nous la grande carrière de pierre ponce, longtemps exploitée, montre sa paroi blanche de pierre légère dont Martine nous explique la formation. Il faut aller encore plus au Nord pour trouver un passage à bestiaux qui passe sous la Nationale, puis le chemin vers l’Est conduit à Montcheneix puis à Saint-Martin-de-Tours. La jolie chapelle hors du village est entourée de son cimetière dont certaines tombes sont en lave émaillée. Nous repartons vers le Sud, le paysage est accidenté et vaste tout autour de nous même si les cimes des Dômes sont dans le brouillard et peut-être sous la pluie ! Avant d’arriver à Fléchat, un nouveau chemin permet de monter presque au sommet du puy Ebert que l’on contourne à mi-pente avant de rejoindre le hameau des Granges. La route redescend à Rochefort en suivant le ruisseau de Soussat, un petit chemin mène directement au parking. La pluie attendra que nous soyons montés en voiture mais l’air était vif encore après la neige des derniers jours, elle reste dans les endroits abrités. Un beau circuit de montagne qui fait du bien, merci Claude !

au départ du parking de la Cassière

Dimanche 10 avril : Par un beau soleil et une température clémente, 17 marcheurs se dirigent vers le village de FONTFREYDE où nous empruntons un morceau de l’ancienne RN89 puis un sentier montant pour arriver au-dessus de l’ancien tunnel fermé des deux côtés.
Après avoir longé la RN 2089, nous passons sous celle-ci pour rejoindre le village de LA CASSIÉRE. Nous arrivons au bord du lac côté Nord, lac naturel de barrage dû à la coulée de lave des puys de la VACHE et de LASSOLAS. Superficie 14 hectares, profondeur de 1 à 5 mètres.
Après un cheminement dans la cheire d’AYDAT aux différents reliefs, nous débouchons au lac côté Sud, bordé de rochers.
Retour en longeant le bord de l’eau sur environ 1,5 km. Merci Claude !

au départ de Banson

Mercredi 13 avril : randonnée à Banson près de Gelles, 950 m d’altitude, avec comme objectif la cueillette des jonquilles.
Nous nous garons au centre du village. Nous sommes 33 marcheurs.
Dés le départ, nous avons une vue magnifique sur le Sancy et la Banne d’Ordanche.
Nous nous arrêtons devant un troupeau de vaches laitières avec plusieurs petits veaux nouveau-nés qui ont des difficultés pour se tenir debout et dans les talus les premières jonquilles pointent leurs belles fleurs jaunes.
Puis nous traversons le bois de Boucaud avec des miradors numérotés pour les chasseurs.
À la sortie du bois, nous découvrons une belle vue sur une partie de la chaîne des Puys ; on distingue les Puys Chopine, Jume, Coquille etc.
Nous traversons le village Le Montel et nous arrivons dans la prairie où le groupe se disperse pour cueillir les jonquilles.
Nous retournons au point de départ avec chacun un joli bouquet.
Merci Claude pour cette belle balade !

au départ de Gelles

Jeudi 14 avril : C’est le printemps ! Après les jonquilles du mercredi, celles du jeudi, au départ de Gelles dans la vallée du ruisseau qui dévale en cascade à Say. Nous montons vers l’église et les nouveaux bâtiments en construction du village, et empruntons les grands chemins à découvert, quasiment plats, en direction de la Narse. Partout, des ruisselets bordés de fleurs de toutes les couleurs, l’herbe a bien verdi et les vaches rousses sont ressorties, et au milieu de tout cela, de beaux blocs de “granit de Gelles” dont la particularité est d’avoir beaucoup de feldspath (nous verrons plus loin une incrustation de la taille d’une dent de cheval !)
Dans une montée qui nous conduit en sous-bois au Montel, un arbre a poussé dans la fente d’un énorme bloc qui l’entoure. Au Montel, le champ plein de jonquilles nous permet les bouquets traditionnels, beaucoup de maisons anciennes sont bien rénovées ou en cours de rénovation autour de la fontaine-lavoir. Nous retrouvons les grands chemins d’où l’on voit le Sancy sans neige : c’est bien le printemps avec soleil, bonne tiédeur, eau qui ruisselle et belles fleurs, merci Claude !

au départ de Nébouzat

Mercredi 20 avril : Il pleuvine, et nous sommes pourtant nombreux au stade de Nébouzat ! Nous passons sous la 89 avant de la longer un moment puis de traverser le ruisseau de la Gorce et nous arrivons à la cascade des Saliens. Elle tombe en deux chutes importantes, que l’on voit d’abord par au-dessus puis en-dessous, et on la verra à nouveau dans le petit chemin fleuri qui conduit aux Quatre routes. On la suit encore vers Pont-des-Eaux, où la fontaine a tari après les travaux sur la route nationale. En remontant vers Monteribeyre, c’est la Sioule qui coule en contre-bas et là encore, deux sources sont asséchées. L’eau est partout dans cette plaine au pied des Dômes, Dômes que l’on voit dès qu’on sort des rives boisées. Après être passés près de la source Fontane, c’est le grand plateau au-dessus du Guéry et le puy de l’Ouire qui sont au loin. La pluie a cessé depuis longtemps, les chemins entre Antérioux et Nébouzat sont bien secs et la boucle est fort agréable, merci Claude !

au départ d’Orcet

Jeudi 21 avril : Rendez-vous au stade d’Orcet, d’où l’on voit le clocher bourguignon de l’église. Nous partons vers le Sud et l’Est par de grands chemins à angles droits entre terres labourées et champs de colza. À l’Ouest, ce sont toutes les buttes familières : le Crest, la Roche blanche et sa falaise, le village de Gergovie au pied de son plateau, plus loin les Dômes et à l’horizon le Sancy. Quelques « faux plats montant » et quand nous sommes sur la crête du puy de la Pierre, ce sont les bourgs de la rive droite de l’Allier : la Roche Noire, Mirefleurs, Saint-Maurice, tous dominés par le puy Saint-Romain dont les deux pointes rappelleraient des cornes de taureau, comme celles du mont Ida de Crête… Nous remontons vers le Nord pour contourner le puy de Marmant avec quelques minutes de pluie le long du chemin bordé de lilas. Nous revenons vers Orcet en admirant au passage le château des Combes au lieu-dit les Queuilles. Une balade paysagère proche des grands étangs de l’Allier, merci Georges !

au départ de Murol

Mercredi 27 avril : Nous démarrons, sous un beau soleil, du château fort de MUROL du XIIè siècle, bâti sur un promontoire basaltique qui domine le village de MUROL, Nous empruntons un chemin ombragé sur 1 km environ et nous commençons notre descente sur CHAUTIGNAT pour rejoindre la cascade, difficile d’accès. Nous continuons en direction des grottes de Rajat situées au dessus du chemin, ainsi que plus loin les grottes de Châteauneuf qui surplombent ST-NECTAIRE. Dans les prés vert tendre, nous remarquons des anémones Pulsatille et des orchidées sauvages. Nous passons à côté d’un dolmen surmonté d’une croix, puis nous descendons en direction de SAPCHAT, tout en admirant la superbe vue dégagée sur le château de MUROL et du SANCY. À SPACHAT, passage sur la Couze-Chambon puis à côté de l’ancienne maison du sabotier, et nous rentrons par le village de Groire et une remontée sous le château. Quelle belle randonnée ! merci Claude !

au départ de Combegrasse

Jeudi 28 avril : À Randanne, on passe devant la carrière du puy de la Toupe et un peu plus loin, un grand parking nous permet de nous garer bien qu’il y ait déjà un autre groupe de marcheurs et même un autocar : de tout jeunes enfants prennent comme nous la direction du puy de Combegrasse au pied duquel nous voyons la cabane du télescope et… beaucoup de moutons ! Nous passons au Nord de la Garandie et montons doucement vers le puy de l’Enfer pour redescendre le long de la narse d’Espinasse. Le petit ruisseau qui traverse la narse est tout rouge (ferrugineux ?) et il rencontre un ruisseau d’eau claire. De l’autre côté du chemin, le nouveau ruisseau a une couleur mêlée et plus au Sud il se jette dans la Veyre. À Espinasse, nous remontons Nord-Est au milieu des prés pleins de grands troupeaux de bovins : l’herbe est verte, les fleurs de pissenlits sont partout, et surtout le paysage est toujours vaste, c’est un lieu idéalement situé entre la chaîne des Dômes et le Sancy, et par beau temps, quelle belle balade, merci Guy !

au départ d’Aurières

Dimanche 1er mai : De la grande place d’Aurières, nous partons vers l’Est puis le Sud au milieu d’immenses prés bien verts piqués de fleurs de pissenlit où les vaches ont repris leurs quartiers d’été. Le paysage alentour est à la même échelle : toute la chaîne Sud des Dômes, au Sud le Sancy et la butte du puy Barbier, à l’Ouest le relief accidenté de la vallée de la Sioule, au loin au Nord, les Combrailles. Ce paysage vaste nous entoure tout au long des chemins qui nous mènent d’abord au Couhalion, son arrêt d’autocar bien aménagé avec la statue en bois d’une Vierge, puis à Fontsalive aux maisons traditionnelles bien restaurées. De Fontsalive, nous revenons vers le Nord à partir du monticule d’un captage d’eau, mais l’eau est partout dans les fossés fleuris. À la croix haute, nous sommes presque à Aurière :: le stade, l’église austère, le monument aux morts de 14 assez étonnant, et là encore des maisons bien restaurées. C’est un parcours toujours à découvert, magnifique, et par temps idéal pour marcher, merci Claude !

au départ de Mareuge

Jeudi 5 mai : Après les orages de la veille, le temps paraît encore incertain mais nous sommes une vingtaine de courageux tout au bout du village de Mareuge. Nous traversons ce village qui nous étonne : malgré son isolement, des artisans affichent leurs productions, la chapelle, encadrée d’une maison, est bien restaurée, comme le four à pain et les fontaines fleuries. Il y a même un habitant passionné qui se consacre à la construction d’un petit château fort… en parpaings, certes un peu incongru ici ! En allant vers l’Est, (de belles orchis mauves et blanches au bord du chemin) nous traversons les deux départementales avant de revenir vers le Nord en direction de Zanières, au milieu des prés de la vallée de la Monne. Les nuages restés bien gris nous donnent quelques gouttes de pluie et même, pendant quelques secondes, des petits grêlons mais le temps se calme vite et à Zanières, nous bifurquons vers l’Ouest pour longer le puy de Monténard, très boisé. De ce côté, ce sont Saulzet-le-Froid et son étang, la Martre, Pessade que l’on situe avant de revenir vers le Sud à Mareuge, avec en face de nous le Sancy qui a encore quelques plaques de neige. C’est une boucle sans difficulté, paysagère, par temps vivifiant, merci Georges !

au départ de la Font-de-l’Arbre

Vendredi 6 mai : Le rendez-vous de mercredi est reporté ce vendredi, où le temps est plus clément, au parking du Village Auvergnat de la Font-de-l’Arbre. Nous traversons la départementale et prenons le chemin qui passe au pied du puy de Couleyras et rejoint le “chemin des gouris”, du nom des saisonniers qui se louaient autrefois pour les travaux agricoles de l’été. Il monte vers le Nord et longe le golf des Volcans, à l’Ouest du puy de Dôme. Le “green” est en effet très vert, les golfeurs y ajoutent des couleurs vives… Ils se sont garés sur le grand parking que nous traversons toujours en direction du Nord, le long de la Bruyère aux Moines, presque jusqu’à la Fontaine-du-Berger. De là, nous repartons vers le Sud et l’Est, en plein bois, et sur une butte au-dessus d’Orcines, nous arrivons au pied d’un calvaire : trois croix en pierres, massives et hautes, fichées chacune sur un gros trapèze de mêmes pierres. Quelques arbres nous étonnent, à la descente ce sont des bordures d’orchis, et nous revenons, d’abord face au Puy de Dôme tout proche et imposant, puis directement vers la Font-de-l’Arbre. C’est une belle rando sur les lieux qui ne nous lassent jamais et dont il aurait été bien dommage de se priver à cause de la météo, merci Claude !

au départ d’Allagnat

Dimanche 8 mai : Nous nous retrouvons devant le château d’Allagnat dont on ne voit ici que le mur d’enceinte du parc, et nous nous en éloignons vers l’Est par les grands chemins forestiers du “Parc d’Allagnat”. La forêt est belle, printanière, le soleil donne de belles lumières dans le sous-bois : agréable marche sylvestre ! Nous bifurquons vers le Sud presque jusqu’au puy de Barme, puis vers l’Ouest dans le bois de Bravant. La forêt s’éclaircit et bientôt nous sommes à découvert. À notre gauche, au loin, le Sancy, la Banne d’Ordanche et des petites pointes : les roches Tuilière et Sanadoire. Plus près, l’herbe verte des prairies et les vaches qui profitent du soleil. En revenant vers l’Est toujours dans le bois de Bravant, le puy de Dôme est tout proche en face de nous mais sa base est cachée par la forêt de la chaîne. Une ferme interdit le retour par le parc : nous rejoignons le bas du village d’Allagnat que le château domine, imposant et bien visible cette fois. Belle balade qui annonce l’été, fleurs et verdure à profusion, merci Claude !

au départ du Breuil

Mercredi 11 mai : En face de l’atelier du sculpteur sur bois du Breuil, nous prenons un grand chemin orienté Sud-Ouest, dans un paysage immense qui va nous accompagner presque tout au long. Mais nous revenons Nord-Ouest à l’orée de la forêt de Courlanges, puis tout à l’Ouest pour rejoindre le village du même nom, et un peu plus loin, un petit pont sur le ruisseau du Cheix est au-dessus de la cascade. Il faut trouver un étroit chemin accidenté pour descendre vers l’eau, et l’on voit la cascade, très belle entre rochers et végétation. Nous revenons alors vers le Sud, dans un paysage superbe que nous retrouverons après avoir traversé la forêt de Courlanges. Car au sortir du sous-bois, il y a la totalité de ce que nous avons vu en détail jusqu’à maintenant : près de nous, le Sancy avec encore quelques points de neige, de l’autre côté le Puy de Dôme, à l’Ouest le col de la Croix Morand avec ses sommets alentour et les villages à ses pieds (Bressouleilles et Surains), et à l’Est, Roche Romaine au premier plan, au loin le Livradois et à l’horizon le Forez, le Velay et le Mézenc ! Tout cela dans la verdure printanière des prés et des arbres, piquée d’innombrables fleurs dont des orchis, des coucous et des tapis de pensées. En revenant, nous dominons aussi Murol et son château : un parcours magnifique, par temps lumineux et chaud tempéré par une petite brise agréable, que de beauté, merci Claude !

au départ de Mezel

Jeudi 12 mai : Tenant compte des prévisions d’orages sur le secteur de Rochefort Montagne, Claude a préféré nous conduire à Mezel : grand soleil et chaleur ! Nous passons d’abord sous les flancs du Puy de la Poule : immenses terres agricoles plantées de blé, quelques coquelicots…vue sur la vallée de l’Allier, le château de Bard, puis sur les deux Turlurons quand nous arrivons au-dessus de Chauriat. Après une montée assez raide, heureusement à l’ombre (les acacias sont en fleurs), nous sommes sur les flancs du Puy du Mur. La vue s’étend jusqu’au Forez ; à nos pieds, Vertaizon, Chignat et, sur sa butte, Beauregard l’évêque. Nous distinguons au loin Thiers, le château de Ravel et celui de Mauzun. Après un arrêt à la petite chapelle Ste Marcelle, nous dominons bientôt la vallée de l’Allier : d’abord Pont du Château, puis en la remontant, Lempdes, Cournon. Les vignes se font plus nombreuses. L’approche de Mezel est spectaculaire : son château (XIIIe siècle) présente encore un système assez complet de fortifications et le village offre une très belle vue sur la chaîne des puys. Un petit vent frais face à nous, nous rentrons par un dédale de petites rues en passant par la « source de la tête d’ail ». Merci Claude de cette balade au parfum d’été !

au départ d’Aurières

Mercredi 18 mai : La grande place à l’entrée d’Aurières est pleine de soleil, celui-ci ne nous quittera pas ! Nous partons plein Nord, puis Est, par les grands chemins du plateau d’Aurières entre les prés très verts. La carte indique de jolis noms de lieux-dits : la Ribeyre, les Gigeoles (nous traversons le ruisseau du même nom qui rejoint Aurières), Pranlat, puis vers le Sud : Ribeyrole, les Pouzats, les Petits et Grands Prés Courts, les Gannes… À la Chaux, un étang tout en longueur essaie de nous rafraîchir et nous remontons vers Aurières. Mais tout au long, c’est le plaisir d’avoir toujours tout près les puys au Sud du Puy de Dôme : Mercœur, Pourcharet, la Vache et Lassolas qui emboîtent leurs cratères égueulés, Montjuger, Monchal, Vichatel. Le Sancy est au loin, on devine les roches Tuilière et Sanadoire. Les chemins sont faciles, les fleurs de pissenlits dans tous les champs, au retour il y a une source sous un beau bâti de pierres, et toujours une petite brise qui nous évite d’avoir trop chaud quand il n’y a pas de bouquet d’arbres le long du parcours, merci Claude !

au départ de Rochefort Montagne

Dimanche 22 mai : Il fait encore très chaud : il n’y a qu’un petit groupe de courageux sur le parking de l’école de Rochefort-Montagne, mais nous partons vaillamment sur la route qui conduit aux Granges, puis par de grands chemins vers Fléchat en contournant le puy Ebert. De là, on voit la ligne de genêts qui nous mènera à la roche branlante, mais nous en sommes encore loin ! L’étang de Fléchat apporte un peu de fraîcheur, et nous montons doucement vers Soussat, à découvert. Le paysage est vaste, chaîne des Dômes à notre gauche au-dessus de la vallée d’Orcival, à notre droite le relief accidenté sur le ruisseau de Rochefort, mais surtout en face, le puy de l’Ouire, la Banne d’Ordanche, les roches Tuilière et Sanadoire. Toujours en direction du Sud, le chemin nous conduit en orée d’un bois plus frais et nous allons jusqu’à la roche branlante, énorme, en équilibre sur un rocher. Pause, on s’assied ! Deux groupes de marcheurs arrivent, nous repartons par le chemin, pas toujours facile, qui descend à Rochefort, au milieu des genêts en pleine floraison, des fleurs d’été déjà (scabieuses, reines des près, pensées…) et des champs pleins de pissenlits “qui sèment à tout vent”. C’est que la brise tempère la chaleur, le circuit est magnifique et le petit groupe ravi ! Merci Claude.

au départ du parking du puy de la Vache

Mercredi 25 mai : Après la chaleur des derniers jours, le temps est plus frais : nous sommes nombreux au grand parking sur la route entre Pardon et Montlosier et nous prenons le chemin qui passe au pied du puy de la Vache. Le cratère égueulé offre un grand espace de pouzzolane (où nous avons vu des représentations de géants en un autre temps…) mais nous revenons en sous-bois vers la maison du parc des volcans au pied du puy de Monchal. Nous continuons en orée du bois vers l’étang creusé sur le cours de la Randanne et nous grimpons dans la forêt du puy de Vichatel par un chemin bien aménagé qui zigzague et parfois, offre de belles ouvertures : d’abord sur les puys de la Vache et de Lassolas, mais surtout au sommet sur un vaste paysage. Nous admirons toute la chaîne du Sancy, les puys Sud des Dômes autour de grands prés de toutes les teintes de vert, et la tache bleue du lac d’Aydat. Nous sommes au bord du cratère dont nous allons bientôt voir à la descente la forme presque aussi parfaite que celle du Pariou. Nous rejoignons le col de la Ventouse avant de remonter vers le Nord dans la forêt pleine de fleurs : des orchis rares et du muguet. La cueillette s’impose (du muguet, pas des orchidées !), ce puy de Vichatel est plein de surprises, merci Claude !

au départ de Beauregard-l’Évêque

Jeudi 26 mai : Rendez-vous sur la butte de Beauregard-l’Evêque qui domine le bassin de la rive droite de l’Allier. Nous partons dans les rues du bourg (à la sortie, belle vue sur la Limagne : puy de Courcourt, Moissat, Vertaizon, les Turlurons) avant de descendre vers le Jauron – formé du Madet et de l’Angaud au Sud d’Espirat – que nous traversons une première fois tout près du domaine de St Pardoux. C’est une ferme fortifiée dont les tours imposantes sont fissurées mais dont l’ensemble garde belle allure. Mireille sauve un oisillon tombé du nid… et nous repartons vers le Nord en suivant l’Allier. Avant de traverser à nouveau le Jauron, nous grimpons vers la chapelle de St Aventin, entourée de cimetières sur un promontoire qui domine la vallée de la rivière. Il faisait frais à Ceyrat mais dans la plaine il fait de plus en plus chaud et le chemin qui s’enfonce dans le bois est bienvenu. Il revient vers le Sud dans une végétation touffue, puis s’arrête brusquement et nous traversons de grandes parcelles de culture pour rejoindre Beauregard. Tout le trajet est facile et varié, merci Guy !

au départ du Cheix

Dimanche 29 mai : Pour rejoindre le Cheix alors que plusieurs routes sont en travaux, il faut suivre un circuit pittoresque par des villages qui dominent la couze Pavin (Ludesse, Montaigut-le-Blanc, Saint-Diéry…) et le Cheix est bien joli aussi avec sa chapelle, son oratoire consacré à St Roch (protecteur contre les épidémies !!). Nous prenons, à pied cette fois, la petite route qui monte régulièrement jusqu’aux grottes de Jonas (un étang à notre gauche, une carrière à notre droite) que l’on voit de plus en plus près et qui renferment un ancien village médiéval. Le paysage au sommet est magnifique, mais l’on monte encore sur un versant du pic de Saint Pierre jusqu’au col de la Feuille où il est question de Colamine, un village disparu. Là encore, le paysage est accidenté à l’Est, avec les pics de Cluzel et du Brionnet. Nous descendons à Champ Cros par un chemin raide et ombragé, et nous sommes à Lomprat : église, jolies maisons anciennes, et une très belle vue des montagnes au-dessus du ruisseau de Vaucoux. Sur un grand chemin qui suit la couze Pavin, il y a d’abord un sanctuaire celte aux sculptures naïves (la région en compte plusieurs), puis un étang, une conduite forcée qui longe le chemin jusqu’à une usine hydro-électrique. Nous retrouvons Cheix après cette boucle surprenante (habitat troglodyte, bâti ancien, mais surtout des paysages impressionnants dans ces lieux reculés et un peu secrets). Merci Claude !

au départ du Trador

Mercredi 1er juin : Le Trador est un petit hameau au Sud de Laqueuille, le parking permet d’accéder directement sur le chemin qui mène à la cascade impressionnante du Verdeix, dans la langue de bois qui longe le ruisseau. Nous en remontons le cours jusqu’à la falaise en arc de cercle d’où tombe l’eau, puis nous continuons de monter au-dessus de la cascade. Une petite route conduit à l’Estomble, et là nous sommes à découvert au milieu des estives entre Murat-le-Quaire et le Guéry. Il y a plusieurs burons bien restaurés, tout près de nous, les deux chaos rocheux de la Poucinière, sur notre droite le lac du Pré Cohadon et en face, majestueuse, la Banne d’Ordanche. Nous montons encore pour longer le bois de la Paillère, puis nous entrons dans la forêt de résineux immenses que l’on traverse d’abord vers le Sud puis vers le Nord après avoir eu une belle ouverture sur la Bourboule et le plateau de Charlanne. Nous reprenons un petit bout du chemin de l’aller et le quittons en direction de l’Ouest pour redescendre doucement vers le Trador. Une belle journée (contre toute prévision météo…) et les grands paysages du massif du Sancy qui nous enchantent toujours, merci Claude !

au départ de Chatrat

Jeudi 2 juin : Aujourd’hui encore, risques d’orages qui interdisent la sortie prévue à la journée. Nous nous retrouvons donc plus près de Ceyrat, à Chatrat; quelques gouttes de pluie ne nous découragent pas et nous prenons le grand chemin à l’orée du bois qui longe le puy de Chatrat et conduit à Laschamps. Le puy de Dôme domine la plaine, et le Sud de la chaîne est face à nous : puy de Montchier et Montagne de Laschamps. Nous revenons par la Cime de la Côte, cette fois le paysage s’ouvre au Sud et nous descendons le chemin caillouteux qui mène à l’église de Beaune-le-Chaud. Nous remontons par la voie qui culmine à la croix de Beaune (menhir christianisé ?), nous sommes à nouveau au pied du puy de Chatrat, et la pluie menace de plus en plus. Elle nous rattrape juste à l’arrivée aux voitures, mais elle nous a épargnés pour cette jolie boucle sans difficulté, merci Georges !

au départ de Pulvérières

Dimanche 5 juin : Rendez-vous au bord de l’étang Grand, nous partons le long de la petite réserve, asséchée, qui l’alimente, et traversons le village de Pulvérières. Son église nous paraît grande, l’intérieur est sobre mais il y a de beaux vitraux. Nous continuons plein Sud, passons sous l’A 89 et avant d’arriver à Fontaube, nous la longeons avant de franchir à nouveau un tunnel pour remonter vers le Nord. Le chemin est à découvert, à notre droite dans un grand champ, nous repérons un animal qui reste mystérieux (renard ?) et à notre gauche c’est le paysage des Combrailles. Avant d’atteindre Montcognol, un parterre de fleurs autour de rochers au milieu d’un grand pré nous intrigue aussi (source ? Celle de la Vanne était indiquée un peu avant, mais inaccessible dans le bois). A partir de Montcognol, et même au delà de l’Etang, nous gardons la direction du Nord; la vierge de Beaufort est visible sur sa butte, de même que la roche de Sauterre. Au retour, nous avons la chaîne des puys sous un angle inhabituel, nous longeons l’étang Barbot et retrouvons l’étang Grand, toujours accompagnés par un vent agréable sans une goutte de pluie malgré les gros nuages. Une jolie boucle et la sérénité de l’étang en arrivant, merci Claude !

au départ de la Fontaine du Berger

Mercredi 8 juin : À l’entrée de la Fontaine-du-Berger, nous prenons le grand chemin puis les petites sentes qui passent en sous-bois au pied du Pariou. Les chemins ont changé, parfois interdits par des barrières, on en trouve d’autres mais il reste des vestiges d’une ancienne carrière de pierre et nous revenons vers le Nord et traversons la route. Nous sommes bientôt au pied des puys des Goules et du Grand Sarcoui, tantôt en forêt, tantôt à découvert. On a alors de belles vues sur les puys tout proches, le puy de Dôme “a le chapeau”, mais une autre ouverture sur l’Est nous montre tout Clermont et le Forez au loin. Nous arrivons à Ternant, nous montons sur la butte de l’église (une mosaïque représente le sacrifice d’un mouton… ?) puis en pente régulière vers la croix de Ternant. Nous avons rencontré d’abord un groupe de jeunes marcheurs, puis des jeunes gens sur de drôles d’engins électrifiés. Nous retrouvons ces derniers au pied de la croix métallique d’où la vue est magnifique. Les nuages sont de plus en plus menaçants mais le retour au parking est rapide en descente et la pluie sera pour plus tard. C’est un beau circuit sur “nos” puys, merci Claude !

au départ d’Aurières

Jeudi 9 juin : Nous sommes tous rapidement sur la grande place d’Aurières, au centre de cette plaine entre Dômes et Sancy. Nous partons vers l’Est : la Sagne, les Grands Prés Courts, et juste avant les Petits Prés Courts, nous revenons vers l’Ouest et le Nord. Les puys au Sud du Puy de Dôme sont très verts, clairs quand ils sont dégagés, sombres quand ils sont boisés, et les prés que nous longeons ont beaucoup d’herbe et de fleurs. Les orages des derniers jours ont rendu la végétation luxuriante. En revenant encore à l’Ouest (au loin, la pointe du roc de Cluzeau), nous traversons la Gigeole qui prend naissance dans un petit étang près du Couhalion et qui traverse Aurières. Nous rejoignons le village, toujours par de grands chemins, le monument aux morts est près de l’église et beaucoup de maisons en pierre sont belles. Aucune côte, vent frais vivifiant, jolie promenade, merci Claude !

au départ de Saint-Victor-la-Rivière

Dimanche 12 juin : Saint-Victor-la-Rivière, ce village d’où l’on voit à la fois les Dômes et le Sancy : nous y sommes un bon groupe qui ne se décourage pas pour quelques gouttes de pluie. Nous descendons par un chemin puis une petite route qui nous conduisent à Maisse, un hameau dont toutes les maisons sont joliment restaurées, l’une d’elles avec une cave creusée dans un gros rocher. À la sortie du village, d’autres caves s’ouvrent dans la roche, et un chemin boisé nous mène à Chatelguizon. Cet ancien hameau est moins bien entretenu, mais à la sortie, des chalets récents profitent d’une belle vue sur la Fraisse et Besse un peu plus loin. Un chemin pentu descend vers le ruisseau de Malvoissière, nous longeons son cours en sous-bois jusqu’à Chomeilles où là encore, quelques gouttes de pluie nous arrêtent cinq minutes. Mais ce sont les seules sur le parcours, l’air est frais et agréable pour marcher, à découvert le paysage est toujours magnifique : les pics boisés à l’Est, les hauteurs du Sancy (col de la Perdrix etc !) au Sud, la forêt de Courbanges à l’Ouest, et à chaque intersection de chemins, des croix en pierre sculptées, jusqu’à celle qui nous ramène à Saint-Victor… dont les fenêtres du clocher de l’église sont fermées par des volets pour éviter que la neige ne glace les cloches ! Quel beau circuit, merci Claude !

au départ de Bannières

Mercredi 15 juin : Rando dans les Cheires de Tournebize et Pontgibaud :
Au départ de Bannières, 31 marcheurs ont bravé la canicule en empruntant les sentiers des Cheires, chemins climatisés à l’ombre des frondaisons et des courants d’air frais provoqués par les trous à glace. Direction le camp des Chazaloux. Village d’origine médiévale, site découvert en 1824. Les vestiges n’ont pas pu être datés. Installé sur plus de 2 hectares, témoin d’une activité humaine, 70 cases réparties sur 200m de long et 120m de large. Les trous à glace servaient de frigo. Nous continuons toujours au frais jusqu’à un trou à glace accessible et nous jugeons la différence de température du point bas au point haut sur le sentier : 2 perles de glace apparaissent à l’entrée du tunnel. En suivant le chemin jusqu’à la zone commerciale de Pontgibaud, nous remontons par le GR441 jusqu’à notre point de départ, toujours à l’ombre.

au départ du parking du puy de la Vache

Jeudi 16 juin : Il fait bien trop chaud pour faire le sentier des trois clochers, il faut aller en sous-bois côté montagne ! Sur le parking de la Départementale 5, l’ombre de la forêt est bienvenue et nous partons sur le grand chemin qui passe au pied des puys de la Vache et de Lassolas, aux deux cratères égueulés mais on voit à peine la pouzzolane rouge de celui de Lassolas tant la végétation est dense. Un groupe d’enfants suit ce chemin puis grimpe vers les volcans, la forêt un peu plus clairsemée montre quelques arbres morts entre la frondaison, mais le chêne protégé est majestueux. Au grand croisement de chemins à découvert juste avant le puy de Pourcharet, les moutons se sont agglutinés sous les arbres tant il fait chaud, mais nous continuons en sous-bois au pied du puy de Montjuger. La forêt est magnifique, les arbres très hauts, le soleil perce à peine à travers les feuilles. Après un angle aigu toujours au milieu du bois, nous passons au pied du puy de Montchal et rejoignons les voitures dans le bois de la Madeleine. Le trajet est facile, rafraîchissant, merci Jean-François !

au départ du parking des puys de la Vache et de Lassolas

Dimanche 19 juin : La canicule s’installe, il faut encore se réfugier en sous-bois et se retrouver au parking des puys de la Vache et de Lassolas où les voitures sont à l’ombre. Nous prenons le GR 30 qui descend tantôt doucement, tantôt plus abruptement jusqu’à l’ancien tunnel de la Cassière en traversant la forêt des Cheires Hautes. Les arbres atténuent la chaleur et il y a du vent, qui nous suit encore sur la petite route qui conduit à Fontfreyde. Nous traversons le village du Sud au Nord et remontons en lisière de forêt, direction Nord-Ouest, pour revenir vers le Sud de la cheire de Mercœur, où un joli cairn est en bord de chemin. Là, le vent est plus frais, la forêt est dense : beaucoup de promeneurs se sont arrêtés pour profiter de la fraîcheur des arbres. Sous les conifères immenses, la végétation est touffue, très verte encore, les sentiers sont tapissés d’aiguilles de pins. Un parcours de santé nous propose des exercices… impossibles par ce temps ! Nous suivons un petit moment la route de Pardon pour revenir dans la cheire de Mercœur et retrouver le chemin de départ. Ce parcours est idéal par temps chaud, chaque arrêt voit sortir les gourdes des sacs, la forêt ventée est l’endroit rêvé pour se défendre de la chaleur, merci Claude !

au départ de Volvic

Jeudi 30 juin : nous étions neuf audacieux à prendre le Tacot des Batignolles. Que venaient faire, ici, près de la source de Volvic, les Batignolles ?
Bernard, notre guide riomois nous l’apprit.
En 1890 fut mis en service ce fameux train par une compagnie parisienne nommée Batignolles, (d’abord village parisien). Pas pressé, le tortillard serpentait de la gare de Riom à celle de Volvic en 50 minutes pour 18 km ! C’est qu’il était chargé le pauvre, transportant de la pierre de Volvic extraite des carrières de la Nugère et que les dernières pentes étaient raides (300 m de dénivelé) ; elles nous furent épargnées. Autre chargement, jusqu’à cent voyageurs par jour montaient se distraire à Volvic.
Mais en 1936 ce cheminement pastoral prit fin. Nous avons suivi agréablement son parcours découvrant, là, la roche taillée pour son passage, là, le vaillant pont, dit des Quatre Sous, perdu dans les bois de feuillus, là, encore les cheires volcaniques.
Balade chanceuse, car le temps incertain nous a en partie épargnés et le ciel s’est mouillé seulement vers16h. Balade gourmande grâce aux calissous à l’argousier alpestre offerts par Marie-Annick que Josépha apprécia tant qu’elle tomba en hypoglycémie peu de temps après la première ingestion…
Je vous laisse juge… Gourmande aussi par les tentantes fraises des bois.
Ajoutez à cela une ambiance très gaie et vous avez une sortie très réussie. Bravo Bernard pour ce premier encadrement !

Septembre 2022

au départ du château de Montlosier

Jeudi 8 septembre : Nous nous retrouvons avec grand plaisir après cet été trop chaud, et enfin il fait plus frais : temps idéal pour reprendre nos marches, leurs découvertes et leur bonne humeur ! Nous partons du parking de Montlosier, la Maison des Volcans se prépare pour un week-end festif mais nous contournons le château pour rejoindre le chemin en direction du puy de la Vache. Nous longeons ce puy et celui de Lassolas au pied des deux cratères égueulés en allant vers le Nord-Ouest, souvent en sous-bois et quelques fois à découvert près d’arbres morts dont les troncs gris tranchent avec le vert de la forêt. Sur certains conifères… des mûres ! comme si elles avaient poussé sur l’arbre. Au croisement bien dégagé entre les GR 4 et 30, nous revenons vers le Sud pour contourner le puy de Montjuger, et, arrivés presque au puy de Montchal, nous revenons vers l’Est dans le bois de la Madeleine alors que quelques gouttes de pluie nous ont rattrapés. C’est un circuit parfait pour une reprise en douceur et des retrouvailles chaleureuses, merci Bernard !

au départ du parking du puy de la Vache,

Mercredi 14 septembre : Grand plaisir des retrouvailles ! Nous sommes nombreux au parking des puys de la Vache et de Lassolas, et nous partons dans le bois au pied des deux puys et près de celui de Mercoeur. Au grand carrefour des chemins, nous descendons plein Sud vers les puys de Montjuger et Montchal, presque jusqu’à Randanne, pour remonter vers Recoleine et profiter de la vue au loin sur le Sancy alors que nous sommes tout au bord de la chaîne des Dômes. A la chapelle proche de Recoleine, nous prenons la grande piste qui remonte vers Laschamps et qui est à découvert ou en orée de bois. Ici, c’est le pied du Puy de Dôme. Un peu avant d’être à nouveau à l’abri des arbres, quelques gouttes de pluie nous rattrapent mais bien peu de temps, et nous rejoignons le parking dans la forêt. Après l’été, c’est le moment où nous apprécions de retrouver ces paysages à la fois proches et familiers, en même temps que les discussions chaleureuses entre nous; merci Claude !

au départ de Vernet La Varenne

Jeudi 15 septembre : Départ de bonne heure pour une belle journée enfin possible ! C’est qu’il faut une heure pour se retrouver en plein Livradois, mais la route est belle jusqu’à Champagnat-le-Jeune où Jonathan nous rejoint pour nous faire visiter le site de la mine de Pégut. Dans le bois très touffu, il nous raconte sa passion pour les minéraux et l’exploitation de l’améthyste dont les filons parcourent le granit de cet endroit accidenté et secret. Dans la mine que nous pouvons voir, le plafond est strié par la pierre mauve et des araignées tissent des toiles de boules blanches…
Le pique-nique près du lac est bucolique, et nous partons vers le Nord : le paysage est immense, à l’Ouest toute la chaîne des puys à l’horizon, plus au Sud le Sancy, le Cantal… Nous revenons vers le Mas, nous sommes dans les lieux arpentés par la Reine Margot : château du Chéry, de la Reinery. C’est en revenant au-dessus du Vernet, avant le camping qui domine le village et fait face au château de Monfort que nous prenons une belle averse, mais la descente est rapide vers le lac et la pluie ne nous aura privés que de monter jusqu’au château. Mais toute la journée fut riche et agréable, fort bien organisée : merci Georges !

au départ des Courteix

Dimanche 18 septembre : Le temps est revenu au beau fixe, sur la route de Pontgibaud une grande aire de pique-nique nous regroupe et nous partons vers le Sud-Ouest sur de grands chemins, d’abord à découvert puis en sous-bois dans la chaire de Pontgibaud. Le chaos de rochers moussus cache des trous de glace, nous allons sentir la fraîcheur de l’un d’eux et nous remontons vers le Nord. Avant d’arriver à Pontgibaud, nous traversons la voir ferrée de la Bourboule sur laquelle circulent encore des trains qui transportent eau et ferrailles, puis la route et nous allons jusqu’à Fougères. Là, direction plein Ouest (en face de nous, les puys au Nord du Puy de Dôme) et nous rejoignons Saint-Ours, puis revenons vers le Sud par de petits chemins bordés de pierres dans le bois au bord de la source captée de Louchadière (qui alimente Riom). A Chausselle, un beau gîte est tout près de la voie ferrée mais affiche qu’il n’y a pas de train de nuit ! En face, un grand lavoir. Nous allons en direction de la Courteix pour rejoindre le parking. C’est un très beau circuit, varié, dans une campagne qui reverdit, merci Claude !

au départ du Mas

Mercredi 21 septembre : Le Mas est un petit hameau plus haut que Fohet. La route s’y arrête, nous descendons par un chemin caillouteux vers Cournols et remontons, toujours vers l’Est : paysage immense, magnifique, au loin tout le Livradois-Forez et en deçà les multiples collines sous lesquelles s’abritent quelques villes et villages. Nous faisons vers le Nord une boucle autour de la Pierre Blanche, petite butte dans cette campagne accidentée où le granit affleure partout, dans le chemin ou dans les près. Nous reprenons la direction de l’Est, toujours à découvert, puis revenons vers l’Ouest en dessous de Cournols et au-dessus des gorges de la Monne. Le chemin est barré par un troupeau : nous grimpons par un sentier puis à travers champs pour atteindre le grand dolmen, impressionnant, majestueux. En remontant vers le Nord, dans ce paysage toujours aussi varié, on aperçoit le gros rocher des trois moines. Le retour au Mas se fait dans le bois. C’est un circuit où la vue est toujours lointaine, diverse, magnifiée encore par un beau soleil, merci Claude !

au départ de de Montmeyre

Jeudi 22 septembre : entre Montmeyre et Ceyssat, regroupement dans un pré à l’Ouest des grands Dômes. Nous prenons une grande piste à découvert, le Puy de Dôme est en face de nous, le panoramique est en montée et les ailes volantes sont nombreuses dans le ciel tout bleu. A l’orée du bois au pied du Petit Sault, une stèle dans un grand carré de graviers commémore les événements qui se sont déroulés ici pendant la guerre avec le Maquis des Ardents dont les clermontois connaissent l’histoire. Un peu plus loin, le bac de Montmeyre est un long abreuvoir presque enterré dont les bassins se déversent les uns dans les autres. En effet, il y a peu d’eau au pied du Puy de Dôme et il a fallu capter les moindres sources. En entrant dans le bois vers le Nord, nous trouvons le bac de Ceyssat : même belle pierre pour plusieurs bassins surélevés cette fois, surmontés d’une croix en fer et dont la source est captée quelques mètres plus loin. Des chasseurs sont là aussi mais eux sont arrivés en voiture… Nous redescendons vers Montmeyre à l’ombre de la forêt puis par une grande piste au soleil : une bien jolie balade au pied des volcans, avec au retour la Banne d’Ordanche et le puy de l’Ouire à l’horizon, merci Jean-François et Jean-Gabriel !

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au départ du Manoir de Veygoux

Jeudi 29 septembre : du manoir de Veygoux sous un soleil retrouvé, 8 marcheurs partent en direction de Charbonnières les Varennes. Après avoir traversé et longé l’Ambène, notre groupe arrive au moulin d’Edmond. Par chance, le propriétaire sympa nous invite à faire la visite du moulin : moulin à farine, transformé en minoterie à cylindres au début des années 1930. La machinerie est dans un état remarquable. Le moulin d’Edmond appartient depuis 8 générations à la même famille.
Nous traversons Charbonnières, puis depuis le plateau, nous dominons les villages de Douhady, Facemeunier et la Limagne. Retour par les hameaux de La Vedrine et les Brossons remarquablement restaurés. Merci Claude !

Octobre 2022

au départ de St Myon

Dimanche 2 octobre : Avec un soleil éclatant, au départ de St Myon, 7 marcheurs prennent la direction de l’extrémité Nord de la Limagne. Nous traversons la Morge (peu d’eau). Sur son trajet, elle alimentait tout un chapelet de moulins, bâtis au XIXème siècle ; nombreux sont les vestiges de cette époque. Nous traversons le Domaine de Montclar (ancien moulin) pour nous diriger vers la commune d’Aubiat. Avec étonnement, nous passons le long d’un séchoir à tabac encore en service.
À Aubiat, nous cotoyons le domaine de Montclavel et son château. Sur la place centrale, église et ancien château.
Retour par le moulin de Lavaur avec le village de La Moutade en toile de fond. Merci Claude !

au départ de Murol

Mercredi 5 octobre : C’est le grand beau d’octobre, ciel bleu, soleil et temps doux, même en montagne à Murol. Nous partons vers le Sud, longeons un moment la route de Besse pour ensuite grimper dans le bois jusqu’à Bessoles et tourner vers l’Est jusqu’au pont de la Gazelle. Là, des chasseurs sont à l’affût (gazelle ou sanglier ?) mais nous traversons le ruisseau du Treuil et remontons vers le Nord sur la petite route qui conduit au hameau de Roche Romaine. Encore un peu plus haut, et nous arrivons au pied du gros rocher, impressionnant, de formation géologique ancienne mais entouré d’habitations et utilisé à l’époque gallo-romaine. Le paysage est vaste vers l’Est (Forez à l’horizon) mais en face de nous, le village des Granges est sous le puy d’Eraigne qui nous cache Saint-Nectaire. Nous redescendons dans le bois de Groire par un chemin pentu et caillouteux, et dans le village nous traversons la Planchette. Avant de retrouver Murol et après avoir traversé la Couze Chambon, nous avons une belle vue sur le château. Un petit tour dans l’église décorée par l’abbé Boudal (qui faisait partie des peintres de l’école de Murol) et nous arrivons au parking de l’office de Tourisme. Les couleurs d’automne commencent à s’installer, les ouvertures sur le Sancy sont magnifiques, merci Claude !

au départ de Beaunit

Dimanche 9 octobre : Il faut prendre une petite route pour rejoindre Beaunit, petit village auprès de la narse du même nom, asséchée maintenant mais qui occupe un ancien maar volcanique. Nous nous garons à l’ancienne carrière, elle aussi témoin du volcanisme, et partons vers l’Est en contournant le puy Gonnard (nous avons laissé la narse à notre gauche). Nous traversons l’Ambène, un petit chemin conduit au manoir de Veygoux mais nous continuons vers le puy de Monceau. Arrivés presque aux Bressons, nous revenons vers l’Ouest et montons doucement dans la grande forêt de conifères au-dessus de Paugnat. Avant le puy du Thialet, une petite route puis un chemin nous ramènent à Beaunit entre le Suck des Filles et celui de Beaunit. Dans ce chemin se trouve la source de l’Ambène qui va ensuite vers la Limagne. Le temps est frais et ensoleillé, les couleurs d’automne s’installent un peu partout en cette bordure des Combrailles où des vaches, des chevaux, des ânes paissent tranquillement : un beau circuit, merci Claude !

au départ de Chapdes Beaufort

Mercredi 12 octobre : Nous partons vers l’Ouest de Chapdes-Beaufort et après un grand chemin à découvert, nous descendons dans le bois jusqu’au moulin de Mazière. Le moulin est sur le ruisseau du même nom à côté d’une belle bâtisse décorée par une sculpture de chouette. Nous remontons sur l’autre versant puis restons sur le plateau vers Triolet. Là, nous revenons vers le Sud : la Garde, les Rioux, et nous retrouvons les gorges du ruisseau de Mazière, dans le bois, par une descente raide où le chemin est tapissé de glands : forêt de chênes donc. Pour revenir vers l’Est, c’est une petite route qui grimpe bien elle aussi, bordée de rochers abrupts, et qui doit être si peu empruntée que des salamandres, et même plus loin sur la route de Trimolet, un blaireau, se sont fait écraser. Les ruisseaux des Combrailles qui rejoignent la Sioule sont dans un paysage tourmenté, divers, les bois prennent les couleurs d’automne et les grands troupeaux de vaches sont dans les prés. Par moment, une ouverture sur le Sancy au loin, et au retour, le puy de Verrières semble juste au-dessus de Chapdes. C’est un beau circuit, qui se mérite, mais qu’on est bien contents d’avoir découvert, merci Claude !

au départ de La Courteix

Mercredi 19 octobre : Pénurie d’essence oblige, il faut aller moins loin que la rando prévue, et ce sera l’occasion de voir la cheire de Côme par un beau jour d’automne (nous l’avons vue en été, et même par temps de brouillard…) Du parking de la Courteix, nous partons Sud-Ouest, traversons la grand route par un passage à bestiaux et très vite nous sommes dans le sous-bois de la cheire, avec ses gros blocs de lave recouverts de mousse, groupés en chaos impressionnants dont certains cachent des trous de glace : on en sent parfois la fraîcheur. La forêt est magnifique de couleurs, nous rejoignons la grande piste (petit détour à la “pierre signée” : si les gravures restent inexpliquées, toutes les interprétations sont possibles et il y en a beaucoup !) Nous revenons Nord-Est puis Nord-Ouest le long du mur qui longe la propriété du château des Roches (invisible) et traversons la Courteix : beaucoup de maisons restaurées et surtout l’atelier d’un charron qui expose de belles pièces anciennes. Quel beau parcours, merci Claude !

au départ de Ceyssat

Jeudi 20 octobre : Rendez-vous à Ceyssat, dont le col est bien connu des randonneurs qui gravissent le Puy de Dôme. Mais dans le village, nous sommes près d’un bel abreuvoir et nous partons dans le chemin qui conduit au gîte équestre. Dans les prés que nous longeons, de très beaux chevaux nous regardent passer… mais bientôt nous entrons dans la forêt de Mazaye, dense, aux multiples essences : toutes les couleurs d’automne et les conifères très verts sont éclairés par le soleil entre les arbres, et le chemin est déjà tapissé de feuilles ocres. Entre les arbres, des rochers moussus, un peu moins chaotiques que dans la cheire de Côme mais les lieux-dits sont éloquents : “les Roches Rabanelles”, “la cheire de la Vigne”. Une grande piste nous ramène à la route du Petit Chambois, que nous prenons d’abord et quittons pour des chemins plus agréables sans bitume, le Puy de Dôme toujours en face de nous. C’est une jolie boucle où alternent forêt et paysages (la Banne d’Ordanche par exemple), et sans difficulté, merci Georges !

au départ de Mazayes

Dimanche 23 octobre : Le temps est plus maussade que prévu mais nous partons vaillamment de la mairie de Mazaye, vers l’Ouest, par de grands chemins qui nous mènent près du château de Bonnabaud, un petit moment accompagnés par un troupeau d’oies ! Dans le village, il y a un beau lavoir protégé par un grand mur et d’anciennes fermes qui mériteraient d’être restaurées. Nous sommes au-dessus de la Sioule qui serpente dans le fond de la vallée. Nous remontons vers le Nord par la petite route qui rejoint Saint-Pierre-le-Chastel. En haut de la butte (puy de Saint-Pierre), autour de l’église et de l’ancien cimetière, le paysage est à 360° : Au Sud, le Sancy et tous ses sommets, à l’Ouest l’étonnant méandre de la Sioule, à l’Est toute la chaîne des Puys. Nous redescendons par la vallée du ruisseau de Mazaye, la narse (inondée quand la Sioule est en crue) est accessible par un pont-chemin en caillebotis et l’on traverse ainsi “la mare”. Nous suivons le ruisseau de la Vorgne pour rejoindre Mazaye-Basse (ancienne cressonnière), puis la mairie. Le vent a chassé la pluie depuis longtemps et ce circuit est une belle découverte, merci Claude (et doublement pour nous avoir évité une grimpette difficile) !

au départ de Saint-Bonnet-près-Orcival

Mercredi 26 octobre : Devant l’église de Saint-Bonnet-près-Orcival, nous sommes un bon groupe qui goûte ce beau jour de fin octobre. Nous rejoignons la route d’Orcival mais prenons rapidement un petit chemin qui monte doucement, puis redescend sur le château de Polagnat. Celui-ci est entièrement restauré, imposant, mais c’est une grande grange couverte d’un beau toit de chaume tout neuf qui retient surtout notre attention. Nous continuons vers le village, puis rejoignons Farges dont une ancienne maison porte des sculptures naïves (et où une habitante reconnaît notre groupe et particulièrement Adeline…) Nous continuons vers le Sud et passons sous le domaine du château de Cordès, peu visible, dont le jardin à la française est caché derrière des haies bien taillées. Mais nous verrons le château plus loin, de la route qui le surplombe et surtout du grand chemin que nous prenons à partir de la Croix. Ce chemin de plateau domine un paysage vaste, à notre gauche Saint-Martin-de-Tours et la vallée Nord de Rochefort-Montagne, à notre droite la ligne nette de toute la chaîne des Puys, et bientôt, plus proche, l’église de Saint-Bonnet. Quelques courageux grimpent jusqu’au calvaire et nous rejoignons les voitures par un petit sentier couvert de feuilles d’automne. Une belle rando, merci Claude !

au départ de Blanzat

Jeudi 27 octobre : Le parking du complexe sportif de Blanzat est sur la rive droite du Bedat : nous traversons la rivière encore bien modeste pour grimper dans la ville, puis sur un chemin qui monte doucement sur le plateau de la Bade. Quelques courageux s’aventurent dans une grotte basse et noire, mais c’est un passage qui rejoint le chemin qui, lui, conduit à une large piste que nous suivons en direction des Mauvaises. Le Puy de Dôme est toujours en fond d’horizon, et au carrefour des Quatre Vents, nous redescendons dans un sous-bois assez clairsemé pour laisser souvent de belles vues sur la Limagne vers l’Est avec au premier plan un paysage urbain, voire industriel (la zone de Ladoux par exemple). Après un chemin caillouteux, un autre belvédère montre au Sud la vallée du Bedat et les côtes de Clermont. En revenant dans la ville, nous passons à côté de la salle de spectacle de la Muscade et retraversons le centre jusqu’au parking. C’est une boucle agréable, diversifiée avec d’étonnants paysages parce qu’on n’imagine pas le Nord de Clermont aussi accidenté. Jolie découverte, merci Bernard !

au départ de Saint-Pierre-Roche

Dimanche 30 octobre : Rendez-vous à Saint-Pierre-Roche, au pied du calvaire, nous partons par la Vialette par de grands chemins à découvert : vaste paysage vers le Sancy (la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire…) au-delà des prés encore verts avec des troupeaux de vaches. Nous nous rapprochons de l’ancienne RN 89 puis nous en éloignons pour rejoindre Montcheneix : l’abreuvoir-lavoir bien restauré, la grange du fromager dont la charpente est en coque de bateau renversée. Nous arrivons à Saint Martin de Tours où là aussi le lavoir (le Sénat des Dames) et surtout la petite église entourée de son cimetière (la tombe du peintre et émailleur sur lave Amblard est remarquable) sont des lieux sereins et pittoresques. Nous descendons vers le lit d’un petit ruisseau modeste qui grossit le Sioulot. Celui-ci a beaucoup d’eau, nous le suivons jusqu’à Chez Blanche et retrouvons les grands chemins dégagés qui reviennent à la Vialette et Saint-Pierre. Belle vue sur la vallée et le château de Polagnat, mais le soleil va passer derrière la montagne : c’est l’heure d’hiver, la chaîne des puys prend des couleurs “entre chien et loup”, et c’est beau, merci Claude !

Novembre 2022

au départ de Parent

Mercredi 2 novembre : Rando « le puy d’Écouyat », toujours sous un soleil radieux. Au départ de Parent, 21 marcheurs prennent la direction de Buron et sa forteresse, à flanc du Suquet. Coudes, l’Allier, la ligne SNCF et l’autoroute apparaissent au fond de la vallée. En arrivant à Buron, la forteresse se détache sous un fond de ciel bleu. Après avoir visité la chapelle et ses reflets multicolores des vitraux plein Sud, la rando nous conduit dans le quartier du Verdier où nous découvrons de magnifiques sculptures en bois vernissées dont un immense Christ et un arbre à branches directionnelles indiquant le nom des hameaux aux alentours. Après une pause, le groupe attaque la montée assez raide du puy d’Écouyat 652m. Au sommet une vue à 360°, le bois de la Comté, le Puy de Dôme et sa chaîne, le Massif du Sancy, la Margeride, le Cantal, le Livradois et le Forez. Une descente abrupte nous accompagne jusqu’à l’arrivée.

au départ du Crest

Jeudi 3 novembre : 21 marcheurs également, mais un ciel plus changeant. Départ du parking de Covoiturage sous Le Crest. Le chemin suit un moment l’A75, puis s’engage dans la vallée verdoyante de l’Auzon, ouvrant de beaux points de vue sur la Roche Blanche, la falaise qui la domine et ses grottes troglodytes. Nous remontons le cours de l’Auzon aux berges boisées, croisons des chemins aux noms évocateurs des anciens moulins, traversons une première fois la rivière, arrivons au bas de La Roche Blanche (belle croix datée de 1717), descendons dans la vallée et retraversons l’Auzon. Le parcours est maintenant en sous-bois : des éclaircies de nouveau sur La Roche Blanche, mais maintenant, c’est la Vierge de Monton et la tour du Crest qui attirent les regards et guident nos pas. Arrivés au Crest, nous ne monterons pas à sa tour, mais redescendrons rapidement par le chemin des Foisses pour rejoindre les voitures. Jolie balade bucolique près de zones urbaines, merci Georges !

au départ de Buxerolles

Dimanche 6 novembre : Au départ de Buxerolles, les marcheurs prennent la direction de Villeneuve-l’Abbé et Champeyroux en suivant les méandres de la Morge sur 4 km, avec un niveau d’eau très bas.
En cours de route, nous rencontrons un randonneur insolite, un âne qui divaguait sur le sentier. Nous nous retrouvons en pleine Limagne entre Champeyroux, Surat et St-Ignat où les paysans s’activaient. Retour à Buxerolles sous la douceur.

au départ de La Sauvetat

Jeudi 10 novembre : Rando La Sauvetat
Par une température clémente, 35 marcheurs empruntent les chemins agricoles de la cuvette formée par La Sauvetat, Plauzat et le Lieu Dieu, sous le regard de la vierge de Monton. Les plateaux de Corent, de la Sarre et le puy de Saint-Sandoux nous entourent.
Les randonneurs longent le ruisseau du Charlet avant de traverser une belle noyeraie, de contourner le domaine de Chalaniat avant le retour place de la Varenne à La Sauvetat.

au départ de Sayat

Vendredi 11 novembre : Rando Repaire des Gaulois
Au départ de Sayat, 14 marcheurs découvrent le moulin à huile (toujours en service) et les cascades du Bédat. Après une visite de l’église, toujours au bord du Bédat, un lavoir récemment restauré apparaît avant la montée très abrupte jusqu’au repaire des Gaulois, avec vue sur la plaine de Limagne, les villes des Alentours et Thiers au loin dans le soleil. Nous traversons la ligne SNCF avant d’arrivée à un quartier tout neuf « La Piala » du village de l’Étang. Le groupe fait une pause près d’une sculpture, une harpe, commémorant le jumelage de Chanat-la-Mouteyre et Cappoquin en Irlande. Nous redescendons sur Sayat en longeant un joli ruisseau en cascade, « le Cordoulet ».

au départ d’Olby

Mercredi 16 novembre : Il fait bien gris mais nous sommes plus de 30 auprès du stade d’Olby où des enfants jouent. Nous partons vers l’Est puis le Nord pour revenir vers le Sud : dans la pointe ainsi formée, c’est le lieu-dit “Marche”, et en repartant vers l’Est nous atteignons le hameau “Chez Pierre” : un ruisseau canalisé en rencontre un autre et tous deux alimentent un ancien moulin dont on va voir la roue, et tout près une cascade abondante. Nous revenons au Sud par des chemins qui traversent d’autres lieux-dits aux drôles de noms : “Palpompe”, “les Brèjoux”, et qui nous mènent à Bravant. Le Puy de Dôme est proche mais toujours dans les nuages et l’on voit surtout le château d’Allagnat. En revenant à Olby, on en découvre le calvaire sur sa butte, notre boucle a tourné autour du puy de Cros. C’est la première marche de la saison où les chaussures ont retrouvé un peu de boue mais le temps est resté clément et cette fois les couleurs d’automne sont partout, l’hiver peut venir, les paysages sont beaux, merci Claude !

au départ de Tinhat

Dimanche 20 novembre : La météo n’annonçait pas de pluie et pourtant, à peine partis de Tinhat, nous devons nous en protéger un peu (elle n’est pas très gênante) et nous montons par… la Montat sur le grand chemin qui passe entre les deux Turlurons. Au point le plus haut, Billom est à nos pieds, au loin les châteaux de Mauzun et de Montmorin, le Livradois, le Forez et Pierre-sur-Haute. Nous tournons autour du Petit Turluron, sans soleil on distingue moins bien le château de Ravel mais la pluie a cessé et nous descendons doucement vers Chas. Le jet d’eau du Bourbon est plus modeste que d’habitude dans les roseaux, mais le village fortifié est toujours aussi beau avec ses maisons bien restaurées en arkhose, et même le chat de Chas !
Nous prenons la direction de Chauriat, à notre droite le puy de Courcourt et les gros bourgs de cette riche région (dont Moissat… haut et Bas !) puis revenons vers Tinhat au pied du puy Benoït. Bien joli parcours, paysager et pittoresque, qui permet un bon bol d’air, merci Claude !

au départ de Ceyrat

Mercredi 23 novembre : L’après-midi devait avoir un temps clément… Du parking de l’ancien practice du golf, nous grimpons entre les maisons de Gravenoire jusqu’à la route de Charade. Mais la pluie est de plus en plus persistante, le vent retourne les parapluies, et au point haut, la décision de sagesse s’impose : de la croix de Frun nous redescendons au parking, nous pourrons nous sécher avant de se retrouver aux Jardins de Saulzet pour goûter le Beaujolais nouveau ! Le petit groupe de courageux (téméraires ?) qui a essayé de braver la pluie est rejoint par tous ceux qui voulaient goûter le vin, grignoter, mais surtout se retrouver, discuter, prendre des nouvelles de chacun. Ambiance fort joyeuse ! Merci Claude pour notre heure de marche, et le bureau pour l’organisation de la rencontre !

au départ de Chatel-Guyon

Jeudi 24 novembre : La pluie et le vent de la veille ont cessé, il ne reste plus qu’un ciel couvert mais le temps doux encourage un bon groupe à se retrouver à Châtel-Guyon. Du quartier de la Mouniaude, nous partons vers le Sud, après les dernières maisons le chemin monte régulièrement dans un bois peu dense et au point le plus haut, le paysage se découvre : Châtel est derrière nous, Saint-Hippolyte juste en face et au-dessus le relief accidenté qui domine la vallée du ruisseau de Romeuf. Derrière ces collines, le puy de Dôme, seul visible de la chaîne des puys. Nous sommes au lieu-dit “Bechet”. Nous continuons en direction du Sud jusqu’à la vallée du ruisseau de Ponchalon et nous le suivons un moment en remontant vers le Nord, toujours en face de Saint-Hippolyte. Bientôt ce sont les premières maisons de Châtel et nous retrouvons le bois sous le mont Chalusset qui surplombe la cité thermale. Nous descendons dans le parc, passons devant les thermes, et rejoignons le parking. C’est un beau circuit, paysager et sans difficulté, merci Bernard !

au départ de Lachaux

Dimanche 27 novembre : Nous sommes nombreux dans le petit bourg de Lachaux, “entre vignes et Comté”, et dès le départ, le paysage est varié, étonnant, entre les multiples collines, le plateau de Corent contre lequel s’abrite le village, tous les gros bourgs du val d’Allier. Nous partons vers la rivière : Montpeyroux, le château de Chadieu… et au loin, surprise : le Sancy est enneigé, le Puy de Dôme émerge au dessus des buttes environnantes. Nous suivons la voie ferrée en remontant vers Brolac, où une plaque rend hommage à la Vierge à propos d’un épisode de la dernière guerre. Il y a des vignes, des tonnes, des pigeonniers entre les grands champs de cultures, et l’on voit d’un côté Authezat et la Sauvetat, de l’autre Saint-Maurice, les puys Saint-Romain et d’Ecouyat. Après avoir traversé la grand’route, nous continuons vers le Nord jusqu’à l’impeccable zone artisanale de Longues puis redescendons en direction de Vic, mais avant la ville, nous revenons vers Lachaux par de grands chemins où là encore, on voit le Sancy, le Cézallier, la chaîne des Puys dans de belles couleurs de fin d’après-midi. En arrivant au village, nous empruntons de petites ruelles entre les maisons en arkhoze : que de belles choses ! Merci Claude !

au départ de Chanonat

Mercredi 30 novembre : Le temps est gris mais pas notre bonne humeur en partant de Chanonat, vers le Sud puis vers l’Ouest. Nous sommes au-dessus de l’Auzon et sur l’autre versant, nous voyons la jolie chapelle qui borde la route de Varennes puis le château de la Batisse et ses jardins. Nous montons dans le bois sur la montagne de la Serre, sur le plateau, nous sommes à découvert jusqu’au grand domaine de Chagourdat dont nous admirons quelques chevaux. Nous redescendons dans la forêt et au grand carrefour de chemins et de ruisseaux, le grand arbre, dit-on, protège le site du Chaos de Flore : c’est un phénomène géologique propre au granit, impressionnant, même si pour nous il n’a plus de caractère sacré… Nous traversons l’Auzon, qui alimentait les deux moulins, Nord et Sud, de Flory, dont il ne reste que quelques ruines. Nous repartons vers l’Est, longeons un plan d’eau, traversons la route et contournons le puy de Cimard. “Fontrouge” est une source ferrugineuse sur le chemin et si les lointains sont dans la brume, nous voyons tous les villages perchés de ce paysage accidenté : La Roche Blanche, Opme, le Crest… A la descente sur Chanonat, le marché permet quelques achats gourmands ! Beau circuit, merci Claude !

Décembre 2022

au départ de Riom

Mercredi 7 décembre : Au Nord de Riom, nous nous garons dans une rue résidentielle et partons par de grands chemins de plaine, mais à notre gauche, le plateau de Madargue est presque entièrement revenu à des plantations de vigne. L’eau est partout : dans un jardin, un vieux puits, en face, le Sargon est bordé de petits joncs (Georges se dit un… Grangeon !), nous suivons le ruisseau et on le voit passer au-dessus de la Limagne (la rivière) sur un pont canal. Nous longeons alors la Limagne et notre petite route passe sous deux ponts à quelques mètres l’un de l’autre : au-dessus de nous, deux voies ferrées qui se rejoignent bientôt à la gare de Riom, l’une qui monte au Nord, l’autre qui part vers l’Est. A cet endroit, le Sardon et la Limagne confluent avec l’Ambène, étonnante confluence de trois rivières sur lesquelles il y avait autrefois de nombreux moulins. Le plus important est au Moulin d’Eau, alimenté par un bief de l’Ambène, et nous allons suivre la “coulée de l’Ambène”, joli chemin arboré qui traverse Riom et va jusqu’à Enval. Nous la quittons pour un parcours dans Riom (le Beau) et Mozac d’où nous revenons vers le Nord pour arriver à la chapelle de Saint-Don, massive et claire, tout près de notre parking. C’est un circuit plein de surprises, peu habituel, très diversifié, merci Claude !

au départ de Pont-du-Château

Jeudi 8 décembre : Juste au pied de la butte dominée par la mairie de Pont-du-Château, nous allons vers l’Allier et traversons la rivière sur la passerelle couverte qui rejoint Morlaix. On s’éloigne un moment de l’Allier pour se retrouver rapidement sur la rive droite : étape aux Palisses, bel endroit sur la berge (tables de pique-nique et jeux d’enfants) en face de toute la ville haute et ici en particulier de l’église. Nous traversons l’Allier sur le grand pont et partons vers l’Est le long de la rive gauche : joli chemin boisé qui borde la rivière, très haute, et parfois occupée par des groupes de canards col-vert.. Nous allons ainsi jusque dans le grand méandre de l’Allier, même quand le chemin est barré par un arbre tombé, et revenons par les Boires. Les nombreux captages alimentent la station de pompage toute en verre proche de la ville. Nous revenons vers la rivière qui franchit une chaussée, mais les bords de l’eau sont calmes, seulement animés par des collégiens sportifs près des stades. La marche est facile, à la fois champêtre et avec de belles vues sur la vieille ville des mariniers, merci Claude !

au départ de Vertaizon

Mercredi 14 décembre : Beau lavoir et belle fontaine auprès du parking d’Erran, nous montons sur la butte de Vertaizon, vers ce qui était “le château” mais dont il ne reste que “l’ancienne église”. En effet, dès le XIII ème siècle, elle est construite sur l’esplanade du château (XII ème) : nef, abside, clocher. Mais au XVII ème, on la trouve trop haut perchée et elle est promise à la démolition. Cependant, l’abside, le chœur et la crypte sont sauvés et petit-à-petit restaurés, ce qui nous permet ce beau moment en ce lieu où le panorama à 180° est vaste sur la Limagne, ses buttes et ses lointains (Courcourt, Beauregard-l’Evêque, le Forez…). Nous redescendons vers le Nord-Ouest, traversons la Gerdouille, et tout près, ce sont le château de Chignat, toute la ville de Pont-du-château, et plus loin, Ravel dans sa forêt, Moissat… Les larges chemins de terre bien grasse tournent autour du puy Saint-Jean au milieu de grandes surfaces agricoles et nous revenons vers le Sud en face du puy de Mur. Si les courbes de niveau sont espacées sur la carte, les montées sont raisonnables mais longues, comme la redescente vers Erran et le centre du gros bourg de Vertaizon. C’est une belle balade d’hiver, toujours paysagère, et plus accidentée qu’on ne le croirait dans la plaine, merci Claude !

au départ de Ceyrat

Dimanche 18 décembre : Pour éviter les chemins glacés ou boueux de Limagne en ce temps hivernal, nous nous retrouvons sur le parking du practice et montons vers Gravenoire. A la rencontre de la route de Charade, nous allons vers le camping de Royat et descendons par les rues pentues qui mènent au parc Bargoin, toujours impeccable, plein de mangeoires, nichoirs à oiseaux et immeubles à insectes. Sur la tour qui le domine, la vue est belle sur Chamalières (on distingue la chapelle de l’Hermitage) et bien sûr tout Clermont et au-delà. La cathédrale, noire et perchée sur son puy, est magnifique… En bas du parc (hommage à M. Bargoin), nous traversons la voie ferrée puis la suivons vers les Ormeaux pour la franchir à nouveau et prendre la rue de la Cassière qui nous ramène au chemin de Montaudoux (celui des Galoubies est condamné). Nous rejoignons le grand chemin à l’Est du puy (trois chevaux en liberté… comme leur propriétaire !) pour retrouver la Petite Morie et grimper par le nouveau “chemin de Jean-No” qui revient vers les villas de Gravenoire : Que de noms qui nous sont familiers mais où l’on a du mal à se repérer tant il y a de rues (à Vallières) et de sentiers à explorer. Merci Claude pour cette découverte du terroir de CBN !

au départ de Joze

Mercredi 21 décembre : Rive droite de l’Allier à Joze : nous remontons le cours de la rivière, très haute, avec quelques chaussées pierreuses où l’eau bouillonne. Le chemin est agréable au bord de l’eau, sur l’autre rive s’étend le plan d’eau des Couleyras où l’on voit des oiseaux d’eau. Nous nous éloignons de l’Allier en partant vers l’Est, puis le Nord, et près de la route de Lempty, de gros rochers signalent la source de l’Ours. Elle coule d’un creux dans une construction et serpente dans une rigole toute rouge : ferrugineuse, mais aussi salée, puisqu’en suivant son cours on arrive à une mare dont les bords sont blancs de cristaux salins. De l’autre côté de la route, un chemin conduit à la source des Graviers, salée elle aussi. Il y avait encore une autre source maintenant inaccessible, ce sont les “sources de Médagues” qui ont été exploitées au XIX ème et commercialisées, réputées efficaces contre les maux d’estomac. Un grand chemin à nouveau nous ramène aux terrains de sport de Joze, au milieu des cultures de plaine, avec le clocher de Culhat à notre droite et au loin la belle ligne des puys dans le soleil déjà bas, où seul le Puy de Dôme est couvert de nuages. Le circuit est intéressant, aisé : marche rapide avant les fêtes ! Merci Claude, bon Noël à toutes et tous !

au départ de Riom

Jeudi 22 décembre : CBN à Riom
Il faut croire que le Père Noël n’avait pas fini de remplir sa hotte jeudi car nous n’étions pas nombreux pour randonner au nord de Riom.
La balade aura deux aspects, de la « nature urbaine » pour la première moitié, 100% urbaine pour la seconde moitié.
Garés vers la piscine, nous commençons par traverser le parc de Cerey, un étang, une zone humide, entourés d’herbes de la pampa ; au loin, le clocher de ND du Marthuret et de la Sainte Chapelle. Ensuite nous suivons le Sardon puis l’Ambène ; chaque maison a besoin d’un petit pont pour y accéder.
Devant nous, le vieux Riom se dresse au sommet d’un plateau. En voiture, on ne se rend pas compte que la ville domine une vaste zone qui fut marécageuse au nord, ce qui explique un peuplement plus faible et donc des espaces libres pour des équipements urbains.
Encore de la nature, et un dénivelé à travers le jardin de l’abbaye nous mène sur le plateau où l’espace de l’abbaye a été aménagé en médiathèque, maison de la culture, et cinémas.
Nous sommes maintenant en ville. Devant nous la Sainte Chapelle de Riom qui, comme celle de Paris, a recueilli un fragment des reliques ramenées de la Croisade de Saint Louis. La prison, toujours aussi sinistre, même vide : joli défi pour un architecte qui voudra donner l’envie d’y habiter.
Nous nous arrêtons aussi devant quelques maisons bourgeoises du XIXème.
La pluie commence à tomber, de plus en plus drue ; on ne traine pas, heureusement le gravillon du parc de Cerey ne colle pas aux chaussures.
On était 8, temps (très) couvert ; on s’est bien mouillé le dernier quart d’heure mais on n’en veut pas à Bernard qui nous a piloté(e)s.

au départ de Volvic

Mercredi 28 décembre : Pour digérer le réveillon de Noël et se préparer à celui du nouvel an, nous sommes une trentaine sur le parking du stade de Volvic et partons vers le Sud-Ouest, traversons la Rivaux, et bifurquons vers l’Est en direction de Marsat. L’église cistercienne se souvient d’un riche passé : un trésor, la spirale d’une longue mèche de cierge, un portique édifié lors d’une fête consacrée à la Vierge et en effet, au-delà de tout cela, une Vierge Noire en majesté, magnifique. A l’extérieur, le reste d’un cloître reste un lieu urbain beau et calme, même s’il a dû être sans doute bien transformé. Entre Marsat et Saint-Genest-l’Enfant, nous longeons ou traversons de nombreux bras de l’Ambène, autrefois aménagés et entretenus par les “aigutiers” qui répartissaient l’eau partout présente entre vergers, moulins et cultures. L’Enclos Saint-Genest a une pisciculture au pied du château, le Moulin de la Fouillé puis les Moulins Blancs nous ramènent à Volvic après que nous ayons emprunté un tronçon du “chemin des Batignoles” aménagé sur l’ancienne voie ferrée qui transportait la pierre et plus tard l’eau de Volvic. C’est un beau circuit, riche en découvertes, dominé à l’Ouest par les puys au-dessus de Volvic. Grand merci, Claude, bonne fin d’année à toutes et tous !