Randonnée des 3 lacs par une chaude journée de juillet.
( par Claire B.)
Partant de Besse, nous empruntons un chemin bordé de pâturages aux larges perspectives sur la vallée de la Couze Pavin, puis traversons une forêt, longeons la tourbière du lac d’Estivadoux pour atteindre le panorama du Point sublime, offrant un joli point de vue sur le lac Pavin.
Même à cette altitude, il fait déjà chaud et chacun apprécie l’eau tirée du sac. Après une petite halte (photographique), nous avançons dans une forêt de conifères sur un sentier fleuri d’épilobes et continuons plein Sud jusqu’au lac de Montcineyre. Ses eaux d’un bleu profond nous attirent. Pas question de mettre une main ou un pied dans cette réserve d’eau, ni de remplir les gourdes, nous explique son gardien barbu, mais il est possible d’utiliser le robinet de la cuisine du logement qu’il occupe toute l’année ! Nous quittons le lac, sans oublier de faire une caresse au magnifique beauceron qui veille sur le lac avec son maître …
Tout en avançant d’un bon pas car la route est facile (et que la faim commence à se faire sentir), nous atteignons le lac de Bourdouze, merveille du Cézallier, installé dans une dépression glaciaire. Dominé lui aussi par puy de Montcineyre, il est peu profond, mais s’étend sur environ 40 hectares !
Lieu idéal pour recharger les batteries à l’abri du soleil déjà haut dans le ciel. Le pique nique sera sous le signe du partage (surtout des boissons), dans la bonne humeur et la joie d’être ensemble. Certains préféreront une sieste digestive pendant que les autres iront à quelques pas de là, à la découverte de ces curieux lampadaires bordant le lac.
Posées sur des mâts en bois, les sphères sont en fait constituées de bouteilles de lait qui dessinent de gigantesques pappus de pissenlits prêts à être soufflés. Cette œuvre d’Alice et David Bertizzolo est l’une des créations proposées cet été par Horizons, Arts Nature en Sancy.
Pleins d’entrain, nous repartons gaiement. Les monts du Sancy apparaissent. Le soleil est fort ! Nous espérons un peu d’ombre. Nous continuons sur un chemin facile : quelques petits œillets d’un rose intense sur le bord, mais, dans les prés, l’herbe est jaune et les gentianes souffrent de la sécheresse !
Bientôt une belle hêtraie, et nous descendons en zigzag une pente assez raide jusqu’à la Cascade de Vaucoux. Une passerelle en bois enjambe le ruisseau et permet un très beau point de vue sur cette chute d’eau impressionnante d’environ 12 mètres de haut.
Il faut bientôt quitter les frondaisons abritant la cascade pour terminer notre boucle. Jean nous raconte la blague belge du rhinocéros et du chou pour nous donner du courage avant de retourner en plein cagnard. Une dernière petite côte et le clocher de Besse apparaît, bientôt proche.
De retour aux voitures, il se dégage comme une envie de prolonger encore cette belle journée. Nous prendrons ainsi le temps d’une pause, autour de boissons rafraîchissantes, sous le signe de la gentillesse de Jacky et du bonheur d’être ensemble.
Merci Marinette pour nous avoir préparé cette magnifique balade ensoleillée aux pays des lacs !