Randonnées de 2023




Janvier 2023

au départ de Chignat

Mercredi 4 janvier : Nous sommes nombreux en ce début d’année bien doux près de la gare de Chignat et partons vers l’Est par les grands chemins de plaine à la rencontre du Jauron que l’on suit d’abord et que l’on traverse. En face de nous, le puy de Courcourt et sa tour, nous le longeons en direction du Nord. Symétriquement au puy de Courcourt, une autre butte, une autre tour : c’est le Petit Turluron. Dans le ciel, de gros avions militaires volent à basse altitude (vers Aulnat ou Sayat ?). Vers l’Est, on distingue le château de Ravel dans sa forêt et avant d’arriver au village de Courcourt, nous bifurquons vers Beauregard-l’Evêque, restons au Sud de la butte et traversons à nouveau le Jauron avant de revenir vers le Sud. Le Domaine Neuf est un bel ensemble de bâtiments bien rénovés, de nombreux chevaux sont dans les prés, et nous arrivons à Mirabeau. L’abbaye laissée à l’abandon après la Révolution a été sauvée par une association, les ruines de l’église et des bâtiments conventuels ont encore fière allure, et la descente sur Chignat est facile dans le paysage toujours vaste autour de nous. La butte de Vertaizon est juste en face, mais vers l’Ouest, les puys sont dans la brume. C’est une belle randonnée de janvier, merci Claude, bonne année à tous !

au départ de de l’Arténium

Jeudi 5 janvier : Nous sommes nombreux encore en terrain connu au départ du Tour de Montrognon sur le parking de l’Arténium : la jolie descente sur le Moulin de la Tranchère, la montée vers la Fontaine des Chasseurs, et arrivés à Champ-Blanc, c’est la vue immense sur Beaumont, Clermont, et au loin, le Forez. Mais juste derrière nous, il y a cette tour familière du donjon de Montrognon, et le Chevalier Georges et la Gente Dame Suzanne vont nous conter, au fil des étapes, l’histoire de la Dame de Montrognon. Elle nous vient d’une chronique qui relate des faits réels, même si les chroniqueurs de ce beau Moyen-Âge des XIII ème et XIV ème siècles étaient un peu moins rigoureux que nos historiens modernes. Mais c’est une belle histoire où il est question du mariage du Seigneur de Montrognon, affilié au Dauphin d’Auvergne, avec la belle héritière de la Maison d’Allanche, de troubadours et de “fine Amor”, de luttes de pouvoir, de l’aventure de l’ordre des Templiers et de ses déboires avec Philippe le Bel…. Tout cela dans les lieux que nous arpentons en profitant du paysage autour du puy de Chomontel, et après les Montants, sur Romagnat, Clémensat, Ceyrat… Une bien jolie boucle et sa lointaine histoire qu’il faut connaître quand on habite ici ! Grand merci Suzanne et Georges, bonne année à tous !

au départ de Coudes

Mercredi 11 janvier : Malgré le temps incertain, nous sommes presque une trentaine et nous nous retrouvons sous l’ancien pont métallique de Coudes, garés au bord de l’Allier, bien haute, qui reçoit ici la Couze Chambon, elle aussi bien remplie des dernières pluies en montagne. Nous traversons la vieille ville de Coudes : des maisons souvent restaurées, de petits passages étroits et couverts… Nous passons sous l’A 75 et remontons le cours de la Couze, canalisée parfois en biefs d’irrigation au-dessus de sons cours. Et nous montons sur le coteau pour prendre Sud-Ouest un grand chemin de crête : immense paysage (Plauzat, Neschers, Chadeleuf…) où nous rattrapent quelques gouttes de pluie. Nous redescendons vers la rivière, passons devant un chenil hurlant et une haute maison de vigne en arkhoze bien restaurée (avec sculpture d’un couple de nus) et dans la vallée, nous traversons la Couze. Nous grimpons dans le bois de la rive droite et au sommet, le soleil tamisé par quelques nuages éclaire lumineusement Montpeyroux, Monton, Parent, et plus loin Buron et sa citadelle. Le chemin rejoint la petite route de Sauvagnat que nous suivons jusqu’à Coudes, d’abord près de sa source ferrugineuse puis sur l’ancien pont de pierre, et enfin au confluent de la Couze et de l’Allier. Quel beau circuit, très divers, par un temps idéal pour marcher, merci Claude !

au départ de Pont-du-Château

Jeudi 12 janvier : À la sortie de Pont-du-Château, nous sommes nombreux encore pour profiter de ce mois de janvier bien doux… Nous longeons le cimetière, passons devant le petit oratoire dédié à Sainte Martine et près des petites maisons de bois colorées d’un camping pour nous éloigner un moment puis retrouver les immenses bassins de la sablière. L’extraction du sable est en cours d’exploitation et sur les larges chemins, nous devons laisser passer deux immenses engins tout-terrain de transport de sable. Après avoir traversé la route des Martres d’Artière, il faut franchir deux petits talus (points culminants du trajet !!) pour retrouver les bassins puis longer un important poste électrique. En face de nous on reconnaît la tour massive de Beauregard l’Évêque et plus près, la chapelle de Saint-Aventin. Nous revenons par la Varenne et Champ Réal, dont les maisons semblent récentes. Le parcours est facile, à la fois péri-urbain et champêtre, mais aussi industriel à cause de l’eau partout présente : l’Allier toute proche et les grandes sablières, merci Claude !

au départ de Saint-Yvoine

Mercredi 25 janvier : Il fait bien gris mais nous sommes un bon groupe à vouloir marcher malgré la neige ! Au départ du vieux village de Saint-Yvoine, nous montons jusqu’à l’église mais elle est au fond d’une impasse, sans “place de l’église”…. Il faut donc revenir sur le rocher de la butte contre lequel se sont construites des maisons et grimper vers une croix où le panorama est magnifique : à l’Est la vallée de l’Allier dominée rive droite par les montagnes que l’on voit de l’autoroute et de la voie ferrée, derrière nous, l’église, à l’Ouest le village plus récent au lieu-dit “le Pougelet”, et au-delà le Puy Neyrand, (par temps clair, on aurait le Sancy mais ce jour il est dans la brume), au Nord, le château d’Aubeyrat et le domaine de Sarlant. Nous descendons dans la vallée du ruisseau de Boissac (dans le bois, une petite descente nous amène à l’entrée d’une grotte profonde qui était une carrière de pierre ponce), nous le traversons puis revenons sur l’autre rive. Nous évitons de monter sur le plateau pour ne pas risquer le verglas, mais nous n’avons pas eu froid au fond de la vallée abritée et ce lieu est une belle découverte, merci Claude !

au départ de Mozac

Jeudi 26 janvier : Ce jour encore, un bon groupe, et pourtant, il fait froid ! Mais à Mozac le terrain est plat et nous pourrons maintenir l’allure pour nous réchauffer le long de l’Ambène qui irrigue tout ce territoire par ses multiples dérivations. Il y a parfois jusqu’à trois vannes qui dévient l’eau dans des canaux secondaires. La rivière est limpide, le chemin agréable, et presque en pleine ville, il y a des jardins pittoresques. Nous nous retrouvons vers l’église abbatiale du XII ème, bijou roman où l’on peut admirer quelques trésors et, outre les chapiteaux en haut des colonnes, les chapiteaux conservés après un tremblement de terre dont on peut voir les sculptures de près ! Nous retrouvons l’Ambène pour remonter son cours vers l’Ouest (elle prend sa source près du Manoir de Veygoux) jusqu’à la voie ferrée qui va à Volvic, puis nous revenons, toujours par la “coulée verte”. C’est un bien joli parcours, où l’eau apporte la campagne en ville, merci Bernard !

au départ de Mozac

Dimanche 29 janvier : Jour d’hiver : nous ferons un parcours semi-urbain. Du parking de l’Arlequin à Mozac, premier arrêt à l’église abbatiale et ses trésors romans, puis le long de l’Ambène nous suivons les anciens remparts de l’abbaye. Nous longeons la voie ferrée qui transporte eau et pierre de Volvic, proche de nouveaux quartiers résidentiels bien calmes que nous traversons en direction du Sud pour arriver aux Moulins Blancs. Le réseau hydrographique de cette riche région est dense : l’Ambène reçoit le ruisseau des Moulins Blancs, celui de Saint-Martin, celui du Chancet, et l’on rencontre l’un ou l’autre à tout moment. Dès le Moyen-Âge, différents métiers et la nécessité d’irriguer ont organisé la distribution de l’eau, et plus tard, les riverains ont employé des “aigueurs”, gardes champêtres et gardes irrigateurs pour éviter les conflits. Leur cabane (fin XVIII ème) est toujours là, couverte de lave. C’est qu’un peu plus loin, il y a encore une entreprise de lave émaillée, près de l’ancienne filature de chanvre réhabilitée en maison de retraite, qui conserve les bassins circulaires de rouissage. Nous empruntons un tronçon du chemin des Batignoles et revenons par le château de Portabéraud, “folie” vouée aux divertissements construite sur l’ancien château féodal : belle demeure et jardins à la française. Un parc de loisirs plus contemporain (jeux d’enfants) nous ramène à l’église qui sonne les heurs, et au parking : une boucle riche en découvertes où nous avons même eu un peu de soleil, merci Claude !

Février 2023

au départ de Blanzat

Mercredi 1er février : Du grand parking de la Croix de Saint Géraud, nous rejoignons Blanzat pour monter, d’abord en ville puis rapidement en campagne, à l’Ouest du plateau de la Bade. Le long du chemin, un aqueduc en pierre qui fait descendre l’eau d’une source captée vers le Bédat, des rochers avec des grottes (l’une dans laquelle on peut se détourner du chemin, d’autres accidentées et profondes), et même un grand champ de lavande cultivée. Au sommet du plateau, à travers les terres labourées pour l’hiver, nous bifurquons vers les Mauvaises, joli village où un atelier de lave émaillée offre une belle vitrine… et a fourni bien des plaques d’adresses des maisons environnantes ! Dans l’enclos de l’une d’elles, une belle croix à bulbes dont nous parle la propriétaire des lieux. Nous prenons dans le bois un chemin très pentu qui descend rapidement à Blanzat (avions-nous monté autant, sans effort ! à l’aller ?) et retrouvons le Bédat dans la vallée. Un parcours agréable même si le paysage en haut du plateau n’est pas aussi lointain que par temps clair, merci Claude !

au départ de Culhat

Jeudi 2 février : Au départ de la place de la Mairie de Culhat, nous sommes tout près de la lanterne des morts, située autrefois au milieu du cimetière qui, lui, a disparu. Ce petit édifice du XII ème siècle, remarquablement conservé, est rare dans le pays (le plus haut en France est sur l’île d’Oléron). On allumait jadis une lampe à son sommet pour honorer un mort récent mais aussi pour guider les pèlerins vers le village. Nous prenons le chemin qui longe le Litroux, direction plein Nord, (le ruisseau arrose toute la plaine vers le Sud et le Sud-Ouest) et nous arrivons à son confluent avec l’Allier qui fait un grand méandre à cet endroit. Nous suivons un moment la rivière pour revenir en direction du Sud et longer, au lieu-dit les Contamines, des bassins où l’on entend caqueter des canards. Les chemins sont larges et faciles dans ces terres de Limagne, et au loin le Puy de Dôme a gardé son petit chapeau tout l’après-midi même si l’on voit toute la chaîne des puys et ses jolies courbes où quelques sommets ont encore des plaques de neige. Au retour à Culhat, le beau pigeonnier sur pilotis ferme la boucle sur un autre édifice du petit patrimoine : joli circuit d’hiver, merci Jean-François !

au départ de Sauvagnat-Sainte-Marthe

Dimanche 5 février : À Ceyrat, le temps est froid et incertain : nous sommes peu nombreux mais nous retrouvons une autre courageuse sur la place de la Mairie École de Sauvagnat-Sainte-Marthe, nous passons devant l’église et montons doucement sur le pic tout proche, le puy de Margédat. Au sommet, une croix en bois, du vent, et un paysage à 360 ° où l’on repère des lieux que nous avons arpentés : le puy Neyrand et Saint-Yvoine où nous étions il y a peu, les reliefs au-dessus du ruisseau de Boissac, ceux qui dominent la couze Chambon, Montpeyroux… Au-delà, on devine le Sancy enneigé, le Puy de Dôme a son chapeau et quelques puys de la chaîne ont des plaques de neige. Nous redescendons à l’abri du vent, prenons un moment le GR du pays des Couzes et bifurquons vers l’Ouest sur le plateau. On voit le domaine d’Aubeyrat et son château à quatre tours, celui de Sarlant, de l’autre côté Neschers, et nous arrivons près de Chadeleuf pour revenir sans effort dans le village de Sauvagnat aux belles maisons d’arkose. Mais certains habitants ont dû protéger leurs devants de porte après les coulées de boue d’un gros orage. Contre toute attente, nous avons été accompagnés par le soleil qui éclaire très fort certains points du paysage entre les nuages : quel beau parcours, merci Claude !

au départ de Flat

Mercredi 8 février : Départ de Flat, à l’Est d’Issoire : Vers l’Allier, les montagnes qui suivent la rive droite sont hautes et boisées, mais nous sommes dans un paysage vallonné et très diversifié qui va nous accompagner tout au long. D’abord vers le Nord, par Escoussoux et la Messandie, on monte sur “les balcons de Margot” : immense paysage vers l’Est, Pierre-sur-haute enneigé au loin et plus près la butte d’Usson, celle de Nonette, les châteaux de Peuchaud, d’Aulhat et celui de la Suchère dont il reste les remparts et le donjon où aurait séjourné la Reine Margot. Tout près de nous, dans un pré deux buses, et au-dessus de nous un magnifique milan royal. Nous allons vers l’Ouest : la Tranchère est un grand domaine agricole, nous sommes en face de Saint-Babel, de sa forêt et de celle de la Comté. Nous descendons à Naves puis les chemins remontent vers les Escures et la route revient à Flat, où l’église au clocher carré et aux courbes presque gothiques présente un beau parvis circulaire. Mais c’est surtout l’immensité du paysage dans un soleil radieux qui nous a ravis après ces semaines de grisaille, merci Claude !

au départ de Pérignat sur Allier

Jeudi 9 février : Le grand parking à l’entrée de Pérignat sur Allier nous voit nombreux ! Nous partons vers le Nord pour rejoindre l’étang des Plançons, dans le bois le sol est couvert de perce-neiges et nous faisons le tour de l’étang. Quelques pécheurs y sont, un panneau donne toutes les instructions nécessaires à la pêche dans ce lieu. Nous rejoignons l’Allier, très haut, et longeons la rive gauche, entre rivière et bois épais, avec des espaces où il y a des captages d’eau et le long d’un grillage, des arbres qui ont laissé tomber de gros fruits vert-clair, granuleux. Ce sont des “orangers des ausages”, une espèce venue d’Amérique du Sud. Nous passons sous le pont de Cournon et rejoignons le Nord du grand plan d’eau des Varennes, étape pour les oiseaux migrateurs… mais ce n’est pas la saison ! Nous rejoignons Pérignat après cette belle boucle facile entre l’eau et la végétation encore hivernale mais déjà fleurie, merci Claude !

au départ de Bouzel

Dimanche 12 février : Départ de Bouzel, dans la riche Limagne : dans le bourg, les maisons traditionnelles sont cossues et bien rénovées. Nous partons vers l’Est, passons devant le moulin du Verdonnet, ancienne grande minoterie, et traversons l’Issartel avant de nous retrouver au pied de la petite butte de Moissat-Haut. À notre gauche, c’est celle du puy de Courcourt avec sa tour, et au-delà de Moissat, celle, boisée, où se love le château de Ravel. Nous allons vers le Sud au milieu des immenses terres noires préparées pour l’hiver, labourées ou déjà ensemençées, d’oignons notamment et peut-être d’ail : on voit les clochers de Reignat, Espirat, Chas. On devine ici les traces du remembrement, qui n’a pas toujours été bénéfique : on tente de reconstituer des haies à certains endroits… Une autre butte : le petit Turluron, et quand nous revenons vers le Nord, celle de Beauregard-l’Evêque. Au loin, la chaîne des puys se détache légèrement sur le ciel très clair, tant il fait beau… et presque chaud ! Nous avons suivi et traversé deux fois le Jauron, à Bouzel nous retrouvons l’église et des restes de remparts : le “fort”. C’est un circuit aisé et pourtant la vue porte très loin dans toutes les directions, merci Claude !

au départ de la Roche Noire

Mercredi 15 février : Rendez-vous au pied de la Roche Noire, nous grimpons dans la ville, d’abord près de l’église puis vers des remparts où une tour a été restaurée et étayée. Bientôt hors des maisons, le paysage se découvre : le site de l’écopole de l’Allier, Cournon au-delà, le puy de Mur, les deux turlurons… Nous allons vers l’Est jusqu’à Saint-Georges sur Allier au milieu des terres agricoles, mais après le bourg nous entrons dans le bois du Montfouilhoux. Il faut monter un bon moment en pleine forêt, mais avant le sommet déjà la vue se dégage : le Sancy enneigé, toute la chaîne des puys, mais c’est tout en haut que l’on voit très loin, jusqu’à la Margeride, et le tour du mont permet d’embrasser tout ce que la montée nous a découvert. Nous redescendons à travers bois, quelques montées encore et de grandes descentes empierrées sur le bord du puy de Saint-André nous conduisent à une grande allée herbeuse en face de Mirefleurs, et une petite route nous ramène à la Roche Noire. Les points de vue se méritent, mais quels paysages, et par beau temps ! Merci Claude !

au départ du bassin du Bédat

Jeudi 16 février : Nous nous retrouvons très nombreux au parking du bassin du Bédat : jour ensoleillé de vacances, il y a aussi cyclistes, coureurs, enfants et d’autres marcheurs, mais notre groupe est le plus conséquent ! Nous partons vers Cébazat, passons devant stade et gymnases au pied du Chevalard. Le Bédat est divisé en deux cours dont l’un alimentait un moulin, nous suivons l’autre en allant vers la ville dans une banlieue résidentielle et arrivons au parc Montgroux, qui a été bien agrandi et aménagé. Nous reconnaissons la sculpture qui symbolise la ville, mais aussi un monument aux morts récent aux lignes épurées, des bassins avec jets d’eau, des jeux d’enfants bien fréquentés par familles et garderies. Nous suivons le Bédat canalisé et arrivons sur les passerelles qui permettent d’être sur le plan d’eau où il y a canards, cygnes, ragondin… Nous revenons à la source de tout cela, (à notre droite, le château de Chateaugay), le bassin dont nous faisons le tour en franchissant le ruisseau qui, avec celui de la Saussade, forme le Bédat. Bien joli parcours aisé, merci Claude !

au départ de Mont-la-Côte

Dimanche 19 février : Il fait gris en partant de l’ECC mais à Mont-la-Côte, le soleil illumine toute la montagne malgré l’air vif. Nous partons d’abord vers l’Ouest, petite boucle en direction de Gelles, puis revenons par de grands chemins de crête vers l’Est jusqu’au ruisseau de Say. Le paysage est vaste et magnifique : Le château Dauphin de Pontgibaud, Saint-Ours-les Roches, Saint-Pierre-Roche dont on voit l’église mais sa butte est moins haute que l’altitude où nous sommes !, et surtout toute la chaîne des puys, du Louchadière aux petits puys du Sud de la chaîne, en passant par Jumes et Coquille, Côme, Pariou et bien sûr le Puy de Dôme, et plus loin, le Sancy et la Banne d’Ordanche…Ce paysage ne nous quittera jamais en remontant jusqu’à Roure, aux fermes anciennes bien restaurées, et même en revenant de Roure à Mont-la-Côte. Les troupeaux de Salers sont déjà dans les prés, les rochers granitiques affleurent et nous faisons un petit écart pour aller voir la Roche Branlante, énorme, en équilibre sur une autre roche et près d’une autre encore sur laquelle un arbre a poussé ! Le trajet est toujours beau, la vue immense, quel plaisir d’être en montagne, merci Claude !

au départ du parking de covoiturage de Tallende

Mercredi 22 février : Le temps trop incertain nous interdit d’aller en montagne, nous resterons entre les collines du Sud de Clermont au départ du grand parking de covoiturage de Tallende. L’A 75 est tout près, et quand nous partons vers le Nord, nous mesurons l’importance de la circulation, et quelques chauffeurs de camions nous saluent, eux lancés à toute vitesse et nous au rythme de nos pas ! Nous nous éloignons de l’autoroute vers l’Ouest pour suivre la rive droite de l’Auzon, puis vers l’Est sa rive gauche au milieu de jardins et de vergers. Nous sommes au pied de la Roche Blanche dont on voit bien les grottes et la falaise, du Crest avec son clocheton, et lorsque nous avons franchi la grande voie routière sous un tunnel, ce sont Orcet et son clocher bourguignon, et les Martres de Veyre. Après avoir traversé la route du Cendre, nous sommes sur la pente de Monton et l’on voit de temps en temps la grande statue blanche de la Vierge entre prés cultivés et grandes maisons. Le retour au parking est facile et rapide, la pluie nous a épargnés et le paysage des collines à l’Ouest de l’Allier est riche de nombreux vieux villages, merci Claude !

au départ de Champeyroux

Jeudi 23 février : Le village de Champeyroux est important et quand nous nous y sommes tous retrouvés, nous partons le long de la Morge qui a pris sa source à Laschamps et va gonfler le Bédat avant de rejoindre Maringues et se jeter dans l’Allier. Mais entre Champeyroux et Buxerolles, c’est un joli cours qui serpente sous les arbres, ponctué de moulins et de lavoirs. À Buxerolles, on le traverse sur un pont métallique de modèle Eiffel et on revient sur sa rive droite en contournant Villeneuve-l’Abbé puis en suivant à nouveau l’orée du bois qui le suit. Entre les chemins des deux rives, la rivière zigue-zague plaisamment, tantôt large, tantôt étroite, tantôt marécageuse, toujours embroussaillée. Au retour à Champeyroux, on la traverse à nouveau sur un pont métallique, mais minuscule cette fois. C’est un bien joli parcours où là encore, la pluie annoncée nous a épargnés, merci Bernard !

au départ de Loubeyrat

Dimanche 26 février : Il fait froid et déjà sur la route de Loubeyrat nous avons quelques flocons de neige… Et pourtant, nous nous retrouvons une bonne vingtaine dans ce village des Combrailles dont une légende raconte que son nom signifierait “l’endroit où vient boire le loup” ! Nous partons par le Pré du Mail et allons vers le Nord : le Court, Pagnat, la Courière sont des hameaux où se côtoient fermes anciennes (avec chiens bruyants), maisons décrépies et d’autres remarquablement restaurées, et parfois des maisons neuves. Il faut aimer la campagne profonde ! mais nous sommes près de l’A89 dont on entend la circulation sans la voir. Nous revenons vers le Sud, traversons le ruisseau des Grosliers avant de passer aux Portiers et à Montmarval. Tout au long nous sommes en hauteur, on devine le Puy de Dôme dans la brume, et le vent froid nous accompagne avec parfois quelques flocons : nous nous réchauffons en marchant d’un bon pas jusqu’à l’église de Loubeyrat au clocher de pierre ajouré, près de “la Fabrique”. On appelait ainsi les paroissiens élus pour entretenir l’église. Belle boucle vivifiante par un vrai jour d’hiver, merci Claude !

au départ de Saint-Bonnet d’Orcival

Mercredi 1er mars : Vent et froid se sont calmés, et à Saint-Bonnet d’Orcival, il fait soleil au pied de l’église même si la brume persiste à l’Est. Nous allons en direction du Sud-Est par la croix de Paragude jusqu’à Neuville d’où nous partons vers l’Ouest et le Sud : la Marronie, la Pointésie sont des petits hameaux où se retapent d’anciennes fermes à côté d’autres plus récentes au milieu de ce paysage d’élevage : peu de vaches encore dans les prés, mais quelques beaux chevaux de race rustique. Après avoir traversé le Sioulet, nous montons sur l’autre versant et là, c’est Juegheat au pied d’un Gravenoire qui n’est pas le nôtre ! Le grand chemin domine la vallée de la Sioule (on reconnaît le château de Boissières), tous les reliefs du Nord du massif du Sancy sont bien visibles mais à l’Est, le Puy de Dôme est toujours dans la brume. En revenant à Saint-Bonnet, nous longeons la Sioule qui passe sous de jolis ponts, des lotissements neufs laissent la place au vieux village autour de l’église. Montées et descentes se sont succédées tout au long et finalement, le temps était idéal pour marcher : fraîcheur et soleil, merci Claude !

au départ de Joze

Jeudi 2 mars : Du parking des boulistes de Joze, nous restons sur la rive droite de l’Allier puis vers l’Est et le Nord nous suivons “le Vieil Allier”, ancien cours de la rivière en des temps bien reculés ! Nous redescendons vers le Sud par les grands chemins de Limagne, et en retrouvant la route de Lempty, nous sommes à “la source de l’Ours” : un captage d’eau ferrugineuse et salée qui coule à gros débit et qui fut exploité et commercialisé. Une rase toute rouge (chargée de fer) va vers un étang précédé d’une étendue où l’on voit le sel cristallisé de la source. Quelques dizaines de mètres plus loin, c’est la source des Graviers qui a été aussi exploitée mais dont il ne reste qu’une mare d’où sortent des bulles de gaz carbonique… Pourtant, l’Allier est tout proche, nous rejoignons le bord de la rivière que nous suivons jusqu’à Joze : les chemins sont bien plats, tranquilles, et le soleil réchauffe la fraîcheur des jours précédents, merci Claude !

au départ de Pontaumur

Dimanche 5 mars : Soleil à Pontaumur : de l’entrée de la ville, nous partons Nord-Est vers la rive droite du Sioulet dont le débit est important. Le chemin domine les gorges de la rivière, parfois presque vertigineux, dans une forêt dense de chênes et de hêtres (tapis de leurs feuilles sous nos pas et tapis de perce-neiges dans le sous-bois). Nous suivons les méandres du Sioulet, et puis un raidillon court mais escarpé nous conduit sur la route de Prugne et après le hameau, un pont métallique (à rivets et boulons !) traverse la rivière et nous arrivons à Rochemaux d’où nous repartons vers le Sud. La petite route passe entre deux étangs, puis dans un hameau occupé par les restes d’une ancienne tuilerie : haute cheminée carrée, four transformé en poulailler, et aux Bouchons, il y a un autre grand étang et un chemin qui redescend à Pontaumur en regagnant la route de Landogne. Nous traversons la Saumade qui se jette dans le Sioulet dans la ville, dont l’église est sur la butte qui domine la vallée. Nous y montons par un grand escalier pavé de quelques pierres tombales : belle vue sur la ville et sur les montagnes qui l’environnent près d’un beau parc. Nous redescendons dans la ville basse par un joli chemin qui traverse le Sioulet sur une passerelle. Quel beau circuit, varié, étonnant, au cœur des Combrailles, merci Claude !

au départ de Culhat

Mercredi 8 mars : Il pleut à Ceyrat comme en montagne, il faut aller vers la plaine même si les nuages sont bas… mais à Culhat, le ciel est clair et le petit groupe de courageux traverse le Litroux et se dirige vers le Sud. Un tracteur élague le bord du chemin et nous verrons des branches coupées dans de nombreuses autres bordures de bois. Nous passons devant le château de Grand Champ, chez le Biaux, puis chez Marais vers l’Est et nous suivons un moment la Transeuropéenne dont on entend la circulation sans la voir. Nous remontons vers le Nord par la Brousse et la Vernelle dans ces grands chemins qui traversent les immenses cultures de l’Est de la vallée de l’Allier. Près des fermes, il y a de très beaux chevaux et les petits bourgs paraissent opulents. Pour revenir à Culhat, il faut traverser la Pichotte qui se jette dans le Litroux. Pas une goutte de pluie, du soleil parfois alors que la chaîne des Dômes est cachée par les nuages : les absents ont eu tort ! Merci Claude !

au départ de Fontaube

Jeudi 9 mars : Ce jeudi, il pleut encore à Ceyrat mais nous partons quand même jusqu’au village de Fontaube au delà de Saint-Ours-les Roches et nous nous retrouvons là une trentaine, et il ne pleut pas ! Nous sommes au pied des derniers volcans de la chaîne des puys côté Nord : Louchadière et la Nugère sont très visibles et pourtant les chemins ou les petites routes sont faciles jusqu’à l’Espinasse. Là, un tilleul “remarquable” (peut-être un Sully) dont le tronc mesure plus de six mètres de circonférence doit être conservé. Mais dans le village, c’est surtout le site mémoriel des bâtiments qui ont abrité la naissance du Premier Corps Franc d’Auvergne qui est impressionnant, remarquablement entretenu et documenté. Après l’avoir visité, nous traversons puis suivons la voie ferrée et le chemin longe une vaste narse. Des forestiers coupent des arbres qui, trop nombreux, l’assècheraient. Temps idéal pour marcher, sans pluie alors qu’en revenant à Fontaube on entend un bruit d’orage au loin mais nous sommes dans les voitures ! C’est une boucle très belle et l’étape sur le lieu de la Résistance est émouvante et intéressante, merci Claude !

au départ de Zanières

Dimanche 12 mars : Beau temps, ensoleillé après les pluies de la veille : nous sommes nombreux à Zanières au départ du chemin qui contourne le puy de Monténard par le Nord et l’Ouest. Le puy est très boisé mais nous sommes à l’orée et sur notre droite, le paysage est vaste, vallonné, et l’on repère Saulzet-le-Froid au-delà d’un plan d’eau, Pessade… Nous montons dans le bois du puy de Monténard, au sommet il y a une croix en fer dite “des indulgences” (?) mais surtout une très belle vue sur le Sancy où persistent des plaques de neige. Au sortir du bois, un grand chemin descend à Mareuge le long d’une carrière de pierres, et au bord du village la tour crénelée qui devait faire partie d’un gîte est terminée mais les travaux semblent interrompus… En revenant vers l’Est, nous traversons la route de Murol puis celle du Vernet-Sainte-Marguerite pour rejoindre Monne et là, c’est le paysage accidenté autour des gorges de la Monne. Et dans la direction de Zanières, on a le Puy de Dôme à l’horizon : plaisir de se retrouver en montagne entre Dômes et Sancy par un climat déjà printanier, merci Claude !

au départ d’Olby

Mercredi 15 mars : Sur le parking du stade d’Olby, il y a notre groupe mais aussi les parents de tout jeunes footballeurs et footballeuses qui jouent… sérieusement ! Nous les laissons pour aller vers le Nord, par petite route et chemin, traversons un ruisseau et en longeant un autre qui serpente au milieu d’une narse importante et nous atteignons la Gardette : anciennes maisons bien restaurées et croix, abreuvoirs, fontaines… Au delà du village, c’est l’étang du Fung et nous quittons le chemin de Mazayes pour aller à Coheix. Là encore, beaucoup de maisons en belles pierres (anciennes fermes avec rampes d’accès à la grange) sont joliment modernisées. Le paysage s’agrandit : au loin en face de nous, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire, et quand nous avons rejoint la Sioule en revenant sur Olby, c’est Allagnat et son château, le Puy de Dôme en majesté, Côme, Pariou, la Vache et Lassolas, Jumes et Coquille…. À Olby, l’église est étonnante, à la fois massive et élégante avec un clocher roman octogonal. A ses pieds, un beau Sully, et le stade est tout près, les joueurs sont toujours sur le terrain ! Beau temps et belle boucle, merci Claude !

au départ de l’étang des Pèdes

Jeudi 16 mars : Il y a de nouveaux parkings à l’étang des Pèdes : ceux qui sont allés sur l’ancien, bien connu, rejoignent ceux qui ont innové et tout le groupe part vers Orcet pour un parcours d’abord urbain, puis champêtre, mais surtout historique où se croisent plusieurs époques. D’abord, une croix remarquable du XIII ème siècle, ajourée dans la pierre de Volvic, une Vierge de la même pierre à l’angle d’une maison, et puis au cimetière l’émouvante Piéta à l’extérieur et une croix à bubons (souvenir d’une peste ?) à l’intérieur. Laissons le Moyen-Âge et la Renaissance : une croix en fer a été dressée par une famille pour honorer la mémoire d’un soldat.de la guerre de…1870 ! Nous restons à l’époque de Napoléon III, qui a fait fouiller et borner le grand camp de César, quadrilatère au pied du plateau de Gergovie. De la première borne, nous partons vers le Cendre au milieu des champs cultivés et en revenant vers Orcet, nous nous arrêtons à la deuxième borne. La ville est toute proche, sur sa butte, la vue s’étend sur la vallée de l’Allier. Par une porte des anciens remparts et les ruelles du centre, nous allons vers l’église et le château des comtes d’Orcet, mais c’est un peu plus loin que l’on peut voir le clocher bourguignon, et puis la maison natale de Georges Couthon. Joli circuit-patrimoine, merci Jean-François !

au départ de Pontgibaud

Dimanche 19 mars : Nous sommes un bon petit groupe à braver la pluie sur la route, et avec raison, à Pontgibaud, il fait beau ! Nous partons vers Château-Dauphin, passons sous la porte imposante des remparts et allons jusqu’à la chapelle funéraire des comtes de Pontgibaud. En contrebas, dans le cimetière, se trouve la tombe d’Henri Vidal… et plus loin, une grande cheminée en pierre, conservée de l’ancienne fonderie de plomb argentifère. Les mines d’extraction étaient là et les déchets stériles ont été végétalisés. Nous prenons un chemin bordé de murets moussus et suivons la Sioule. On voit le viaduc, très haut, de l’A 89 et on longe l’usine électrique où se déverse la retenue d’Anschald. Nous montons à Peschadoires, puis Fougères : nous sommes à la hauteur du viaduc ! et l’on voit le barrage d’Anschald et le village de Bromont-Lamothe. Après avoir traversé route et voie ferrée, nous nous engageons dans la cheire de Pontgibaud, accidentée, magnifique avec ses chaos de rochers recouverts de mousse très verte, et fraîche parfois près de ses trous de glace. Mais on est tout près de la ville : un parc (sur le lieu des « paluds », prés inutiles, qui sont devenus “champs bons”) possède une statue d’un sculpteur local, “le passage”. Une passerelle sur la Sioule rejoint les bords aménagés de la rivière d’où l’on voit mieux l’ensemble du château. Quelle belle rando, riche, diverse… merci Claude !

au départ de Zanières

Mercredi 22 mars : Zanières, exactement entre Dômes et Sancy, par temps déjà printanier et encore un peu frais. Le paysage est vaste et très vert, même s’il y a encore peu de fleurs, mais elles vont sortir ! Nous longeons le côté Nord du puy de Monténard et partons vers l’Ouest puis le Nord et avant le village de Souverand dont on a vu le plan d’eau, nous bifurquons sur Pessade. Le Sancy est face à nous, il reste quelques plaques de neige mais elles se raréfient. Le toit de lauzes de l’ancien four est bien beau, le village situé sur le GR 4 (Atlantique-Méditerranée par l’Auvergne !) a de jolies maisons anciennes. Par les grands chemins d’altitude, nous revenons vers l’Est et cette fois, en face, c’est la chaîne des Dômes jusqu’à Saulzet-le-Froid ; l’église est belle sur la butte, elle est prolongée par la mairie, bien rénovée, comme beaucoup de maisons ici encore : jolis villages mais bien déserts, même si nous avons croisé plusieurs tracteurs et vu de grosses fermes comme celle du Moulin de Saulzet. Tout au long, il y a beaucoup de croix, en pierre ou en fer sur socle rocheux, et le retour à Saulzet est rapide. Beau parcours dans “nos” montagnes, merci Claude !

au départ de Charbonnières-les-Varennes

Jeudi 23 mars : À Charbonnières-les-Varennes, nous sommes un vaillant petit groupe dans ce bord Est de la vaste région rurale des Combrailles, “nichée entre Clermont-Ferrand et le Limousin” et traversée par la Sioule à l’Ouest et ici par l’Ambène. Mais on passe d’abord un ruisseau pour suivre de bons chemins jusqu’à Facemeunier et l’atelier de Félix, qui sort pour nous commenter les multiples sculptures et pièces forgées installées dans la cour qui borde le chemin. Une petite boucle à l’Ouest du village, et l’on monte doucement jusqu’à Védrine, hameau en hauteur où tout le paysage s’agrandit. Vers l’Est, la ligne des monts du Livradois au-delà des puys entre Volvic et Châtel, au Sud le Puy de Dôme qui émerge au-dessus des puys du Nord de la chaîne : on le voit rarement sous cet angle ! Nous continuons jusqu’aux Brossons, puis vers le Manoir de Veygoux et juste avant, nous tournons sur Charbonnières. Nous retrouvons l’Ambène, le moulin d’Edmond, et le village qui compte quand même presque 2000 habitants (les Coupeaux…) et qui est une commune bicéphale avec Paugnat. (beaucoup de belles maisons, souvent neuves). Le long des chemins, déjà des pervenches, de petites pensées jaunes et des violettes : le printemps arrive, le temps est idéal pour marcher et la boucle est à la fois belle et sauvage, merci Bernard !

au départ d’Égaules

Mercredi 29 mars : Entre Chanat-la-Mouteyre et le Cratère, il y a le petit village d’Égaules où nous nous retrouvons nombreux : si le temps est moins clair que la veille, il fait très bon et nous partons vers le Nord, d’abord à découvert mais les grands chemins passent dans le bois, reviennent en terrain plus ouvert, puis bifurquent vers l’Ouest, et là, nous sommes en pleine forêt. On entend des bruits d’élagueuse mais notre parcours est tranquille malgré la route proche. Au col de la Nugère, nous contournons le puy de Bleymas et revenons vers le Sud. Nous sommes dans le bois Coubert, où les essences sont diverses mais où dominent les résineux, au pied du puy de Jume et du puy de la Coquille dont on reconnaît bien les silhouettes. Les fleurs de printemps sont encore timides mais déjà là : des anémones des bois blanches, des renoncules jaunes et des violettes par touffes. C’est une belle marche forestière revitalisante et sans difficulté, merci Claude !

au départ de Tallende

Jeudi 30 mars : Encore un bon groupe à la sortie de Tallende qui se retrouve près des stades et qui prend vers l’Est le grand chemin qui traverse les vergers. Les arbres fruitiers ne sont pas encore en fleurs mais les arbres d’ornement sont jaunes, blancs ou roses. La Monne est sur notre droite, la Veyre sur notre gauche, elles se rejoignent un peu plus loin au Sud de la butte de Monton. Mais nous n’irons pas jusque là, nous remontons vers le Nord le long de l’A 75, Monton juste à notre droite et le Crest en face de nous. Dans le grand espace de cultures coupé par l’autoroute, nous empruntons les chemins qui reviennent sur Tallende pour retrouver la zone des jardins de la vallée de la Veyre, où plusieurs jardiniers préparent le printemps. Nous traversons deux fois la petite rivière et revenons par les vergers, où s’intercalent parfois de grandes serres. Le soleil est déjà chaud même si le vent reste frais, et les chemins sont plats, propices aux conversations plaisantes, merci Claude !

au départ de Ceyssat

Mercredi 5 avril : Grand beau ! Nous sommes nombreux près du stade de Ceyssat et nous grimpons rapidement vers l’église. Il y a lavoirs, fontaines, réservoirs partout, dont un près du four banal : au pied du Puy de Dôme côté Ouest, l’eau surgit en de nombreux endroits. Nous prenons de grands chemins en direction de la Gardette, puis revenons vers le Nord, traversons la route de Mazaye, et avant d’entrer dans le bois, remarquons un perchoir à rapaces (lutte contre les rats taupiers). C’est la forêt de Mazaye, dense et rocailleuse, une cheire un peu accidentée dont le paysage minéral culmine aux Roches Rabanelles. Celles-ci présentent de grands rochers impressionnants sur lesquels poussent des arbres, on se demande bien comment ! Quand on contourne les rochers, la cheire couverte de mousses d’un vert lumineux fait penser là encore à l’eau qui sourd de partout et qui est d’ailleurs captée à deux endroits. Le chemin se perd dans le bois mais on retrouve une grande piste qui revient au centre de Ceyssat :: le monument aux morts au guerrier blessé, puis la fontaine ferrugineuse et salée nous ramènent au point de départ. Quelle belle randonnée tout près du Puy de Dôme familier, mais au loin le puy de l’Angle est encore enneigé, merci Claude !

au départ de Reignat

Jeudi 6 avril : Reignat, en pleine Toscane auvergnate, est un de ces forts villageois dont il reste ici quelques remparts, mais aussi une église avec un étonnant clocher à peigne à côté de laquelle une croix en lave porte un Christ et un ostensoir, et plus loin, un poids de ville important et d’anciennes maisons à génoises et à greniers pour sécher l’ail. Nous sommes tout près de Billom et nous partons dans cette direction par les grands chemins au milieu des vastes parcelles agricoles. En face de nous, les deux Turlurons, au-delà la chaîne des Dômes dans toute sa longueur et à l’horizon, le Sancy avec une neige toute fraîche ! Nous bifurquons vers l’Est jusqu’aux Végheants, et là, c’est le château de Mauzun, celui de Ravel dans sa forêt et la butte de Vertaizon. Nous tournons autour de la butte plus modeste de Montaigut, dans le village un pigeonnier est décoré de dessins assez mystérieux. En revenant à Reignat, ce sont quelques vignes bien taillées qui rappellent le passé viticole, le pressoir est encore dans la ville. Quel beau circuit, où le paysage est vaste et le patrimoine d’une riche région encore bien présent, merci Jean-François !

au départ de Mezel

Jeudi 13 avril : Il neige en montagne : les jonquilles attendront et il faut aller vers la faille de Limagne pour éviter pluie et froid. Nous nous retrouvons au bas de Mezel et montons dans le village pour nous retrouver au pied du puy de Mur où se construisent de grandes maisons dont la vue est imprenable : toute la chaîne des puys (où il pleut), au delà du vieux village, le puy de Bane, au soleil comme notre chemin. Un grand bruit : les spécialistes reconnaissent celui d’un rafale qui vient de décoller et que l’on aperçoit quelques instants, et nous continuons, cette fois au dessus de Dallet. Là encore, les villas sont neuves sur le coteau et le vieux village est en dessous. Nous rejoignons ce dernier par ses petites rues et allons aux bords de l’Allier, bien aménagés, près du vieux pont couvert en réfection (les équipes sont en plein travail). Nous suivons l’Allier, en hautes eaux, dans le bois et sur la piste cyclable qui contourne les captages de Cournon, et aux Gravières, nous remontons vers Mezel. Dans un pré, un beau héron cendré s’envole, nous passons sur la tranchée du déversoir de l’étang des Plançons et nous avons une très belle vue sur Mezel. En arrivant au parking, il n’y a plus de chaîne des puys, elle est dans un nuage de pluie alors que nous sommes toujours au soleil… Quelle belle rando imprévue, merci Claude !

au départ de Banson

Dimanche 16 avril : Rendez-vous près de la fontaine de Banson, en pleine Combrailles, où le temps s’est bien amélioré en quelques jours : plus de neige, même si on la voit sur le Sancy. Nous partons vers le Sud pour longer l’étang de Banson qui a laissé un joyeux souvenir à CBN… Mais nous l’évitons vers l’Ouest, jusqu’à l’orée de la forêt de Boucaud au pied du puy du même nom, et nous remontons jusqu’au Montel. Dans ce village comme dans les hameaux traversés, d’anciennes fermes en pierre sont bien restaurées, et sur le parcours, le paysage est vaste vers la Banne d’Ordanche ou Heume-l’église, au milieu de la campagne des Combrailles : des vaches, une chèvre et un âne contents de nous voir… et surtout, dans les près, des jonquilles ! Mais le champ où nous pourrons faire nos bouquets est un peu plus loin sur le retour à Banson, les prés sont humides et l’herbe bien verte : c’est vraiment le printemps, merci Claude !

au départ de Perpezat

Mercredi 19 avril : Une semaine après la neige, il fait beau à Perpezat, nous sommes nombreux à monter vers le cimetière situé au-dessus du village puis à continuer vers Luc-Haut. Ici, une grande scierie, et une chapelle dédiée à Notre-Dame des Chantiers : c’est le lieu où des jeunes gens des chantiers de jeunesse se sont engagés dans la Résistance. Nous allons vers le bois qui longe la Miouze, à découvert le paysage est magnifique. Au-delà du hameau de la Roche, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire, et en deçà de la chaîne du Sancy, on distingue les deux pics des roches Tuilière et Sanadoire. Après un passage dans la forêt, nous retrouvons ce paysage en allant vers Angle-Haut : tous ces villages “hauts” sont à près de 1000 m d’altitude, les fermes sont importantes, c’est le secteur de la fourme de Rochefort ! Nous revenons vers Perpezat par Bonnabry, et avant d’arriver, un immense pré, jaune de jonquilles, permet tous les bouquets : belle cueillette et belle randonnée, merci Claude !

au départ de Marsat

Jeudi 20 avril : Rendez-vous à Marsat, dans ces environs de Riom au riche passé : comme Mozac ou Volvic tout proches, c’est un site clunisien avec aussi un sanctuaire marial. Du centre ville, il suffit de quelques centaines de mètres entre de belles maisons pour se retrouver le long de la Rivaux et même au-dessus d’un ravin vers un endroit réputé bien froid : “la petite Sibérie” ! Nous arrivons au hameau des Ratiers dont le domaine date du XVI ème siècle, à l’entrée duquel une croix récente est surprenante. Nous contournons le puy de Marcoin par l’Ouest et le Sud et au chenil de la Bulle, nous montons vers le sommet sans aller tout en haut : près d’une autre croix récente elle aussi, nous suivons un grand chemin à découvert (vue sur Malauzat, Chateaugay), puis un sentier qui descend dans la forêt de Marcoin. Il y a des tapis de pervenches dans le sous-bois, et en arrivant à la Fraisse, des coucous dans les prés où paissent de beaux chevaux. Là, en face de nous, c’est le château de Tournoël. Quel beau circuit par beau jour de printemps, merci Bernard !

au départ de Mazayes

Mercredi 26 avril : On gagne Mazaye par les petites routes de l’Ouest du Puy de Dôme, la mairie-gîte est à égale distance entre le bourg et Mazaye-Basse où se trouve l’église et une ancienne fontaine cressonnière. Et l’on passe devant des croix de pierre, presque à chaque carrefour des chemins qui suivent la vallée du ruisseau de la Vergne, bordée de basalte tailladé en blocs ou en strates. En face de nous, l’église de Saint-Pierre-le-Chastel est sur son promontoire au-dessus de la vallée de la Sioule, mais nous arrivons par le bas de la ville après avoir longé un moment la voie ferrée. Nous descendons vers la narse du ruisseau de Mazaye, immense zone humide qui peut être totalement inondée : on la traverse sur des passerelles en caillebotis, d’où l’on peut voir la végétation aquatique qui la couvre, et l’on monte au village de Bannières. Comme dans toutes les Combrailles, beaucoup d’anciennes maisons en pierre sont restaurées, les fermes sont importantes avec dans les prés de gros troupeaux de vaches, et des pissenlits à perte de vue ! Nous devons longer un pré parce que le chemin n’est pas entretenu et même condamné, mais il conduit à un plateau où la vue est belle : le Puy de Dôme et celui de Come tout près, et au loin vers le Sud le Sancy et le puy de l’Ouire. Une petite route nous ramène à Mazaye-Basse (l’auberge de Mazaye est toujours là !) et l’on remonte vers la mairie. C’est une boucle magnifique par temps de printemps, merci Claude !

au départ d’Orcines

Jeudi 27 avril : A l’Ouest d’Orcines, le parking visiteurs du golf des Volcans est dans la forêt : de hauts tas de grumes sont empilés et les chemins sont de belles voies forestières. Nous empruntons l’une d’elles avant de revenir en orée près d’une prairie herbue, et dès que l’on longe le golf, l’herbe est plus rase, impeccable ! C’est vraiment un beau golf au pied du Puy de Dôme imposant au-dessus de nous. Nous le contournons en direction du Pariou dans le bois de Fontmagnie, dans cet espace entre les deux volcans qui est l’ancien champ de tir du Pariou. Ce dernier est magnifique au-dessus de nous, on voit des silhouettes de marcheurs au bord du cratère. Nous le contournons lui aussi, presque jusqu’à la Fontaine du Berger, avec un petit arrêt cocasse pour un problème de chaussures ! Quand notre CBNiste pieds nus peut se rechausser, nous revenons par la Bruyère des Moines et dès que nous sommes sous la ligne à haute tension, nous sommes près des voitures. C’est un trajet bien agréable dans un lieu dont on ne se lasse jamais, au pied des deux plus beaux volcans de la chaîne : beauté et sérénité, merci Claude !

au départ du Léry

Dimanche 30 avril : Le parking du Léry est au pied de Saint-Pierre-Roche et pour traverser l’ancienne RN 89, il faut emprunter un passage à bestiaux… Dans le hameau, après être passés devant four banal et fontaines, on grimpe doucement jusqu’au moulin des Prades et l’on suit le chemin qui longe le Sioulot. Il y a une cascade, le Sioulot est aurifère et sa rive est bien agréable jusqu’au moulin de Monteillet où il se jette dans la Sioule. Le confluent est très visible au niveau d’un pont, nous continuons vers le Nord avant de bifurquer vers le Sud en direction du Glavin. Un joli pont de pierre à une arche en bosse franchit la Sioule et le chemin continue vers le Bouchet. Après ces vallées nous sommes à nouveau en hauteur et le paysage se découvre comme à la sortie du Léry : Saint-Pierre-Roche, la Banne d’Ordanche, le puy de l’Ouire et le Baladou, la chaîne des puys et en deçà de tout cela, d’immenses prés avec vaches de différentes races et mouton de la race Rava, au milieu des étendues jaunes de fleurs de pissenlits, et sur le bord des chemins, des pervenches, des myosotis, des coucous, des orchis, des cardamines, des violettes et tant d’autres ! Quel beau circuit, merci Claude !

au départ de Saint-Nectaire

Mercredi 3 mai : Grand beau en ce début de mai : avant d’arriver à Saint-Nectaire déjà, en passant à Sailles, cette vallée du ruisseau de Frédet dominée par le mont Cornadore et sa superbe église romane, avec Murol et Sancy en fond, est magnifique… Nous nous retrouvons nombreux au-dessous de l’église, grimpons sur le mont, redescendons dans la ville basse et prenons le grand chemin de la Croix Saint-Roch. En montant, nous croisons la source ferrugineuse de Giraudon, vers le Nord on voit les grottes de Chateauneuf, vers l’Ouest le château de Murol se découpe sombre devant le massif du Sancy piqué de quelques points de neige. Avant Sapchat, c’est la Roche Romaine en face de nous et après avoir suivi un peu la Couze Chambon, le dolmen de Sapchat s’impose ! Un chemin indique “les Couverts”, il conduit au Granges et contourne le puy d’Éraigne. Nous sommes dans la forêt, pas très dense : soleil et ombre, petit vent frais qui tempère la chaleur du jour, et bientôt, on domine Saint-Nectaire-le-Bas. En arrivant sur le pont qui franchit le ruisseau, l’église côté narthex est aussi belle que du côté des chapelles rayonnantes sur ce mont fait pour elle… Le Casino, la fontaine pétrifiante, les anciens thermes, et nous rejoignons le mont Cornadore, cette fois le long de la nef de l’église. Un petit escalier nous ramène au parking. Ce lieu est un des plus beaux sites d’Auvergne, nature luxuriante, patrimoine d’art sacré, et terroir du fromage ! Tout cela au printemps, que c’est beau, merci Claude !

au départ de Mazayes

Jeudi 4 mai : Un groupe de 25 personnes environ se retrouvent sur la place de la mairie à Mazayes. (Altitude 750 m), la température est très agréable d’où les tenues estivales des randonneurs.
Une pente herbeuse nous amène rapidement devant l’église et un peu loin nous passons devant un point d’eau à demi asséché qui était autrefois une cressonnière. En face un four banal entièrement restauré.
Nous traversons le village, on remarque l’Auberge de Mazayes, très réputée.
Une première côte nous amène à St Pierre le Chastel par un chemin bordé de strates de basalte et où fleurissent myosotis et orchidées. Arrivés au village ‘’Place des médailles’’ , on découvre la maison d’un éleveur de vaches charolaises où toutes les plaques des prix reçus pour ses concours sont accrochées sur un pan de sa maison.
À la sortie du village nous apercevons le Puy de Côme avec son large cratère, le Pariou et bien sûr le majestueux Puy de Dôme. A notre gauche c’est Bannières.
Ensuite en descendant nous arrivons dans une zone humide, des chemins suspendus en bois nous permettent de traverser cette ‘’grande mare’’ où faune et flore s’épanouissent. On entend le croassement des grenouilles. Le populage des marais à fleurs jaunes est très répandu.
Nous regagnons Mazayes par un chemin plat au milieu des prairies où paissent tranquillement vaches et veaux de race charolaise. Perché au sommet de la colline, le clocher de St Pierre le Chastel domine et on peut aussi cueillir de l’alliaire, plante sauvage qui sert de condiment à la saveur aillée.
Une petite grimpette et nous voici au point de départ sur le parking.
Nous remercions Claude une fois de plus pour cette belle rando.

au départ du col de Ceyssat

Mercredi 10 mai : Le rendez-vous est en bas du col de Ceyssat : nous sommes tout au pied du Puy de Dôme, la montagne sacrée ! Nous partons dans la forêt sur son flanc Ouest, pins et hêtres hauts au-dessus de nous, dont un hêtre à plusieurs troncs bizarrement entrelacés… Quand on arrive à la Cime de la Plaine, l’espace se découvre entre le sommet du Puy de Dôme sous un angle inhabituel, le Pariou et le Petit Suchet, bel endroit un peu magique. De grands tas de fûts bien empilés ont été coupés, un peu plus loin nous rencontrons un groupe qui a conduit en ce lieu des personnes en fauteuils roulants. Nous longeons le pied du Grand Suchet et revenons par le bois jusqu’à la stèle qui rend hommage au maquis. Le Petit et le Grand Sault sont sur notre gauche, et plus loin vers le Sud nous passons entre le puy de Besace et celui de Salomon, dans la forêt où des fouilles archéologiques ont mis à jour un village gaulois niché au pied du géant des Dômes : nous ne sommes pas les premiers à arpenter ces endroits mythiques et, à part quelques gouttes, les dieux celtes nous ont épargné la pluie annoncée, merci Claude !

au départ de Pulvérières

Mercredi 17 mai : Rando à Pulvérières
Sous le vent, 27 marcheurs longent la rive droite de l’Étang Grand. Après un arrêt dans un observatoire pour les oiseaux, nous admirons l’eau qui miroite sous le soleil. Nous franchissons l’A89 par un pont supérieur, direction le hameau de Chazelle, où Fanny nous dévoile son anatomie.
Dans l’axe du Puy La Baneyre et Louchadière, nous longeons le hameau de Lambertèche sur la gauche. Après le franchissement de la voie ferrée (Clermont-Laqueuille) à L’Espinasse, nous admirons un remarquable tilleul de SULLY., puis une visite au musée de la Résistance.
Nous traversons une zone humide entretenue par le Conservatoire des Espaces naturels. Retour par Fontaube et la traversée de Pulvérières pour revenir.

au départ des Martres d’Artière

Dimanche 21 mai : Cause météo, pas de rendez-vous à La Courteix. 17 marcheurs profitent de l’effet de Foehn pour randonner au départ du Stade des Martres d’Artière. Par une passerelle, nous traversons l’Artière assez tumultueuse. Les chemins sont extrêmement secs. Nous passons entre des cultures (maïs, tournesol, blé) avec des bas-côtés bien herbeux.
Première halte au croisement de 3 communes (Les Martres, Chavaroux, Joze). Depuis la Croix du Beaudet, les faubourgs de Joze sont là. Après avoir traversé deux fois la D1093, une surprise nous attend : une moissonneuse-batteuse en action. Question ? Moisson de graines de mâche. Nous longeons un immense champ d’oignons destinés là aussi pour la graine.
Retour tranquille jusqu’au stade des Martres.

au départ de Veygoux

Mercredi 24 mai : Le temps est encore gris quand nous arrivons au parking du manoir de Veygoux (personne ne s’est égaré malgré les déviations !) et nous partons vers les Brossons au pied du petit puy de Monceau. A partir du village dont d’anciennes fermes sont bien restaurées, le paysage se dégage sur ce coin des Combrailles et quand les reliefs au-dessus d’Enval le permettent, on aperçoit Châtel-Guyon. Nous arrivons à Facemeunier, une pente douce mais longue nous mène à Douhady après avoir traversé l’Ambène, et cette fois, vers le Sud-Ouest, c’est la chaîne des Dômes sous un aspect qui nous est peu familier, mais le Puy de Dôme est dans la brume… Pourtant, le temps s’éclaircit de plus en plus, le soleil réchauffe l’air frais, et au bord de tous les chemins, nous avons genêts, églantiers, aubépines en fleurs, et toutes les petites printanières : pâquerettes, boutons d’or, violettes, petites pensées, scabieuses, campanules… À Douhady, il y a de vastes maisons neuves, alors que le bourg de Charbonnières-les-Varennes est plus traditionnel avec son église à clocher carré. Nous prenons le petit sentier qui nous ramène vers l’Ambène et le moulin d’Edmond où le bief a été joliment réaménagé. Le manoir de Veygoux est tout près et cette boucle est bien belle au milieu des prés très verts où chevaux et jeunes bovins semblent se régaler ! Merci Claude.

au départ de Nadaillat

Jeudi 25 mai : Le temps s’est remis au beau : nous sommes nombreux au bas du village de Nadailllat, anciennement très agricole (céréales et élevage de moutons et de chèvres, il reste une ferme qui vend des fromages) et maintenant plus résidentiel. C’est qu’il est joliment situé au-dessus de Clermont et au pied des volcans. Nous montons dans le village aux multiples fontaines, et très vite par un grand chemin d’où la vue vers l’Est est lointaine (jusqu’au Forez) avec le Puy de Dôme en face de nous. La végétation est luxuriante : fleurs de printemps dont des orchis que nous verrons tout le long du parcours. À partie du Vigeral, nous descendons dans le bois jusqu’à une croisée de chemins juste en face du lac de la Cassière caché par des arbres feuillus, mais un peu plus loin, on voit bien le lac d’Aydat. Nous remontons doucement tout en restant au pied de la Montagne de la Serre, relief inversé comme celui du plateau de Gergovie. Là encore le paysage est vaste, le chemin est étroit entre la végétation, et puis vers la Trulière, il est bordé de pierres et au fond d’un pré on a une belle cabane de berger. Quel beau circuit agréable, merci Bernard !

au départ de La Courteix

Lundi 29 mai : Sous un soleil chaud et radieux, 15 marcheurs partent de La Courteix. Après avoir passé devant l’atelier du charron (déjà vu°, nous traversons la D 941 (Pontgibaud) pour nous engager dans les sentiers perdus de Cheire de Côme Première halte devant deux cabanes de berger en parfait état. On débouche sur le sentier forestier qui mène au pied du Puy de Côme. La traversée de la cheire de Pontgibaud nous rafraîchit avec l’air frais de ses trous de glace. Dernière halte avec vue sur la chaîne du Sancy un peu brumeux, et retour tranquille jusqu’à l’arrivée.

au départ du parking du puy de la Vache

Mercredi 31 mai : 20 marcheurs au départ de la Vache et Lassolas prennent dans les frondaisons la direction du tunnel de la Cassière. Nous traversons le village de Fontfreyde où une roulotte de berger dans son jus (sommier métallique, porte-manteaux…) nous interpelle.
Après une pause où nous avons des nouvelles du groupe de Bretagne, nous nous engageons à nouveau dans un sentier bucolique ombragé. Des œuvres d’Art, en bois et pierres, nous arrêtent… Après avoir traversé la D5, retour par le parcours de Santé.
Jeudi 1er juin : Rando inopinée ! 12 marcheurs prennent le départ du parking des Dômes, surveillés par une dizaine de parapentes autour du puy de Dôme, direction Enval. Au milieu des prés bien herbeux, nous bifurquons à droite en empruntant un sentier qui rejoint les sous-bois ; les génisses nous accompagnent quelques mètres. Par les chemins des Gouris (employés saisonniers), on traverse la D68 (qui mène au col de Ceyssat). Un arrêt à l’ancien péage s’impose pour laisser passer le Panoramique en jaune et blanc (Couleurs du Tour de France). Entre le chemin et le dessus de la gare des Dômes, deux parapentistes atterrissent à nos pieds. Puis nous longeons les bâtiments d’entretien du train, avant de faire une petite visite qui s’impose dans le hall de gare. Retour au parking.

au départ du lac du Guéry

Mercredi 7 juin : Grand beau, chaud même, c’est le moment d’aller en altitude ! Nous nous retrouvons sur le parking du lac de Guéry, un petit coup d’œil sur la belle vallée en auge entre les roches Tuilière et Sanadoire, et l’on emprunte le chemin qui longe la rive Nord du lac. On traverse le ruisseau des Mortes du Guéry qui alimente le lac et l’on grimpe dans la forêt jusqu’à la cascade imposante de ce ruisseau qui prend sa source au pied du puy Gros. La cascade tombe d’une falaise d’orgues basaltiques issues du puy May que l’on va laisser sur notre gauche après avoir franchi un escalier de clôture, la hêtraie, et pris la direction de la Banne d’Ordanche. Sur le plateau, on voit déjà le col de la Croix Morand tout proche, et le massif du Sancy. En deçà, les prés sont très verts et les fleurs d’été sont bien là ! La grande piste qui conduit à la ferme du puy May a été tracée pour la base de vol-à-voile qui s’y trouvait jusqu’en 1948 dont Pierre nous fait l’historique. Au col de Saint Laurent au pied de la Banne, (tout le Sancy, la Bourboule sont nets !) nous montons directement vers la borne des Quatre Seigneurs (de la Bourboule, Murat-le-Quaire, Perpezat, Laqueuille) puis jusqu’au puy Loup où le paysage est époustouflant : outre tout ce que l’on vient de voir, la Corrèze dans le lointain, la chaîne des puys et tout près les roches Tuilière et Sanadoire. Nous redescendons rapidement près de quelques troupeaux et retrouvons la piste principale, puis les pistes de retour de ski de fond avec habitat en cabanes… C’est bien un des plus beaux lieux de nos montagnes, merci Claude !

au départ de Montpeyroux

Jeudi 8 juin : Il fait chaud. Nous sommes quelques uns réunis autour de Georges pour un pique-nique, suivi d’une balade heureusement ombragée…Au fil des rues de Montpeyroux, Suzanne nous raconte l’arkose (très utilisée dans la construction locale dès le XIIe siècle), le porche médiéval et le donjon (l’enceinte fortifiée a été confiée par Philippe Auguste aux prestigieux seigneurs de la Tour d’Auvergne), l’église actuelle « néo-romane » (qui date de la seconde moitié du XIXème siècle), la prospérité viticole au XIXe siècle, la renaissance du village à partir des années 60…
Nous descendons vers l’Allier, aujourd’hui boueux et le longeons jusqu’au château de Chadieu, construit au XVIIe siècle, toujours en rénovation.
Nous remontons doucement vers Montpeyroux par un large chemin, le long de grandes étendues de céréales, contenant à un endroit, probablement des boues issues de stations d’épuration ( ?). Quelques arrêts sous les noyers, et nous retrouvons le donjon qui domine Montpeyroux. Merci Georges et Suzanne !

au départ de Chapdes-Beaufort

Mercredi 14 juin : Après le regroupement à Lemptégy, nous nous retrouvons au stade de Chapdes-Beaufort et descendons plein Sud dans la vallée ombragée du ruisseau de Chabannes, puis remontons jusqu’au Cheix. Comme dans beaucoup de villages des Combrailles, il y a d’anciennes fermes bien restaurées. Le prochain hameau est Barbecot, et de là nous descendons à nouveau dans une vallée encaissée, abrupte, profonde : c’est que tout en bas coule la Sioule. Le GR a été détourné pour suivre une piste forestière, mais nous empruntons son ancien parcours qui n’est plus guère entretenu : le chemin est difficile et l’endroit sauvage ! Nous remontons, toujours en sous-bois (heureusement parce qu’il fait chaud !) jusqu’aux Barras (un peu plus loin, en face de nous, une immense carrière de basalte en activité) et reprenons un chemin qui descend dans la vallée du ruisseau de Chabannes dont nous rejoignons l’ancien moulin, joliment restauré en maison d’habitation à coté d’un ancien élevage de volailles. Il reste à rejoindre Chapdes-Beaufort. Le circuit fut sportif mais très beau, avec hors forêt des échappées sur les Combrailles, la chaîne des Dômes et surtout le viaduc de la Sioule de l’A 89. Merci Claude !

au départ de La Courteix

Jeudi 15 juin : Il fait encore bien chaud, il est temps de se mettre au frais ! De la Courteix, nous y sommes rapidement en s’enfonçant dans la cheire de Côme : forêt dense, chaos de rochers volcaniques couverts de mousse, entassés irrégulièrement de part et d’autre des chemins où l’on ne se s’aventurerait pas sans Claude sous peine de se perdre ! De temps en temps, sur ces chemins qui montent et descendent, on perçoit une grande fraîcheur : c’est que l’on passe près d’un trou de glace. Deux cabanes de berger en pierres régulières sont bien conservées, une autre a été envahie par un arbre. Sur un autre arbre de la forêt, vivace par-dessus des troncs couchés moussus, un artiste a réalisé un oiseau en écorce. On rejoint la D 62 qui sépare les cheires de Côme et de Pontgibaud, et cette fois l’on s’enfonce dans cette dernière : même paysage chaotique; forestier, moussu, qui nous enchante et nous protège de la chaleur. Un grand chemin (d’où on a une belle vue sur les puys de Dôme et de Côme) nous ramène près de l’antenne de la Courteix et rapidement au parking. C’est une boucle minérale, agréable, en forêt où l’on se sent loin de tout, grand merci Claude, bonnes vacances, à la saison prochaine !

Septembre 2023

au départ des sources de Volvic

Jeudi 7 septembre : Jeudi de rentrée ! Il fait si chaud encore que certains renoncent à marcher arrivés à l’ECC, mais nous nous retrouvons un bon petit groupe aux sources de Volvic, bien à l’ombre ! Nous partons dans la forêt par le GR, dans les cheires de Burvaleix puis vers le Chalard après avoir traversé la Rivaux… à sec. Nous sommes toujours en sous-bois, dense, bienvenu par ce temps, et nous prenons un moment la route de Vialard pour emprunter un petit chemin qui conduit au “cuves de Vialard”, un chaos rocheux que nous n’atteindrons pas pour ne pas nous exposer au soleil. Nous sommes sur l’limpluvium de Volvic”, ce système qui permet de capter et de récupérer l’eau de pluie qui s’infiltre dans les couches de roches volcaniques : après cinq ans, c’est une eau pure, faiblement minéralisée, qui est mise en bouteille et commercialisée dans le monde. La zone d’infiltration couvre 3800 ha sur les communes de Volvic, Saint-Ours, Charbonnières. Nous revenons par l’ancienne voie ferrée qui reliait Riom à Volvic et nous ne manquons pas une petite visite au goulot de la source et à la fontaine de la Reine. Le circuit est facile, frais dans la forêt très dense, bien agréable pour la reprise et les retrouvailles, merci Bernard !

au départ d’Allagnat

Vendredi 15 septembre : On espérait plus de fraîcheur, mais la chaleur est encore là, malgré l’altitude et la forêt d’Allagnat au pied du Puy de Dôme ? Nous descendons à Trézaret pour bifurquer vers l’Ouest jusqu’à Chez Pierre, où l’on arrive du côté de la source à gros débit constant qui alimentait et irriguait les villages alentour (Ceyssat, Allagnat…) au point même qu’une petite centrale électrique leur fournissait aussi l’éclairage ! L’origine de cette eau ensuite canalisée est assez mystérieuse, on pense à une rivière souterraine à cause de sa régularité, mais ce n’est pas vérifié. Nous laissons toute cette eau vive pour aller vers le puy de Cros ; une petite grimpette, et au pied du calvaire et de la chapelle qui abrite une statue étonnante de la Vierge, le paysage est à 360°, Olby à nos pieds et très loin de tous côtés. Belle pause ! Nous repartons sur le plateau (en face de nous, le puy de l’Ouire et la Banne d’Ordanche) qui nous conduit au bois de Bravant où nous retrouvons la fraîcheur jusqu’à Trézenet (belle vue sur le château d’Allagnat et le puy de Dôme), puis à nos voitures. C’est un circuit plein de surprises, varié et très beau, merci Claude !

au départ des Roches

Dimanche 17 septembre : Nous nous retrouvons aux Roches, un joli village à l’orée de la cheire de Côme, et il est très agréable de s’enfoncer dans la forêt ombragée dans ces chemins parfois anciens (bordés de murets moussus) parfois forestiers. Mais surtout, les chemins traversent le chaos des blocs de la coulée de lave du puy de Côme, tout recouverts aussi de mousse bien verte, et ils montent et descendent dans une végétation luxuriante. Nous arrivons à la Pierre Signée dont l’interprétation des traits gravés depuis bien longtemps est toujours aussi mystérieuse… même une taupe s’y est penchée ! (il ne reste que la taupinière.) Le chemin longe une carrière de basalte à nouveau exploitée, puis croise les pistes qui rejoignent le Petit Chambois près d’une dépression où d’anciennes cabanes de bergers témoignent qu’il y avait là des pâturages. Plus loin, ce sont des captages d’eau et nous nous rapprochons de l’enclos de Vulcania avant de revenir aux Roches par une petite route où la pluie nous rattrape en fin de parcours alors que la chaleur se faisait sentir un peu avant même en sous-bois. C’est un lieu qui nous enchante toujours, merci Claude !

au départ de Saint-Pierre-Roche

Mercredi 20 septembre : Nous voulons profiter des derniers beaux jours de l’été, nous sommes 40 à Saint-Pierre-Roche et le temps est superbe, ciel bleu, soleil et prés encore très verts. Nous redescendons vers la RN 89 pour prendre la petite route qui passe devant le moulin de Massagettes, en activité, puis longe le Sioulot. Le chemin va vers le moulin de Prades et bifurque vers la Miouze: dans le bois, on entend le bruit d’une carrière. Nous suivons la rivière dont les rives sont belles, elle a beaucoup d’eau, et l’on peut la traverser sur une petite passerelle pittoresque mais nous restons sur sa rive droite pour rejoindre Massages et continuer toujours au Sud. La route nationale est sur notre droite et le paysage lointain sur le massif du Sancy (Banne d’Ordanche, roches Tuilière et Sanadoire…) mais une de nos marcheuses a eu un malaise, les pompiers pourront venir la secourir à partir de la route et quand nous sommes rassurés, nous rejoignons Saint-Pierre-Roche après ce beau trajet : grand merci Claude, merci à ceux qui ont pris soin de Josette dont nous avons aujourd’hui de bonnes nouvelles.

au départ de Beaune Le Froid

Mercredi 27 septembre : au départ de Beaune Le Froid, par un beau soleil, 25° à 1100 mètres. 28 marcheurs se dirigent en direction du Puy Chambon, en empruntant un morceau de route forestière puis un chemin ombragé. Après 2 arrêts prolongés pour admirer la vallée du ruisseau de Chadeyre et la vallée de Chaudefour ; nous retrouvons la route forestière jusqu’à la D 996 (1211 m) avec vue imprenable sur le massif du Sancy, et le col de la Croix Morand/ Dyane. La descente abrupte et caillouteuse nous mène au village de Bressouleille que l’on traverse pour remonter vers les hameaux de Champsiaux et Berlaire. Route et chemin nous mènent à la Croix de Barbat avec retour au départ par la rue des Caves (11 km).

Octobre 2023

au départ de Bromont-Lamothe

Dimanche 1er octobre : Nous partons de l’église de Bromont-Lamothe sous un grand soleil : le chemin monte au puy de Moufle, surmonté d’un calvaire ; là, une vue à 180° depuis la chaîne des puys jusqu’au Sancy ; nous nous arrêtons près de la table d’orientation, avant de redescendre, jusqu’à passer sous le viaduc de la Sioule. Claude nous livre quelques chiffres (construit en 2003-2005 pour l’autoroute A89, longueur 900,50 m, hauteur des piles 135 m, largeur du tablier : 19,56 m). Arrêtés à l’ombre sous le tablier, nous sommes impressionnés par les dimensions de l’ouvrage. Puis, nous commençons la descente caillouteuse, et un peu ombragée vers le barrage d’Anschald (volume 80 000 m3). Le niveau est bas ; l’eau a été lâchée il y a quelques jours et turbinée juste avant Peschadoires. La plage de la retenue est bien fréquentée aujourd’hui ! Il reste à remonter tranquillement sur Bromont-Lamothe, toujours avec la chaleur, entre les prés bien verts où paissent des charolaises. Merci Claude pour ce beau parcours non repris depuis 2017 !

au départ de St Myon

Mercredi 4 octobre : au départ de St Myon, par une météo idéale pour la rando (10,8 km), 28 marcheurs se dirigent vers la source DESAIX complètement à sec, ainsi que la Morge avec son niveau au plus bas (du jamais vu !).
Nous admirons les moulins de Montclar rénovés, puis bifurquons à la gare d’Aubiat et continuons sur le plateau, vers un ancien four à chaux mobile.
Nous longeons le château de Montclavel et son domaine. Sur la place d’Aubiat, le château (privé) et l’église permettent de reprendre son souffle.
Retour à St Myon et son vestige de moulin à grains par le moulin de Lavaur.

au départ du parking du Puy de la Vache

Jeudi 05 octobre : Il fait encore chaud pour la saison, il est bien judicieux de changer le circuit prévu pour un autre plus à l’ombre ! Du parking du Puy de la Vache sur la petite D 5, la piste qui va tout droit Sud-Est vers l’ancien tunnel de la Cassière est bien agréable : belle forêt touffue, relief sans difficulté ni monotonie. Nous passons sous la N 89 par un tunnel à bestiaux et très vite, nous sommes au bord du lac de la Cassière : endroit calme, bucolique, quelques pécheurs. Nous suivons la route qui longe un moment le lac, puis prenons un chemin qui en suit le bord mais monte dans le bois, tantôt nous sommes à nouveau en pleine forêt, tantôt tout près de l’eau, en particulier à cet endroit où l’on voit les rochers basaltiques qui émergent. Par là, nous voyons un héron, des canards. Le chemin grimpe encore dans la forêt et un autre redescend sur la berge Ouest du lac et rejoint le hameau, puis le passage sous la grand’ route et enfin la piste qui nous ramène, à l’ombre, droit aux voitures. C’est un beau trajet, un peu plus long qu’à l’ordinaire mais sans difficulté et tellement plaisant, merci Bernard !

au départ de St Amant Tallende

Dimanche 8 octobre : Journée chaude encore aujourd’hui ; le départ est à St Amant Tallende. Passés au pied du château, nous traversons la Monne sur le vieux pont gothique et commençons la montée sur les flancs du puy de Peyronère. Les vergers (pommiers) garnissent les terres jusqu’à la vallée (vue sur St Amant et la montagne de la Serre, Le Crest, Monton). La montée continue doucement jusqu’à nous faire découvrir le puy de St Sandoux, le val d’Allier jusqu’au Livradois-Forez. Dans la vallée, toujours les vergers, les vignes et les champs au repos actuellement. Nous arrivons à St Sandoux et continuons le tour du puy de Peyronère. L’abbaye de Randol se détache au-dessus des gorges de la Monne ; c’est maintenant la dernière montée et la vue dominante sur St Saturnin, l’église et le château. Commence la descente rapide, jusqu’à un pont de pierre sur la Monne. Fraîcheur intense, remontée sur la butte basaltique jusqu’à St Saturnin, sa fontaine, ses ruelles pentues et étroites. Il reste à suivre la Monne jusqu’à st Amant Tallende.
Merci Claude pour cette balade ensoleillée et riche de nature et panoramas variés !

au départ de Volvic

Mercredi 11 octobre : au départ près de la gare de Volvic ; toujours avec un beau soleil, 26 marcheurs, par un dénivelé de 150 mètres, arrivent au-dessus de l’ancienne carrière de pouzzolane, réhabilitée par les Eaux de Volvic. La vue sur la vallée est masquée par le feuillage (dommage !)… En continuant en sous-bois de noisetiers, nous longeons une carrière en activité (anciennes coulées de trachyandésite d’où provient la pierre de Volvic). Une bonne grimpette nous attend avant de plonger dans le cratère de la Nugère et de remonter au point culminant, 916 m, afin de redescendre jusqu’au col routier de la Nugère. La descente continue au milieu d’une hêtraie jusqu’au village des Goulots. La rando se termine par une belle visite des sculptures de M. COURTADON.

au départ d’Allagnat

Jeudi 12 octobre : Nous nous retrouvons nombreux auprès du château d’Allagnat, descendons à Trézaret et continuons vers l’Ouest, d’abord sur la route d’où l’on voit le château au même niveau que le Puy de Dôme massif derrière lui ! Un chemin nous conduit ensuite chez Pierre, à l’endroit où sourd ce qui est peut-être une rivière souterraine tant le débit y est régulier et fort : on y a installé autrefois une petite usine électrique ou “dynamo” qui alimentait Ceyssat et Allagnat en électricité. L’eau s’écoule maintenant dans un canal de pierre et nous la suivons un moment dans de larges chemins quelques fois ombragés, plus souvent au soleil quand on voit au loin la Banne d’Ordanche et le puy de l’Ouire. En revenant vers l’Est, nous nous retrouvons cette fois en bas de Chez Pierre, là où sont les moulins dont l’un est un “moulin mille-feuilles” à étages et dont l’autre a conservé sa roue. Plus loin un lavoir a été restauré, il n’est pas encore mis en eau. Celle-ci coule de partout, même sur les talus, et nous reprenons un chemin ombragé d’où l’on voit le Puy de Dôme tout proche. Le chemin nous conduit rapidement au pied du château d’Allagnat, imposant au-dessus de nous. Les voitures sont proches, le temps a été parfait, le circuit est varié et facile, merci Claude !

au départ du parking du Panoramique des Dômes

Dimanche 22 octobre : Nous nous retrouvons au dernier parking du Panoramique des Dômes en cette belle journée d’automne et de début de vacances scolaires : les parkings sont chargés au pied du Puy de Dôme, mais côté Sud du chemin de Gouris, il y a peu de marcheurs dans la belle forêt qui entoure le puy. Nous traversons la route de Ceyssat, et quand nous bifurquons vers l’Ouest, le chemin monte régulièrement jusqu’au col de Ceyssat. La hêtraie est magnifique, les arbres sont encore feuillus mais le chemin est tapissé des feuilles de la saison précédente et le soleil joue à travers toutes ces couleurs. En s’approchant du col, il y a de plus en plus de monde et au col, c’est la foule ! Mais peu empruntent notre chemin qui continue au pied du flanc Ouest du puy où la forêt est toujours aussi somptueuse. Quand nous arrivons à la Cime de la Plaine, le paysage se découvre : à notre gauche, le Grand Suchet, à notre droite, le puy de Dôme et le chemin des chèvres, dans le creux, la fontaine en pouzzolane et la cabane des bergers : c’est un endroit magique ! Marcheurs et VTTistes sont nombreux et le chemin qui monte au Pariou est chargé ! Nous revenons dans la hêtraie dont les arbres ont d’étranges formes et des racines qui traversent le chemin qui nous ramène rapidement au parking. Retrouver ensemble ce lieu mythique est un pur bonheur, merci Claude !

au départ du Vernet-Sainte-Marguerite

Dimanche 29 octobre : Nous sommes un petit nombre d’irréductibles (gaulois ?) à l’entrée du Vernet-Sainte-Marguerite : c’est que le temps paraît incertain côté montagne, mais nous partons vaillamment vers le Nord puis l’Est. Sur le plateau, le paysage est magnifique jusqu’à la Croix du Pendu, mais le vent de face est fort ! Nous faisons une petite boucle à Saignes où un chien nous emboîte le pas et nous descendons vers le Sud jusqu’au Frédet que l’on entend couler avant de le voir. Nous le suivons du moulin de Laval à Laval même, et là, nous empruntons le “chemin des moutons”. En effet, un troupeau s’écarte à notre passage et nous retrouvons une petite route bordée de belles orgues basaltiques. Nous remontons vers le Nord (par un circuit balisé dont un panneau demande : Êtes-vous capable de continuer le chemin sans parler ? Certain(e)s se sentent visé(e)s… et sur la route entre Freydefont et le Vernet,, nous allons voir la petite chapelle d’où sort la source de Sainte Marguerite, connue depuis le XVII ème. Nous sommes tout près du village, la pluie nous a épargnés et l’air était vivifiant. C’est un beau trajet autour du puy d’Alou entre plateau dégagé d’où l’on voit les montagnes et vallée parallèle à celle de la Monne, merci Claude !

Novembre 2023

au départ de Durtol

Mercredi 08 novembre : Il fait encore beau ! Du parking du stade de Durtol, nous grimpons par le sentier qui conduit au puy Charmont. Lorsqu’il rejoint un chemin plus large qui longe la voie ferrée, nous tournons près d’un tunnel ferroviaire pour revenir vers le Sud, en sous-bois, jusqu’à la vallée du ruisseau de la Rosette et nous arrivons à la gare de Durtol. En nous éloignant de la ville, nous attaquons la côte de Pégnu : elle monte régulièrement en forêt, avec soleil et couleurs d’automne bien que les arbres aient encore leurs feuilles. Nous redescendons dans le vallon d’un autre ruisseau pour faire le tour du puy Mergue, et quand nous revenons vers le Nord, le paysage se découvre à l’Est : Clermont, et au loin Livradois et Forez. Avant d’arriver à Sarcenat dont on voit les maisons, nous revenons dans le bois et cette fois descendons la côte de Pégnu pour traverser Durtol au pied de la gare. C’est le dernier jour de soleil qui fait profiter d’un très beau circuit à la fois forestier et paysager, merci Claude !

au départ du parking du Panoramique

Jeudi 09 novembre : Premier jour d’automne, vraiment, cette fois ! Au parking du Panoramic, le sommet du puy de Dôme est dans la brume mais il fait bon pour marcher et nous partons vers le Sud par un sentier peu fréquenté où il faut éviter quelques ronces. Mais avant Enval, nous rejoignons le chemin des Gouris, large allée qu’empruntaient les ouvriers saisonniers qui se louaient pour les travaux d’été au pied du puy de Dôme. Il traverse la voie du Panoramic et continue vers le Nord où il rencontre le chemin de Pierre Pertuisade, et nous revenons au pied du petit puy de Couleyras. Le chemin longe les bâtiments d’entretien des wagons du Panoramic et conduit à la gare, où une belle exposition sur l’histoire géologique du volcanisme terrestre permet un compréhension synthétique du phénomène. La forêt de feuillus est belle encore même si les chemins sont déjà couverts de feuilles jaunes, parfois une plantation d’épineux nous plonge dans le vert sombre, ces lieux sont toujours aussi beaux ! merci Claude.

au départ de Chavaroux

Dimanche 12 novembre : Temps maussade ce dimanche mais nous sommes un petit groupe à Chavaroux, grosse bourgade de la riche Limagne : église bien entretenue et nombreuses maisons neuves ou bien restaurées dans le centre du bourg. Nous partons du pied d’une croix métallique sur socle de lave, et nous sommes rapidement dans les immensités de la grande plaine agricole : des labours à perte de vue, bordés au loin par quelques rideaux d’arbres, et la terre qui colle aux chaussures. Mais à l’horizon de tous côtés, nous avons les montagnes lointaines. Si les puys sont dans les nuages, on distingue mieux le Livradois-Forez et les collines qui les précèdent. Nous zig-zaguons dans les larges chemins rectilignes, vers le Nord au-delà de Martillat où passe le Bedat qui rejoint l’Ambène un peu plus loin à Entraygues. Mais partout le paysage est vaste (paradis des chasseurs) et c’est un circuit idéal en ce début d’hiver… même si des lunettes perdues (et retrouvées !) et une sciatique due à un faux mouvement ont quelque peu perturbé l’entrain des marcheurs et marcheuses ! Merci Claude.

au départ de Culhat

Mercredi 15 novembre : Nous sommes nombreux à Culhat, près de la fameuse lanterne des morts, mais nous partons à l’opposé, du côté du beau pigeonnier. Aujourd’hui encore nous sommes dans le riche bassin de l’Allier au milieu des grandes parcelles labourées mais aussi parsemées de galets. Ces terres noires alternent avec les champs semés de plantes qui reposent la terre pour l’hiver, dont de la moutarde qui sert d’engrais mais dont les fleurs jaunes ressemblent à celles du colza (mais le colza est printanier). Nous traversons les bâtiments d’une grosse ferme : taureaux charolais, ensilage, et remontons jusqu’à Bassinet. Toujours au milieu des cultures, nous rejoignons une boucle de l’Allier qui est au plus haut sur les berges. Le chemin est boisé près de la rivière, comme auprès du Litroux qui se jette dans l’Allier et que nous suivons un moment : c’est un endroit propice aux rosés et aux mousserons qui permet une belle cueillette aux amateurs ! La chaîne des Dômes est au loin dans toute sa longueur, mais bientôt la lanterne des morts nous signale que nous sommes arrivés, après une balade agréable et facile par temps doux bien que nuageux, merci Claude !

au départ de Chanonat

Dimanche 19 novembre : Du parking du cimetière de Chanonat, nous descendons vers l’Auzon en contournant le château dont l’entrée près de la rivière porte armoiries et sculptures. Nous suivons un moment le cours dont l’eau est claire et haute, pour prendre un chemin qui monte régulièrement, en direction du Sud, d’abord au milieu des jardins puis par un sentier plus escarpé qui grimpe dans le bois jusqu’à la crête de la montagne de la Serre. La forêt garde des traces de la récente tempête, quelques arbres sont déracinés et sur la sente peu fréquentée sans doute, il y a beaucoup de ronces ! Quand nous rejoignons un plus large chemin, nous bifurquons vers l’Est et le paysage se dégage jusqu’au Crest : on devine les villages du Sud de Clermont éparpillés dans les champs, buttes et bois dont les teintes ont pris les couleurs d’automne. Bientôt en face de nous, la falaise claire des grottes de la Roche Blanche est nette au milieu de ces couleurs et nous descendons vers le bout de la ville par un chemin jonché de noix entre les jardins. Une passerelle neuve permet de franchir à nouveau l’Auzon et nous prenons le chemin qui monte vers Jussat pour revenir à Chanonat avant que la pluie ne nous rattrape. Le temps était encore doux pour une jolie balade plaisante, merci Claude !

au départ de Joze

Mercredi 22 novembre : La pluie du matin a cessé, nous nous retrouvons à la sortie de Joze sur le parking de l’ancienne gare. Il n’y a plus de rails, mais la petite gare traditionnelle est toujours là. C’est qu’elle se trouvait sur la ligne Maringues-Gerzat, qui transportait surtout les céréales et les multiples productions de Limagne transformées dans les minoteries et commercialisées à Clermont. Il y avait aussi des voyageurs mais le train s’arrêtait dans toutes les gares pour les marchandises et le circuit était long ! Mais nous, nous ne traînons pas car dès que nous avons pris la direction du Nord vers le pré d’Uriat parmi les grandes cultures sans beaucoup de haies, nous marchons vent debout ! Le vent bouscule les nuages et nous sommes tantôt à l’ombre tantôt au soleil, l’immense paysage change au lointain : Si l’on voit les gros bourgs de la plaine, (Entraygues par exemple), la montagne de Thiers se couvre, comme le Forez et le puy de Dôme même si le reste de la chaîne se découpe bien. Quand nous tournons le dos au vent pour rejoindre Joze, il se calme et nous avons bien marché sur le plat par temps vivifiant, merci Claude !

au départ de Fohet

Jeudi 23 novembre : Le temps est revenu au beau. En partant de la place de l’église de Fohet, nous abordons une courte côte et le chemin conduit au Mas, bien joli village en hauteur d’où le paysage est magnifique : au Sud, les multiples buttes au-dessus de la vallée de la Monne (le puy de Fan est le plus élevé), au Nord les forêts près d’Aydat, à l’Est les reliefs autour de Saint Saturnin (un peu plus loin, on verra l’abbaye de Randol), et à l’Ouest derrière d’autres montagnes, le Sancy enneigé ! Avant de descendre sur Cournols, ce paysage est toujours là avec, au bord du chemin, les blocs granitiques du “vieux socle hercynien”. Ils sont partout, et ils ont servi il y a bien longtemps à l’édification de la belle allée couverte que nous allons admirer au milieu de son champ de “la Grotta”. En revenant vers l’Ouest, nous sommes toujours sur le plateau, entre 800 et 900 m d’altitude, là encore, paysage et rochers de granit que contournent les brebis et les agneaux qui gambadent dans les prés. Nous rejoignons Fohet par la route peu fréquentée, tous ravis de ce beau circuit sous le soleil, merci Guy !

au départ de Vertaizon

Dimanche 26 novembre : Nous nous retrouvons au pied de la butte de Vertaizon près de la belle fontaine d’Eyrant et partons vers le Sud par une montée régulière où le paysage porte d’abord sur le puy de Mur. Mais avant d’arriver à Chauriat et en allant vers l’Est, il s’élargit toujours plus : Chas, le petit Turluron dont la chapelle se découpe bien sur le ciel, le grand Turluron, et plus loin, le château de Montmorin. Nous revenons vers le Nord pour contourner le puy de Pileyre qui pointe à notre gauche, et c’est toute la Toscane auvergnate : Vassel, Moissat (haut et bas !), Bouzel, le château de Ravel, Espirat…Nous passons près du domaine de Pileyre, grand bâtiment fermé mais bien entretenu, et en face de nous cette fois, le puy de Courcourt et Beauregard-l’Evêque. Nous redescendons à Vertaizon jusqu’au lavoir des Fontêtes, et attaquons la grimpette qui conduit au château (qui n’existe plus…) d’abord par la route puis par un petit chemin bien raide, mais la récompense est en haut. Nous sommes sur la belle esplanade de l’église partiellement restaurée et la table d’orientation sur les anciens remparts offre une vue magnifique sous la pleine lune en plein soleil !, de la chaîne des Dômes à tout ce que nous avons admiré déjà. La descente emprunte le “chemin des amourettes”, aussi raide que celui de la montée, mais quelle belle randonnée d’automne ensoleillé, merci Claude !

au départ de Royat

Mercredi 29 novembre : Beaujolais nouveau oblige, nous allons marcher près de chez nous par un circuit qui donne toujours un grand plaisir : du stade de Royat, nous attaquons la grimpette qui rejoint le “chemin des crêtes”. Il domine la vallée de la Tiretaine et en allant en direction de Fontanas, le puy de Dôme est tout près en face de nous et le paysage s’élargit souvent vers le Sud et l’Est. Nous bifurquons vers Villars et revenons par la forêt qui domine Chamalières. La grande piste serpente, franchit trois petits ruisseaux, suit une courbe de niveau agréable, mais on y voit aussi quelques dégâts de la tempête : des arbres récemment déracinés (les feuilles sont encore vertes) coupent même parfois le chemin. Nous rejoignons le “chemin des crêtes” et descendons vers le Paradis puis vers la Tiretaine dont nous traversons le parc le long de la grotte des laveuses. Et puis bientôt, les marcheurs du jour (nombreux !) retrouvent tous ceux (encore plus nombreux !) qui sont aux Jardins de Saulzet pour goûter le Beaujolais 2023 : grand moment d’amitié entre tous, un grand merci à Claude pour cette belle boucle, et au bureau pour la rencontre.

au départ de Saint-Genès-Champanelle

Jeudi 30 novembre : La météo était pessimiste : erreur ! Certes il fait gris, mais du parking du cimetière de Saint-Genès-Champanelle, le chemin qui monte doucement à Chatrat est bien agréable. Après avoir traversé le village, nous longeons la forêt du puy de Chatrat. Nous sommes déjà à 1000 m d’altitude et quand on découvre Laschamps, le puy de Dôme et sa chaîne Sud, nous bifurquons sur “la cime de la côte”, étroite langue de bois dont nous suivons l’orée sur ses deux longueurs. Cela nous ramène au chemin qui conduit à Beaune-le-Chaud. L’église, toujours ouverte, a un beau chemin de croix sculpté, et le parvis offre un grand paysage au Sud. Nous remontons jusqu’à la croix de Beaune et prenons le petit sentier qui descend vers le ruisseau de Saint-Genès et rejoint les équipements sportifs du village. La pluie (légère) ne nous rattrape qu’à ce moment et cette jolie boucle facile a bien récompensé le petit groupe qui a défié le temps, merci Guy !

Décembre 2023

au départ de de Pont-du-Château

Mercredi 6 décembre : Malgré un individu qui ne respecte pas un feu rouge, nous nous retrouvons nombreux vers les stades de Pont-du-Château et nous partons rive gauche de l’Allier que nous suivons dans le bois. La rivière est haute, le chemin est recouvert des feuilles multicolores enfin tombées, sur l’autre rive les falaises de Marchal sont blanches et abruptes. Quand le chemin s’écarte de la rivière, une fois une petite route traversée, il ne se poursuit pas : un tronçon de la route nous ramène au carrefour qui conduit au pont couvert de Dallet (encore en réfection) mais nous bifurquons avant de l’atteindre, sur un chemin qui longe un moment la route de Lempdes à Dallet puis traverse les grandes cultures de ce bout de Limagne. Un hélicoptère, un avion à basse altitude vont atterrir à Aulnat. La chaîne des dômes est visible dans toute sa longueur mais le Puy de Dôme “a le chapeau” ! le large chemin mène près de la voie ferrée que nous suivons pour franchir le passage à niveau et regagner le parc qui s’étend au pied du château et qui longe notre parking. C’est un trajet aisé, avec de beaux moments le long de l’Allier et un paysage : varié entre Pont-du-Château, Dallet, le puy de Mur, Lempdes, et lointain sur les puys, merci Claude !

au départ de Riom

Jeudi 7 décembre : Le parking de la piscine est tout au Nord de Riom, et en allant vers la ville, nous traversons le parc du Cerey, bel endroit de 15 ha où se réfugient des espèces de plantes menacées (jonc de Gérard, louche…) et oiseaux, rongeurs, animaux de la zone humide (libellules, grenouilles, tritons). C’est que l’eau est partout dans Riom, même si l’Ambène et le Sardon coulent plus au Sud de ce quartier. Dans la ville elle-même, un ancien couvent est devenu “les jardins de la culture” avec immense médiathèque, cinéma, école de musique et d’arts plastiques, relais de la petite enfance, et un parc paysager où l’on peut cueillir les fruits des arbres. Mais au centre-ville, ce sont les beaux bâtiments austères, en lave, de la Cour d’Appel et de la Sainte Chapelle qui nous retiennent, avec une statue de Michel de l’Hospital (1507-1573), dont l’action politique fut inséparable de ses principes philosophiques qui ont inspiré Montaigne. Au bord Est des anciens remparts, on découvre qu’on est en hauteur, avec une belle vue sur la Limagne et les contreforts des Combrailles. Mais tout le centre historique rappelle la richesse d’une ville de juridiction, les “maisons bourgeoises”, l’ancienne prison… Nous revenons par “la Provence” et les “Charmettes” avant de retrouver le parc du Cerey : beau circuit à la fois dans la verdure et dans une ville à échelle humaine, merci Bernard !

au départ de Mezel

Mercredi 20 décembre : Le temps est bien gris ; mais nous sommes un bon groupe au pied du village de Mezel, près du stade, et nous grimpons au centre de la bourgade et même au-dessus pour prendre le chemin qui longe la face Ouest du puy de Mur. Entre nous et l’Allier, c’est toute la commune de “Mur sur Allier” et bientôt nous dominons Dallet dont on reconnaît le vieux pont couvert. Si les deux villages anciens sont bien groupés, les constructions nouvelles se sont multipliées entre eux deux et aux alentours. Nous descendons à Dallet pour rejoindre les bords de l’Allier par la place de la fontaine aux escargots : terrains de sport, de jeux, de pique-nique marquent le début de la voie verte qui suit la rivière, tantôt sur une piste cyclable confortable, tantôt dans le bois sur la rive droite. L’allier est haute, les quelques îles sont submergées. Nous arrivons vers les vastes prés de captage de Cournon, bien protégés : il faut les contourner avant de remonter vers le Nord, traverser le ruisseau des Asses où nagent quelques canards, et Mezel est en face de nous, dominé par son château. Nous n’avons pas eu de pluie et ce grand bol d’air était bienvenu, comme pour les promeneurs et cyclistes rencontrés sur ces chemins agréables. Merci Claude, bonnes fêtes de fin d’année à tous !

au départ de Romagnat

Jeudi 21 décembre : Le temps paraît incertain : nous sommes un petit groupe entre Romagnat et Aubière et nous prenons un petit chemin qui rejoint rapidement la rive droite de l’Artière. Celle-ci se comporte ici comme un petit torrent de montagne, elle dévale rapidement la pente, se faufile dans des rochers parfois en jolies cascades. Le chemin est étroit et bucolique, alors que nous sommes tout près de la ville (qui a là quelques jardins pittoresques) avant d’arriver en plein centre d’Aubière, place des Ramacles ! Nous suivons toujours l’Artière, qui passe dans le milieu urbain et commercial jusqu’au Boulevard Flaubert que nous traversons et suivons un petit moment pour rejoindre un parc aménagé, toujours près de la rivière. C’est maintenant le parc technologique de la Pardieu, les rues portent des noms de scientifiques : pour nous, ce sont les rues Bourbaki (nom imaginé par un groupe de mathématiciens pour présenter leurs travaux) et Alan Türing (qui a décrypté le code “énigma” des Allemands pendant la guerre et est à l’origine de l’informatique). L’Artière continue dans la zone vers l’Allier, mais nous revenons sur nos pas pour retrouver avec plaisir le petit sentier loin des bruits du boulevard, là où l’Artière nous paraît encore plus belle sous le soleil qui nous a accompagnés. Merci Georges pour cette découverte inattendue, bon Noël à tous !